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Pourquoi certaines personnes sont des menteurs chroniques?

Dr. Michael LaitmanOpinion ( de psyfactor ) : «Une personne qui dit des mensonges crée autour d’elle un espace différent de la vérité, moins traumatisant, plus confortable et plus heureux.

 » 1 . Il est difficile d’accepter  l’image de soi en tant qu’elle est: cela peut être causé par l’estime de soi, des situations stressantes humiliantes dans le passé, elle a souvent été critiquée, pas acceptée, ses sentiments ont été ignorés.

« 2. Il est difficile d’accepter les événements tels qu’ils se sont produits : des pauvres, l’alcool, des parents non éduqués, son statut social bas, un bas salaire, elle n’a pas la vie personnelle.

 » Des mécanismes de protection plus performants, la protége du stress, de sorte qu’elle ne pense pas à ses problèmes, mais vit dans un monde de rêve.

«En règle générale, toutes ces personnes ont connu quelques difficultés, l’humiliation, le rejet, à la fois moral et matériel, dans l’enfance ou l’adolescence. Cela a pu venir de parents, des camarades de classe, des enseignants ou des premiers employeurs. Ainsi, maintenant, elles sont constamment obligées de se défendre de manière à d’éviter de retourner à ces émotions « .

 Mon commentaire: C’est pourquoi, à notre époque, beaucoup de gens vont dans des environnements virtuels, prennent des médicaments, jouent à des jeux et plus encore. Mais l’égoïsme croissant se développe au-dessus de ces distractions de la réalité parce que le programme de développement devrait nous conduire à la révélation de notre Source: la Lumière Supérieure .

Quand est-ce que le salut arrivera?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans l’un des messages de votre blog, vous avez dit : « Après que les gens aient atteint un désespoir complet quant à tout ce qu’ils ont essayé, nous pouvons leur faire savoir que nous avons une méthode qui leur donnera la santé, contrôle, le respect, l’argent et ainsi de suite. Ils auront tout ce dont ils ont besoin dans ce monde, un jardin d’Eden sur Terre, mais pour ce faire ils doivent se connecter « .
Comment pouvons-nous expliquer cela si, en dépit de tous nos efforts pour nous connecter, nous n’avons encore rien?
Réponse: Une personne ne peut jamais mener une action spirituelle si elle n’est pas « dans le désespoir complet quant àses propres actions » et ne crie pas au Créateur, quand elle se trouve au  dernier niveau et encore un peu plus, elle tombera dans un abîme . Ce n’est qu’alors que le salut vient du Créateur. Sinon, elle n’a pas de  » Kli  » ( récipient) qui soit prêt.
Comment pouvons-nous y parvenir dans ce monde? Si nous ne faisons rien, alors le Créateur nous envoie des coups, la lumière brillera sur nous tout le temps et nous sentirons de plus en plus opposés à Lui, c’est -à-dire dans des états qui sont de pire en pire. C’est le chemin de la souffrance. Tant que nous n’avons pas atteint un stade terminal de la mort , nous ne pouvons pas y déroger. Mais nous pouvons atteindre un état de besoin pour recevoir de l’aide du Créateur consciemment, sans parvenir à un état d’impuissance. Comment pouvons-nous atteindre cela consciemment ? Ce sera quand je sens opposé à la Lumière.
Tout dépend des conditions dans lesquelles la personne se trouve. Supposons que je sois né dans un village pauvre en Afrique et je reçois une demi-tasse de riz et une centaine de grammes de pain par jour. Soudain, un groupe arrive de l’Organisation des Nations Unies et commence à distribuer un kilogramme de pain et une bouteille de lait à tout le monde, en disant que si les enfants se comportent bien, ils leur donneront à manger. Et quiconque mange bien aussi poura voir un film. C’est -à-dire un monde complètement différent est révélé, des conditions complètement différentes.
Puis-je obtenir des conditions comme celles-ci ? Quand je vivais dans un village en Afrique avec un kilo de pain par jour cela me semblait être le jardin d’Eden. Mais si j’étais dans certains pays avancés, si la journée ne se termine pas par un restau avec des amis, c’est une journée perdue. Je serai encore plus déprimé que quand je n’avais qu’un kilo de pain par jour dans le village africain.
C’est -à-dire, tout dépend des conditions dans lesquelles la personne se trouve. Il n’y a donc pas de signification absolue de souffrances.
Je suis une personne ordinaire, d’accord. Soudain, je gagne un million de dollars à la loterie. Je vérifie les chiffres dix fois, tout est en ordre, tout est conforme à ce qui est dans le journal.   » Des ailes me poussent  » A la fin de la semaine, ils présentent le prix, je vais pour le recevoir et ils me disent que c’était une erreur dans le journal. Que puis-je faire? Je me retrouve désespséré, mais c’est artificiel, car je n’avais rien avant. Le désespoir est apparu à la suite de la pensée d’avoir gagné à la loterie, mais on m’a dit qu’il s’agissait d’une erreur.
C’est -à-dire que nous pouvons nous mettre dans un état comme celui-ci artificiellement, quand je suis extrêmement déprimé parce que je veux ardemment la Lumière Supérieure et je ne l’ai pas. Comment puis-je faire cela? Avec l’aide de l’environnement. Avec l’aide des amis, je peux me hâter autant que possible et crier que je veux ça maintenant et tout de suite ! Et avec cela j’atteins consciemment que je n’ai rien sauf  » un coup de poing en pleine figure. « 
C’est à nous de le faire pour nous-mêmes. Ce n’est pas facile. Certes, nous sommes nous-mêmes un peu enfantin en le faisant, mais ainsi nous parvenons à un état d’un grand désir et en conséquence à un état de désespoir immense quant à nos propres forces et je vais demander au Créateur qu’ici, Il doit m’aider! Il n’a pas le choix, car je l’exige de Lui! C’est à nous de vouloir réellement et véritablement et le désespoir arrivera. Et alors tout réussirira.
Du cours quotidien de Kabbale 25/08/13 , Questions et Réponses avec Dr. Laitman

