Category Archives: Société

Le destin peut être contrôlé

557Question : Le destin est la totalité des événements et des circonstances qui sont prédéterminés et qui touchent principalement une personne, soit la nation entière. Êtes-vous d’accord avec cette définition ?

Réponse : Non, je ne suis pas d’accord car vous ne pouvez pas juste parler du destin comme d’une combinaison de certaines circonstances. Le destin est ce qui nous arrive dans nos sensations, dans notre vie, dans nos conditions, et est une conséquence de l’influence de la nature ou du Créateur (ce qui est la même chose) sur nous et de notre interaction avec elle.

Question : Il y a trois caractéristiques principales du destin selon ce que j’ai trouvé sur Internet : la totalité, l’insondabilité et l’indépendance de la volonté humaine. Pensez-vous que cela soit vrai ?

Réponse : Non. En ce qui concerne la totalité, je peux dire qu’il existe des destins particuliers et des destins communs, ainsi que des destins globaux. Quant à l’insondabilité et à l’indépendance, au contraire, nous pouvons connaître notre destin et le diriger si bien sûr nous le souhaitons, et y appliquer une certaine quantité et qualité d’efforts. Autrement dit, tant la compréhension que le contrôle peuvent être entre nos mains. Cela dépend de nous.

Commentaire : Si vous regardez l’histoire et la culture de différents peuples, alors dans la plupart des cas, le destin est défini comme négatif, sombre, sans signification, aveugle et impitoyable.

Ma Réponse : Nous parlons ainsi parce que nous ne comprenons pas l’essence et le but de ce qui se passe.

Commentaire : D’ailleurs, rien de bon n’est écrit dans la religion juive, ni dans les Prophètes.

Ma Réponse : Cela dépend de la manière de voir et par rapport à qui c’est dit. En principe, le sort de l’humanité dépend d’elle-même. On ne peut rien dire ici d’une quelconque prédestination fatale.

Question : Quel adjectif donneriez-vous au destin ?

Réponse : Dirigé.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 26/10/2021

Comment prendre des décisions

283.02« A partir d’un certain point, plus aucun retour n’est possible. C’est le point qu’il faut atteindre. » (Franz Kafka)

Question : Que pensez-vous de cela ?

Réponse : S’il n’y a pas de retour, comment ne pas prendre une décision ? De telles solutions sont les plus rationnelles, même si elles semblent terribles.

Question : Cela signifie-t-il que si vous avez pris une décision et qu’il n’y a pas de marche arrière, vous devez alors continuer et c’est tout ?

Réponse : Bien sûr ! L’essentiel est de ne pas rester suspendu en l’air.

Question : Ne pas réfléchir pendant longtemps ?

Réponse : Non. Autrement, cela mène à la dépression, au suicide ou à quelque chose de ce genre. Nous devrions raccourcir ces pauses et prendre la décision de manière nette et claire.

Question : Quand une personne a-t-elle le sentiment qu’il n’y a pas de retour possible ? Peut-être est-elle en train d’inventer tout cela ? Ou est-ce que cela arrive-t-il exprès à une personne ?

Réponse : Elle devrait vérifier elle-même.

Question : Êtes-vous en train de dire qu’elle devrait quand même faire une analyse ?

Réponse : Bien sûr. Elle devrait s’examiner souvent. La Kabbale dit que nous ne devrions pas mesurer une fois puis commencer à couper. Nous devons continuer à essayer encore et encore, en vérifiant constamment le système dans lequel nous sommes : puis-je lui faire confiance ? Est-ce que je me conforme à ce système ? Comment puis-je me changer pour m’y adapter ?

Finalement, je commence à voir de plus en plus que je suis à l’intérieur d’un système harmonieux et parfait de l’univers, qui est régi par une loi unique, et que j’existe à l’intérieur de cette sphère.

Extrait de « L’Actualité avec Michaël Laitman » sur KabTV, le 04/10/2021

Pourquoi les nations du monde sont-elles attirées par la Kabbale ?

547.05Question : Pourquoi les nations du monde, qui ne sont pas juives d’après la Halakha, sont-elles attirées par la méthode kabbalistique, et les juifs sont-ils prêts à tout pratiquer sauf la Kabbale ?

Réponse : Tout d’abord, les nations du monde ressentent qu’il y a quelque chose de spécial, de caché, je dirais même de fondamental dans la Kabbale.

