Category Archives: Similarité avec le Créateur

Ne pas avoir peur d’être infecté si vous voulez être crédité

Dr. Michael LaitmanLe Rabash, Shlavey HaSoulam (Les degrés  de l’échelle), «La nécessité de l’amour des amis »: Il y a un pouvoir spécial dans l’adhésion des amis. Comme les vues et les pensées passent de l’un à l’autre grâce à l’adhésion entre eux, chacun se mêle à la puissance de l’autre, et en ceci chaque personne dans le groupe a le pouvoir de l’ensemble du groupe. Pour cette raison, bien que chaque personne soit un individu, elle contient la puissance de l’ensemble du groupe.

Quand les enfants sont ensemble, ils apprennent de bonnes choses les uns des autres. En fait, ils « s’infectent » parfois les uns les autres avec de mauvaises choses et en général, si une personne est malade, elle infecte les autres. Cela peut-il se passer aussi dans le groupe ? En quoi en ai-je besoin ? N’est-il pas  préférable de rester à la maison?

Il y a ceux parmi nous qui pensent qu’il vaut mieux que les enfants restent à la maison, et ne pas être avec les enfants de leur âge, bien que cela soit absolument contraire à notre approche. Bien sûr, ils reçoivent à la fois de bonnes et de mauvaises choses de l’environnement. Il n’y a pas de doute à ce sujet, mais une personne ne peut se développer sans les deux choses.

Par conséquent il y a un pouvoir spécial dans l’adhésion aux amis, si ce n’est pas une société de criminels ou un rassemblement de plaisantins, bien sûr. On dit que la dispersion du mal est bonne pour eux et bonne pour le monde. Mais nous parlons de ceux qui veulent atteindre l’adhésion avec le Créateur. Dans un tel cas, l’adhésion, la connexion entre eux est seulement pour leur propre bien. Dans la connexion mutuelle entre nous, nous voulons découvrir la force supérieure, la force du don sans réserve et de l’amour. Si on le découvre au milieu de nous, conformément à la loi de l’équivalence de forme, nous allons découvrir sa racine, le Créateur.

Les points de vue et les pensées passent de l’un à l’autre, si nous sommes à un certain niveau d’adhésion, en connexion. Par conséquent chacun se mêle à la puissance de l’autre, et c’est la chose principale. J’ai besoin de la puissance des amis. Une personne seule n’a pas suffisamment de pouvoirs pour atteindre la spiritualité. Celui qui est assis tout seul et ne se connecte pas aux autres a un problème. Il se pourrait qu’il entende parler de l’unité, mais il n’agit pas, ni ne la réalise. Beaucoup entendent, mais ils n’ont pas vraiment écouté, ils ne se connectent pas à l’action. Je comprends que c’est nécessaire, qu’il n’y a pas d’autre choix, mais à l’intérieur quelque chose me bloque. Je ne sais pas quoi faire. Je fais « des efforts herculéens », me rapproche très près et me retire à nouveau. Tout le monde a cette forte barrière psychologique interne. Personne ne peut approcher les autres facilement.

La facilité externe ne reflète pas du tout ce qui se passe à l’intérieur. Une personne qui estime qu’il est facile d’embrasser les amis va bientôt découvrir que c’est en fait très difficile. Il y a des gens qui sont très faciles à vivre, ils se connectent, et conversent avec les autres facilement. Mais en fait, ils ne peuvent même pas imaginer ce qu’est une connexion interne.

Par conséquent, nous devons comprendre qu’il s’agit de travailler sur l’unité interne. Même si c’est très difficile, c’est grâce à cela qu’une personne commence à recevoir des pouvoirs spirituels de tous les amis. Rabash dit, chacun se mêle à la puissance de l’autre et en cela chaque personne dans le groupe a le pouvoir de l’ensemble du groupe. Quand je suis incorporé dans le groupe j’acquière son pouvoir. Si j’avais le vrai pouvoir du groupe maintenant, même un gramme de chacun, ce serait mon bénéfice net.

Par conséquent, bien que chaque personne soit individuelle, elle contient la puissance de l’ensemble du groupe dans lequel elle est incorporée. Tout le monde devient égal au groupe dans ses pouvoirs. Ensuite, nous nous connectons à nouveau et pas seulement pour nous connecter ou multiplier nos forces, mais en fait nous nous élevons dans la puissance que nous avons atteinte, par exemple, mille à la puissance mille. Ainsi, ce n’est pas seulement le pouvoir mais le pouvoir d’une « explosion nucléaire ».

