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Recherchons-nous un nouveau message ou un nouveau messie?

Dr. Michael Laitman Avis: (John Lichfield sur le livre de Stéphane Hessel « Indignez-vous!) »: « Mince volume de M. Hessel – très mince – appelé Indignez-vous!  est un phénomène social et de publication outre Manche. Plus de 600 000 exemplaires ont été vendus depuis Octobre. Le «livre», 19 pages décousues…, a été choisi par les lecteurs du journal Le Monde comme l’événement de publication de 2010. ….

« Indignez-vous! » exhorte les jeunes à imiter l’esprit de guerre de résistance aux nazis par le rejet des insolents, des égoïstes, du pouvoir de l’argent et des marchés en défendant les valeurs sociales de la démocratie moderne ….

«Nous savons que le modèle de croissance menée par la réussite économique et politique menace de détruire la planète. Dans le même temps, nous ne pouvons pas sérieusement imaginer un autre modèle …. »

«Le succès fulgurant de son livre suggère qu’il y a un vaste potentiel de suiveurs (et pas seulement en France) pour un nouveau Messie politique du centre gauche: quelqu’un qui pourrait articuler la colère et la frustration des classes moyennes (les nouvelles « masses ») et offrir une manière convaincante et démocratique à travers la confusion sinistre du début du 21e siècle. »

Mon commentaire: Malheureusement, personne ne dit (comprend) que «le point d’appui pour déplacer la terre» est dans l’homme lui-même, dans son changement. Ayant changé, une personne va changer le monde autour d’elle. Comme toute histoire, l’homme a changé et en apprenant les lois de la nature, a changé le monde, alors maintenant, il devrait d’abord se changer, comprendre plus profondément la nature, et seulement après cela, changer le monde autour de lui.

Le monde entier se tient devant le Mont Sinaï

Pour que l’étude devienne un «élixir de vie » plutôt qu’un « poison mortel », elle  doit commencer par la volonté d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien. Nous devons étudier et ouvrir le livre seulement en vue de notre correction.

La Kabbale et tous les autres livres saints, quelle que soit la langue dans laquelle ils sont écrits  (par exemple, le Talmud et la Mishna utilisent la langue des allusions et des allégories) sont des descriptions de notre connexion avec la Lumière, de nos états spirituels. Tous ces livres, écrits par des sages, les kabbalistes, au cours de toute notre histoire, parlent du monde spirituel, de nos états supérieurs.

Si une personne étudie dans le but d’atteindre les états et les degrés spirituels dont nous parlent les kabbalistes, comme un enfant qui veut grandir, alors elle atteint d’abord la connaissance de son propre mal. Il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant et en plus, la Torah, le moyen pour sa correction. »

Aussi longtemps que nous étions «en exil», tout cela était caché, mais maintenant nous commençons à sortir de l’exil définitif. Et tout comme lors de l’exode d’Egypte, nous sommes aujourd’hui à nouveau debout avant la réception de la Torah, si nous désirons devenir «comme un seul homme dans un seul cœur », pour atteindre la  garantie mutuelle, tout comme près du  mont Sinaï.

Une montagne de haine se révèle en face de nous (le Mont Sinaï vient du mot Sina – haine). Mais même malgré cela, nous nous unissons avec l’aide de nos points dans le cœur, la qualité supérieure, le Moïse en nous qui nous tire vers le haut et nous conduit à travers le désert, à travers la «période de préparation» vers l’entrée « dans la terre d’Israël, » qui signifie le désir pour l’amour du don sans réserve.

C’est ainsi que l’ensemble de l’humanité est debout devant la montagne de la haine aujourd’hui . Cela se révèle à nous comme un pour tous et on l’appelle la crise mondiale. Nous sommes tous dans le même état, mais pas tout le monde ne le comprend pas bien encore, semblable à la façon d’une foule de personnes qui inclut des personnes aussi différentes que des hommes, des femmes, des personnes âgées et des enfants qui comprenaient à peine ce qui se passait.

