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Mon ami est un représentant du Créateur!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on travailler pendant un séminaire, comment pouvons-nous nous écouter les uns aux autres?

Réponse: Un ami peut dire des choses que je pourrais ou ne pourrais pas comprendre. Il peut dire des choses que je trouve grandes ou peut-être quelque chose de stupide. En tout cas, je le perçois maintenant comme la manifestation d’un représentant du Créateur: le Créateur m’influence à travers lui.

Si je suis repoussé par l’apparence de mon ami, l’expression, la signification réelle de ses paroles, ou tout autre chose, je ne pourrais pas le percevoir ou le vouloir. Et c’est un exercice merveilleux! J’ai besoin de m’élever au-dessus de cela! S’il est un représentant du Créateur, car «il n’y a rien hormis Lui», en particulier lors d’un événement comme celui auquel nous participons, alors j’ai besoin d’élever mon ami et de tenter de pénétrer l’essence spirituelle à travers lui, qui est en train de me présenter l’ensemble de cela et se présente aussi de cette façon. Je dois m’élever au-dessus de moi-même à un état où je vais tout percevoir en lui comme une bonté absolue, un don sans réserve absolu, une qualité spirituelle absolue, malgré tout ce que je ressens à l’intérieur, en dépit du fait que je ne l’ai pas.

Et c’est une très bonne chose que ces deux qualités se manifestent en moi: mon attitude égoïste envers mon ami, quand tout ce que je vois en lui ne prend aucune critique, et d’autre part, au contraire, quand je le traite par la foi au-dessus de la raison, en tant que représentant du Créateur, parce que rien ne devrait venir de qui que ce soit dans le monde qui pourrait être mauvais, mal, imparfait. Et si cela existe en moi, alors c’est à moi, je suis à sa recherche avec mes propres yeux.

C’est pourquoi, si je suis en mesure de noter ces deux états en moi, alors j’ai déjà fait un certain travail spirituel. Nous devons mettre ensemble tous les états, les plus élevés et les plus critiques en relation les uns avec les autres, et nous aurons un récipient commun-Malkhout, qui est au fond et ne se compose que de mauvaises choses, et il continuera à devenir plus lumineux et pire en nous, et nous serons en mesure de continuer à monter vers Keter au-dessus d’elle. Ensuite, nous allons parvenir à une telle distance entre eux, une telle tension, qui sera égale à  l’état où la Lumière environnante va se transformer en Lumière Intérieure et y briller. Et puis nous ferons l’acquisition du premier degré spirituel.

Comment cela va se faire? Nous élevons MAN vers Malkhout du monde d’Atsilout, qui nous relie ensemble, et là nous nous établissons pour la première fois comme des nouveau-nés. Et une personne ne peut pas naître seule, mais seulement un minimum de dix personnes.

Une vie et une prière commune pour tout le monde

Dr. Michael LaitmanLe centre du groupe est le point où nous devenons libres de tous les fragments de la  brisure et où nous voulons nous concentrer uniquement sur ​​nos étincelles qui les unissent ensemble. Et plus nous cherchons à réunir ces étincelles, plus nous nous élevons sur l’échelle spirituelle.

Grâce à ces efforts, nous révélons une nouvelle profondeur du désir en nous, et une plus grande Lumière est révélée dans l’unité des étincelles. La connexion des étincelles est le « Reshimo de Hitlabshout », et la profondeur du désir, au-dessus duquel nous voulons nous connecter, est le « Reshimo de Aviout »  et c’est ainsi que nous commençons à nous connecter à notre premier Partsouf spirituel commun dans lequel nous sentirons une seule âme.

La première fois que nous ressentirons la réalité intégrale où nous sommes tous reliés les uns aux autres, et à l’intérieur nous sentirons la vie spirituelle – une seule pour tous. Comme il est dit: «Il n’y a rien hormis le Créateur », un pour tous: une pensée, une lumière, un système unifié. Nous nous sentirons vivants à l’intérieur d’une seule force supérieure.

Et puis, nous allons commencer à la reconnaître de plus en plus, en y distinguant plus de fonctionnalités, des attitudes différentes envers nous par rapport à la taille du Partsouf. Mais le tout premier point à partir duquel nous devons commencer est le point de notre unité, appelée le centre du groupe. Il se compose de deux éléments: le premier est celui qui surmonte notre égoïsme, le Reshimo d’Aviout, et le second est notre désir de nous unir à travers nos étincelles, qui détermine le Reshimo de Hitlabshout.