De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19/02/2012, « Conseils pour la Convention d’Arava »

La géométrie du monde supérieur

Dr. Michael LaitmanLe Zohar est la source de la puissance. Mais ce pouvoir est comme l’électricité: tout dépend avec quoi vous vous y connectez-un radiateur ou un climatiseur, un dispositif qui crée une pression ou du vide. Ce pouvoir ne peut effectuer ce que vous voulez.

Notre désir est appelé une intention: pourquoi nous voulons le pouvoir de faire pour nous. Et il le fait. Même nos pires et nos meilleures demandes qui visent l’objectif ou au contraire l’opposé, le pouvoir effectue tout conformément à la demande de la partie inférieure. Mais si ma direction correspond à ce pouvoir, le bénéfice que je reçois est maximal. Si ma direction ne correspond pas vraiment à la direction de cette puissance, alors en fonction de mon &cart vis à vis d’elle, selon le cosinus de l’angle entre nous, je n’atteins qu’un remplissage partiel. Si je vise le sens opposé, alors je suis opposé à ce pouvoir, le pouvoir neutralise mon pouvoir, et je souffre. Mais par la perte, ce pouvoir me revoit encore vers le but. C’est parce que je reçois toujours une combinaison de pouvoirs positifs ou négatifs dans la mesure de ma direction qui coïncide à la pensée de la création.

Il y a une ligne droite, jusqu’à l’objectif et je devrais la suivre. Si je suis cette ligne-nos pouvoirs s’unissent. Si je m’éloigne de la ligne, alors, bien que nos pouvoirs soient les mêmes, je perds le cosinus de l’angle, en fonction de mon écart.

Mais si je cherche dans la direction opposée, pas totalement opposé, mais selon un certain angle alors, selon le cosinus de l’angle dans lequel je suis le contraire de lui, le Créateur neutralise le pouvoir. Donc, en tout cas, je reçois une réponse de lui, bien qu’elle soit une réponse négative. Cette réponse négative est la combinaison de sa puissance et de ma puissance. Par conséquent, Il finit par me remettre dans la bonne direction à travers la souffrance.

Si je suis en dessous du zéro, je sens la douleur, et si je suis au-dessus du zéro, j’éprouve du plaisir. Dans tout les cas, toute l’humanité progresse, avec ou sans intention. Le pouvoir qui nous dirige travaille en permanence. Nous appelons cela la Lumière qui ramène vers le bien.

Donc, la chose principale est ce que nous voulons parce que la Lumière fonctionne, en particulier lors de la lecture du Livre du Zohar.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/12, Le Zohar

Le compteur des changements internes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je reconnaître la réponse de la Lumière à ma demande?

Réponse: Tout d’abord, tout changement est pour le meilleur, même si ce n’est  pas très agréable. Deuxièmement, il y a des changements constants, que nous ne sommes pas en mesure d’estimer.

Le niveau de notre sensibilité est trop grossier pour percevoir les changements qui se produisent en moi. Le compteur est en marche, mais seulement après avoir atteint 1000 t/m puis-je commencer à sentir ce saut dans l’intervalle 1000-plus. Et le compteur continue à marcher, il atteint 2000 t/m et je sens un autre changement. Je ne peux pas reconnaître chaque petite t/m subtile.

Mais comme je monte les degrés spirituels, j’augmente ma sensibilité, et je commence à mieux distinguer les changements. Cela signifie que « le Créateur demande au juste jusqu’à la plus infime petite partie. » Je distingue cette infime partie, mais avant je ne voyais même pas un gros rocher.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/12, Le Zohar

Regardez à la racine

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que veut dire «contenter le Créateur »? Le Créateur étant l’attribut du don absolu, en quoi puis-je contenter ?

Réponse : Ceci est la façon dont vous imaginez votre monde : sous la forme d’images sur lesquelles vous pouvez faire quelque chose et desquelles vous pouvez obtenir une réponse. Vous ne ressentez pas que le Créateur est derrière toutes ces images, et qu’elles ne sont que des illusions, qu’Il maintient en vie et à travers lesquelles Il se présente à vous sous des milliards de façons.