Pourtant, tout le monde commence déjà à ressentir cet état. C’est juste que certains ont déjà compris que la cause de tout cela est notre ego et la haine qui nous divise, alors que d’autres l’expérimente  encore comme une mauvaise situation financière. Chaque personne ressent une sorte de manque en fonction de ses qualités, son environnement et des besoins: une personne manque d’un appartement, un autre de fromage blanc, pour un troisième c’est autre chose, et ainsi de suite dans l’ensemble de l’humanité, pour chaque personne 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/08/2011, Écrits du  Rabash

Une personne sage voit l’avenir

Dr. Michael LaitmanAprès l’attaque terroriste, ce journal norvégien adopte l’union de toutes les nations éprises de la paix dans le monde, appelant tous les gens à s’unir et à se tenir la main. C’est un exemple de comment la souffrance guide une personne à la pensée juste.

Mais est-il possible d’aspirer à l’union sans souffrir de façon préliminaire? C’est précisément le but de la diffusion de  la Kabbale dans le monde pour prévenir les souffrances imminentes.

Le fruit a mûri

Dr. Michael LaitmanPourquoi avons-nous besoin de la science de la Kabbale? Quelle en est la nécessité?

Nous percevons le monde à travers les cinq sens. Nous voyons la «photo» de ce monde, nous vivons en elle, et nous organisons notre vie en elle. Nous développons des sciences, afin de l’atteindre. Nous avons assez d’esprit et de sentiment pour cela. Nous étudions le monde et nous nous adaptons à la joie et aux temps troublés. Alors pourquoi avons-nous besoin de la science de la Kabbale, même si ce ne sont pas des fantasmes ou des mensonges? Est-ce que c’est pour savoir combien d’anges il y a dans le ciel? Ou de se familiariser avec la force supérieure, le monde supérieur? …. Peut-être qu’il est temps d’aller consulter un médecin?

Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons besoin de cela. Même les gens qui admettent que la Kabbale parle du monde spirituel ne ressentent pas la nécessité pour elle. Certaines personnes ont un peu peur d’elle, certaines se sentent repoussées par elle et sont  négatives à son égard. Il y a beaucoup d’obstacles. Et personne ne les met là délibérément. C’est juste que c’est la façon dont nous sommes construits, c’est notre nature. Nous érigeons nous-mêmes des obstacles sur le chemin : Nous la négligeons, nous ne la désirons pas, et nous la rejetons. Après tout, nous sommes poussés par le désir égoïste, qui est loin d’être le monde spirituel, et opposé à elle.

En conséquence, la science de la Kabbale semble irréaliste pour nous. Quand nous venons à elle, nous ne comprenons pas comment cela est arrivé et ce qui nous retient ici. Nous la quittons souvent et nous retournons à notre vie ordinaire, à l’endroit où nous avons de la force, de l’argent, et le pouvoir dans nos mains, au lieu d’un «brouillard».

Lorsque les kabbalistes ont atteint le monde spirituel, ils comprennent combien elle est importante et grande. Après tout, elle ouvre la vraie vie d’une personne, au lieu de l’existence périssable au niveau animal. Nous agissons au niveau de la nature animale et dépendons du corps: je suis vivant tant qu’elle est vivante, et je mourrai avec elle. Mon « moi » est à l’intérieur de celle-ci. D’autre part, les kabbalistes maitrisent le niveau humain, le niveau d’être comme la force supérieure, d’exister dans l’atteinte, dans la sensation et la puissance qui est égale à la force supérieure, et d’être égale à elle dans une certaine mesure.

Ainsi, la science de la Kabbale est un grand atout qui nous donne l’existence éternelle, au lieu de notre courante et misérable vie courte. Mais il n’y a personne à qui vous pouvez le dire cela. C’est pourquoi la science de la Kabbale a été dissimulée pendant longtemps, jusqu’à ce que l’humanité commence à ressentir son besoin, au lieu de la négligence, de la peur, et du dégout. C’est ce qui nous est arrivé aussi: Nous ne l’avons pas pensé ni planifié, mais soudain nous avons ressenti son besoin. Il s’est avéré que sans elle, notre vie est basique animale, et vide. Nous manquons d’accomplissement.