En principe, toutes les religions, les croyances, tout ce qu’une personne peut imaginer en matière de spiritualité en est issu. « Qu’y a-t-il en dehors de notre monde, en dehors de la vie matérielle, de ces courtes années durant lesquelles nous existons, en dehors de ce petit globe à la surface duquel nous tournons comme de petits insectes ? Y a-t-il quelque chose dans d’autres dimensions, dans d’autres espaces, dans d’autres sections ? »

Ces questions concernent tout le monde et pratiquement toutes les réponses sont liées à la Kabbale. Par conséquent, les personnes d’autres croyances ou religions n’y trouvent pas de réponses, mais elles doivent croire et suivre certaines traditions. Pas plus que cela.

Et la Kabbale ne se contente pas d’expliquer cela à une personne, elle l’emmène et l’élève à un niveau où elle commence à voir et à ressentir une nouvelle dimension, à exister au-dessus du temps, de l’espace et du mouvement, au-dessus de ce qui est notre univers, notre monde.

Naturellement, la Kabbale est de plus en plus demandée, surtout à notre époque où, en raison du développement de l’humanité, nous sommes arrivés à un état plus ou moins mature et nous comprenons que notre monde s’arrête là. Et alors quoi ? La science de la Kabbale répond exactement à cette question.

Extrait de « Gros Plan » sur KabTV

Ressentir l’existence du supérieur

929Et s’il y a quelque dysfonctionnement dans la roue, le dysfonctionnement n’est pas évalué par rapport à la roue elle-même, mais en fonction de son service et de son rôle par rapport à l’ensemble de la machine. (Baal HaSoulam, « La Paix dans le Monde »)

Si n’importe lequel d’entre nous commet un acte immoral, inapproprié, s’il cause un préjudice à la société ou à la nature, il nuit au système général.

Nous devons ressentir toute la nature. Supposons que je déracine un buisson dans mon jardin, je cause par cela un préjudice à l’écologie du monde. On peut donc venir me demander « Pourquoi avez-vous agi de la sorte ? », ou peut-être que je peux me le demander.

Cela signifie que chacun d’entre nous devrait ressentir le bénéfice ou le préjudice qu’il cause à la société environnante, au monde, à l’univers, à tous les mondes. Cette sensation se développe progressivement chez une personne. Lorsqu’elle commence à ressentir le monde qui l’entoure et la coopération mutuelle en son sein, elle devient plus élevée que la vie et la mort corporelles. Elle ressent l’existence du supérieur éternel. La sensation du corps matériel naturel diminue parce qu’elle s’élève au-dessus de lui.

Nous devons atteindre ce niveau. La sagesse de la Kabbale exige de nous une attitude très sérieuse envers toute la réalité.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » sur KabTV, le 21/07/2019

L’effondrement de l’institution du mariage

962.2Question : De nos jours, de plus en plus de personnes ne veulent pas se marier officiellement et, en de nombreux endroits, le mariage est considéré de fait comme une relation maritale légale de facto. Il est intéressant de noter que, selon les statistiques rapportées dans une étude que j’ai lue, 70 % des hommes vivant en union libre se considèrent comme célibataires, et 90 % des femmes dans la même situation se considèrent comme mariées. Comment expliquer une attitude aussi opposée face à cette situation ?

Réponse : Ils veulent penser de cette façon parce que nous éduquons mal les hommes et les femmes. L’homme ne se sent pas responsable. C’est plus pratique pour lui. Il est plus facile de vivre en union libre car cela ne l’oblige à rien.

Mais nous connaissons aussi d’autres statistiques : les gens vivent ensemble pendant longtemps, se marient et, après un certain temps, divorcent. De plus, cela se produit dans l’écrasante majorité des cas. S’ils ne s’étaient pas mariés, ils auraient continué à vivre ensemble.

Le fait est que l’homme n’a pas été créé comme une machine, et il vit avec quelqu’un. Est-ce que cela l’oblige ou non, est-ce qu’il s’enferme dans un cadre qui exerce une pression extérieure sur lui et le commande ? Si cela le submerge, il cherchera à fuir.

L’homme a été créé pour aspirer à la liberté. Si contre le cadre qui l’opprime et l’oblige, il n’a pas de compensation interne, qui devrait être fixée en lui par l’éducation, alors il s’enfuira, divorcera, et ne pensera pas qu’il est nécessaire d’être inclus dans ce cadre. Par conséquent, l’institution du mariage s’est pratiquement épuisée aujourd’hui.

Extrait de « Gros Plan » sur KabTV, le 11/08/2019

La loi de l’univers

608.01Question : Selon la Kabbale, l’univers est régi par la loi que les kabbalistes définissent comme « le Bien qui fait le Bien ». C’est quelque peu étrange à entendre dans le cadre de notre vie moderne. On peut se poser la question : où est ce bien ?

Réponse : Le bien n’est pas du tout en nous, nous sommes l’opposé du bien.

