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La nouvelle Babel

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Arvout (Garantie mutuelle) »: Par conséquent, seuls les membres de la nation israélienne ont été admis dans l’Arvout recquise, et pas du tout les nations du monde, parce qu’elles n’y participent pas.

C’est ainsi que le désir de recevoir a commencé à se diviser. Dans l’antique Babel, une nation qui y avait  vécu a commencé plus tard à se scinder en différents groupes qui se sont dispersés dans le monde entier car la force supérieure ne les retenait plus ensemble. Cette dispersion a signifié que les désirs de recevoir ont découvert les différences entre eux. Les désirs différents qui appartiennent à différents niveaux tels que «la Syrie», «la Transjordanie », « la Terre d’Israël », l’ «Egypte », etc.… ont commencé à apparaître. Dans la mesure où ils ont été révélés, nous nous sommes sentis de plus en plus séparés jusqu’à ce que nous ayons découvert à quel point nous sommes toujours reliés par eux dans l’intériorité.

Aujourd’hui, nous sommes forcés de  nous connecter car nous dépendons les uns des autres, et nous ne pouvons pas exister sans l’autre. Ainsi Babel revient  et nous oblige à reconstruire « une tour qui atteint le ciel», mais pas celle égoïste cette fois-ci. Nous ne défions pas le ciel maintenant, mais plutôt nous élevons au don sans réserve, à l’amour, à l’équivalence avec le  Créateur. C’est ce qu’on appelle la vraie « ascension vers le Ciel ».

Aujourd’hui, au moment de la destruction totale de la vieille tour de Babel, nous découvrons les effets destructeurs de notre  égo, la source de tous nos maux, et combien nous sommes séparés et éloignés les uns des autres. Ainsi finit la dispersion des Babyloniens, chacun veut vivre séparément sans aucunes obligations envers les autres, et dans le même temps, il s’avère que pour survivre, nous aurons besoin d’une connexion mutuelle générale. En raison de notre dépendance à cet égard, nous sentons que nous devons nous reconnecter, mais comment?

En ressentant la nécessité de construire une nouvelle tour de Babel, nous la construisons en nous corrigeant nous-mêmes pour donner sans réserve. Finalement, nous allons devenir de nouveau une nation et  allons construire la  « tour qui est remplie de bonté » et atteindre le ciel.

De la 4eme partie du cours quotidien de Kabbale du 04/06/2012, « Arvout (Garantie mutuelle) »

Sommes-nous unis par un système de connexions ?

Aux Nouvelles (extraites du Gardian) : «Comme nos lieux de rencontre deviennent silencieux, sauf pour tapoter sur un écran, il semble que nous avons pris la connexion omniprésente pour une vraie connexion.

«J’ai d’abord remarqué cela dans un restaurant. L’endroit était étrangement calme, et à une table un groupe semblait profondément pris par la prière. Leur tête était baissée, leurs yeux fermés et leurs mains sur leurs genoux. J’ai alors réalisé que tout le monde, jeunes et vieux, regardait son téléphone portable. Les gens se promenaient de même dans la rue, avec les bras tordus à angle droit, le cou penché et leur tête dans des postures potentiellement invalidantes. Des mères avec des bébés le faisaient. Des étudiants en groupes le faisaient. Ils étaient comme des zombies sur appel. Il n’y avait pas de conversation.

« La professeur de MIT et psychologue Sherry Turkle affirme que ses étudiants sont proches de maîtriser l’art de maintenir un contact visuel avec une personne tout en envoyant un message à une autre. Ils sont pareils à un organiste jouant des airs différents avec les mains et les pieds. Pour Turkle, ces gens sont « seuls ensemble … une tribu de solitaire”. Quiconque avec 3000 amis sur Facebook n’en a aucun…

« Les psychologues ont identifié cet aspect comme « la peur de la conversation « . Les gens portent un casque comme «moyen d’éviter la conversation ». L’Internet nous relie au monde entier, mais c’est un monde sur mesure, modifiés, supprimés, désinfectés. …

 » Apparemment il y a maintenant une demande en plein essor pour une « conversation  » en ligne avec des robots et des voix artificielles. Des téléphones portables sont équipés d’ « amies » faites sur mesure. Des gens se tournent vers des conseillers de rencontres informatiques, prétendant même tomber amoureux de leurs guides GPS. Un robot, basculant sa tête et clignant des yeux avec sympathie, peut être acheté pour écouter des personnes âgées parler.

« Nous avons confondu, dit Turkle, la connexion avec la conversation – « l’illusion de la compagnie sans les exigences de la relation « . L’amitié humaine est riche, délicate et compliquée. Elle exige de la patience et de la tolérance, voir même des compromis. Comme nous poussons d’autres personnes dans un monde sans question et réponse, sans connexion et information, l’amitié devient un ersatz virtuel.