En réalité, les kabbalistes ne se souciaient pas de ce que les gens diraient à propos de la science de la Kabbale et comment ils la percevaient. Le monde a toujours été confus à ce sujet et croyant en toutes sortes de fables. Les kabbalistes savaient à ce sujet et n’y prêtaient pas attention, car leur principal souci était de garder les gens étant des «fruits pas mûrs». Et le fruit vert n’est pas la science de la Kabbale, mais le désir de l’homme. L’homme est le fruit non mûr. Il est toujours incapable de «digérer» son ego et de le transformer en quelque chose de bien, de sorte que cela lui soit profitable.

Lorsque l’égoïsme mûr qui n’est pas encore capable de se corriger rencontre de la science de la Kabbale, il le relègue à l’enseignement mystique, à la philosophie, à la religion, au New Age, et ainsi de suite. Le Baal HaSoulam écrit que la révélation du Livre du Zohar par la veuve de Rabbi Moshé de-Léon a causé de grands dommages, toutes sortes d’obstacles et de problèmes. C’est parce que les gens ont pris le mauvais chemin vers la spiritualité, en suivant leur égoïsme au lieu de la volonté de se corriger.

Cependant, aujourd’hui, nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Les kabbalistes affirment cela et nous voyons cela dans notre monde aussi. Le monde réalise déjà qu’il s’est trouvé dans une situation nauséabonde. La crise universelle recouvre le village mondial dans lequel tout le monde est interconnecté par des liens égoïstes. Nous découvrons que notre réseau égoïste est devenu global, que nous sommes inséparablement et incorrectement interconnectés.

Nous ne pouvons pas sortir de cette situation et nous n’avons aucune possibilité d’être sauvé des griffes de l’égoïsme, qui font pression sur nous de plus en plus fortement.
Dans ces conditions, nous révélons la nécessité de la science de la Kabbale, qui est la seule méthode qui offre la véritable solution au problème.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22.07.11, «De l’enseignement de la Kabbale et son essence »

Une contradiction systématique

Dr. Michael LaitmanNous n’avons jamais été dans la situation que nous vivons aujourd’hui. Nous n’avons jamais connu une divergence entre deux systèmes. Aujourd’hui nous tous, ensemble, constituant un système commun intégré («Nous»), mais il est égoïste. Et dans le même temps nous sommes dans le système naturel, qui est imprégné par le don sans réserve et l’amour. La différence ou l’écart entre ces deux systèmes est ce qui crée la sensation de crise.

Cette différence ne cesse de croître parce que nous nous développons dans notre égoïsme, tandis que le système supérieur se rapproche de nous. En particulier, la crise est exprimée justement à cause de la révélation de la nature.

Dans le passé, nous avons élargi notre système au cours de l’histoire, jusqu’à ce que nous ayons atteint aujourd’hui, l’intégralité et l’interconnexion. Cependant, toute personne continue de fonctionner dans ses intérêts étroits, même s’elle ne peut plus se débarrasser des liens mondiaux et dont elle dépend entièrement.

En conséquence, nous nous retrouvons dans l’interdépendance et la haine mutuelle, qui sont en contraste extrême à la force du don sans réserve qui nous influence. Par ailleurs, à l’intérieur nous sommes liés les uns aux autres et au même moment, désunis au maximum. Et en plus, nous sommes en face du Créateur.

Cette opposition et la différence de qualités nous amènent des ennuis. Ils ne font que commencer, mais en même temps ils incitent l’homme à découvrir la raison de ce qui se passe. Après tout, si quelque chose dérange ou nous fait du mal, nous lui prêtons attention.