Si je les installe correctement l’un par rapport à l’autre, ça s’appelle la foi au-dessus de la raison. Le tout se résume à une seule réalité, à un seul état. La foi ce sont les étincelles de connexion, et la connaissance est la force du désir égoïste, au-dessus duquel nous voulons construire notre relation.

Cela n’a pas d’importance si nous ne parvenons pas à atteindre la connexion souhaitée au centre du groupe. La chose principale est de savoir combien d’efforts nous avons mis en elle. La mesure des efforts détermine l’état de réussite.

Nous ne pourrons jamais atteindre le succès, directement par nos actions, mais seulement attirer la Lumière sur  nous, de sorte que le Créateur termine ce travail pour nous! Après tout, « un prisonnier ne peut pas se libérer de la prison » ; tout se passe grâce à l’aide du ciel, à travers la prière et la réponse à cette question. Tiré de la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2012, « Discussion sur l’atelier »

Et ils iront ensemble

Dr. Michael LaitmanD’un cours du Rabash: « Israël, qui sont en exil-la Divinité est avec eux. » Nous apprenons que les récipients de Malkhout descendent en bas, lorsque les supérieurs s’élèvent, les inférieurs montent aussi, mais une explication est nécessaire ici, et nous devons aussi la comprendre. Nous apprenons  à partir de tout, à la fois du négatif et du positif. Nous apprenons au sujet de la restriction de Bina et nous en apprenons davantage sur l’adoucissement de Malkhout. « Israël, qui sont en exil-la Divinité est avec eux. »

Quand ils sont en exil, ils sont sans goût, et ils disent que leur Torah est également insipide. Comprenez-vous cela ou pas ?

Donc, on ressent le Supérieur de la même manière qu’Il se ressent Lui-même. C’est ce qu’on appelle  la « restriction ». D’autre part il y a l’ «édulcorant», et c’est ce qu’on appelle «Je suis le Seigneur résidant avec eux dans leur impureté ». Bien qu’ils ne soient pas encore purifiés, il y a encore l’habit des Lumières sous la forme des Lumières (environnantes), qui sont évoquées à chaque fois, sans récipients intérieurs.

Quand une personne est éveillée, elle ne dit pas: «Je veux me réveiller maintenant ». Ce n’est pas comme appuyer sur un bouton. Elle se réveille, cela arrive par soi-même. C’est ce qu’on appelle la « Lumière environnante ». Quand il s’agit de l’inférieur, c’est appelé « la lumière intérieure », l’inférieur élève MAN .Comprenez-vous la différence?

Quand l’inférieur le fait, l’inférieur est l’hôte. Le Supérieur … c’est une maison, dans laquelle il veut rentrer à nouveau. Il n’y a pas de durée. Le réveil – n’a pas de durée- d’accord !

C’est également appelé l’élévation de MAN –l’inférieur se réveille par lui-même.

Écoutez, il y a une attitude et il y a une réalité. Je parle d’une attitude. La réalité réelle ne commence qu’après qu’une personne a atteint son récipient de réception. Nous ne faisons que parler de l’attitude et pas plus que cela. »

Le Créateur prend toujours soin d’une personne qui veut avancer. Mais parfois, cela se révèle au moment où il rapproche une personne de Lui, et parfois Il l’exile. L’exil est ressenti lorsque le Supérieur se limite Lui-même et donne sans réserve d’une manière différente, par la«Lumière environnante ».

En se rapprochant du Créateur et de l’éveil, la Lumière « Directe » (Yosher) est plus active et pendant le temps de l’exil, la Lumière «ronde» (Igoulim)  est plus active. Mais le Supérieur veille toujours sur une personne si elle-même s’exerce dans son avancement.

Par conséquent, il est dit: «Celui qui réside avec eux au sein de leur impureté» (Lévitique 15, 16), ce qui signifie que la Divinité est en exil avec une personne, car elle a été exilée volontairement et cela est destiné aux serviteurs du Seigneur afin de les faire progresser par une autre Providence cachée, par la Haute-Providence. Le désir de Le révéler, c’est le vrai désir.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 20/05/2012.

Une percée dans le centre commun du cercle

congrès, groupeQuestion: Quelle est la différence entre une leçon et un séminaire?

Réponse : Le séminaire est la préparation à la leçon. Alors chaque leçon doit être similaire au séminaire, parce que nous devons préparer une intention commune, le désir de devenir un, un seul désir qui correspond à une seule force. Sans cette préparation, ce ne sera pas l’étude de la Torah, mais d’une science morte.