L’attribut du don est celui qui donne. Après tout, vous construisez votre attitude à l’égard de quelqu’un non selon son externalité, mais plutôt en fonction de son essence. Il semble être composé de nombreux discernements, mais où sont-ils ? Dans la chair ou dans une quelconque image ? Essayez d’imaginer l’image d’une personne « dans l’air», sans corps. Enlevez-lui tout ce qu’il a de spirituel et tous ses désirs, ses passions, et ses pensées, qui sont en fait en dehors du corps bestial. Déshabillez le corps et tournez-vous vers l’essence de la personne.

Puis tournez-vous de la même manière vers l’essence du Créateur. La différence entre les deux est que l’essence du Créateur est entière et inclus tout. Elle dirige chaque tout le monde. C’est la force générale de la nature, la loi générale de la nature, son esprit général qui est totalement bon et bienveillant. L’esprit général est bon et la force d’exécution est bienveillante.

Nous ne devrions pas nous tromper par ce que nous voyons. Il est temps de considérer l’essence des choses. Le corps n’existe pas. L’essence d’une personne est vraiment éternelle et je veux me connecter à elle. Je peux peut être la voir comme une sorte de «fantôme», mais elle est réellement infinie et illimitée. Toutes nos essences sont les différentes facettes de Malkhout de Ein Sof. Lorsque nous nous connectons, c’est comme si elles se « répandaient » sur le fantôme et, éventuellement, le construisaient et créaient le récipient corrigé.

N’oubliez pas que vous devriez regarder le groupe avec un regard interne.

De la 4e partie du cours quotidien de la Kabbale 14/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Construire notre maison

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Préface au livre du Zohar », Point 26: En outre, on ne doit rien exécuter lors de la construction, sauf et seulement en fonction des détails disposés devant soi, sur le plan …. Ainsi, il n’y a pas un seul point minuscule, généré dans ce monde, qui ne s’étende pas d’Ein Sof, du premier état ​​des âmes. Et à partir de Ein Sof , elle s’étend dans le monde deAtsilout, ce qui signifie spécifiquement associé à la chose effectivement générée dans ce monde. Et du monde de Atsilout, la génération s’étend aux trois mondes de BYA, où la génération apparaît en réalité, où elle s’arrête d’être sans Dieu et devient une créature, et vers Yetsira et Assiya , jusqu’à ce qu’elle s’étende au plus inférieur dans ce monde.

Une seule chose a été créée: le désir. L’être créé existe dans ce désir et sent, pense et comprend en lui. Plus son désir est grand, plus il peut ressentir et comprendre. Plus varié est le désir, plus il a de moyens  pour percevoir la réalité.

Si le désir de l’être créé avait séjourné de la façon dont il a été créé, il n’aurait rien ressenti. Il s’agit d’un résultat des quatre phases de la Lumière directe. Notre développement commence au moment où la Lumière commence à influer sur le désir qui a été créé en tant qu’existence de l’absence.  Tout au long de la voie, le désir a été développé par la Lumière et a reçu des attributs, des changements, et des demandes d’agir instamment à partir de cela. Dans la Lumière, il y a la pensée de la création, donc quand le désir a été créé par la Lumière, cette pensée y a été mise en pratique.

Quand le désir s’est développé, il a commencé à percevoir des impressions différentes de la Lumière qui s’est transformée en réception. Elle reçoit, sent, comprend et répond. Chaque action de la Lumière a lancé le mécanisme des changements à l’intérieur du désir: il a absorbé encore et encore, a ressenti, et a répondu à de nombreuses reprises.

En fait, la Lumière est fixe et ne bouge pas. Elle ne fait que se présenter au désir  de cette façon. C’est dans le désir que tous les changements ont lieu, jusqu’à ce qu’il « tourne autour » tant de fois et accumule tellement de choses qui le font s’ arrêter et démarrer le chemin du retour. La Lumière est dans un état de repos absolu et elle remplit son plan interne, qui est pour le désir de retourner à la source, mais pour qu’il veuille retourner à l’endroit où la  Lumière lui  a donné naissance, et pour justifier sa création. Ainsi, il justifie et comprend la Lumière.