La Kabbale dit que le monde qui nous entoure est un immense univers que nous ne ressentons même pas. C’est quelque chose de volumineux, presque infini. Ce n’est même pas notre univers, mais un volume constitutif beaucoup plus profond, débordant de toutes sortes de connexions et de forces, dans lequel nous existons.

De ce volume, nous ne détectons que ce que nous appelons notre monde, notre univers, notre Terre, notre vie, jusqu’à nous-mêmes, si minuscules. Le système de forces, de connexions, de gestion et de qualités, qui est construit sur le don sans réserve absolu, l’amour absolu et l’interaction absolue de toutes les parties entre elles, nous est caché.

Ce système fonctionne de la même manière que notre corps, qui est construit sur la participation intégrale de toutes ses parties à la vie globale de l’organisme, et de ce fait chaque particule donne tout pour son fonctionnement vital. C’est grâce à cela que le corps et tous les organes qui le composent existent.

Sans cette dépendance positive intégrale de toutes les parties qui s’influencent mutuellement et soutiennent la vie globale de l’organisme, le corps ne pourrait pas exister. Toutes les parties n’ont qu’une seule tâche : soutenir la vie du corps. Si une partie est défaillante et cesse de penser au système général de l’organisme, on parle de maladie. Si une bonne relation est détruite dans le corps tout entier, alors cela conduit à la mort.

C’est ainsi que l’univers entier est organisé : il fonctionne au niveau de la pensée, au niveau de la conscience, et non au niveau animal comme l’est notre corps. Nous sommes le contraire de cette pensée, de cette loi de l’amour.

Extrait de « Gros Plan » sur KabTV

Pas seulement une pandémie

511.01Le monde est tombé dans un état si difficile qu’il sera forcé d’évoluer vers la connexion, qu’il le veuille ou non. Nous sommes poussés vers cela d’en haut, et si nous ne voulons pas nous connecter, alors la connexion commencera à être mise en œuvre de toute façon. Nous nous y opposerons et nous subirons de grandes souffrances et de grands problèmes.

Cela ressemble à l’attitude des parents envers leurs enfants. Si les enfants sont gentils et obéissants, les parents les traitent avec gentillesse. Et si les enfants se comportent mal, alors les parents doivent les punir pour les corriger, et les enfants ressentent cela comme un mal.

Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation particulière. Pour la première fois dans l’histoire, la société humaine subit une transformation générale. Le coronavirus est d’une ampleur incomparable, même pas avec la Seconde Guerre mondiale ; elle touche tous les pays du monde. Et à côté de la pandémie, d’autres coups viendront : cataclysmes climatiques et autres événements extrêmes pour nous obliger à nous unir davantage et à résister ensemble aux coups de la nature, c’est-à-dire du Créateur.

Il ne s’agit pas seulement d’une pandémie, mais du début d’une nouvelle ère qui nous équilibrera de plus en plus afin de nous amener au bon état et au sentiment de connexion et d’interdépendance. Nous pouvons déjà voir comment tout a changé au cours de l’année écoulée : les touristes ne voyagent plus à travers le monde. Chacun reste dans son coin.

Pour l’instant, nous espérons encore retrouver notre vie d’avant, mais ce ne sera plus le cas. On n’aura plus besoin d’autant d’avions et de bateaux ; beaucoup de choses vont changer dans le monde. Les problèmes ne disparaîtront pas tant que nous n’aurons pas réparé la connexion entre nous. Si cette union est correcte et qu’elle conduit à l’intégration et à l’unité, et non à l’appât du gain, alors le système fonctionnera. Sinon, non. C’est ainsi que la gouvernance supérieure nous enseignera.

Le Créateur arrêtera toutes nos activités égoïstes jusqu’à ce que nous apprenions progressivement, en utilisant l’exemple d’un système commun à l’échelle mondiale, comment travailler correctement avec notre égoïsme. Il ne nous laissera plus nous comporter mal.

Au cours des cent dernières années, le Créateur nous a permis de construire des systèmes globaux et internationaux sur le plan matériel : Internet, les relations industrielles, le tourisme et les relations internationales. Et maintenant, nous devons apprendre à travailler correctement avec ces systèmes dans l’intérêt de notre prochain et celui du Créateur.

La forme de la connexion correcte est celle où chacun essaie de satisfaire l’autre, comme l’union d’un homme et d’une femme, le plus et le moins. Par conséquent, je dois chercher ce qui manque à l’autre, ce par quoi je peux le satisfaire. Et il recherche les mêmes besoins en moi.

C’est contraire à notre égoïsme, car nous essayons de faire une alliance entre nous pour gagner de l’argent l’un de l’autre. Mais le développement a atteint une telle limite que cette approche ne fonctionne plus. L’union égoïste a cessé faire du profit comme avant.