L’étude de la Torah signifie la révélation du mal, qui nécessite une  correction. La correction de l’égoïsme se réalise par la connexion aux autres et par l’acquisition de l’amour, la correction de la séparation. Par conséquent, chaque leçon doit  être un ajout au séminaire et nous conduire vers un état encore plus élevé.

Pendant ces séminaires nous apprenons à nous préparer rapidement pour chaque leçon. Alors toute notre vie deviendra un séminaire interminable. Parce que, nous ne perdrons jamais ce sentiment d’unité et nous nous unirons de plus en plus, en analysant tous les détails dans notre récipient-désir commun et en trouvant des solutions à tous les problèmes de la vie, les matériels et spirituels. En agissant du centre du groupe, d’un sentiment de notre unité, nous pouvons faire de véritables merveilles.

Le séminaire est une clarification de nos intentions, de l’union, de la nécessité de s’unir, de la garantie mutuelle, de responsabilité, des obligations des membres du groupe devant un groupe en général, des obligations devant nos enseignants, devant le monde. Et tous ensemble cela définit notre responsabilité et notre devoir envers le Créateur.

En nous unissant dans un cercle, nous créons un tel endroit au point central à travers lequel nous pouvons franchir les limites de la matière. Tout est dans les mains du groupe. Alors, ce n’est pas le sujet de discussion qui est important, mais le fait que nous essayons de nous unir à travers ce sujet. Ce n’est qu’un moyen pour atteindre une connexion plus forte.

Tous les mondes, Partsoufim, Sefirot, les Reshimot se clarifient au  centre du groupe, où se découvrent tous les pas de l’échelle spirituelle. Mais nous ne faisons que commencer le travail dès le début, et l’ensemble de ces séminaires seront inclus dans les archives, qui peuvent être utilisées par n’importe quelle personne dans le monde pour aller de l’avant. En conséquence, le monde entier doit devenir un seul groupe à table ronde, une seule famille.

De la leçon sur les  » Questions au sujet des congrès précédents « , 20/05/2012

Le centre du groupe est l’endroit de la correction

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’Étude des Dix Sefirot », Article 141 : « maintenant vous pouvez comprendre la signification des mots, « quitte Moi et garde Ma loi ». Ils ont interprété « je regrette qu’ils M’aient quitté et aient gardé Ma Torah – la Lumière en elle les ramène vers le bien ».

Il y a un lien entre vous et le Créateur, la Lumière, qui est votre désir corrompu de recevoir. Si vous le corrigez, vous sentirez le même résultat appelé la Lumière ou le Créateur signifiant « Viens et vois » (Boré en hébreu) dans le même matériel. Le Créateur est révélé dans votre désir corrigé selon sa correction.

Dans l’ensemble, la méthode par laquelle vous corrigez progressivement votre désir pour sentir, comprendre et révéler le Créateur est appelée « la Torah ». Avec son aide vous évoquez une force spéciale, la force du don sans réserve, qui est extérieure à vous et qui corrige votre désir. Dans la mesure où vous la demandez, cette force change le désir dressé en elle et vous sentez la Lumière, le Créateur, votre état sublime.

Ceci est la seule voie par laquelle vous pouvez avancer. Si vous ne demandez pas la correction et vous vous tournez vers un «  Créateur » que vous avez inventé, votre travail sera futile, puisqu’il ne correspond pas à la réalité.

Question : Que signifie « garde ma loi » ?

Réponse : Cela signifie que toutes vos actions devraient être dirigées seulement vers  la correction du récipient corrompu selon le principe : « j’ai créé le mauvais penchant, je lui ai créé la Torah comme une épice  ».

Si vous travaillez correctement sur la correction du désir, il commence à prendre la forme du Créateur. Alors vous commencez à Le comprendre, Le connaître et adhérer à Lui. Vous avez « la matière » qui a pris une nouvelle forme, une forme du don sans réserve et d’amour. Ainsi, par la matière du désir vous atteignez l’adhésion avec la forme du Créateur.

Question : si nous parlons du besoin pour trouver le point dans le centre du groupe, en  quoi cela a-t-il un rapport avec « garde ma loi » ?

