Category Archives: Similarité avec le Créateur

Le premier niveau d’éternité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La Liberté”: C’est pourquoi, ils ont été assurément libérés de l’ange de la mort. Car la mort est obligatoirement une forme d’absence ou de négation de l’existence d’un certain objet. Car ce n’est seulement que lorsqu’une étincelle désire vivre pour son propre plaisir, que l’on peut dire qu’elle n’existe pas et qu’elle est absente et morte.

Alors que si nous ne trouvons pas chez l’homme une telle étincelle, mais que toutes les étincelles en lui aspirent à contenter leur Seigneur, elles ne sont alors ni absentes ni mortes. Car même si le corps s’annihile, c’est le côté réception pour sa propre satisfaction avec laquelle le désir de recevoir se pare et qui lui donne le droit d’exister, qui s’annihile.

Cependant lorsque l’homme vise au but de la création et que le Seigneur est satisfait de lui, car Sa volonté est faite, l’essence de l’homme se pare alors de Sa béatitude et il parvient à une complète immortalité, tout comme le Seigneur. Il se trouve qu’il est libéré de l’ange de la mort.

Le désir de recevoir doit seulement se débarrasser de l’intention de recevoir pour lui-même, mais le désir lui-même n’est jamais raffiné et ne disparaît pas, il acquiert l’intention de «dans le but de donner». Si une personne peut remplir cette condition à l’intérieur à son niveau minimum, au premier degré, si elle veut que cela se produise, alors la Lumière vient à elle et l’éclaire.

Pour ce faire, elle doit accepter toutes les conditions, s’élever au-dessus de tout le durcissement du cœur, tous les soucis et toutes les interruptions qui lui avaient été envoyés en vue d’attribuer tout à la domination du Créateur, à «il n’y a rien hormis Lui », et de décider qu’Il est bon et bienveillant -d’accepter tout cela dans la foi au-dessus de la raison et d’annuler tout ce qui lui appartient afin d’aspirer autant qu’elle le peut au Créateur.

Si une personne souhaite se détacher de toutes ses affaires dans ce monde, non pas parce qu’ils lui sont désagréables ou menaçantes comme c’était le cas pendant le temps de préparation, mais plutôt le contraire, quand elle peut recevoir tous les bienfaits, mais renonce encore à tout et elle-même s’attribue au Créateur, alors la lumière vient et construit le premier niveau du don sans réserve, de Lishma (en Son nom) en elle. C’est ce qu’on appelle le don de la Torah, car, pour la première fois, elle voit comment la Lumière en elle la ramène vers le bien.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 21/02/13

Les secrets de la lecture du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce vrai ce que les gens disent, à savoir que lorsque l’on regarde les lettres du Livre du Zohar écrit en araméen, il nous connecte automatiquement à la Lumière même si nous ne comprenons pas la langue ?

Réponse : Rien ne se passe automatiquement. On peut comparer cela à un bébé qui est né et vit dans ce monde et qui se développe parce qu’il est pris en charge depuis qu’il s’annule lui-même devant les adultes. Il s’agit d’un attribut inné, et par là, il permet aux parents de prendre soin de lui. Ils prennent soin de lui, et il se développe.

Si une personne s’annule elle-même au cours de l’étude en lisant le Livre du Zohar, elle est sous l’influence et la garde des amis, même si elle ne comprend pas et ne ressent rien mais veut se placer sous l’influence des Lumières, des amis, et du groupe majeur qui traite de cela. Cependant, elle a besoin d’avoir cette intention. Même si elle l’oublie, elle a encore besoin de sentir qu’elle est à sa place.

Question : Comment pouvons-nous suivre le texte lors de la lecture du Livre du Zohar et garder la bonne intention en même temps ?

Réponse : La chose principale est l’intention, et le texte est important dans la mesure où une personne peut l’attribuer à une intention correcte. Peu à peu, elle commence à voir le sens exact des mots en lui : un « enfant », les « sages », les Sefirot, Malkhout et Bina. Elle va le voir. Sous l’influence de la Lumière qui Ramène vers le Bien, qui fonctionne très lentement, une personne va peu à peu commencer à ressentir différentes impressions. Elle sentira une connexion avec ce qu’elle lit.