Un vaccin spirituel

Dr. Michael LaitmanNotre travail spirituel selon la méthode que nous recevons de l’étude de la Kabbale est semblable à un vaccin contre une maladie médicale, quand il est « donné » un corps sain un peu de maladie: Le corps produit des anticorps et peut résister à la maladie.
De même, notre désir est vacciné contre l’égoïsme: Nous  révélons son mal à l’avance avant sa pleine manifestation. Cela se fait par le travail en groupe, entirant la lumière supérieure qui corrige dans laquelle nous découvrons peu à peu nos propriétés égoïstes comme le mal. Et une personne ne va pas sur le chemin de la souffrance de l’égoïsme à la santé, la propriété du don et de l’amour des autres, mais en limitant son égoïsme à l’avance, travaillant  contre elle dans le groupe et l’étude, sous l’influence de l’OM, elle va vers l’objectif, la similitude avec le Créateur, c’est la révélation du Créateur à l’intérieur d’elle-même, par un court chemin de la correction Akhishena,en faisant  l’expérience de la maladie dans sa petite manifestation à l’intérieur d’elle-même, volontairement.
L’humanité a besoin de reconnaître son égoïsme naturel comme une maladie. La nature nous montre son défaut sur nous-mêmes. De longues souffrances sont nécessaires pour identifier la maladie et comment y remédier.
La Kabbale propose un chemin court et le type de correction à la place de ce chemin long et cruel. Mais même à l’avance, encore au stade précoce de son développement, nous devons le reconnaître comme étant mauvais, dont nous devons nous en débarrasser, réaliser la nécessité de se faire vacciner, c’est-à-dire passer par là à petite dose et ne jamais retomber malade, pour être en bonne santé, construire une nouvelle vie.
L’essence de diffusion est d’expliquer aux gens que peu à peu la cause de leurs problèmes est notre nature égoïste et comment la guérir au moyen de la méthode par un simple «vaccin».