Par conséquent, ces systèmes s’effondreront et s’arrêteront tant que nous ne comprendrons pas sous quelle forme ils doivent fonctionner. Jusqu’à présent, nous nous sommes développés sous une forme égoïste, mais il est temps maintenant de corriger ce que nous avons fait. Tout cela se produira dans les années à venir.

Extrait de la Leçon quotidienne de Kabbale 26/6/21

Pourquoi les Juifs ont-ils adopté la culture grecque ?

537Question : Comment les Juifs ont-ils pu adopter la culture grecque?

Réponse : Le fait est que les Juifs ont volontiers adopté les coutumes des autres peuples parce que ces coutumes étaient claires pour eux. Il y avait des images au lieu de forces invisibles, des lois et des signes. Il n’y avait pas d’interdictions particulières : on pouvait représenter n’importe quoi, faire la fête n’importe quand et avec n’importe qui, s’enivrer, commettre l’adultère, et il ne vous arrivait rien.

Les peuples du monde n’avaient pas ce que la Kabbale explique comme une incohérence avec les lois du Créateur. Par conséquent, ils ont pris l’apparence extérieure de cet enseignement des Juifs et en ont fait leurs religions.

Question : Pourquoi a-t-il été adopté par l’élite et non par le commun des mortels ?

Réponse : Lorsque les peuples du monde qui étaient en contact avec les Juifs ont adopté et modifié leurs lois, celles-ci convenaient d’abord aux élites puisqu’elles ne les limitaient dans aucune de leurs actions.

Ils pouvaient en toute sécurité profiter de la vie, s’enrichir, boire, commettre l’adultère, en général, faire tout ce qu’ils voulaient, et en même temps n’étaient soumis à aucune restriction sérieuse. Par conséquent, il y a 2000 ans, toutes ces distorsions de la Kabbale se sont presque instantanément répandues sous la forme de nouvelles religions modernes de l’époque.

Extrait de la « Conversation sur les Grecs » de KabTV 5/5/21

Quand il n’y a pas de soutien de la société

559Question : Comment peut-on éduquer une personne pour qu’elle soit simplement bonne ? À l’école, on essaie de nous inculquer l’éthique et la morale, mais on voit bien que cela ne marche pas.

Réponse : Nos systèmes sociaux et éducatifs ne fonctionnent pas car ils n’ont pas le soutien de la société. À mesure que la société devient plus ouverte, les gens s’éloignent les uns des autres. Prenons l’exemple très concret de la Chine. C’était une société fermée qui vivait selon ses propres lois, différente du monde entier.

Maintenant que la société chinoise s’ouvre, elle commence à s’étendre. Il n’y a pas de connexion. Peu importe les efforts qu’ils font, ils ne peuvent pas rester ensemble longtemps. D’autant plus qu’il s’agit d’un ensemble de personnes tellement diverses, aux multiples facettes.

Vous ne pouvez pas vous associer à un nombre énorme de personnes qui sont si différentes, incompréhensibles et inconcevables pour vos sensations. Lorsqu’il s’agit de millions, c’est impossible.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 25/06/2021

Apprendre les relations intégrales

528.04La chose la plus importante dans notre travail vis-à-vis de la société est simplement d’éduquer les gens. Les personnes qui seront capables de découvrir des qualités intégrales en elles-mêmes, c’est-à-dire de se connecter dans la dizaine avec les autres afin de sortir de la perception égoïste individuelle du monde pour entrer dans l’interaction intégrale, lorsqu’elles s’élèvent au-dessus de leur égoïsme et commencent à ressentir non pas elles-mêmes, mais leur collectif comme elles-mêmes, et à travers lui à percevoir l’univers entier comme intégral, ces personnes continueront à s’engager dans l’éducation et le management. Nous devons les y préparer.

Mais en principe, toute l’humanité est nécessaire pour cela. Chaque personne aujourd’hui se pose une question sur le sens de l’existence, sur la manière dont nous pouvons restructurer nos vies. La nature elle-même dit que nous devons nous changer en fonction d’elle.

Nous avons terminé la voie du développement égoïste. Depuis quelques décennies, il est en crise et commence à se dévorer lui-même. Comme dans le dicton : la révolution dévore ses enfants. C’est la même chose ici. L’humanité doit commencer à le ressentir.

Je pense que si nous créions réellement de petits groupes expérimentaux qui résoudraient les tâches de gestion et donneraient leurs recommandations sur la base de l’intégralité de la nature, c’est-à-dire de la relation correcte d’une personne avec la nature, alors nous ne pourrions pas faire d’erreurs dans nos décisions et nous ferions d’une société avec de tels managers la société du futur.

Extrait de « La Science du Management » sur KabTV