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Une approche holistique

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand nous étions petits, nos parents nous ont appris à se traiter mutuellement ainsi. Et aujourd’hui, nous avons besoin d’un environnement, qui poursuivra la même pensée. Mais vous dites aussi que nous avons besoin de traiter la nature comme un seul bien entier. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Ne devrions-nous  pas protéger la nature minérale, végétale, et animée ? Ne devrions-nous pas l’aimer? Aimer la nature signifie que je ne vis pas en elle pour l’utiliser autant que je le peux. « Faisons sauter une montagne, desséchons la mer, laissez-nous faire tout ce qui nous avantage. … »Non, nous devons avoir une attitude équilibrée à l’égard de tout.

Les écologistes sont vaincus, mais nous réussirons parce que nous disons: «La nature est en équilibre. Alors expérimentons  d’abord sur nous-mêmes ce que cela signifie. Ressentons entre nous ce que c’est que d’être en équilibre, afin de protéger la nature tout entière, et de ne prendre d’elle que ce que nous avons besoin pour l’existence ». Les animaux agissent naturellement d’une manière similaire.

Cela fait partie de l’éducation intégrale. Il va de soi que cela va aussi aider les gens à avoir la bonne attitude envers l’environnement naturel. Il est impossible de n’enseigner aux gens qu’à bien se traiter mutuellement, ils doivent également être instruits pour avoir une attitude gentille et correcte envers la nature, à la notion même de «nature».

Après tout, nous sommes dans le processus de développement, et quelqu’un nous y conduit et  nous y pousse. D’où cela vient-il? Quels sont les types de forces qui nous développent ? Où repose mon lendemain ?  Il est possible que je ne sois pas familier avec cela, mais il y a des gens qui le révèlent et le perçoivent. Nous voyons devant nous, étape-par-étape, un processus de causalité, nous voyons que la nature évolue constamment et chaque détail en elle dépend d’autres détails. Einstein avait vraiment voulu connaître la formule commune universelle de la nature ; la science est familière avec ce principe, la science est au courant des influences réciproques de toutes les parties de la nature.

Et nous ne sommes pas une exception. Et donc, comme nous apprenons à nous unir, cette unité comprend aussi la nature dans son ensemble, avec sa loi englobant tout, qui nous développe, nous et tout le reste. La société humaine n’est pas la seule chose à développer, la nature végétale  ainsi que la nature animée se développent également, beaucoup plus lentement seulement. L’univers entier est dans l’état de développement. Où est-il dirigé? Nous ne le savons pas, mais le fait demeure: l’univers est en expansion, connaît des procédés différents, et aucun d’entre eux n’est accidentel, même si nous ne pouvons pas encore comprendre. A mesure que nous avançons, nous apprenons qu’une grande loi de la nature se cache ici.

En fin de compte, nous voyons que toutes les lois sont évidemment tissées en une seule, même si la connexion entre la biologie, la zoologie, la botanique, la minéralogie, l’homme, les étoiles, et d’autres choses nous échappe. Nous ne sommes pas en mesure de voir les filets qui connectent tout, mais tout est essentiellement une nature unique, et ne se divise pas en segments distincts. Et c’est pourquoi nous devons avoir pour cela une approche holistique, globale. En outre, nous sommes aussi sa part inséparable. La vie elle-même nous le dicte: étudiez les faits et non les hypothèses de quelqu’un.

C’est comme si deux directions existaient:

  • Vous pouvez former une bonne attitude envers la société humaine et justifier ensuite la dévastation de la Terre pour le bien-être actuel;
  • Ou, inversement, vous pouvez donner priorité à la protection de l’environnement et négliger les gens.

Au lieu de cela, je dis: « Non, l’approche doit être entière, « ronde », unique. Une seule attitude envers tout, c’est ce qui est exigé de nous. Après tout, l’homme est une partie de la nature, et donc il doit avoir une attitude égale envers la société, la famille, et la nature dans son ensemble. Nous devons parvenir à un équilibre entre toutes les parties. L’équilibre est ce qui est inhérent à la nature, et donc nous observons sa loi universelle. »

C’est également contrebalancé par l’influence mutuelle et le mouvement de la planète, des étoiles et de la galaxie. En outre, toute interférence avec la nature de la terre se reflète dans ses différentes parties. Nous avons donc besoin de comprendre notre place dans le système, et construire une attitude correspondante.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 11,  09/01/2012

Révéler l’unité de la nature

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Si nous atteignons l’objectif et nous unissons dans un seul Kli mondial, quels changements se produiront en Europe?