Quiconque s’afflige pour le public mérite la consolation du public

Dr. Michael LaitmanLa réalisation pratique de la sagesse de la Kabbale, c’est-à-dire la révélation du Créateur aux créatures dans ce monde, commence à partir de notre génération. Maintenant, nous avec toute l’humanité découvrons un Kli, un désir, pour la fin de la correction grâce à la crise mondiale et notre travail de diffusion en Israël et dans le monde entier. Même si nous recevons les petits manques des personnes, grâce à la connexion entre leurs manques et nos besoins, nous pouvons élever tout cela ensemble dans le monde spirituel.
Les gens veulent des choses simples matérielles, mais leurs désirs sont disposés de telle sorte qu’il est impossible de les corriger sans l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien. C’est la forme de la crise actuelle, chaque déficience, quelle que soit sa nature, se révèle être brisée, égoïste et sans solution au niveau de ce monde.
Elle a besoin de lumière pour sa correction, car elle dérive de l’inclusion mutuelle entre tous et nécessite les bons contacts dans différentes directions entre les personnes et avec la nature végétale et animale. Tout cela doit être relié ensemble et être complété mutuellement et alors seulement, la correction aura lieu.
Par conséquent, il est clair que la crise ne peut être corrigée par des efforts humains. Au contraire, quand nous acceptons les lacunes de personnes et les élevons, nous effectuons un travail divin, servant d’intermédiaire entre le Créateur et les créatures et devenir ce qu’on appelle un «royaume de prêtres et une nation sainte. » Dans cette forme pour la première fois dans l’histoire, nous avons la possibilité de construire un Kli collectif terminé, un chas d’une aiguille, un Kli pour contenir la Lumière, en prenant les carences de l’AHP, en les reliant avec les désirs de donner de GE et en les combinant avec la prière (MAN) , les élevant à la lumière de Ein Sof (Ohr Ein Sof).
Il est dit que «quiconque s’afflige pour le public mérite la consolation du public. » C’est-à-dire, quelqu’un qui prend la peine et les besoins du public et les élève est le premier à mériter la Lumière qui ramène vers le bien, qui passe à travers lui vers ceux dont il se soucie.
De la préparation du cours quotidien de Kabbale 14/08/13

Des sauts agréables pour l’évolution humaine

Dr. Michael LaitmanLa nature ne change jamais, mais notre perception de la nature modifie la mesure de sa révélation. L’homme est en train de changer, de devenir plus intelligent, plus puissant, et donc il explore la nature de plus en plus profondément. la nature elle-même ne change pas, mais la personne est celle qui change et y découvre des phénomènes nouveaux, de nouvelles lois, les caractéristiques et les connexions.
Rien n’est changé dans la réalité, tous les changements ont lieu seulement par rapport à nous. La personne ne fait rien du tout par elle-même. Soit ils la gèrent d’une manière absolue d’en haut, sans aucune participation de sa part, soit ils la gèrent avec sa participation. Mais par cette participation, elle peut accélérer le développement.
Et en cela j’accélère mon développement personnel, avec cela  j’influence le monde entier car je deviens une partie intégrale d’un grand système intégré. Par conséquent, toutes ses autres parties se modifient également avec moi.
Supposons que j’avance en un mois ce que je devais faire  au cours d’une centaine d’années (avec une telle vitesse nous avançons), mais  le reste du monde peut-il rester sur place ? Nous tirons le monde entier et accélérons son développement. De même, l’image est modifiée: notre mode de vie, la voie de l’avancement. Nous nous déplaçons rapidement, et bien, facilement, doucement au lieu d’être secoués par des bosses dures dans un panier rempli de coups, les contusions, de problèmes et des souffrances comme celles qui nous ont vécu tout au long de l’exil.
Tout dépend de nous! Et cela il est dit qu’Israël (« Yashar-El » droit au Créateur) accélère le temps. L’état de la correction finale est déterminé de manière rigide, c’est une loi. Mais tout le reste des états, même s’ils viennent selon cette même loi de développement, la personne elle-même détermine leur vitesse, la manière, et comment elle les ressent. Nous devons croire qu’il en est ainsi à chaque point de la voie, ainsi que le fait que tout est déterminé par le Créateur et que «Il n’ya rien hormis Lui».
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/07/13, Le Livre du Zohar – Introduction