Question : Quelle devrait être notre approche lors de la lecture du Livre du Zohar ou qu’est-ce qui devrait changer en elle afin que la Lumière nous influence et nous change ?

Réponse : Nous devons nous connecter. Une personne doit sentir qu’elle est dans un groupe uni comme un commando, comme dans un tout qui est fait de parties distinctes. Elle a besoin de sentir cela naturellement. Dans le cas contraire, ses intentions ne sont pas les bonnes intentions.

Ainsi, en ressentant toute la réalité connectée en elle, elle veut appartenir au Créateur, ensemble avec cela, et se connecter et se conformer à Lui. Elle comprend que cela arrive à la suite de son changement intérieur et elle l’attend avec impatience.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/02/13, Le Zohar

Les concessions sont un signe de force et non de faiblesse

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous parlez de l’annulation de soi comme un moyen pour la croissance et l’avancement. Cependant, est-ce que je ne fais de concessions lors d’un argument qui souvent montre que je suis faible?

Réponse: Je n’ai certainement pas concédé en raison de faiblesse, mais parce que je veux avancer dans ma relation conjugale et dans la vie en général.

De cette façon, je me développe et m’approche d’un état positif. Je gagne étant donné que, par là, je me développe et ressens la vie plus finement.

Je donne à mon conjoint une tasse de thé, mais je ne perds pas, plutôt, je reçois une tasse qui est deux fois plus grande. Après tout, en ce que, j’acquiers ses désirs, ses aspirations, ses rêves et ses sentiments!

Je me réjouis du plaisir qu’elle reçoit comme une mère qui a le plaisir de donner à son bébé. Nous savons tous que la mère bénéficie de la douceur qu’elle amène son enfant à faire et beaucoup plus que le bébé ne fait.

Merci à mes concessions, j’acquiers de nouveaux récipients, les possibilités d’éprouver du plaisir. Vous pouvez demander pourquoi les gens vont dans les stades pour encourager leur équipe favorite s’ils peuvent regarder le match tranquillement chez eux à la télévision.

Mais dans le stade, vous êtes entouré par des milliers de personnes et vous prenez plaisir à l’excitation collective, l’incorporation. Cela élargit les récipients de perception, vos sens. Vous devenez aussi gros que des milliers autour de vous qui acclament et sautent.

Je suis sûr que vous êtes d’accord que ce n’est pas la même chose que de rester à la maison, allongé sur le canapé et regarder un match de foot à la télé.

Question: Quelles seront les concessions à la maison qui m’apporteront mon succès?

Réponse: Si vous rentrez du travail affamé, assis pour dîner et que votre enfant vous demande un morceau de ce qui est dans votre assiette, vous le lui donnez volontiers, ce n’est pas une concession.

Après tout, vous agissez selon votre volonté. Une mère ne doit-elle pas aller contre sa volonté afin de prendre soin de son bébé? S’il en était ainsi, il faudrait placer un policier à côté de chaque mère pour s’assurer que l’enfant ne meurt pas de faim.

Ainsi, de telles actions ne sont pas appelées l’annulation de soi. Toutefois, si votre femme vous demande de faire quelque chose et que vous êtes réticent, c’est une chose différente. Dans le premier cas, l’annulation de soi vous apporte le plaisir, et dans le second cas, c’est un fardeau.

Il n’est pas nécessaire d’apprendre aux gens à concéder à leurs enfants bien-aimés. C’est naturel.

Cependant, vous devez apprendre à concéder à votre conjoint afin de ne pas agir instinctivement, mais plutôt de commencer à gérer votre propre développement par vous-même.

Question: Mais si je concède, cela signifie que je ne contrôle pas, mais c’est ma femme.

Réponse: Vous allez le percevoir d’une manière totalement différente. Tout dépend de l’importance que vous ressentez que cela a. Si un bébé étaient moins important pour une mère, qu’elle-même, elle refuserait de prendre soin de lui et penserait qu’à elle-même. Cependant, parce que la nature a fait le bébé plus important pour elle, qu’elle-même, la mère est prête à faire n’importe quoi pour lui.