Réponse : c’est là, au centre du groupe, que vous corrigez votre mauvais penchant. C’est là et seulement là que vous découvrez le Créateur, vos états spirituels avancés. Il n’y a aucun autre endroit  où la mauvaise « matière » du désir peut être révélée à part le centre du groupe qui devrait être révélé comme une montagne de haine, comme  le « Mt. Sinaï. »

Ainsi en se remettant à la garantie mutuelle, à l’alliance et à l’aide mutuelle, nous commençons à découvrir la Lumière qui ramène vers le bien. Ceci est aussi appelé « la réception de la Torah » : Nous la recevons si nous estimons que nous ne pouvons pas corriger notre connexion, mais nous n’essayons pas de fuir le problème en courant. Alors nous recevons la Torah et corrigeons la séparation – et ensuite le Créateur est révélé.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 20/05/2012, « Introduction à l’Étude des Dix Sefirot »

La vie du don sans réserve : facile et belle

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, progressivement, une interconnexion de plus en plus stricte entre les pays, les nations, et les peuples se révèle. Même individuellement, nous sommes reliés par des chaînes avec plusieurs liens. Cependant, il y a un certain problème: nous ne sommes pas encore capables de correctement réaliser cette connexion.

La crise moderne est en pleine expansion et englobe le monde. Elle ne prendra pas fin même si beaucoup promettent que bientôt les choses vont commencer à s’améliorer.

Les problèmes ne finiront pas jusqu’à ce qu’on atteigne l’équilibre. Après tout, la cause de la crise est le déséquilibre, en d’autres termes, l’absence de connexion entre nous.

Voici où l’on découvre la loi de la garantie mutuelle. La Torah nous explique qu’à  la fin, une personne aimera son prochain comme elle-même.

L’« amour » est une propre unité systématique où chaque personne travaille dans l’intérêt de tous, et il y a une harmonie absolue entre nous. En fin de compte, lorsque nous atteignons la correction finale, chacun d’entre nous, une fois de plus, nous tous redeviendront des parties d’une seule âme, comme les organes du corps qui fonctionnent de façons tout à fait différentes, mais vivent en harmonie unifiée, et c’est pourquoi le corps est en vie.

Chaque organe exécute son propre travail, sa fonction propre, mais dans le cadre d’un programme commun qui englobe et oblige tout le monde à travailler ensemble. Au contraire, quand il y a déséquilibre entre les parties du corps, les maladies apparaissent.

Nous devons traiter notre correction selon le même principe. Aujourd’hui, j’existe dans  l’égoïsme absolu et total. Je veux que tout « tourne » sur mon ordre, effectue mes souhaits, et pense comme moi. Nous commençons tous notre voyage dans cet état.

Dans la première étape du travail sur moi-même, je dois en venir au degré de Hafetz Hessed. Je ne suis pas dans la voie des autres. Comme une roue dentée, je fonctionne librement sur mon axe, selon les désirs de mes voisins. Fais ce que tu veux avec moi. Je suis prêt à «tourner» à votre demande, comme si je n’avais pas de désirs à moi, comme si ce n’était pas moi, mais une force de soutien qui nous est destinée.

Nous parlons d’un très haut degré. Après tout, je dois travailler avec mon égoïsme de sorte qu’il ne soit pas impliqué dans ma façon de servir les autres.

Pour ce faire, je dois connaître les désirs des autres et ne jamais aller dans la voie de leur réalisation, être absolument neutre. Nous nous référons à une correction énorme, au cours de laquelle j’ai mis en place des écrans des degrés zéro, d’abord, et des degrés secondaires au dessus de mon désir.

Puis, je m’élève au degré suivant. Je dirige mes désirs, mes aptitudes, mes qualités, et tout le potentiel de ma force et de mon énergie, tout,  dans l’intérêt d’autrui. Maintenant, mon égoïsme n’est pas seulement neutralisé, je ne suis pas juste en train de tourner  librement sur un axe, mais je suis connecté à mon propre moteur qui fonctionne dans leur intérêt. C’est le degré de l’amour. Je te donne tout pour le bien de le faire.
Ce chemin s’étend de notre monde dans le monde de l’Infini (∞) à travers 125 degrés. En partie je me rends compte du degré de Hafetz Hessed, étant neutre, et par une autre partie je m’en rends compte en mettant activement mes efforts dans l’intérêt d’autrui.

Au cours de la première étape, je corrige 248 désirs et au cours de la deuxième étape, j’en corrige 365. Dans l’ensemble, la correction des 613 désirs est appelée l’observation des commandements. De cette manière, la volonté commune est divisée en fonction de ma structure intérieure.

Tout cela a pour but de parvenir à la garantie  mutuelle complète et absolue, un état où j’interagis avec tout le monde en harmonie, exactement comme toute autre personne.