« Tout cela étant dit, la mort de la conversation fut annoncée aussi souvent que celle du livre. …

« Une centaine d’universités en ligne ne peuvent se substituer à un campus en direct, pas plus que Facebook est un substitut pour le sexe ou Twitter pour le débat. …

« Ceux obsédé par la connectivité éphémère et l’évitement personnels n’échappent pas à la réalité. Au fond … ils ont encore envie de l’amitié. Ils veulent juste un meilleur niveau de conversation ! « 

Une compréhension mutuelle au-delà de la barrière linguistique

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans l’une des villes, nous avons rencontré une situation où la moitié de la population parlait le russe et l’autre moitié ne connaissait que la langue locale. Quelle langue devrait être utilisée pour l’enseignement de la méthode intégrale ? Faut-il séparer les gens sur la base de la langue ou les réunir ?

Réponse : Peut-être que c’est une situation typique en effet. Séparer les gens est très mauvais, mais nécessaire en termes d’apprentissage de la matière. Si la méthode intégrale est présentée en format vidéo, alors nous pouvons offrir des sous-titres. La langue de base principale est le russe, avec sous-titres sous-jacents.

Mais en aucun cas nous devons séparer les gens ; nous devrions poursuivre les études ensemble dans les deux langues. Tout le monde devrait parler dans la langue avec laquelle ils sont à l’aise, tout en essayant en même temps de neutraliser la barrière linguistique. En d’autres termes, ignorez- la, essayez de vous comprendre les uns les autres, et faites le plus de contacts possibles avec l’autre ! L’ambiance devrait être bienveillante et dans une égalité absolue.

Commentaire : Considérant que la connaissance est secondaire au processus intégral, l’aisance avec laquelle une personne peut s’exprimer n’a pas d’importance. Le plus important est le sentiment d’unité.

Réponse : ce qui importe, c’est qu’une personne doit prendre conscience que le processus proposé est un processus nécessaire, sans lequel il est impossible de surmonter la crise. Par conséquent, nous devons constamment la convaincre qu’il n’y a aucune autre méthode pour résoudre la crise. Pour cela, elle doit assimiler et absorber certaines connaissances. Donc, nous devons encore lui donner certains faits basiques.

De KabTV la «ville expérimentale: Education » 03/03/12

La vie elle-même favorise le processus intégral

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel pourcentage de la population d’une ville doit être impliqué dans le processus intégral afin de faire basculer la situation ? Après tout, il devrait y avoir une certaine masse critique ? Il est impossible d’inclure 100% de la population, n’est-ce pas ?

Réponse : Il n’est pas nécessaire d’inclure 100% de la population d’une ville dans le processus intégral. Il suffit qu’environ 40% de la société épouse cette idée, afin qu’elle se répande dans la masse générale.

Puisque la méthode intégrale est avantageuse, elle commencera à pénétrer les masses à travers toutes les autres couches de la société, comme celles des enfants ou des personnes âgées. Par ailleurs, il y aura un soutien important des structures publiques. J’espère que, même dans les premières semaines de sa construction, une société plus saine, aura de l’effet sur tous les services municipaux et d’autres services soutenant la ville: la vie elle-même promouvra cela.

De KabTV la «ville expérimentale: Education » 03/03/12

Le stratagème dans la qualité de vie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment devrait changer la situation, qualitativement et quantitativement, après l’introduction de l’éducation intégrale et de l’élévation ?

Réponse : Par exemple, nous pouvons comparer les statistiques d’une ville où une expérience intégrale est en cours, une ville comme Détroit, où la violence, le meurtre, et le suicide sont fréquents et où la partie la plus active de la population quitte la ville. Si on laisse les choses suivre le cours naturel de leur développement, comme à Détroit, la ville deviendra une ville fantôme.

Mais une ville commence à prospérer grâce à l’apprentissage intégral, parce que les résidents construisent ensemble des parcs et des attractions, et trouver des moyens pour attirer les touristes, etc. Tout cela est possible.

Si l’on comparaît les données des deux villes, ce serait comme ciel et terre. Si, autrefois, Détroit était une ville prospère, il est maintenant impossible de sortir. Les maisons qui, une fois coûtaient un million de dollars à construire, ne coûtent aujourd’hui pas plus de cinq à dix mille dollars ! Mais personne ne veut les acheter, il est impossible de vivre dans ces maisons, parce que vous ne vous y sentez pas en sécurité. Personne ne va là-bas. Il est impossible de transmettre en quoi une ville se transforme dans un cas comme celui-ci.