Maintenant, nous devons penser à la façon dont nous devons faire des concessions et accepter la volonté de notre conjoint au-dessus de nos propres désirs. Pour ce faire, la récompense que vous obtiendrez doit être supérieure afin qu’elle fasse pencher la balance.

 

Supposons qu’elle dise, « Si tu laves la vaisselle maintenant à ma place, nous irons ensemble à l’endroit où tu voulais aller. » Ensuite, vous l’admettez, lavez la vaisselle, et vous sortez ensemble. Cela signifie que la fin justifie les moyens. Si c’est le cas, nous aurons augmenter l’objectif de sorte que ce sera la justification de nos actions.

Nous avons besoin d’un environnement qui favorise l’objectif et qui nous montre les avantages d’avancer dans cette direction. En plus de cela, nous verrons aussi qu’en suivant cette voie nous pouvons éviter des problèmes différents qui ne cessent de nous troubler.

Toutes ces revendications devraient former un tel lien que je ne sois plus en mesure de briser la volonté d’accomplir cela. Il doit avoir une pression sociale constante qui me soutient et me rappelle que cela vaut la peine d’agir de cette façon.

Ainsi, j’avance dans tous les aspects: Intérieurement, je développe ma personnalité et améliore ma relation avec l’environnement, au travail et avec le monde entier. L’essentiel dans tout ce processus, c’est l’influence de l’environnement car une personne a du mal à lever le petit doigt, même lorsque sa femme le lui demande.

S’il avait fait quelque chose pour lui-même, il n’aurait pas rencontrer de tels problèmes. Il serait prêt à se servir. Cependant, pour servir quelqu’un d’autre et accepter sa volonté c’est déjà un gros problème. Cependant, il faut penser tout de suite à ce qu’il fait pour et ce qu’il gagne. Le gain doit être réciproque. Donc, soyons d’accord et agissons constamment l’un par rapport à l’autre. Je suis pour toi, et tu es pour moi.

D’une « Discussion sur la nouvelle vie » du 25/07/12

Les trois composantes de l’ascension

Dr. Michael LaitmanIl y a un système qui, dans notre perception de la réalité, est décrit comme la réalité actuelle de ce monde. A l’intérieur de lui, une personne a des livres qui ont été écrits par des kabbalistes dans le passé, un enseignant qui est un kabbaliste, les amis, le monde entier, et le Créateur qui est caché, ce qui signifie l’attribut du don sans réserve qui est à l’opposé de tout ce qu’une personne découvre à l’intérieur de ses cinq sens. A l’exception de cet attribut, tout est à sa disposition.

Alors, comment pouvons-nous utiliser tous les moyens dont nous disposons correctement, afin d’atteindre l’attribut général du don sans réserve ?

Il est extérieur à une personne, en dehors de son « récipient », et il peut l’acquérir avec l’aide de trois éléments : les livres, le groupe et l’enseignant. Avec leur aide, il réalise l’étude, la diffusion et la connexion.

La combinaison de toutes ces choses amène une personne à transformer ses récipients, ses désirs, de la réception au don sans réserve. Elle découvre des récipients de plus en plus égoïstes qu’elle tourne vers « dans le but de donner », selon ses efforts et sa peine.

Quels sont ces efforts ?

Une personne garde la bonne intention au cours de l’étude, se connecte avec les amis dans le groupe, et suit les conseils de l’enseignant sans lequel il ne sait pas comment travailler avec les livres et le groupe. Dans l’ensemble, ces trois éléments sont appelés « Torah », ce qui signifie une étude, une méthode, un moyen d’atteindre l’attribut du don sans réserve.

A partir de cela, nous choisissons les bonnes actions et les bonnes relations en combinant entre eux les livres, le groupe et l’enseignant. Ainsi, une personne atteint une opposition, en élevant « au-dessus de sa raison » au-dessus de son esprit et de ses sentiments, vers le prochain niveau…

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, « Un discours de conclusion  du Zohar »

La visite du président

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dites-vous que l’importance de l’enseignant ne doit pas être tenue pour acquise par ses élèves?