Par conséquent, le type de correction à laquelle l’humanité doit venir est clair : tout le monde va percevoir et inclure en soi toute la réalité au point de s’y identifier pleinement. C’est pourquoi la Kabbale est révélée maintenant, parce que si nous ne savons pas comment réaliser ceci, alors notre chemin sera très difficile et douloureux ; en effet, ce serait vraiment le « chemin de la souffrance ».

Cependant, si nous essayons d’agir dans le groupe, notre chemin ne sera pas facile, mais il sera bon (la flèche rouge sur le graphique). Nous nous réunissons, nous ressentons les uns les autres, évoquons la Lumière, et cela fonctionne sur nous, nous influence, et nous éveille. En nous ressentons mutuellement  les uns les autres, nous permettons à la Lumière de faire son travail.

C’est l’essence même de la méthode. Vous ne savez ni ne comprenez rien, vous n’êtes capable de rien, mais vous voulez « avaler » tout le plaisir, et vous avez seulement besoin d’apprendre à évoquer la Lumière. Si vous apprenez, vous atteindrez le succès tellement facilement et si magnifiquement, avec tout le monde dans la joie.

Du congrès « Un »,  New Jersey le 12/05/2012, cours n°3.

Le système décimal des cercles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi la prochaine étape du travail est-elle l’unité entre les groupes? Comment est-ce relié à l’unité au sein de chaque groupe et au travail individuel d’une personne?

Réponse: En fait, l’unité commence à partir d’un groupe de dix personnes. Un être humain est construit de telle manière qu’il peut appréhender précisément cette quantité de personnes. Dix est un nombre pratique, « rond », ni trop grand, ni trop petit. Il est appelé le «minyan», ce qui signifie ce qui peut être «compté» (Limnot). Notre perception est structurée de telle manière qu’elle ne comprend que ce genre de système, car elle enrobe complètement notre structure interne (les dix Sefirot).

Toutefois, au cours, quand nous ne parlons pas de nos propres impressions, mais en général quand  nous sommes en train de lire des articles et de discuter le matériel, un très grand groupe peut participer à cela, y compris le monde entier. Par conséquent, lors des ateliers nous sommes assis par groupes de dix, tandis qu’au cours il y a n’importe quel nombre de gens qui est capable d’une telle clarification et de discuter en utilisant le langage kabbalistique.

Nous avons juste besoin de nous inquiéter que cela ne se transforme pas en routine, et pour cela nous avons besoin de faire constamment croître le désir intérieur en nous et l’importance de l’objectif. A chaque fois nous allons parler d’un autre personnage, nouveau, de la révélation du Créateur.

En nous unissant avec le groupe, nous créons « Un », la communauté pour nous tous, n’appartenant à aucun d’entre nous, mais seulement pour nous tous ensemble. C’est l’essence la plus haute, la «fusion». Il ne s’agit pas simplement de notre somme, mais d’une sorte d’ajout à elle. C’est parce que, pour être arrivé à cette somme, chacun doit être sorti de son égoïsme. Le concept de l’Un, étant au dessus de nous, est composé de toutes ces annulations personnelles de l’égoïsme. C’est ainsi que nous construisons notre plus haut niveau.

Si nous devions nous unir simplement comme des égoïstes pour un bénéfice commun afin de construire quelque chose ensemble ou pour gagner, comme une équipe de football, alors le résultat serait une somme vide de nos efforts. Cependant, si nous annulons notre ego, alors nous construisons un nouveau récipient commun au-dessus de nous tous.

Il appartient à chacun d’entre nous ; ces dix qui sont assis dans un cercle en discutant sont eux-mêmes en train de s’annuler eux-mêmes et exaltent le groupe et les amis. La plus haute Sefira, Kéter, est définie par la façon dont j’écoute tous les autres gens, comment je place le groupe, le Créateur, et l’objectif au-dessus de moi-même. Et je m’estime aussi bas et je m’abaisse par rapport à mes amis. C’est la façon dont ma Malkhout est définie.

Après que chacun a clarifié ces deux points, Kéter et Malkhout, nous nous unissons tous ces Kéters et ces Malkhouts ensemble. Et si chacun le fait avec assez de capacité pour le premier niveau de la révélation de la Lumière, cela se révèle dans cet écart entre les Kéters, réunis en un seul, et les Malkhouts unis. Une luminescence interne se produit entre eux, puisque nous nous sommes nous-mêmes annulés.