Tout le chemin dans notre monde et à nouveau le retour se font  au moyen de la Lumière. Lorsque la Lumière brille sur le désir et s’éloigne de lui, il se propage de haut en bas. Puis la Lumière effectue l’action inverse et la créature commence à s’en rapprocher, mais il le fait consciemment, en voulant retourner à la Lumière, ce qui signifie à lui ressembler. Puis elle reçoit la lumière environnante qui l’aide, et elle cherche sans cesse à acquérir à la place de la Lumière intérieure, en d’autres termes, veut devenir comme Lui.

Selon mon libre arbitre, la Lumière m’influence et me change. Ensuite j’acquière l’équivalence de  forme et les écarts de  la Lumière intérieure à l’intérieur de moi. C’est le niveau de mon don sans réserve. Donc, à partir d’une distance, le désir de recevoir revient à la Lumière et y est incorporé.

Ainsi, nous atteignons le plan initial du Créateur, puis différentes parties générales du «plan». Le «plan» lui-même est dans le monde d’Atsilout, et nous sommes dans les mondes de BYA , qui traite de sa réalisation, dans la correction de la matière du désir. Comme un architecte, une personne construit sa maison et prend le contrôle de son récipient.

Tiré de la  2èmepartie du cours quotidien de Kabbale  du 06/02/2012, Le Zohar

L’intégrale des désirs

Dr. Michael LaitmanDans la Kabbale, par rapport à d’autres sciences, il ne suffit pas qu’une personne puisse tout simplement étudier et comprendre la matière étudiée, même si elle la ressent d’une manière régulière, généralement acceptée. L’unité de la sagesse de la Kabbale est qu’une personne sente des changements internes en elle. En fait, elle modifie les fondements de son désir, l’esprit et le cœur. Un nouveau désir se révèle à elle, composé de 613 désirs et 613 pensées connectés et en harmonie permettant la réalisation du désir. En général, ces désirs et ces pensées comprennent l’âme de la personne. C’est ce que nous révèlent les études.

Avant cela, une personne a seulement un point, le plus petit Reshimo (gène d’information) existant en elle des étapes précédentes du développement, que nous allons atteindre par la suite. Dans tous nos travaux, la seule chose qui puisse faciliter notre auto-développement est l’élaboration et l’augmentation de la force de la Lumière influençant le point dissimulé à l’intérieur de nous au maximum, le développant le plus rapidement possible.

Cela ne signifie pas que nous pouvons simplement ouvrir le robinet de sorte que la Lumière se répandra plus rapidement. Afin d’accélérer notre développement, nous devons être prêts à changer.

Nous ne détenons pas un bouton dans nos mains, qui régule la Lumière venant du Créateur vers la Menorah. Je ne peux tourner ce bouton que de l’intérieur avec le point dans mon cœur. Essayez de discerner si le point dans votre cœur est connecté à la prise. Vous n’avez pas le contrôle, et la seule option est d’être inclus dans un groupe. C’est parce que dans ce système, la Lumière complète et résume à partir des flux Infinis. Ainsi, afin de réguler, il doit y avoir un total (Σ),une intégrale (∫) des efforts pour atteindre l’infini. C’est seulement en étant inclus dans tous les amis de plus en plus, que je serai en mesure de tournerl’interrupteur et augmenter la Lumière en conformité avec la loi de l’équivalence de forme.

The Integral of Desires

Qu’est-ce que cette loi? Je ne suis pas en équivalence de forme avec la prise, la force absolue du Créateur. Cependant, à mon niveau, je peux le faire fonctionner dans une certaine mesure. La différence (Δ) entre nous reste, et une sorte d’adaptation ou d’équivalence existe dans tous.

Question: Est-ce que cette prise est personnelle pour chacun de nous ou commune à tous?

Réponse: Commune. Ce qui fonctionne seulement c’est la prière de beaucoup, le désir commun.

Question: Comment pouvons-nous créer une connexion permanente entre le point et la prise?

Réponse: C’est impossible. Parce qu’être en connexion permanente symbolise le manque de mouvement, dans un tel cas vous ne pourrez pas vous développer. Vous serez toujours écarté de la voie par les mauvais désirs.

Dans l ‘«Introduction à l’étude des dix Sefirot » Point 17, le Baal HaSoulam apporte les mots du Talmud: «Si tu viens vers ce scélérat, tire le vers Beit Midrash (la maison de l’étude) dans un endroit où nous demandons tous le Créateur, ce qui signifie un groupe, la force collective dissimulée parmi les amis.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 07/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Double dissimulation

Dr. Michael LaitmanQuand une personne se désespère de sa vie, elle commence à chercher un moyen de justifier son existence, une raison de vivre. En fait, ce qui la motive c’est l’ego ; l’orgueil qui se cache à l’intérieur, lequel exige une explication: Comment puis-je exister si la vie n’en vaut pas la peine?