Réponse: Nous devons comprendre que tous les problèmes difficiles, y compris la crise et ses souffrances, sont basés sur une seule raison – diriger les gens vers la recherche de l’origine de ces problèmes, pourquoi se produisent-ils? Nous voyons que les scientifiques, les économistes, les politiciens ne peuvent rien faire. Le monde est entré dans un stade, qui était mentionné dans la Kabbale il y a très longtemps. Nous en parlions bien avant le XXIe siècle. J’en ai entendu parler il y a vingt ans et je ne croyais pas que cela puisse arriver.

Le monde est entré dans un nouveau stade, aujourd’hui nous sommes à un niveau complètement différent. Nous devons découvrir l’unité de la nature. Par conséquent, notre monde est globalisé, il est intégral, mais pas à l’intérieur de nous, seulement autour de nous.

À tous les niveaux de développement, on nous révèle aujourd’hui que la Force supérieure, puis la nature inanimée, y compris le vaste Cosmos, sans oublier les couches supérieures, puis la nature végétale et animale – tout cela se révèle comme un seul organisme. Tout cela est une force globale et intégrale, de zéro à l’infini, c’est-à-dire l’ensemble de la nature.

Le problème est qu’à l’intérieure de la nature se trouve un homme – centre de l’univers. Il a la liberté, et il fait ce qu’il veut  en dépit de tout le reste. Il est l’inconvénient terrible contre toute la nature. A cause de cela nous comparons un homme, c’est-à-dire l’humanité toute entière (l’image collective), au cancer, parce qu’il dévore tout autour de lui, détruit tout ce qui est vivant, il est en contradiction avec la nature.

La nature toute entière est globale, intégrale et unie. Nous ne sommes absolument pas unis, intégralement liés et globaux. Nous disons seulement que nous avons la crise globale. Qu’est-ce que la crise globale? Cela signifie que nous ne concordons pas avec elle. Nous ne concordons pas avec tout le reste! La crise est en nous ou dans tout ce qui est autour de nous? Nous devons nous réorganiser. Nous – c’est la société humaine. Elle aussi doit devenir globale et intégrale. Oui, mais comment? Nous devons nous unir. Atteindre l’égalité, l’interconnexion, compréhension mutuelle.

Tout notre développement nous révèle aujourd’hui combien nous sommes interconnectés. Nous ne pouvons pas échapper à cela. Voyons ce qui se passe: arrêter tout commerce avec certain pays, couper la transmission, transferts d’argent ou autre chose – et ce pays ne peut plus rien faire. A partir de ce moment, la vie se termine. Un pays coupé du monde extérieur ne peut plus exister, tant le monde est devenu global. Cela n’est jamais arrivé.

Notre société est à l’opposé de cette globalité, la nature actuelle de l’homme est à l’opposé d’elle. Donc, si on élimine cette contradiction, nous verrons ensuite la même force de la nature qui se révèle dans son intégralité. Nous serons connectés avec tout le monde, sans limites, infiniment. Nous nous sentirons exister éternellement, en harmonie avec toutes les autres couches de la nature.

Cela s’applique non seulement aux pays qui souffrent de la crise. Nous devons comprendre à quel niveau nous accédons et voir toutes ces crises comme les obstacles, que nous devons  surmonter et atteindre le but le plus élevé. Tout comme chaque personne en particulier, de même pour un Etat à l’échelle nationale, et pour la société humaine à l’échelle mondiale. Seulement de cette manière il faut voir la vie.

Nous ne pouvons pas parler aux gouvernements à ce sujet, parce qu’ils sont les plus grands égoïstes, ils ne peuvent pas le percevoir. Mais, néanmoins leur état de conscience évolue aussi. En comparaison avec ce qu’ils disaient il ya cinq ans et ce qu’ils disent aujourd’hui, il y a une grande différence. Après des revers de fortune, des punitions les gens deviennent plus intelligents, plus sensibles. C’est pourquoi j’espère que nous pourrons le faire.

