Category Archives: Solution à la crise

La société en tant qu’individu

448.8Question : La sagesse de la foule est un beau terme. Mais dans la vie réelle, lorsque nous rencontrons une foule dans les stades, lors de manifestations ou de troubles sociaux, nous voyons qu’elle est guidée par les pulsions les plus basses.

Existe-t-il une méthode pour utiliser la sagesse potentielle présente dans la foule et l’orienter vers une direction positive ?

Réponse : Je pense que cela n’est possible que si nous créons l’image d’un individu à partir de la foule. Nous devons unir des personnes opposées et éloignées les unes des autres par leur caractère, leur aspiration, leur compréhension, etc., afin d’atteindre un but commun pour lequel elles peuvent s’annuler et utiliser leur égoïsme au profit de l’unification. Lorsque leur connexion atteindra une telle unité, elles réussiront.

Nous sommes généralement confrontés à une contradiction entre un individu et la société : faire prévaloir l’individu sur la société ou la société supprime l’individu. Mais ici, il faut faire de la société une personne pour qu’elle rassemble tous les éléments des individus qui la composent en une seule image collective.

Question : Que signifie faire de la société une personne ? Chaque personne est un individu particulier avec des objectifs et des désirs différents.

Réponse : Lorsque les gens se réunissent pour atteindre un unique objectif, ils essaient d’utiliser tout ce que chacun d’eux a pour atteindre ce but. Il n’y a alors pas de contradictions entre eux. Ils s’unissent mutuellement sur un principe très strict : au-dessus de toutes les contradictions, même sur la haine, l’amour prévaudra.

Extrait de KabTV, « Les Compétences de Communication » du 25/09/2020

La joie : la réalisation de ce que nous désirons

293.2Question : La joie est l’une des principales émotions positives chez l’homme, un sentiment intérieur de satisfaction, d’épanouissement, de plaisir et de bonheur. Ce sentiment pourrait-il être un indicateur d’avancement pour une personne engagée dans son développement personnel et qui ressent en même temps de la joie ?

Réponse : Pour certains, oui et pour d’autres, c’est tout le contraire. La joie est le sentiment de réaliser ce que vous avez tant désiré en sensations, en accomplissement, en quoi que ce soit. Et si une personne voit qu’elle s’éloigne de cet objectif, alors elle est triste.

Question : Les sages disent qu’il n’y a pas de plus grande joie que la résolution des doutes. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Réponse : Si une personne a des doutes, fait une introspection minutieuse, et voit qu’elle peut s’élever au-dessus des doutes, cela provoque en elle un sentiment de joie. Après s’être élevée, elle se débarrasse des doutes.

Et s’il n’y a pas de problèmes, de tâches, de barrières, alors il n’y a rien sur quoi bâtir cet épanouissement.

Question : Doit-on d’abord ressentir de la souffrance pour ressentir de la joie ?

Réponse : La joie est toujours une conséquence du fait de ressentir un niveau inférieur puis d’atteindre le niveau supérieur.

Question : Dans notre monde, nous exprimons beaucoup d’états par le mot « joie »: la joie d’avoir regardé un film, la joie d’un bon travail, de l’unité avec des amis. Pourquoi notre langue est-elle si pauvre ?

Réponse : Ce sont toutes les raisons de la sensation qui s’appelle la joie.

Extrait de KabTV, « Les Compétences de Communication » du 07/08/2020

Apprenez à écouter

281.02Remarque : Nous ne savons pas comment nous écouter les uns les autres. Même les médecins interrompent leurs patients en moyenne 12 secondes après qu’ils aient commencé à leur parler de leurs problèmes de santé.

Mon Commentaire : L’essentiel pour un médecin est de poser un diagnostic et de renvoyer le patient. Et c’est naturel car il a besoin de faire face à un flux de patients.

Dans la plupart des cas, nous pensons que nous en savons suffisamment sur l’autre personne, nous n’avons rien à écouter et il vaut mieux exprimer notre opinion. C’est censé être ce qu’elle attend de nous.

C’est la même chose avec les patients et les médecins. De nombreux patients viennent au rendez-vous parce qu’ils ont besoin de s’exprimer, et le médecin pense que le patient veut entendre son opinion.

Extrait de KabTV, « Les Compétences de Communication » du 14/08/2020

Au pic des émotions

511.01Question : S’il y a conflit, vaut-il la peine d’éteindre la vague d’émotions en acceptant les revendications et en partant ?

Réponse : Non. Il faut essayer de noter sur un papier toutes les émotions contradictoires de telle sorte qu’en les utilisant plus tard, il sera possible de s’élever de plus en plus haut vers une solution commune au conflit.