Je dois trouver une raison de vivre. Tout le monde, constamment, cherche cette justification pour soi-même. Qui il est n’a pas d’importance. La fierté issue du sentiment qu’elle est une personne, provient du moment de la création elle-même, « quelque chose de rien», provient de la contradiction entre le «quelque chose» et ce «rien».

Ceci l’amène à chercher un sens, qui lui permettra de choisir son mode de vie, sa profession, et son style de comportement à chaque instant. Ce point le motive à chaque instant de sa vie. Et quand cette question deviendra réelle, alors la personne trouvera la sagesse de la Kabbale, entrera sous l’influence de la Lumière qui corrige et commencera à se développer.

Cette première question : « Pour quelle raison suis-je en vie?», «Est-ce qu’il vaut la peine de vivre ?», «Comment puis-je justifier mon existence ? » mûrit en une question très claire sur le sens de la vie. Alors une personne commence à étudier, entre dans un groupe, reçoit les livres et l’enseignant.

Et peu à peu elle commence à sentir qu’elle est dans la dissimulation. C’est comme si quelque chose lui était caché, même si elle ne comprend pas ce que sont dissimulation et la révélation. Elle ressent tout simplement des changements dans son humeur par rapport aux autres, selon son niveau de patience et d’agacement, parfois elle comprenne ou parfois non, jusqu’à ce qu’elle se trouve dans un brouillard et soit déconcertée. De cette façon, ces états intérieurs changent.

Et bien sûr, sa relation à la vie est en constante évolution. Parfois, elle estime que cela vaut la peine d’exister, que la vie brille sur elle au point qu’elle est prête à chanter de bonheur, et parfois elle ressent le contraire. Tout cela est l’œuvre de la Lumière qui éveille et qui meut la personne, et qui ainsi renforce en elle les Kélim spirituels (récipients, désirs).

Et le Kli se mesure en fonction de l’écart entre les sensations les plus élevées et les plus basses, entre la compréhension, la reconnaissance la plus élevée et la plus basse, et est évalué selon que la personne examine la proximité ou la distance au but désiré.

Ainsi la personne avance progressivement. Au début, elle évalue son état uniquement en fonction de son humeur, si celle-ci est bonne ou mauvaise. Et plus tard, elle commence déjà à examiner son état selon un critère plus précis : combien est-elle parvenue à comprendre et à ressentir, plus ou moins. Son humeur ne l’inquiète plus beaucoup, mais la chose la plus importante est maintenant pour elle de comprendre, de ressentir et d’avancer. La vérité devient pour nous plus importante que le plaisir.

Une personne avance de cette façon, jusqu’à ce qu’elle se sente elle-même dans une double dissimulation.

De la 4e partie du cours quotidien de la Kabbale 07/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Vêtements tissés par La Lumière

Dr. Michael LaitmanExtrait d’un cours du Rabash: L’analogie est un peu compliquée. Qu’est-ce que les vêtements dans la matérialité? Quand une personne est nue, elle a un manque. Si elle est vêtue d’un vêtement, c’est son remplissage de sorte qu’elle ne soit pas nue.

La leçon est la suivante: Auparavant, l’homme était nu et n’avait pas de Lumière. Les récipients étaient vides. Maintenant, la Lumière vient de l’inférieur et le remplit, comme si l’on remplissait sonmanque, pas à cent pour cent, mais d’une certaine manière il ressemble aux vêtements supérieurs. Semblable à une personne qui manque de vêtements et remplit son manque; de ​​même ici, les Lumières de l’inférieuer remplissent les récipients vides.

En quoi cela ressemble à des vêtements? Je porte des vêtements, je me couvre avec des vêtements. C’est pourquoi je dis: «Quand je suis nu, c’est une lacune pour moi, ce n’est pas bien, j’ai honte. Si j’ai des vêtements, je couvre le manque que j’avais quand j’étais nu. »

Que pouvons-nous apprendre de cela concernant le travail spirituel? Tout comme les vêtements remplissent le manque du supérieur dans la matérialité, suscitant l’aspect de la honte en lui, de même, les récipients vides sont l’aspect de la carence. Et quand la Lumière vient et le remplit: c’est comme un vêtement.