Réponse: Imaginez que le président vienne en visite spéciale afin de vous rencontrer. Il nous demande à propos vous et dit qu’il a été à la recherche d’une personne comme vous pendant des années jusqu’à ce qu’il devienne clair que vous êtes ici. Il vient à vous avec son entourage, vous serre la main, puis vous allez dans la salle de conférence ensemble pour un entretien, après quoi vous sortez avec des visages illuminés, et il monte dans sa voiture présidentielle et rentre chez lui.

Après cette visite, vous continuez comme d’habitude avec vos amis, mais nous vous regardons déjà différemment. Que nous le voulions ou non, mais nous devons être prudents. Quelque chose de nouveau a été créé au milieu de nous et nous ne savons pas comment nous comporter avec vous, comment nous comporter à côté de vous. Vous dites quelque chose et on vous écoute avec scepticisme, mais nous prêtons une attention particulière à chaque mot que vous dites. Notre attention se porte sur vous, nous dépendons déjà de vous, notre ego est«bloqué» sur vous, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Ceci est la façon naturelle de prostration, de respect, qui est une partie de nous naturelle et innée.

Mais cela n’est pas le vrai travail. Si je veux me connecter au Créateur et parvenir à une équivalence de forme avec Lui, je dois m’élever au-dessus de ma nature, pour la transformer en quelque chose qui est à l’opposé et inconnue dans sa qualité d’opposé absolu. Bien sûr, il sera très difficile de remplir cela car c’est comme si je me retournais à l’envers, comme un gant, sortir de ma peau, me tuer.

Mais cela peut se faire facilement. Les kabbalistes disent que ce n’est pas du tout un problème. Si j’ai assez de carburant, alors tout le chemin peut se transformer en une aventure agréable, une promenade dans le zoo. Je vais passer d’une cage à l’autre, d’un animal à l’autre, et corriger mes désirs jusqu’à ce que je quitte le « règne animal » comme un être humain, Adam.

Ici, il ne s’agit que carburant qui vient à moi dans une chaîne: du Créateur, à travers les kabbalistes, l’enseignant et les amis. Je dois donc être intégré dans le groupe afin d’être impressionné par les amis et accepter ce qui est important pour eux. C’est l’enseignant qui est important pour eux, une personne que je n’aime pas vraiment, qui me repousse et que je trouve antipathique. Je la méprise automatiquement et ne vois rien en elle que j’apprécie.

Mais je comprends que tout cela est présenté à moi de cette façon intentionnellement, et j’utilise donc ces moyens pour m’examiner selon le critère simple: Ai-je envie d’écouter ce que le professeur dit et le réaliser? Pour m’acquitter de ce qu’il dit, non pas par un engagement « animal », mais dans le but d’atteindre le Créateur qui est derrière lui.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, “Un discours de conclusion du Zohar

Zone de haute tension au centre du groupe

Nous pouvons trouver le Créateur uniquement dans le récipient que l’on stabilise par nous-mêmes. Par conséquent, il est dit que l’être créé constitue le Créateur. Qu’est-ce que ça veut dire, parce que ça sonne comme une hérésie? Mais le fait que nous construisons le récipient dans lequel nous voulons découvrir par nous-mêmes l’attribut du don sans réserve signifie que nous formons le Créateur.

High Voltage Zone In The Center Of The Group

Nous le sentons seulement dans la forme qui est habillée dans la matière, appelé Bo-Ré (viens et vois), qui est le Créateur (Boré) et non dans ce qui Lui est extérieur. Ce « habillement » existe dans une racine antérieure, bien sûr, dont nous ne parlons pas et n’atteignons pas, notre réalisation n’est possible que jusqu’à la frontière appelé Bo-ré.

Ainsi, dans l’atelier que nous avons eu la nuit dernière sur le thème: «Il n’y a rien hormis Lui», j’ai essayé d’expliquer que ce concept n’est atteint que dans le centre du groupe. Il n’y a pas d’autre endroit où il peut être atteint, et nous ne pouvons pas le prouver à nous-mêmes d’une autre manière. Seulement si nous tous, avec notre ego négatif, aspirons à la révélation du lien positif entre nous, nous pourrons créer une telle haute tension entre les deux forces opposées qui sont en chacun de nous: un «moins» et un «plus», ce qui peut être atteint seulement dans le groupe. Il devient alors compatible avec la hauteur du niveau spirituel, et nous pouvons nous relever vers lui.