Par conséquent, aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire, la science de la Kabbale nous est révélée. Le temps est venu pour nous de consolider ainsi le Créateur et la création qui s’unissent par une force unique, une seule connexion. En d’autres termes, le temps est venu de corriger la crise, pour se débarrasser des troubles, et de parvenir à la découverte du système où nous sommes, ce qui est impossible sans atteindre la force supérieure.

Nous ne voyons pas l’intégralité du système naturel, car nous ne sommes pas partie intégrante à l’intérieur. Nous sommes discrets, désunis, et individualiste-chacun de nous est lui-même. Je n’ai pas un esprit intégrant, une vision intégrale, et je ne peux pas prendre tout le monde en considération.

Mais d’autre part, nous constituons un tout, et par la loi d’un seul corps, je ne peux pas faire une seule action à moins que je sois sûr qu’elle aura un effet favorable sur l’ensemble de mes systèmes. C’est pourquoi nous ne pouvons atteindre le succès en rien.
Dans le monde moderne, peu importe le système que vous regardez, tout est en train de s’effondrer: l’éducation, la culture, l’économie, les relations entre les personnes, les familles, l’éducation des enfants, et ainsi de suite. Tout ce que nous avons créé dans le processus de notre développement est en ruine. Et ce processus va continuer de croître en pire, devenir de plus en plus visible.

Le problème ici n’est pas que nous nous sommes « trompés » quelque part, parce que tout était initialement programmé. C’est juste qu’aujourd’hui, tous nos systèmes sont à l’opposé du système intégral et correct. Maintenant je dois prendre tout le monde en considération, mais par ma nature, je ne suis pas habitué à cela. Alors, que dois-je faire?

Je me soucie seulement de moi-même, ou tout au plus-de ma famille, de ma ville, de mon environnement, ou même de mon pays …. Mais se soucier du monde entier? Même si je le voulais, comment puis-je y arriver? Je n’ai aucune base préliminaire pour cela. Pour cela que je devrais être différent à l’intérieur. Je dois avoir un système intégré à l’intérieur de moi alors je penserai tout naturellement au monde comme un tout, comme je pense à moi-même. C’est la seule façon avec laquelle j’attendrai le succès dans l’économie, l’industrie et le commerce, dans tout.

Sinon, il n’y aura pas de succès. Aujourd’hui cela est encore faiblement exprimé, mais bientôt l’image va commencer à devenir plus claire.

Ainsi, la nature ou le Créateur oblige l’homme à sentir qu’il fait partie de l’ensemble, une âme particulière qui appartient à l’âme commune. Nous souffrons parce que nous ne faisons pas encore partie du tout, et par cette souffrance chacun de nous est poussé à s’unir avec les autres. Cependant, le chemin de la souffrance est très difficile. Comme nous le savons, il peut nous amener à la mort, et nous aurons encore beaucoup à souffrir jusqu’à ce que nous y arrivions.

C’est pourquoi la science de la Kabbale est révélée, voulant expliquer l’état actuel des choses pour nous, pour nous montrer le système où nous sommes, et pour nous apprendre à nous changer, nous transformer à partir de fragments discrets en partie intégrante, dont chacun contient tous les autres.

Pour la première fois dans l’histoire du développement humain, l’homme ne change plus la nature à l’extérieur, ne pas fait plus d’actions extérieures égoïstes, et n’utilise plus toutes ses connaissances pour changer quelque chose en dehors de lui. Les changements extérieurs sont terminés. Tout est devenu finalement formé à l’extérieur, cela a gelé, et ne changera pas davantage. A partir de maintenant, je suis celui qui doit changer.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22.07.11 «L’enseignement de la Kabbale et son essence »

Il est temps de compléter notre Histoire

Dr. Michael LaitmanJusqu’à présent, l’humanité n’a pas écrit sa propre histoire, mais à la place s’est intégrée en elle. Mais aujourd’hui, à  notre nouveau stade de développement, nous serons ceux qui rempliront  notre histoire. Cette opportunité nous est donnée pour la première fois après des milliers d’années d’enfance.