Bien que ce ne soit pas encore la constriction ou un écran, la Lumière est d’ores et déjà révélée et commence à travailler dans la mesure de notre opposition à notre égoïsme et au désir de nous unir. C’est parce que ces deux principes sont déjà spirituels. Nous exaltons le spirituel, le don sans réserve, et nous ne tenons pas compte du matériel, de la réception ; nous prenons les actions que nous sommes capables de prendre, comme des petits enfants.

Et puis les dix personnes, en se complétant les unes les autres et étant prêtes à s’unir, créent une tension importante, une distance entre le Kéter uni et la Malkhout-unie, en construisant notre récipient commun spirituel de cette manière. Et quand nous l’avons construit parmi les dix d’entre nous, nous comprenons que le reste des amis partout dans le monde entier, exercent les mêmes efforts en ce moment. Tous nos efforts conjoints sont combinés quelle que soit la taille de chaque groupe.

Si, après nos efforts pour  nous unir dans notre cercle nous voulons inclure le reste des groupes à l’intérieur de nous,  alors nous nous unissons tous ensemble. Et puis un récipient véritablement énorme et puissant est formé, capable de révéler le premier niveau de la Lumière, en fonction de la similitude des qualités. Plus grande  est la distance entre Kéter commun et Malkhout commune, plus grand est  le récipient, et, éventuellement, il sera déjà suffisant pour la première révélation de la Lumière.

La lumière se révèle sous une forme discrète, en parties: Néfesh, Rouakh, Néshama, et ainsi de suite. Et si nous la révélons, alors elle sera révélée dans chaque groupe et dans chaque personne en fonction de ses efforts personnels, plus dans certains cas et moins dans d’autres, dans la mesure des efforts investis.

C’est pourquoi nous avons besoin de temps pour relier tous les groupes et les amis séparés de nous, et même le monde entier car il a un énorme récipient. C’est là que réside le vrai désir de profiter, et s’il se joint à nous, même dans une forme passive, alors il va ajouter beaucoup de matériel pour nous. Et si avec notre désir vers le spirituel nous sommes  en train de travailler sur ce matériel, alors nous recevons une énorme capacité supplémentaire.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, le  17/05/2012, « Discussion sur les congrès passés »

Renseignements au sujet du portrait du Créateur

Dr. Michael LaitmanEn étant de ce côté de la Makhsom (barrière), nous ne voyons pas les raisons de nos actions et nous pensons que nous sommes indépendants. Toutefois, le résultat est effectivement prédéterminé et il appelle les actions qui mèneront à lui.

Question: Mais il est dit que même si la récompense est garantie, nous avons encore à faire notre travail. Alors est-ce là notre indépendance, notre libre arbitre?

Réponse: Je voudrais que nous en venions à cela en voyant  que le monde entier d’Ein Sof (Infini) se propage devant nous. Peu importe ce que vous faites, le Créateur vous donne tout ce qui est bon, mais comme un invité assis devant l’hôte, vous êtes prêt à recevoir de Lui seulement à l’aide d’une  « restriction »  et d’un Massakh (écran).

Question: Et à chaque fois une personne doit décider: «Suis-je maintenant en train de faire ce qu’il faut faire? »

Réponse: Bien sûr. Ensuite, vous découvrirez  le don sans réserve de la part du Créateur.

Il veut vous apprendre à recevoir en vue de donner sans réserve. De la part du Créateur il n’y a pas de limites, mais Il le fait dans le but de vous amener à son niveau où vous pourrez acquérir la compréhension et la reconnaissance, et pas seulement la satisfaction, qui n’est que le moyen. Si vous recevez plus ou moins, ce n’est que le moyen, alors que l’objectif est de parvenir à l’adhésion.

L’adhésion n’est pas la satisifaction, mais le plaisir d’être semblable au Créateur. C’est au-dessus du jeu des «Lumières et des récipients » et c’est la réalisation du «point dans le cœur », c’est le plaisir suprême.

D’une part, nous disons que l’objectif de notre développement est l’adhésion .D’autre part, nous disons que l’objectif de la création est le plaisir et la joie. Ainsi, il s’avère que l’adhésion est égale au plaisir.

En fait, c’est toujours aux niveaux du plaisir, puisque le désir, le récipient, ne sent rien sauf cela. Le plaisir est derrière chaque détail de ma perception. Par exemple, je différencie les couleurs dans la mesure où  elles m’apportent du plaisir.

Dans chaque situation, nous mesurons les plaisirs et nous nous connectons généralement en fonction de leurs formes parce que nous avons une forme similaire. Vers le haut et vers le bas,  avec la force et la faiblesse, la chaleur et le froid, nous vérifions tout d’après ce principe, et tout provient de l’impression du désir à partir de la satisfaction ou du manque de plaisir.   