Le vêtement corporel est similaire au vêtement spirituel à partir d’un certain aspect, puisque nous le portons en tant que résultat de la honte. Sans cela, nous sentons un manque dans notre désir égoïste. Nous voulons maintenir notre honneur, notre fierté, et protéger notre ego, c’est pourquoi nous avons besoin de vêtements corporels.

Alors que le vêtement spirituel est l’écran et la Lumière qui ramène vers le bien avec laquelle je veux habiller la partie supérieure afin de permettre Sa révélation en moi. Je souffre et je suis inclus dans le manque du supérieur et cela devient mon désir primaire. Je commence à aimer les autres, même plus que moi, et leur désir deviennent mon désir. La signification spirituelle du vêtement, c’est qu’au lieu de mon ego individuel, je commence à apprécier le supérieur, qui devient plus important pour moi.

Préparation au cours quotidien de Kabbale 09/02/12

Que signifie s’unir avec le Créateur ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie s’unir avec le  Créateur ?

Réponse: Avec l’aide des amis et de l’étude, en raison de la Lumière environnante , j’obtiens l’aspiration pour le Créateur, le désir de Lui donner sans  réserve, pour être dans le don sans réserve, déconnecté de moi-même de sorte que ce n’est plus mon «moi», et je suis tout entier dans cette propriété du don sans réserve . Puis, je découvre que je deviens semblable à Lui, car Il est le désir même du don sans réserve, pas un corps, ni un objet ou une  entité.

Ainsi, le Créateur commence à me paraître de plus en plus comme étant la propriété de la force du don sans réserve régissant l’Univers. Et quand je m’élève au-dessus de moi et sors de moi-même, je découvre que, en l’essence, je suis une force, un désir, l’aspiration elle-même. Et puis je perds le sentiment de mon corps, et je pense qu’il y a seulement deux désirs mutuels : le Sien et le mien.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 09/02/2012, Shamati N°16

La matière de Pharaon et la forme du Créateur

каббалист Михаэль ЛайтманLe Créateur nous fixe une condition:

« Je veux que tu prennes du plaisir des choses qui te sont complétement opposées, contraires à ta nature, des choses que tu hais. Et je veux que tu prennes du plaisir notamment de cet état contradictoire et opposé et que tu souhaites être dans cet état, le préférant à tous les plaisirs que tu peux ressentir dans ton état actuel.

Je vais les révéler à toi progressivement, afin que tu puisses toi-même détruire ton état actuel et ta nature égoïste, et construire à sa place quelque chose de nouveau, d’opposé. Pour que tu le fasses non pas pour les plaisirs, sur lesquels est basée toute ta vie , mais pour s’élever, en utilisant ses états contradictoires, à Ma hauteur, et pouvoir estimer Ma grandeur ».

« Je n’ai pas besoin de ton adoration et que tu changes ta nature pour l’altruisme. Et ça n’a pas d’importance si tu le veux ou pas. » – dit le Créateur, – « mais tout cela pour te permettre de sentir et de comprendre ces deux forces, que j’ai installé dans l’Univers, entre lesquelles tu peux exister: la force de donner et la force de réception. En préférant l’une des ces forces à l’autre, tu gagnes les deux.

Tu ne détruis rien, mais tu utilises ces deux forces pour que l’amour couvre toutes les crimes. Tu as besoin de ces deux forces ensemble, parce qu’elles n’existent pas séparément. Tu es la création, donc tu peux avoir seulement la forme du Créateur. Mais il y a une matière à l’intérieur de cette forme qui t’est opposée. Alors tu pourras exister et t’égaler à moi.  »

C’est pourquoi tout notre travail consiste à avoir ces deux composantes: la matière de Pharaon et la forme du Créateur. Parce que notre perception de la réalité, notre perception du monde, réside dans la matière et la forme. Notre éducation est fondée sur ces deux notions. Nous nous construisons à partir de ces deux composantes:  la ligne gauche et la ligne droite.

La ligne gauche – c’est la matière, la ligne droite – sa forme. Et quand nous combinons ensemble la matière et la forme, nous construisons la ligne médiane – l’image de l’homme.

De la leçon sur les écrits du Rabash 06/02/2012,