En plus de préparation la présentation de notre projet à l’UNESCO, à l’Organisations des Nations Unies et d’autres organisations internationales, nous coopérons avec un grand nombre de scientifiques qui ont la même opinion que nous, c’est à dire ils comprennent qu’il faut changer fondamentalement la nature de l’homme, la nature de la société humaine.

Le problème est qu’ils n’ont pas la méthode pour le faire. Il ne fait aucun doute que nous devons être en équilibre avec la nature, être en homéostasie avec elle. Des milliers de scientifiques du monde entier le disent. Mais on ne doit pas seulement parler, il faut le faire. Mais comment?  « Il faut… ». La réponse s’arrête là.

Des millions de gens à travers le monde sont au chômage. A cause de la crise nous produirons seulement ce qui est nécessaire pour l’existence. Les gens doivent comprendre qu’ils doivent s’occuper d’eux-mêmes, se changer eux-mêmes, mais ne pas polluer et épuiser la nature. Pour nourrir mon corps animal, pour son existence normale on n’a pas besoin de beaucoup. Le reste du temps je dois employer pour changer la société humaine, en utilisant toutes mes forces.  Alors nous nous sentirons exister en harmonie éternelle. Ce sera beaucoup plus que nous voulons atteindre aujourd’hui.

C’est pourquoi nous devons considérer la crise comme un obstacle que nous devons surmonter tous ensemble. Nous sommes ici pour le faire.

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

Avez-vous commandé l’Univers?

Dr. Michael LaitmanQuelle est la nature de la Nature? Il y a plus de 20 constantes dans la nature, qui déterminent ce qui peut exister et comment. Si les forces fondamentales de la nature étaient un peu plus fortes ou plus faible, il n’y aurait pas de planètes, d’étoiles, de galaxies, ni de vie, l’univers n’existerait pas.

L’équilibre dans la nature, établie en raison de l’application des lois fondamentales, est très fragile. Un petit dysfonctionnement et la vie sur la Terre cesserait d’exister, et l’univers s’écroulerait. Nous sommes forcés d’admettre que la vie est le résultat d’un ensemble de circonstances uniques en son genre.

La probabilité de l’émergence de l’univers qui peut  supporter la vie est de  1/10000, mais la chaîne de coïncidences nécessaires à l’apparition de la vie est surprenante et alarmante. C’est comme si l’univers avait été créé pour développer des formes de vie intelligentes en lui. Vivons-nous dans l’univers créé spécialement pour nous?

Le groupe comme gage de réussite

Dr. Michael LaitmanLes scientifiques pensent encore que l’intelligence est un gage de notre succès et de notre développement. L’individualisme du sage est préférable à toutes les autres qualités. Les génies sont à la mode depuis 500 ans déjà!

Mais les sages individualistes ne sont pas capables de motiver l’humanité, de développer la civilisation, surtout de nos jours, quand le monde est devenu global, fermé, et quand nous nous trouvons dans un réseau d’experts spécialisés reliés entre eux.

Ainsi, de nos jours, quand le monde est de plus en plus intégral, nous, les individualistes, les égoïstes, les je-sais-tout intelligents, tout à coup nous découvrons que nous ne comprenons pas comment il est construit et ne sommes pas en mesure de le gérer. Pour cela, nous avons besoin de notre intelligence unifiée, collective qui n’est pas construite sur ​​la concurrence, mais sur les concessions, sur le travail correct dans notre réseau analogique de  connexion de l’humanité toute entière.

Le cerveau distingue le sacré du profane

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (du ScienceDaily): « Une étude en neuro-imagerie montrent que les valeurs personnelles que les gens refusent de renier, même si on leur propose de l’argent pour le faire, sont traitées différemment dans le cerveau par rapport aux valeurs qui sont spontanément vendues.

«[L’]expérience a révélé que le domaine du sacré – qu’il s’agisse d’une croyance religieuse forte, d’une identité nationale ou d’un code d’éthique – est un processus distinct cognitive» … Les résultats ont été publiés dans les actes philosophiques (Philosophical Transactions )de la Société Royale.