Le Créateur n’a pas eu d’autre choix que de commencer par briser le récipient, et lui permettre de développer la sensibilité à l’attribut du don sans réserve. Il est impossible de faire cela sans le ressentir et sans le désir de recevoir à l’intérieur du récipient.

Le Créateur est seulement la force du Don sans réserve. La créature est initialement seulement désir de recevoir. Alors pour ressembler au Créateur, la créature doit inclure ces deux forces en elle : la force du don et la force de la réception, l’une au dessus de l’autre. Nous pouvons créer cet état seulement dans le groupe. C’est cela que je voulais vous faire sentir dans l’atelier pour que vous compreniez qu’il est impossible de le réaliser sans un groupe.

Entre temps, le balance des pouvoirs est telle que nous restons avec un grand moins, nous n’avons pas encore pénétré dans les frontières du groupe encore. Chacun de nous est quelque part sur son chemin envers cela, se préservant et ne désirant pas tellement d’y entrer.

Nous devons préserver nos moins, et ils doivent être grands. Ils doivent continuer de grandir puisque ce moins est crée par les Reshimot (gênes spirituels). Au même moment où l’on arrive à se connecter d’une certaine façon, des nouveaux Reshimot apparaîtront immédiatement. Mais tant que tu ne te jettes pas dans le travail et ne remplis pas le Reshimo précédent, le nouveau Reshimo n’apparaîtra pas.

Les Reshimot se révèlent dans une chaîne. L’une après l’autre, suivant un plan. Mais le problème est que nous ne développons pas nos “plus”, et alors entre temps nous restons au niveau de connaissance potentielle, mais ce n’est pas une réelle atteinte. Pour que cela soit ressenti comme une partie de notre réalité, nous devons créer un groupe, un espace partagé entre nous, dans lequel nous pouvons former le Créateur (« viens et vois »).

Le Créateur se forme en nous quand le désir de recevoir est laissé dedans, et à l’extérieur cela prend la forme du don sans réserves, ce qui veut dire “recevoir dans le but de donner”. La réception en dessous et le don en dessus, et ensemble cela s’appelle le Créateur.

Pour ce faire, nous devons courber la tête et annuler notre orgueil, nous aurons à ramper vers le groupe «à quatre pattes», comme nous reconnaissons le fait que nous sommes un «animal» dont la tête est encore moins valorisée que son corps, car il ne se soucie constamment que de la façon de servir le corps. Lorsque vous vous courbez votre tête au dessous du corps, cela signifie que vous avez atteint la compréhension qu’il ne vaut rien et vous serez alors en mesure d’être Adam, un être humain.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/02/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Une grande responsabilité et fierté pour notre mission

Dr. Michael LaitmanShamati n° 69, « D’abord la correction du Monde »: Ainsi, quand les individus dans l’ensemble d’Israël sont corrigés, le monde entier sera naturellement corrigé. Il s’ensuit que les nations du monde seront corrigées dans la mesure où nous nous corrigeons. Tel est le sens de ce que nos sages ont dit: « récompensés du verdict lui-même et le monde entier pour l’acquittement. » Et ils n’ont pas dit: « de tout Israël », mais « du monde entier pour l’acquittement. » En d’autres termes, l’intériorité corrige l’extérieur.

Par conséquent, nous devrions être plus intéressés et plus inquiets que nos actes ne restent pas comme des actes privés qui appartiennent à la personne qui les fait envers les amis, le groupe, et même pour toute la nation d’Israël, mais qu’ils soient dirigés vers le monde entier.

Chacun qui a la possibilité de se corriger est appelé « Israël » « Yashar-El – droit à Dieu », et il doit savoir qu’il a reçu cette capacité à provoquer la correction du monde entier.

Selon cet objectif, il lui a été donné d’En-Haut, et en fonction de cet objectif, il est également exigé de lui. C’est son destin et il n’y a pas de libre choix. Le choix est seulement dans la façon dont l’homme se rendra compte que cette mission lui a été donnée. Par conséquent, nous devons créer une telle atmosphère qui aidera chacun de nous à réaliser son destin à 100%, pour exécuter ce que le Créateur exige de lui et de le mettre sur lui en le choisissant pour être la correction du monde et non la partie qui est corrigée.