Notre désir est divisé en plusieurs discernements et nuances qui sont déterminés par nos cinq sens selon des gammes et des niveaux parallèles. D’une façon ou d’ une autre, il n’y a rien sauf le désir. Tout est mesuré par mon sentiment, même les choses les plus neutres. Je ne pense pas et n’identifie rien en dehors de ce qui touche à mon ressenti. Chaque discernement que je fais reçoit un « signe affectif» que je mesure. Derrière tous les mots et les noms, il y a les émotions, c’est là où se trouve l’état de mon désir. C’est sur quoi  notre langue est basée.

Question: Je connais les plaisirs qui me comblent. Je sais à quoi j’aspire. Mais qu’est-ce que ça veut dire «ressembler au  Créateur?»Quel genre de satisfaction est-ce? Le sentiment d’appartenance à quelque chose de grand?

Réponse: Si vous prenez l’intériorité de votre cœur, quelque chose qui est très profond et personnel, et que vous essayez de connecter cette étincelle cachée au centre du groupe, vous accomplirez votre « point dans le cœur ».

Question: Et cela signifie ressembler au Créateur?

Réponse: Oui. Parce que le centre du groupe est la représentation du Créateur. C’est l’image qui est représentée dans vos récipients. Vous ne savez pas ce qu’est la Lumière par elle-même. Pour vous, la Lumière est un phénomène que l’on découvre dans le récipient. Lorsque nos récipients sont reliés, lorsque chacun s’annule soi-même et veut atteindre la connexion de tous les points en un seul, c’est la représentation du Créateur. Cela signifie que nous avons adhéré à Lui.

Ainsi, si je suis en adhésion avec le groupe, je suis collé au Créateur. Là, à l’intérieur parmi les amis, c’est là que sont tous les discernements de Son portrait.

De la 4èmepartie du cours quotidien de Kabbale du 17/05/2012, Introduction à l’étude des dix Sefirot

Apprendre la profession du Créateur

Dr Michaël LaitmanLa grandeur de la sagesse de la Kabbale est qu’elle nous donne une méthode permettant d’éveiller l’énergie spirituelle, qui corrige notre nature et nous unit miraculeusement. On n’a pas besoin de s’inquiéter pour rien, il faut seulement essayer d’assurer la connexion dans un groupe, maintenir l’unité et la garantie mutuelle en faisant des actions communes. C’est suffisant pour éveiller la lumière revenant à la source.

D’une part, nous avons un long chemin devant nous, les changements graves et menaçants, qui exigent des efforts énormes de l’homme. D’autre part, nous ne devons réaliser aucune action de nous-mêmes, il faut seulement éveiller la lumière supérieure, qui fera le travail nécessaire.

Beaucoup de gens essaient de se corriger eux-mêmes et croient que c’est possible. Cependant, cela n’arrivera jamais, désespérés, ils quitteront le groupe. Parce que leurs efforts ne sont pas dirigés vers la lumière, ils veulent tout faire eux-mêmes, au lieu de demander, comme demande un enfant, dans les bras de sa mère.

Je dois sentir que je suis dans les bras du Créateur, sentir ma dépendance de Lui. Et puis, se rendant compte que toute action commence par une demande vers Lui, et je me tiens à côté de Lui, comme un enfant qui ne lâche pas son parent. Je vais l’attirer vers moi pour corriger mes défauts. En trouvant les pensées et les désirs non corrigés à l’intérieur de moi, je vais délibérément, consciemment, L’appeler pour corriger ces défauts.

Ainsi nous grandissons, révélant les défauts parmi nous, et en demandant le Créateur ou la lumière supérieure de les corriger. Au début, ne sachant pas encore parler avec lui, nous lui indiquons le problème: « Corrige-le! ». Ensuite, nous allons lui expliquer ce que nous voulons, comme les parents demandent à l’enfant de parler de son «malheur», comme s’ils ne comprennent pas qu’est ce qu’il veut. Cela nécessite de plus en plus de communication, de réaction, de l’explication, participation de l’enfant. L’enfant fait une partie, l’adulte – une autre.

Ainsi, nous apprenons la profession du Créateur, nous nous mettons à Sa place jusqu’au moment où nous corrigeons tout le système et atteignons Son statut.