«Les valeurs sacrées suscitent une plus grande activation d’une zone du cerveau associée aux règles de base, aux processus de pensée vrai-ou-faux, c’est ce que l’étude a montré, par opposition aux régions liées à la transformation des coûts par rapport aux bénéfices. …

«les participants à cette expérience qui ont déclaré avoir des affiliations avec les organisations les plus actives, comme les églises, les équipes sportives, les groupes de musique et les clubs de l’environnement, ont une activité plus forte du cerveau dans les mêmes régions du cerveau qui étaient reliées aux valeurs sacrées».

Commentaire: Les décisions concernant ce qui est correct et incorrect sont établies par l’environnement et ont un poids plus important que les décisions individuelles concernant le plaisir et la récompense. C’est pourquoi la seule façon de se changer soi-même est de choisir un environnement approprié.

Où est l’immortalité ?

Dr. Michael LaitmanNous existons dans une réalité unifiée, dans le monde de l’infini, mais nous ne percevons de ce dernier que la partie, que nous sommes capable de réaliser, sous cette forme, ce fragment, qui est créé par nos qualités à partir de tout le monde de l’infini. Cependant, dans tous les cas, nous sommes toujours connectés au monde de l’infini. Nous recevons la force à partir de là et tous les changements qui se produisent en nous arrivent au moyen de notre connexion à cette réalité unifiée.

C’est ainsi que nous apprenons que tout changement passe par l’élévation de MAN (notre prière) à travers tous les mondes jusqu’au monde de l’infini et elle descend de là jusqu’à nous sous la forme de MAD. En outre, tout changement donne aussi naissance à un nouveau Partsouf, un état, une connexion entre eux à travers le monde de l’infini, ainsi, suivant la règle  » Malkhout supérieure devient Keter de la partie inférieure. » Ce n’est possible qu’à la condition que Malkhout obtienne les qualités du monde de l’infini et devient ainsi la qualité de Keter.

Un tel saut dans le changement de qualités dans la matière de notre monde est appelé un changement quantique : des portions strictement infimes et pointues.

C’est ainsi qu’un électron, qui tourne autour du noyau d’un atome, change son orbite en un saut, se transformant d’un état stationnaire à un autre. En cela, il change son orbite instantanément, il disparaît de l’ancienne orbite et au même moment, apparaît dans une nouvelle orbite, où il continue son mouvement, comme s’il n’avait traversé aucune transformation, comme s’il n’avait pas sauté.

Les physiciens ne peuvent détecter ni le chemin de la transformation, ni la durée de la transformation d’une orbite à une autre, cela se produit instantanément. C’est parce que cette action élève sa force vers le monde de l’infini, au-dessus de la matière, du temps, de l’espace, et du mouvement, qui n’existent pas là-bas. C’est pourquoi nous ne pouvons pas détecter ce qui se passe dans un saut. Ce qui signifie que pendant le temps de la transformation, qui est pour nous un espace (un vide quantique), se produit une connexion entre les mondes, notre monde et le monde supérieur.

En outre, toute la matière existe seulement en raison de sauts quantiques similaires, recevant l’énergie de la Lumière supérieure (le désir de donner sans réserve), passant du monde de l’infini jusqu’à eux.

Et même une personne ordinaire à chaque instant de son existence sort de la réalité de notre monde afin de changer son état pour un nouvel état, elle se connecte au monde de l’infini et retourne à nouveau dans notre monde, mais déjà dans un nouvel état, bien qu’il nous semble que le flux de la réalité soit continu. Avec ces connexions continues au monde de l’infini les changements se produisent et circulent dans l’ensemble de la nature sur l’ensemble de ses niveaux, partant de notre monde jusqu’aux cinq mondes.

L’élévation vers le monde de l’infini et le retour en arrière est nécessaire pour le changement des Reshimot, les données, qui définissent nos états spécifiques. Cependant, ces états spécifiques, à leur tour, doivent continuer à changer en permanence, à se nourrir du monde de l’infini, et réalisent ainsi d’incessants nouveaux Reshimot jusqu’à leur complète réalisation, la correction intégrale de l’ensemble de la nature.