Pendant toute la durée de l’histoire, l’homme s’est développé sous le règne de l égoïsme, la croissance constante de ce qui nous a obligés automatiquement à rechercher les voies et les moyens pour satisfaire nos désirs. De cette façon, la nature a dirigé basiquement notre mouvement en nous dépouillant du libre choix. L’homme ne s’est pas lui-même changé consciemment, mais plutôt la nature l’a changé en fonction de son programme.

De notre point de vue, il semblait que nous avions changé l’environnement en fonction de nos demandes en cas de besoin, mais maintenant le temps est venu pour l’homme de changer et de correspondre à la nature. Les scientifiques commencent à être d’accord avec cela.

En général, quelle est la «nature» que nous avons tenté de conquérir en vain depuis si longtemps?

Quand une mère quitte la nurserie, en laissant son bébé jouer avec ses jouets, le bébé ne se sent-il pas libre? Oui. Il aime vraiment le  moment où il est seul et il ne comprend pas qu’elle le regarde avec des yeux attentifs et affectueux. Il sent qu’il est libre.

C’est ainsi que la «nature», le système de gouvernance où nous existons, nous est tout autant dissimulé. Il engendre notre sensation de liberté, bien que dans la réalité la liberté n’existe tout simplement pas. Cette illusion a été spécifiquement prévue par l’évolution afin que nous puissions nous développer librement dans notre égoïsme, en utilisant et en suivant nos désirs autant que notre nature, nos qualités et nos possibilités nous le permettraient.

Et nous pensions que cela était bien, que nous pourrions et devrions nous développer de cette façon. Les relations sociales et les technologies ont changé; nous avons constamment changé les choses, nous nous sommes empressés quelque part en suivant les ordres de notre essence, de nos désirs égoïstes croissants.  Dans le même temps, nous voulions encore plus de pouvoir sur la nature. L’homme ne pensait pas à ce qu’il faisait, il a simplement agi sur ses désirs.

Quand la nature nous donne certains désirs, nous ne pouvons que  travailler dans leurs limites. Nous ne pouvons pas aller au-delà. La nourriture, le sexe, la famille, le savoir, la célébrité, l’argent et le pouvoir, chaque personne a sa propre combinaison de ces désirs et les réalise en conséquence. La nature nous déplace progressivement de l’intérieur, «par derrière». Les impulsions qu’elle  éveille en nous en combinaison avec le milieu environnant déterminent tout.

Essentiellement, je représente un mécanisme administratif.  Des désirs s’éveillent en moi, certaines circonstances se produisent, mais je suis limité par mes mœurs, mes capacités physiques et mentales, ainsi que les normes de mon environnement, et les lois communes d’une  nature globale. À la fin, j’essaye  simplement  de réaliser mes désirs, autant que possible dans des conditions que je n’ai pas mises en place.  Ainsi, il s’avère que je ne suis rien de  plus qu’un mécanisme administratif. Les désirs et les conditions sont prédéterminés, et tout cela me pousse vers la réalisation de mon moi.

Cela a été notre chemin: les erreurs de l’homme, ses bonnes et mauvaises actions, tout cela était nécessaire et inévitable dans les étapes précédentes du  développement jusqu’à l’époque actuelle. Contre sa volonté, l’homme a reçu des propriétés innées et s’est trouvé dans un environnement particulier, sans choix.

Et encore, il ne pense pas que tout cela était prédéterminé. Comme un enfant, il était tout simplement en train de jouer et de se sentir libre en raison de l’absence de sa mère, alors qu’elle avait simplement glissé hors de son champ de vision.

 De la conférence  sur un nouveau livre du  18/07/2011

Des accusations contre Laitman !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Je n’aurais jamais aurais cru que les kabbalistes seraient sortis pour protester contre les manifestations. Et je ne pensais pas qu’ils étaient si à droite. Vous vous tenez sur un piédestal élevé en parlant de la nécessité d’éduquer les gens. Qui vous a donné le droit de le faire ?