Question : Autrement dit, si une personne est au pic de ses émotions, alors il est conseillé que l’autre partie arrête la conversation et continue plus tard ?

Réponse : Ce n’est pas cela qui est important, mais que nous comprenions clairement l’ampleur du désaccord entre eux, qu’il s’agisse d’un seul ou de plusieurs, et alors nous pourrions résoudre ce problème. Et si les gens se crient dessus, rien ne peut être résolu.

Par conséquent, vous devez leur donner un morceau de papier et un crayon pour qu’ils expriment ce qu’ils crient. Laissez-les noter leurs émotions.

Extrait de KabTV, « Les Compétences de Management » du 16/07/2020

Consulter le collectif

284Question : Y a-t-il des décisions qu’une personne puisse prendre seule sans rien demander à personne ?

Réponse : Si sa décision correspond à la décision du collectif, alors elle peut le faire seule.

Question : Si je dois prendre une simple décision personnelle, par exemple, acheter une maison, alors je n’ai pas besoin de consulter le collectif, n’est-ce pas ?

Réponse : Ce serait bien. Pourquoi pas ? Il se peut que les gens vous donnent un indice et que vous compreniez : « En effet, regardez ce que je visais ?! Pourquoi ai-je besoin d’une telle maison ? Pour quoi faire ? »

Je suis pour un collectif. Cependant, d’un autre côté, vous pouvez demander à quel point cela m’oblige après avoir découvert leur opinion. C’est déjà une autre affaire.

Question : Et à quel point cela vous contraint-il ?

Réponse : Il est avantageux de consulter le collectif pour tout. Cependant, vous devez toujours prendre la décision finale par vous-même. Mais vous devez comprendre sur la base de quels critères vous acceptez soit leur décision, soit la vôtre.

Je pense qu’il vaut mieux faire des erreurs avec le collectif que d’avoir raison seul car de toute façon votre mouvement commun va vers la connexion.

Extrait de KabTV, « Les Compétences de Management » du 11/06/2020

Le dernier jour de l’été

243.07Le dernier jour de l’été est arrivé. Nous entrons dans la période automne-hiver, et bien sûr, la pandémie de coronavirus se poursuivra. C’est une bonne chose que jour après jour, nous réalisions de plus en plus clairement que le virus ne s’en ira pas aussi vite. La pandémie entraîne non seulement la maladie, mais change toute notre existence : le travail, la maison, notre communication les uns avec les autres et l’attitude d’une personne face à la vie.

Il n’y a jamais eu d’épidémie aussi étendue, aussi profonde et aussi durable, et qui a apporté de tels changements qualitatifs chez une personne. L’humanité a encore du mal à comprendre quels changements sont exigés d’elle, mais dans les deux ou trois prochains mois, nous sentirons que ce coup nous oblige à changer, à modifier notre attitude envers la vie et la société. Le coronavirus change les gens et il nous sera plus facile de comprendre quel genre de personnes nous devrions être.

L’automne commence et les gens retournent au travail après les grandes vacances, les enfants retournent à l’école, les étudiants à l’université. Tout commence à reprendre sa routine, et ici nous sentirons à quel point nous sommes incapables d’y revenir.

Nous n’avons nulle part où retourner ! Nous ne serons plus en mesure de prendre en charge les systèmes que nous avions auparavant. Pour l’instant, nous ne savons pas comment continuer le parcours précédent. Quelle devrait être notre attitude vis-à-vis du travail, des études, de la vie dans les nouvelles conditions qui nous sont révélées par la pandémie ? Nous devrons tout comprendre à nouveau.

Nous ressentirons que nous voulons de moins en moins lutter contre ces phénomènes, mais nous devons comprendre leur essence profonde et nous transformer en conséquence.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Le Travail avec la Foi au-dessus de la Raison » du 31/08/2020

Avoir le temps de se corriger

552.02Question : Investiriez-vous de l’argent dans le développement d’un vaccin contre la mort ?

Réponse : Non. Au contraire, je crois que la mort est une bénédiction. A quoi bon cette vie ? Ici, une personne passe par une certaine étape de son développement et corrige son âme dans un certain cadre. Et c’est tout, c’est suffisant.

Je crois que tout ce que la nature, le Créateur, nous fait est le bien absolu, la vérité absolue, et il n’est pas nécessaire de changer quoi que ce soit.

Question : Combien de temps pensez-vous qu’une personne devrait vivre ?

Réponse : Juste assez pour se corriger. Pas une minute de plus. Il est cependant souhaitable de le faire.

Question : Que souhaiteriez-vous pour les personnes dans leur vie ?