Cela se produit lorsque toutes les réalités fusionnent en une seule, la révélation complète de la Lumière, que la force à partir de laquelle toutes les parties de l’univers reçoivent les Reshimot toujours plus récentes, par des impulsions quantiques, une nouvelle énergie et des qualités. Et il n’est pas important de savoir comment nous appelons ces changements dans la matière : l’intervalle entre les images du monde, un saut quantique (discontinuité), une absence de la réalité, le changement de Reshimot, un changement minimal dans un état.

Notre avenir est dans la maîtrise de ces états intemporels dans la connexion à la Lumière, à l’attribut du don, au-dessus de l’égoïsme : Ci-gît la vie au-dessus de la mort. C’est dans l’absence de temps, dans un saut quantique et c’est notre immortalité.

Augmentation alarmante des bactéries résistantes aux antibiotiques

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré d’un article du journal  The Independent ): « la Grande-Bretagne est confrontée à une augmentation « massive » de septicémies résistant aux antibiotiques causées par la bactérie E. coli – rapprochant ainsi le spectre des maladies qui sont impossibles à traiter.

« Les experts disent que la croissance de la résistance aux antibiotiques pose maintenant une aussi grande menace pour la santé mondiale que l’émergence de nouvelles maladies comme le sida et la grippe pandémique. …

« La croissance lente mais insidieuse» de micro-organismes résistants devient menaçante en transformant les infections courantes en maladies incurables … «C’est un problème mondial – il n’y a pas de frontières» … »

Commentaire: Si nous continuons à ne pas prendre toutes les mesures pour notre équilibre avec la nature (en  nous  connectant les uns aux autres en un seul tout, en recevant de façon équilibrée et en donnant entre nous et la nature, par une consommation économique raisonnable, une répartition uniforme, et l’éducation intégrale), des perturbations dans l’équilibre naturel vont nous amener à un état où nous ne serons pas en mesure d’exister parce que nos corps existent aussi en raison du même équilibre entre eux-mêmes et l’environnement.

Le destin de la civilisation

каббалист Михаэль ЛайтманOpinion (A.Nazaretyan, le directeur du Centre Euro-Asie de l’Académie des sciences de Russie): Selon des études indépendantes, vers le milieu du 21ème siècle on aura une grande transition de phase sur notre Terre, liée à la découverte de la matière vivante. Cela pourrait être un effondrement, le début de la branche descendante de l’histoire du monde, mais cela pourrait être aussi un saut qualitatif.

Dans ce dernier cas, la plupart des limitations fondamentales des perspectives technologiques et humaines imposées par la science moderne, sera retiré et les projets qui nous semblent fous aujourd’hui deviendront la réalité.

Selon le scénario  » optimal  » dans un avenir prévisible nous devrons réexaminer la plupart des catégories principales de la culture contemporaine comme la vie, la mort et l’immortalité, naturelle ou artificielle, l’homme et la machine, le temps, la raison, etc.

L’accélération du développement de la civilisation implique une nouvelle approche collective des valeurs morales. La question de la morale devient cruciale pour le XXIe siècle.

Mon commentaire: Cela fait partie de son rapport au Congrès international «Futur Global 2045» qui s’est déroulé à Moscou. Sûrement, dans l’esprit de nombreuses personnes les pensées correctes sur la nouvelle réalité surgissent déjà. Les pensées sur la transition vers le niveau de la sensation d’éternité (pas l’immortalité), la perfection, l’existence hors des paramètres physiques du temps, de l’espace et du mouvement. Je suis heureux de constater que les scientifiques en parlent, indépendamment de la Kabbale, en s’approchant d’elle de loin.

La dynamique du développement de l’humanité

Dr. Michael LaitmanEn étudiant la psychologie humaine  nous voyons les lois et la place d’une personne dans l’image commune des niveaux minéral, végétal et animal de la nature,  nous voyons les lois et nous devons avancer selon elles  Nous sommes une partie de la nature, le résultat de son développement. Nous ne sommes pas en dehors d’elle.

La psychologie est la science du comportement humain et c’est aussi une partie des lois de la nature. C’est une partie très importante de la nature, même si elle existe seulement depuis un peu plus de cent ans. Mais il est vrai qu’il y a seulement une centaine d’années, nous avions commencé à ressentir que nous avions une capacité d’évoluer dans une forme spéciale, individuelle et consciente, avec la compréhension de l’endroit d’où je viens, qui je suis, et comment je traite les autres et pourquoi.