Mais une ville, où un processus intégral est mis en œuvre, attirera tout le monde, car sa population devient de plus en plus riche en créant une atmosphère tout à fait nouvelle. Pour cette raison, des appartements dans une ville, un endroit où cela se passe, prendra de valeur.

De KabTV la «ville expérimentale: Education » 03/03/12

L’industrie pharmaceutique en crise

Dr. Michael LaitmanAvis ( Smitha Mundasad, de BBC News ): « Il y a un demi-siècle, pendant l’ère d’or de l’industrie pharmaceutique, on nous a accordé d’innombrables pilules pour abaisser la pression artérielle, contrôler la glycémie et de se débarrasser des infections. Mais aujourd’hui, il en coûte environ 1 milliard de dollars pour mettre sur ​​le marché un nouveau médicament, un processus qui peut prendre 15 ans.

« L’industrie fait face à de multiples crises car les budgets sont serrés et des défis scientifiques difficiles surgissent.

«Les universitaires et les groupes de patients sont concernés, nous n’aurons pas les médicaments nécessaires pour traiter les maux à venir.

«L’année dernière, la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, Dr Margaret Chan, a averti que le monde se dirigeait vers une« ère post-antibiotique ».

« Elle a soulevé des craintes que de nombreuses infections courantes pourraient ne plus avoir de remède et pourraient une fois de plus« tuer sans relâche ».

« Les principaux problèmes, a suggéré le Dr Chan, incluent notamment la résistance croissante aux antibiotiques.

Et comme la population vieillit, beaucoup d’entre nous vont se battre avec des maladies neurologiques comme l’Alzheimer et la maladie de Parkinson, où de nouveaux médicaments font également défaut. …

« Le Pr. Paul Workman à l’Institut de recherche sur le cancer pointe un autre problème pressant »: avec les problèmes de la crise financière, il s’est développé une sorte de vide que nombre d’entre nous décrivent comme «la vallée de la mort».

« C’est la vallée entre la recherche fondamentale et l’innovation d’une part, et l’intérêt du patient et le succès commercial de l’autre, avec ce gouffre entre les deux dans lequel il y a un manque de financement et un grand nombre d’échecs ».

« Il souligne qu’ils ne font pas tout tout seul, souvent en partenariat avec des entreprises plus petites et plus grandes dans des étapes ultérieures. …

« Ce que tous ces nouveaux modèles de développement de médicaments ont en commun, il semble, est la collaboration – en présentant peut-être un changement culturel pour une industrie dont beaucoup de gens croient qu’elle a eu la concurrence au centre de son travail.

«Mais, dit le professeur Vallance, alors qu’il y a nécessité d’une plus grande collaboration dans les premiers stades de développement de médicaments pour certaines des maladies les plus complexes, qui se transformeront en compétition à un stade ultérieur.

«Il y aura une concurrence féroce pour obtenir le meilleur médicament d’abord, pour vous assurez de faire la bonne sélection et montrer que vous avez le meilleur traitement. »

Mon commentaire: la médecine et l’industrie pharmaceutique apparaissent comme les plus grandes organisations commerciales face au serment d’Hippocrate. Que pouvez-vous attendre d’eux? Les gens ne font plus confiance aux  médecins, qui prescrivent des médicaments rentables à leurs organisations, mais pas utiles au patient. En toute chose, l’égoïsme travaille contre nous!

Le paradoxe du choix

Dr. Michael LaitmanOpinion (Barry Schwartz, psychologue): « Barry Schwartz s’attaque à l’un des grands mystères de la vie moderne: Comment se fait-il que les sociétés  très florissantes – où les individus ont  plus de liberté et de choix (personnel, professionnel, matériel) que jamais auparavant – vivent actuellement une quasi épidémie de dépression? La sagesse conventionnelle nous dit que plus il y a de choix mieux c’est, mais Schwartz prétend le contraire : il démontre de manière convaincante que l’abondance de choix dans le monde occidental d’aujourd’hui nous rend effectivement misérables.