C’est une très grande responsabilité. Chacun a besoin de se voir dans un rôle et pas seulement ce qui vient dans son esprit et en refusant de recevoir le travail qu’il n’aime pas. C’est un travail qui ne s’arrête pas, même pour un instant, tous les jours. Et dans ce travail nous tomberons sur des troubles qui nous jetteront dans une approche égoïste privée. Par conséquent,cela doit être l’avis général de la société qui maintiendra l’homme qui verra toute sa vie et toutes les heures comme dans l’exécution d’une mission importante, comme une mère qui est responsable de ses bébés et qui tout le temps doit penser à eux.

Et avec une si grande responsabilité on doit également avoir l’importance du but et une fierté envers la tâche qui nous oblige à la réaliser et servir le monde entier. Nous avons reçu cette mission et nous devons la réaliser.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale du 11/02/13

“Avec une main puissante et en répandant ma fureur »

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati, article 70: “Avec une main puissante et en répandant ma fureur »: Il faut savoir que de ceux qui veulent entrer dans l’œuvre de Dieu pour s’attacher à Lui vraiment et entrer dans le Palais du Roi, tous ne sont pas admis. Au contraire, on est testé, s’il n’a pas d’autres désirs, mais seulement un désir de Dvekout (adhésion), il est admis.

Et comment peut-on tester s’il n’a qu’un seul désir? On lui donne des obstacles. Cela signifie qu’on lui envoie des pensées étrangères et des messagers étrangers pour favoriser l’obstruction du chemin, afin qu’il quitte cette voie et qu’il suive le chemin de la populace.

Et si l’on surmonte toutes les difficultés et on brise tous les obstacles qui le bloquent, et les petites choses ne peuvent pas le désactiver, alors le Créateur lui envoie des Klipot encore plus grandes et de chars, pour le détourner de l’admission dans l’adhésion avec Lui seul, et rien d’autre. Ceci est considéré que le Créateur le rejette avec Sa main puissante.

Il faut beaucoup de temps pour finalement se rendre compte que tout ce qu’une personne ressent vient du Créateur et que cela est uniquement destiné à la diriger vers le but. Il n’est pas une action ou un événement qui ne dirige pas une personne vers le but, ce qui signifie à l’adhésion au Créateur. Une personne ne peut changer cela en aucune façon, puisque tout se passe selon les Reshimot (gènes spirituels). Seule l’intensité, la façon dont les Reshimot sont révélées, est déterminée par la façon dont nous nous sommes acquittés des Reshimot précédentes.

Mais tout est fonction du plan d’après lequel une personne doit découvrir un fort désir d’adhésion, selon le désir spirituel, ce qui signifie le désir intense, fixe, qui vise à un seul but. « Il n’y a pas un peu de spiritualité», mais seulement le maximum, et une personne doit avoir un tel désir.

Ainsi, le Créateur révèle sa main puissante en mettant la devant des épreuves et des problèmes, en confondant une personne de toutes les manières possibles et imaginables, afin qu’elle se renforce en surmontant ces obstacles. Elle doit examiner ses options et ne laisser qu’une seule direction et l’intensifier de sorte qu’il est impossible de la détourner du droit chemin. Pour ce faire le Créateur lui envoie des problèmes de plus en plus sévères, comme dans la fable de la personne qui, quand elle gravit la montagne vers le Palais du Roi, elle rencontre des gardes qui sont de plus en plus cruels sur son chemin. Tout cela est fait de telle façon, qu’un seul désir soit laissé à une personne, un désir qui est en train de brûler, le désir d’entrer dans le monde spirituel, ce qui signifie le désir d’atteindre l’attribut du don, de l’annulation de soi, de sortir enfin.

C’est comme le processus de naissance dans lequel il y a deux forces actives: la force de poussée de l’intérieur et de la force qui bloque la sortie. La tension entre ces deux forces se développe jusqu’à ce qu’elle soit assez forte pour forcer l’ouverture des portes et permette la percée de se produire. Alors, le fœtus peut sortir.