Jusque-là,  euls les romans avaient parlé du comportement d’une personne. Mais il y a cent ans, donc il n’y a pas si longtemps, nous avions commencé à étudier pourquoi une personne se comporte d’une certaine façon et d’où vient ce comportement. Il s’agit d’étudier les lois qui se rapportent à des personnes. C’est pourquoi la psychologie est très importante. Cela m’aide à comprendre: qui je suis, qui sont les autres, et comment je peux construire une vie heureuse entre nous.

Si nous sommes une famille vivant dans une pièce appelée planète Terre, et que nous dépendons les uns des autres, alors nous n’avons pas d’autre  choix, nous devons parvenir à un accord. Et la psychologie nous aide à atteindre la paix dans la famille. C’est ce qu’on appelle observer  les lois de la nature.

En outre, il existe des lois au  niveau  minéral de la nature étudié par la physique, les lois de la nature végétale sont étudiées par la biologie ainsi que la botanique, et la nature animale est étudiée en zoologie. Tout ceci  sont des lois de comportement de la nature aux niveaux minéral, végétal, et animal, le comportement des particules élémentaires, des molécules, des cellules et organes, de leurs interactions, etc.

Le comportement d’une personne est étudié en psychologie, la science de la nature humaine. Et la nature exige de nous, selon notre développement. Quand on regarde la croissance des enfants, nous savons comment ils sont censés se développer chaque année. Qu’est-ce qui se développe en eux? C’est leur nature. Nous savons ce qu’un enfant est censé être capable de faire à l’âge de un an, deux, trois ans, etc. Chaque année, une personne se développe en intelligence, compréhension, comportement et se développe physiquement, physiologiquement, psychologiquement et mentalement. Ce qu’on appelle la loi de l’évolution de la nature.

Il s’agit d’une loi parce que nous pouvons dire qu’un enfant de deux ans est censé avoir un certain poids, une certaine taille, et des compétences. Les chiffres sont différents pour un enfant de trois ans. Comment savons-nous  à quoi il ressemblera à trois ans ? Nous sommes familiers avec la loi du développement, la dynamique, ce qui signifie le processus. C’est ce qu’on appelle la loi de la nature. Il n’y a rien que nous pouvons faire différemment ici, car ce développement est inculqué à l’intérieur d’une personne.

Nous étudions les lois de la nature ; nous faisons partie de la nature. Il y a un certain moteur à l’intérieur de nous qui nous développe ; il développe chaque personne tout au long des soixante-dix ans de sa vie et tout le monde au cours de l’histoire. Maintenant que nous regardons en arrière, nous pouvons analyser pourquoi nous  nous sommes développés de la façon dont nous  l’avons fait d’année en année, d’une époque à une autre, et nous pouvons identifier la force motrice derrière notre développement et ce qui se passait.

Il peut y avoir  toute une évaluation  sur  l’histoire de l’humanité. Pas seulement en ce qui concerne ce qui s’est passé et quand, mais pourquoi c’est arrivé, ce qui l’a fait arriver. L’humanité est comme un enfant qui se développe selon certaines lois. Quand un animal a un petit, je sais comment le petit est censé se développer. Et si je ne le sais pas, alors je l’emmène chez un spécialiste qui le sait, un vétérinaire. Tout cela est considéré comme la connaissance des lois de la nature. Et la société humaine a les mêmes lois ; elles sont appelées sociologie. Tout est soumis  à des lois. Nous ne savons pas ou nous ne les comprenons pas très bien car ce sont des sciences très jeunes. Mais dans la mesure de nos connaissances, nous voyons que tout est soumis à des lois strictes qui existent partout.

Il y a un développement intérieur, social, insufflé dans l’humanité. Ses données internes déterminent comment on évolue, comment va se construire sa société, comment on se construit soi-même. Et le temps, qui affecte ces données internes, nous développe d’une certaine manière. Quand on donne à un enfant de la nourriture et des soins, il va se développer chaque année. Est-ce que les aliments le développent? Non, la nourriture est tout simplement la nutrition qui permet de développer les gènes internes, qui développent un enfant en une personne.