«Un choix infini est paralysant, soutient Schwartz, et épuisant pour la psyché humaine. Cela nous conduit à définir des attentes déraisonnablement élevées, à remettre en question nos choix avant même que nous les fassions et de nous rendre seuls responsables de nos échecs. Trop de choix …  tuent le bonheur. …

«La dépression clinique a explosé dans le monde industriel lors de la dernière génération. Je crois que l’un des facteurs importants – bien que non le seul – de cette explosion de dépression, et aussi du suicide, c’est que les gens ont des expériences décevantes, parce que leurs attentes sont si élevées, et que lorsqu’ils doivent analyser pour eux-mêmes ces expériences – pas la seule, mais une importante, ils pensent qu’ils sont  en être responsables. Ainsi, le résultat final en est qu’en général nous faisons objectivement mieux, et que nous nous sentons malgré tout encore plus mal. …  »

«Si une partie de ce qui permet aux personnes dans nos sociétés de faire tous les choix que nous faisons, était transféré à des sociétés dans lesquelles les gens ont trop peu d’options, non seulement la vie de ces gens-ci serait améliorée, mais la nôtre serait également améliorée. C’est ce que les économistes appellent « une redistribution équitable des revenus ». Tout le monde serait mieux loti – non seulement les pauvres – à cause de cet excès de choix, ce fléau qui nous frappe. »

Mon commentaire : En tout cas, l’intégration rationnelle et la redistribution (le fait d’équilibrer) offre toujours des avantages à tout le monde, même selon les lois de l’économie.

Il y aura ici une ville-jardin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous faire de l’apprentissage intégral, introduit par les entreprises, un processus créatif et constructif?

Réponse: Tout d’abord, il est simplement nécessaire d’occuper tous les employés de l’entreprise avec l’éducation intégrale et l’éducation. Avec le temps, ils peuvent progressivement être prêts à participer à un événement comme un « jour de travail » en bénévolat pour nettoyer, rendre écologiquement propre la nature, réparer et ranger toute la ville où nous vivons.

En d’autres termes, l’éducation intégrale et la formation doivent nous amener à un travail constructif commun, afin de nous assurer que nous en recevons la satisfaction intérieure, et la réalisation des idées. La ville doit respirer, et ce sera contagieux.

 De KabTV la «La ville expérimentale: l’éducation » 03/03/2012

L’Institut mondial post-crise : attendez-vous à la troisième tempête

Avis ( Bhaskar Patel, Etats-Unis, directeur général de Cybersoft Technologies, Inc., tiré du journal de recherche internationale  Modèles de développement post-crise ) : «Si nous apprenions à coopérer et à coexister, tous les autres progrè  seraient possibles et deviendraient plus faciles ; il sera également plus facile de traiter avec les calamités naturelles; sinon nous allons consommer  inutilement de l’énergie et des ressources pour des combats internes ».

Mustafa Badawy, Britannique, entrepreneur et fondateur de la société Colacom: « Je crois que le 21ème siècle sera le siècle spirituel – pour consommer moins, pour vivre plus heureux. Cette terre ne peut plus suivre notre rythme de consommation, je veux dire le rythme de consommation des Etats-Unis, de la Chine et de l’UE. »

Adriano Benayon, Brésil, professeur d’économie à l’Université de Brasilia, auteur de « La mondialisation contre le développement »: « Les valeurs spirituelles, si elles correspondent avec le bien commun et sont indépendantes des religions établies, semblent plus importantes pour moi, car la technologie n’est ni bonne, ni mauvaise en soi: tout dépend du but dans lequel la technologie est développée et utilisée ».

Le pouvoir corrompt

Dr Michaël LaitmanÉtude:  Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. Cette affirmation est juste et peut être prouvée biologiquement. Le sentiment de pouvoir a les mêmes effets sur le cerveau que la cocaïne, qui augmente le niveau de testostérone et son sous-produit, androstènediol-3, chez les hommes comme chez les femmes. Cela conduit à une augmentation du niveau de dopamine, qui est un système de sauvegarde du cerveau, appelé le « centre du plaisir », qui peut causer une forte dépendance.

La cocaïne agit de la même façon, elle peut donner des effets différents, d’une attention accrue, certitude, de l’énergie, du sentiment de bien être et d’euphorie à l’anxiété, la paranoïa et l’angoisse.

Le pouvoir a le même effet que la cocaïne, en trop grande quantité il peut conduit vers une augmentation de la dopamine, ce qui entraîne des conséquences négatives – l’arrogance et l’intolérance. Ce qui explique le comportement impulsif de l’élite, des oligarques et des célébrités.

Mais le pouvoir rend les gens plus intelligents, parce que la dopamine augmente l’activité des lobes frontaux du cerveau.

La subordination et la domination donnent également des effets similaires à travers le même centre du plaisir du cerveau que le pouvoir ou la cocaïne.

Mon commentaire: Si, comme explique la Kabbale, toute la matière est un désir de recevoir, cela explique tous les comportements, la toxicomanie et le développement de l’humanité. Le désir du pouvoir est la plus grande source de plaisir dans la hiérarchie des désirs, sauf le désir de connaissance. Mais au-dessus du désir de connaissance il y a l’aspiration vers la connaissance du Créateur, pas avec l’ésprit, mais avec une âme – le désir corrigé.