Ces deux forces opposées, la force du Créateur et la vigueur de la créature ayant éventuellement atteint une tension suffisante pour la percée. Comme il est dit, « au même endroit, au même moment, dans la même femme » une telle concentration de tension est créée qu’elle mène à la délivrance.

De la Préparation au Cours quotidien de Kabbale du 19/02/13

Tracer la ligne entre la réception et le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanA l’instant où une personne vient se plaindre au Créateur, il y a une dissimulation immédiate et la personne ne cherche plus le Créateur, mais plutôt un autre but. C’est parce que le Créateur est la seule force, il n’y a rien en dehors de Lui et Il est bon et bienveillant. Si vous visez directement vers Lui, alors vous ne pouvez pas vous plaindre. Dès que vous vous détournez un peu de la bonne direction, vous vous sentez immédiatement insatisfait et êtes rempli de plaintes.

Tournez-vous vers la bonne direction et faites de votre mieux jusqu’à ce que vous vous détourniez de nouveau et recommenciez à vous plaindre. Ainsi, de par votre insatisfaction et du fait que vous la surmontiez à chaque fois, vous progressez vers le Créateur, comme un bateau qui avance par virement de bord. C’est ainsi car vous ne pouvez pas accéder directement au Créateur ; vous n’avez pas l’attribut du don sans réserve, les attributs de la bonté et de la bienveillance. Vous avez à construire cette image au-dessus de votre attribut de recevoir, à partir de votre opposition. Vous construisez une réplique de ces attributs et non les attributs réels.

Il est de notoriété publique que la seule façon de créer une sculpture est d’enlever l’excès ou tout surplus. Vous pouvez prendre un gros rocher et enlever toutes les parties inutiles pour obtenir la forme désirée. Vous pouvez prendre du plâtre et en extraire une statue, mais en tout cas, l’essentiel est la bordure, la forme extérieure que nous créons au-dessus du désir de recevoir en précisant à chaque fois où tracer la ligne entre le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve.

Ainsi, notre travail est toujours d’incliner à la ressemblance et pour cette raison, une personne est appelée « Adam – l’homme » qui signifie « Domé » (« similaire à » en hébreu) au Créateur. Notre travail est de justifier le Créateur. Je ne peux pas me concentrer moi-même sur cela : devenir bon et bienveillant, et il n’y a personne d’autre en dehors de Lui. Mais en Le justifiant je deviens égal à Lui et je m’attribue à moi-même sa forme.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 17/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

S’éveiller sans faire un mouvement

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est de découvrir l’état réel, fixe, existant, éternel, complet, dans lequel nous sommes. Nous devons évoquer nos sentiments et nos pensées afin que nous puissions le ressentir au lieu du monde que nous ressentons aujourd’hui. Nous devons ouvrir nos cœurs et nos esprits, sans faire un mouvement, mais seulement nous éveiller plus à chaque fois jusqu’à ce que nous atteignions l’adhésion avec le Créateur.

Si c’est comment nous imaginons cet état, alors nous comprendrons clairement que tout ce qui nous arrive signale les endroits que nous devons porter une attention particulière. C’est dans ces endroits que nous devons clarifier nos sentiments, pensées, intentions et l’attitude envers nos attributs afin de les développer davantage en une séquence et d’être digne de la révélation de l’état dans lequel nous sommes dans l’adhésion constante au Créateur.

Il n’y a donc nulle part où aller. Nous devons revenir à chaque fois au même point interne qui commence à partir du point dans le cœur et nous assurer qu’il se développe constamment. Il n’y a rien que nous puissions découvrir dans toute la réalité sauf la seule force qui est en nous qui nous soutient et prend soin de nous tout le temps.

Si une personne cesse d’elle-même cette voie, en voyant une seule bonne direction pour son développement qui mène à la révélation de la force supérieure qui est dans le point dans le cœur, et ne quitte pas cette direction, et arrête volontairement et restreint tous les autres moyens qui, apparemment, lui permettent de développer, voir, vérifier et ressentir, en les fermant fortement, cela signifie qu’elle oriente ses pouvoirs sur l’atteinte de l’objectif.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 19/02/13, Écrits du Baal HaSoulam