Rien d’accidentel ne se passe pendant le développement de l’enfant à partir de la goutte  initiale de semence. Nous savons d’avance que cette goutte de sperme se développera en un corps qui va naître et devenir une personne. Tout cela vient des gènes d’information, de certaines données inculquées en son sein, qui se développent ensuite par la nutrition externe. Et tout cela se passe en conformité avec les lois. Et nous voyons la même chose dans le développement de la société humaine.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode 1, 27/12/2011

Est-ce la théorie du tout ou est-ce que tout est de la théorie?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le célèbre scientifique Stephen Hawking, en collaboration avec un groupe d’autres scientifiques croient que notre monde tridimensionnel est «sous l’eau, » que la quatrième dimension est « au-dessus de l’eau, » et que nous devons apprendre à « nager » ensemble. Ils appellent cela la «théorie du tout».
Dans l’ensemble, ils parlent de onze dimensions qui peuvent être décrites comme onze murs. L’affrontement entre ces murs est ce qui provoqua le big bang. Parmi les scientifiques qui détiennent cette perspective sont ceux qui ont pris part au projet de l’accélérateur de particules. Que pouvons-nous dire à ce sujet ?

Réponse : Je ne sous-estime certainement pas les résultats de la recherche scientifique. Au contraire, je les suis et les considère sérieusement.

D’où viennent toutes ces théories ? Le fait est que notre désir égoïste change constamment de forme sous l’influence de la lumière qui les corrige. Quand il change, il découvre en lui différentes théories, concepts, et perceptions. Nous ne nous intéressons pas vraiment à cela, si ce n’est pour pouvoir vérifier si l’humanité avance vers la vérité. Cela signifie-t-il se frayer sentir son chemin vers la vérité dans l’obscurité ?

À compter d’aujourd’hui, les scientifiques sont confrontés à un mur, un mur, pas onze murs. S’ils souhaitent continuer à étudier la nature, ils doivent changer. L’accélérateur doit être à l’intérieur d’une personne. Nous appelons cela «accélérer le temps», «le temps s’accélère », et « raccourcir le chemin. » Cet accélérateur est formé avec l’aide du groupe, lorsque les amis reçoivent la force de la Lumière et quand ils peuvent réellement l’utiliser.

Les scientifiques n’en ont pas les moyens, bien qu’ils aient déjà tout essayé. Le diamètre du tube de l’accélérateur est supérieur à 26 km. Et quand bien même il serait de 26 millions de km, qu’est ce que cela changerait ? Ils y trouveraient seulement plus de particules et de nouvelles données, et alors?

Afin de comprendre la nature, nous avons besoin de la deuxième force qui se trouve en elle, mais les scientifiques n’ont pas cette force. Ils essaient constamment de parvenir à des conclusions et d’apprendre une partie d’une autre, ce qui est impossible. J’ai entendu parler de la théorie des cordes, de la théorie du tout, et de choses semblables, quand j’ai commencé à étudier la science. Ces théories découlent de la croissance constante de notre ego, qui invente en permanence de nouvelles choses. Celui-ci se rapproche progressivement de la vérité, mais en même temps, reste égoïste et ne change pas intérieurement, qualitativement.

Par conséquent, la science en général et la physique en particulier, se trouve dans une impasse. Il n’y a plus de réel progrès. Il y a quelques domaines que nous n’avons pas dont nous n’avons pas encore révéler le secret, comme la génétique, par exemple. Cependant, là aussi, il s’agit plus de découvertes technologiques, que de la révélation de l’essence des phénomènes différents.

L’humanité est confrontée à une crise globale. Par conséquent, si nous ne révélons pas la deuxième force, la force de la Lumière, et que nous n’apprenons pas à travailler ensemble, rien ne nous aidera. Après tout, les scientifiques réalisent leurs expériences à un niveau très bas. Même s’ils provoquent une collision de particules élémentaires, ils n’étudieront jamais l’autre partie du système général, qui est la partie la plus importante, la partie qui gère tout.

J’aime aussi regarder les programmes scientifiques à la télévision, mais en règle générale, la science a atteint sa fin.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 03/02/2012, «Préface au Livre du Zohar»