Question : Dans la société intégrale, le plaisir individuel de chaque personne se développe dans le plaisir général de la société toute entière. Qu’est-ce que le « plaisir social » ?
Réponse : Maintenant, la connexion mutuelle générale est révélée dans le monde. Des études parlent du fait que nous sommes réellement des parties d’un seul corps et que son fonctionnement général dépend de tout le monde, et chacune de ses parties est non seulement responsable d’elle-même, mais également du préjudice qu’elle cause à l’ensemble du corps si elle ne fonctionne pas correctement.
Ainsi, chaque individu, chaque partie séparée de l’humanité doit comprendre cela, et seule l’éducation intégrale aide une personne à comprendre cela correctement en expliquant comment le système général de connexion mutuelle fonctionne.
Tout d’abord, nous devons établir une société dans laquelle tous ses membres se sentent unis et, dans la mesure où l’unité est révélée, la société sera en mesure de créer de nouvelles connexions intégrales parmi ses membres.
Donc, nous ne pouvons pas simplement mettre en place un nouveau système de soins de santé maintenant, car les gens ne comprennent pas ce qu’est la société intégrale. Ils vivent toujours sur des principes égoïstes.
Dans la mesure où ils changent et changent aussi les relations entre eux, ils commenceront à ressentir quel système de soins de santé ils ont besoin. Ils verront que c’est un système totalement différent.
Ils vont commencer à sentir qu’ils dépendent totalement de l’environnement (le minéral, le végétal, l’animal et le parlant) et ils aspireront en conséquence à ce que tout soit harmonieux car la rupture de l’harmonie est la principale source de toutes les maladies.
Nous devons comprendre le rôle de la santé intégrale dans l’éducation intégrale, qui ne dépend que de la bonne unité qui empêche de nombreux problèmes. Ainsi, tous les problèmes nerveux et psychosomatiques chez les gens vont disparaître. Nous allons découvrir que même les maladies cardiaques et d’autres maladies qui sont apparemment indépendants de notre système nerveux sont aussi causées par le manque d’unité.
Alors, si et seulement si l’on assimile l’éducation intégrale, nous comprendrons ce que nous devons changer : il y aura ainsi un besoin pour un nouveau système de soins de santé.
De KabTV, « La médecine du futur » du 07/04/13
Question: Tout au long du processus de développement humain, divers types de médicaments sont apparus: par exemple, 3000 ans de médecine chinoise – l’acupuncture, la réflexologie, la phytothérapie, et ainsi de suite. L’Ayurveda est vieille de 3500 ans – l’aromathérapie, le yoga et le système des Chakras. Le peuple juif a existé pendant plus de 5000 ans. Quelle est leur contribution au développement de la santé?
Réponse: C’est la sagesse de la Kabbale. Elle maintient l’équilibre d’une personne avec la nature. Et il n’y a pas de médicaments, des massages, des aiguilles, des bougies, ou des parfums. Je ne dénigre rien mais je dis simplement qu’ils ont un impact mécanique secondaire, bien qu’il y ait aussi une signification psychologique dans ce domaine.
On sait que, dans la médecine talmudique, toutes sortes de substances biologiques sont utilisées. Mais la vraie médecine juive en elle-même est juste une préparation intérieure orientée vers l’équilibre de l’être humain en nous, non pas vers la bête, mais plus spécifiquement l’humain en nous, vers l’équilibre de mon ego avec la nature, sa correction. La Kabbale dit que chaque fois que je découvre l’ego en moi, je dois être dans un mouvement intérieur pour l’équilibrer, ce qui signifie pour le corriger.
Il monte et il descend comme une bouée sur l’eau, et je suis préoccupé tout le temps de le corriger. Et, de cette manière, je parviens à un idéal, la santé absolue.
Mais cela implique tout un système de travail éducatif que les anciens Juifs menaient par l’éducation et la famille. Il n’y a jamais eu une personne parmi eux qui ne savait pas lire et écrire ou n’était pas familier avec le système de son organisme, le système du monde autour d’elle, son interaction avec la société et le monde qui l’entoure. Toutes les lois décrites dans le Talmud et dans d’autres livres anciens ont été acceptées par la suite dans le monde entier à travers les Grecs et les Romains. Tous ces éléments sont les manifestations extérieures de ce qui a été pratiqué chez les Juifs.
Mais je souligne encore une fois que toute la médecine est construite sur l’équilibre de mon « moi » égoïste avec la nature altruiste, c’est-à-dire sur la correction interne de mon «moi».
Par conséquent, «Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est la loi essentielle de la santé physique, spirituelle, extérieure et intérieure.
Du programme de KabTV “La médecine du futur” 07/04/13
Question: Il y a un demi-siècle en Pennsylvanie, il y avait un petit village où les gens ne tombaient pas réellement malades. Les médecins ont trouvé cela très intéressant et ont étudié ce phénomène pendant vingt ans. Durant ce temps, tout a changé: les gens ont commencé à tomber malades, les hôpitaux ont été remplis, et il y avait plus de médecins.
Les chercheurs ont tiré une conclusion très intéressante. Il s’est avéré que le petit village avait été fondé par des colons italiens qui vivaient sous le même toit et s’entraidaient pendant quatre ou cinq générations en respectant les liens familiaux. Dès l’instant où ils ont commencé à vivre séparément, ils ont commencé à tomber malades.
Mais maintenant, c’est une époque où une génération ne sait pas ce que signifie vivre dans une grande famille. Ainsi, la notion même de famille a été tellement déformée que maintenant nous ne pouvons même pas imaginer ce que cela signifie de dîner avec toute la famille.
Réponse: Par ailleurs, un repas de famille obligatoire est l’une de nos recommandations. Il peut s’agir même pas d’une famille, mais d’un repas communautaire.
Dans le passé, les religions remplissaient un rôle social. Les gens allaient à la maison de prière, écoutaient un sermon, rencontraient d’autres gens, et parlaient avec eux.
Tout cela était nécessaire, même dans les moments où notre ego était à un niveau assez primitif par rapport à aujourd’hui, quand il n’y avait pas encore le rejet mutuel que nous ressentons aujourd’hui. Aujourd’hui, le rejet mutuel est déjà une maladie qui doit être guérie. À l’époque, la maladie n’avait pas besoin d’être guérie, mais avait seulement besoin d’un traitement préventif. Maintenant, cependant, nous devons la guérir. Nous devons rétablir les actions visant à la connexion. Elles ne peuvent plus être liée à la religion ou à d’autres événements, ça doit être des ateliers sérieux d’éducation intégrale.
Du programme de KabTV “La médicine du futur” 07/04/13