Réponse : Si vous lisez ce que disent les kabbalistes sur la correction du monde  grâce à la diffusion de la Kabbale, alors vous ne seriez pas surpris (voir le livre : « Les  perles de la sagesse : les mots des grands kabbalistes  de toutes les générations et les kabbalistes écrivent  sur la sagesse de la Kabbale» Si vous connaissiez davantage les kabbalistes, le Baal HaSoulam et ses rencontres avec Ben Gourion, sur la nécessité d’une éducation  intégrale et nationale (voir le journal « La Nation »), alors vous comprendriez que la Kabbale est la méthode de correction de l’homme, la méthode d’éducation de homme jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau du monde d’aujourd’hui, global et intégral. En fait, sans le reconnaître, nous ne survivrons pas.

C’est exactement pourquoi nous allons dans la rue — non  pas pour expliquer notre avis aux gens, mais pour expliquer les lois de la nature du nouveau monde dans lequel nous nous trouvons nous-mêmes. La Kabbale a déjà parlé de cela il y a des années. Et elle nous dit ce qui  arrivera au monde.

Je ne suis ni de droite ni de gauche. Je suis au milieu, un kabbaliste n’est pas « pour » n’importe qui, mais seulement pour l’unité. Par conséquent, il s’avère que je suis contre la gauche, qui n’est du tout aujourd’hui de gauche, mais qui  est « pour » mettre fin à l’existence de la nation d’Israël. Et je suis pleinement conscient de ce que cela implique non seulement pour mon pays, mais aussi pour toute l’humanité, c’est pourquoi je suis contre cela. Je suis de gauche et pas eux, parce que je suis pour l’unité et la solidarité. Je suis pour une discussion pour tous-nationale, alors qu’ils sont contre toute discussion parce que leur objectif est de détruire l’« éducation sioniste ».

L’éducation est la préparation de l’homme pour un nouveau monde, dans lequel il doit entrer et où il doit vivre avec succès. Aujourd’hui, comme nous le voyons, aucun des dirigeants du monde ne sait quoi faire. Le G8 et le G20 se réunissent et ensuite vont se séparer sans parvenir à aucun accord parce qu’ils ne savent pas quoi faire, ni  leurs conseillers. Regardez ce que j’ai dit dans mon exposé au « Forum mondial de la sagesse » à Arosa en Suisse il y a six ans : que la chose la plus importante est l’éducation, ce qui signifie enseigner aux gens les lois de la nature qui sont exprimées dans le monde d’aujourd’hui (et voir ce que les scientifiques disent à ce sujet aujourd’hui!)

La Kabbale est une science pratique sur le nouveau monde. Elle a attendu précisément notre époque pour se révéler et aider les gens à comprendre comment continuer à vivre. Je crois que les gens en ont vraiment besoin. Et je crois qu’ils comprendront que c’est la bonne façon, avant que  la souffrance ne  les contraigne.

La dépression dans la vie moderne

Dr. Michael LaitmanAvis: (Jerry Kennard, healthcentral.com): « nous sommes plus anxieux et déprimés que jamais et la situation s’aggrave plutôt que s’améliore. L’argument que la technologie moderne serait un jour en mesure de nous protéger contre la maladie et la détresse et ouvrir un monde de loisirs, en impliquant un plus grand bonheur, parait décidément périmé….

« L’auteur principal, le Dr Catriona Morrison, de l’Université de Leeds, au  Royaume Uni,  a conclu que la forte utilisation d’internet est associée à la dépression. La forte utilisation d’internet est fréquemment associée aux jeux de hasard, aux interactions dans les communautés sociales ou au visionnage de contenu sexuel. Selon Morrison, « l’étude renforce les spéculations publiques que trop s’engager dans des sites Web qui servent à remplacer la fonction sociale normale, peut-être être lié à des troubles psychologiques comme la dépression et  l’addiction. »

Mon commentaire : On pense à tort qu’Internet peut remplacer la communication. Cela a la même signification que ce qui nous pousse dans la solitude et isole chacun de nous imperceptiblement  des autres, à tel point que nous ne pouvons plus communiquer directement.