Alors, écrivez sur votre cœur: nous n’effectuons aucune action. Qu’on le veuille ou non, qu’on voie de défauts ou pas, qu’on veuille se corriger ou pas – tout d’abord il faut identifier le défaut, ensuit il faut se rendre compte que seulement la lumière peut le corriger. Toutes les actions et les relations dans un groupe, les malentendus les disputes sont provoqués par le Créateur pour que nous l’invitions à Se révéler entre nous. Il est dit: « Celui qui fait la paix  dans Ses hauteurs fera la paix entre nous ». Élever MAN, une prière, une demande pour la correction – c’est tout ce que nous devons faire. Je « prie », c’est-à-dire je me juge, je deviens un juge pour moi-même, alors j’éveille la force qui me corrige.

C’est ainsi que nous devons agir, renforcer la communication entre nous. Les groupes doivent garder ce principe et d’être comme des organes d’un seul corps, se préoccuper les uns des autres. Après tout, chacun qui tombe entraîne les autres avec lui. Parfois, les événements dans un groupe ne sont pas causés par l’égoïsme accru avant l’élévation au niveau suivant, mais par la chute dans un autre groupe. Après tout, quand une partie du corps devient malade, elle transmet son malaise à une autre partie.

Il faut d’abord construire un état correct dans les groupes, puis – entre les groupes. Nous devons prendre soin les uns des autres, nous devons nous unir pour notre santé spirituelle commune. Alors, le monde spirituel se révélera à nous dans quelques mois, et dans quelques années nous terminerons la correction.

Nous n’avons pas encore commencé ce travail, nous n’agissons pas encore délibérément et correctement au sein du groupe et en connexion entre eux. Ces choses s’ouvriront progressivement, il faut les comprendre, et pour cela nous avons besoin d’une exigence interne. Rien ne viendra sans une demande.

Ainsi, il est nécessaire de clarifier pour nous cette règle de la garantie mutuelle à travers de l’association mutuelle. Nous nous unissons seulement par la prière commune, quand nous comprenons tous que seulement la lumière supérieure peut établir la paix entre nous.

De la leçon n°3 du Congrès ONE au New Jersey, 12/05/2012

Une note de la plus haute importance

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » p. 137: De ce qui précède, vous apprendrez que la Sainte Torah, dont la grandeur est sans fin, n’émanait pas ou ne surgissait pas avant Lui comme cela nous apparait  ici dans ce monde, car il est connu que « La Torah et le Créateur sont un , « et ce n’est pas du tout évident dans la Torah de notre monde.

Question: Si le Créateur est complètement caché, comment pouvons-nous parler de la vraie Torah? Après tout, la «Torah» est la correction.

Réponse: C’est pourquoi nous parlons de la Torah de notre monde. La « Torah » est l’essence, la connexion au Créateur. Le «Créateur» est la Lumière générale, mais la «Torah» est des lumières partielles qui révèlent le désir, qui le corrige et qui le rempli.

Dans notre monde, il y a un moyen qui nous permet d’atteindre la Lumière, le Créateur. Nous ne sommes pas enfermés dans les désirs, nous sommes activés par une illumination légère. Supposons, que je boive du thé et que j’en éprouve du plaisir; en d’autres termes, il y a une lumière, qui correspond à mon désir, et je travaille avec elle: je veux ou ne veux pas, j’accepte ou je rejette. Nous parlons de micro-portions de la Lumière qui peuvent être obtenues dans les désirs égoïstes de notre monde.

En outre, il existe un degré, précédant le monde spirituel. C’est quelque chose de complètement différent, l’état de Lo Lishma, quand dans le désespoir, je commencer à utiliser mon matériel, mes désirs égoïstes pour atteindre le don sans réserve. Et bien que mes motivations soient douteuses, cela est déjà la connexion, la possibilité d’appliquer des efforts sur le chemin.

Ainsi, on m’a donné l’extrémité du fil. Comme si les kabbalistes m’avaient laissé une «note», et si je l’utilise comme prévu, en suivant leurs conseils, alors j’établis une connexion avec eux, et ils m’aident comme les adultes aident un enfant.

On m’a donné un désir initial, le point dans le cœur ou des troubles, à partir desquels j’ai besoin de m’échapper. Je fus réveillé, et je ne suis pas seulement un «animal», l’esprit et le désir, Reshimot, états intérieurs et situation extérieure, la peur pour l’avenir du monde, et mon propre avenir se réveille en moi. La fondation a été posée.

Et après, quoi qu’il arrive, à un moment donné j’aurai besoin de ce que l’on appelle l’aide du ciel. Et la recherche va m’aider à trouver la vérité, la Lumière qui ramène vers le bien.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 17/05/12, L’étude des dix Sefirot