Réponse : « Si c’est la mort, qu’elle soit instantanée, si c’est une blessure, qu’elle soit petite » ? Que pouvez-vous souhaiter pour une personne ? Penser à quel point elle est heureuse parce que maintenant elle a l’opportunité d’apprendre qu’il y a une sagesse qui parle de son but, de la vie et de la mort de telle manière qu’elle puisse s’élever au-dessus de cela, y parvenir, en tirer les conclusions les plus correctes et arriver à un résultat parfait.

Extrait de KabTV, « L’Ère après le Coronavirus » du 14/05/2020

Le principe de la vie : l’amour

523Question : Pouvons-nous dire que l’amour est un sentiment qui est une conséquence des bonnes relations entre les gens ?

Réponse : Je le décrirais différemment. Aimer signifie ressentir les autres et essayer de tout faire pour satisfaire leurs désirs.

Question : Pensez-vous que c’est la loi fondamentale de la société humaine et que nous devons la découvrir de la même manière que nous avons révélé toutes les lois physiques ?

Réponse : Nous devons non seulement la révéler, mais aussi la mettre constamment en pratique. Cette loi devrait devenir notre principe dans la vie.

Question : Et ainsi toutes les croyances et les pays existeront également, mais prendront des formes différentes ?

Réponse : Naturellement. Elles découleront toutes de cette loi : le rapprochement constant de toutes les parties de la création les unes avec les autres, l’élévation constante au-dessus de l’égoïsme et le passage vers un état absolu et parfait.

Extrait de KabTV, « Les Compétences de Management » du 07/05/2020

Vers une existence optimale

laitman_530Question : Nous disons souvent que la surproduction épuise les ressources naturelles et détruit le monde. Ce dernier s’est un peu mieux porté durant la première vague de la pandémie. On entend dire que l’eau des canaux vénitiens n’a jamais été aussi propre. Il y avait là encore des dauphins qui n’avaient pas été vus depuis de nombreuses années.

Le problème de la surproduction doit être résolu de manière pratique. Bien sûr, la rééducation des gens et l’apprentissage des bases du monde intégral sont importants, mais vous devez manger ; quelqu’un doit produire de la nourriture. Que devrions-nous faire ?

Réponse : Je ne me préoccupe pas de la production des biens nécessaires à la vie (la nourriture, les vêtements, les machines qui produisent ces produits) mais seulement dans la mesure où ils sont vitaux.

La nature globale dans laquelle nous existons ne nous permettra toujours pas de produire plus que ce qui est nécessaire à notre existence normale. Nous ferons des allers-retours, essayerons de repousser les limites, et cela nous ramènera à notre existence optimale.

Nous n’avons pas besoin de bijouteries, de la bourse aux diamants et de boutiques de luxe. Tout cela disparaitra. Nous verrons comment elles vont toutes fermer. Les gens n’auront pas d’argent et n’en auront pas besoin, le monde réfléchira plutôt à comment vivre demain et à la manière de parvenir à un futur optimal et normal.

Extrait de KabTV, « La Situation Internationale Actuelle » du 18/06/2020

Le sens profond de la crise

Laitman_632.3Question : Quels sont les aspects négatifs et positifs d’une crise, la crise elle-même ou notre réaction à celle-ci ?

Réponse : Lors d’une crise, le plus important est de la comprendre et de réagir correctement pour qu’elle nous soulève.

Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, « crise » (mashber) signifie en hébreu « naissance », le lieu où une nouvelle personne nait.

En fait, le sens profond de la crise est la naissance de quelque chose de nouveau. Seulement nous ne le ressentons pas, nous ne le comprenons pas encore. Mais je suis sûr que nous y arriverons.

Nous verrons comment une nouvelle humanité intégralement connectée est en train de naître sous nos yeux, qui comprend mieux qu’elle doit vivre selon d’autres lois et non plus comme avant.

Question : Après la crise, allons-nous passer à un nouveau niveau spirituel ?

Réponse : Nous avons atteint ce stade, mais nous ne l’avons pas encore franchi. Nous avons plusieurs étapes devant nous. Mais cette nouvelle étape sérieuse que nous traversons actuellement doit beaucoup nous apprendre.

Question : Si la crise est la naissance de quelque chose de nouveau, cela signifie-t-il que les personnes décédées du coronavirus ne pourraient tout simplement pas vivre dans les nouvelles conditions, en harmonie avec la nature ? Mais tout est entre les mains du Créateur.

Réponse : Quant aux morts, ceux qui ne sont pas encore nés et à ceux qui vont naître, nous en parlerons séparément. C’est tout un système que nous devrons maîtriser et nous devons voir où se trouve le libre arbitre, pourquoi telles et telles âmes naissent, ce qui en est fait, etc. Nous devons étudier cela dans un système mondial commun.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 10/05/2020