Cette condition va s’aggraver jusqu’à sa pleine réalisation comme un mal, et ensuite, la société sera à même de comprendre la nécessité d’une bonne communication directe et ouverte. C’est seulement cela qui peut éliminer la dépression !

Étudier pour être en équilibre avec la nature

Dr. Michael LaitmanNous devons organiser l’éducation intégrale autour de chaque personne et exiger que chacun y entre. La crise  générale finira par un si grand coup que personne n’aura de travail. Nous n’aurons pas besoin de toutes ces marchandises supplémentaires, et il n’y aura aucun besoin d’en produire plus. Il y a abondance de tout. Le monde produit des ordures, les jette, et ne fait que polluer la planète.

Soudainement, nous découvrons que sur sept milliards de personnes existant dans le monde, 80 pour cent sont en trop. Que pouvons-nous faire avec eux, les tuer ? Il y a des théories selon lesquelles il est nécessaire de se débarrasser « des personnes en trop  » et alors le reste aura du travail. Cependant, le reste n’aura pas de travail  non plus car cette guerre laissera quelqu’un qui se demandera s’il est bien  d’être resté vivant.

C’est pourquoi nous avons une solution simple. Le travail de chaque personne sera d’entrer dans un environnement éducatif, pour étudier. Juste comme nous enseignons nos enfants et que 100 pour cent des enfants étudient jusqu’à l’âge de 18 ans, un adulte devrait étudier ou obtenir une éducation continue durant toute sa vie, tout en travaillant deux ou trois heures par jour pour effectuer les tâches qui lui sont assignées par la société.

Puis, chacun traversera obligatoirement des changements intérieurs. Nous n’exclurions pas aucune personne de ceci. Chacun étudierait dans un système virtuel, en regardant des clips, en écoutant des chansons, ou en lisant des histoires pleines d’humour, où tout sera sur le thème de la globalité, de l’intégralité, de l’unité, et de la garantie mutuelle. Chacun devra faire des devoirs chez lui, les soumettre à une vérification, et passer des examens. Si on a tout accompli, on obtiendra un salaire à la fin du mois. Ce sera son travail.

Question : Qui finance son salaire si personne ne travaille ?

Réponse : Ceci ne signifie pas que personne ne travaille. Nous travaillons tous dans la mesure où nous le devons, pour produire les nécessités de la vie. Cependant, nous ne faisons pas des choses pour nous les passer seulement entre nous et pour les jeter ensuite dans une décharge parce que les gens les emploient à peine. Nous produisons seulement les articles nécessaires, que chacun exige pour vivre normalement.

Le même système d’éducation comprend l’étude de la manière de vivre dans le cadre des nécessités de la vie, au niveau humain, en équilibre avec la nature, en observant ses exigences. On devrait expliquer à tout le monde qu’en consommant plus que nous avons besoin, nous sortons de l’équilibre avec la nature.

Chaque organe du corps reçoit non pas pour lui-même, mais existe seulement pour aider d’autres, pour les servir. Nous devrions comprendre que nous n’avons aucun choix. Nous devons venir à ce système. Les kabbalistes ont beaucoup parlé à ce sujet, et nous devons apporter cette connaissance à chacun.

Les kabbalistes sur le travail spirituel dans le groupe, partie 3

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.

Le but de la société

Chacun de nous n’a qu’un seul but: [s’unir] que la Divinité [la révélation du Créateur, la propriété de l’amour et du don sans réserve] soit entre nous.
– Le Rabash, Rabash-les Écrits sociaux, « but de la Société (1)»

Nous devons nous rappeler que la société a été établie uniquement sur la base de l’atteinte de l’amour des autres, et que c’est le tremplin pour l’amour de Dieu.
– Le Rabash, Rabash-les Écrits sociaux », concernant l’amour des amis»