Qu’est-ce qui est impliqué dans le conflit des civilisations?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi l’âme collective est divisée en autant de parties différentes et extrêmement disparates? Pourquoi le monde est rempli de contradictions insolubles? Et comment toutes ces parties peuvent être connectées à l’unité et à l’égalité?
Réponse: En effet, l’âme est divisée en d’innombrables morceaux, des Sefirot personnelles. Et donc, à travers chaque action, même la plus petite, nous activons immédiatement de nombreux composants, toutes les caractéristiques, aussi simple que celapuisse paraitre, mais à chaque fois dans une combinaison différente.
En général, le désir de «l’âme d’Adam HaRishon » qui a été brisé est insondable. C’est la vraie Behina Dalet(quatrième étape) avec son «cœur de pierre» et elle n’est plus au niveau minéral, végétal, ou animal, mais est au niveau de l’homme (Adam). En d’autres termes, elle est absolument différente, c’est une strate plus profonde de l’âme. Nous voyons que la nature du minéral, végétal, et animal se trouve sous le contrôle direct du Créateur, tandis que l’homme après la brisure est son contraire.
Ainsi, après la Lumière Supérieure pénètre l’âme brisée d’Adam, elle divise les êtres humains en groupes qui sont très éloignés les uns des autres. Et à partir de là, le processus de correction a lieu du facile au difficile. Un petit « couac » a commencé dans l’ancienne Babylone, et ce fut assez pour que les gens se dispersent. Et puis le désir a grandi et les guerres impériales de la Grèce antique et de Rome ont commencé.
Au début, les gens vivaient dans une forme très simple et primitive, mais quand le désir a grandi dans certaines parties, l’état a changé. Par exemple, lorsque Cortés conquis l’Amérique du Sud, il se tenait contre une civilisation qui n’était tout simplement pas au courant de la guerre. Les Indiens du continent américain, en général, résolvent les problèmes sans les amener à une confrontation militaire.
Cependant, Cortés, qui n’avait pas assez de soldats, a provoqué le trouble parmi les tribus amérindiennes, comme le serpent biblique, en injectant un « poison » eneux, ce qui signifie l’ajout du mauvais penchant. Et ils commencèrent à s’entre-tuer au profit de Cortés. De cette façon, plusieurs centaines de personnes ont conquis le continent.
La morale est que l’espace formé au contact entre les différentes civilisations créé de grandes opportunités, et en particulier pour la correction.
Nous sommes tout simplement inconscient des processus qui se déroulent dans le monde moderne. Par exemple, il n’ya pas longtemps, la Chine était un pays fermé, mais les Américains ont commencé à «flirter» avec elle, et l’état a radicalement changé. Le Japon était également isolé du monde pendant une longue période, et l’Asie « dormait » jusqu’au siècle dernier. Aujourd’hui, en revanche, les contacts entre les cultures active des mécanismes plus significatifs que les guerres de Cortés. Mais maintenant, ce sont des guerres internes. L’exemple vivant est l’Europe qui a changé de visage en raison de l’immigration de masse.
Et donc nous avons besoin d’expliquer la situation aux gens et la méthode de la connexion correcte. Qu’ils comprennent notre explication dans dix ou vingt ans n’est pas important. Nous devons les aider et ils vont peu à peu comprendre ce qui se passe.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 25/07/13, Écrits du Baal HaSoulam

Grandir “contre notre volonté”

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La paix dans le monde”: Nous devons savoir que la loi du développement ci-dessus qui s’étend sur toute la création, garantit la transformation de tout ce qui est mauvais en quelque chose de bon et d’utile, grâce à la puissance céleste, sans demander son avis à l’homme. Le Créateur lui a offert toutefois la connaissance et l’autorité lui permettant de garder la loi du développement sous son autorité et sa domination et lui a donné le pouvoir d’activer, à sa guise, le processus du développement en étant libre et entièrement indépendant des frontières du temps.

Des représentants de la nature minérale, végétale, et animale sont incapables de changer la loi de développement, mais nous pouvons faire cela, nous pouvons «prendre dans nos propres mains», c’est-à-dire l’utiliser pour l’accélération. Nous avons la capacité de changer légèrement son action, de sortir de sous le contrôle total de la nature avec ses impératifs indispensables pour nous impliquer dans la gestion grâce à nos efforts. Pour cette raison, notre développement se poursuivra, premièrement plus rapidement, et deuxièmement d’une manière plus agréable.

En règle générale, la force qui nous développe est cruelle. Elle est appelée la « presse » ou « rouleau » de développement et elle nous pousse en avant que par la souffrance. Notre désir est attiré par le plaisir et cherche idéalement le bonheur qui ne nécessite aucune action. Satisfaire le désir, le plaisir le « paralyse », l’immobilise, nous voyons cela parfois chez les jeunes enfants. Rempli jusqu’en haut, je deviens immobile, gelé, n’ayant pas besoin de bouger. C’est pourquoi nous avons besoin de troubles et de souffrances qui nous poussent à nous faire passer de la place où nous nous trouvons et de nous développer encore, pour nous forcer à avancer plus vite.

En conséquence, la force de développement nous apparaît comme mauvaise, négative, et nous fuyons vers l’endroit où nous pouvons voir le positif, le bien. En outre, nous courons toujours dans le sens opposé à celui où nous avons eu le coup. Ainsi, « automatiquement » nous passons les stades de développement minéral, végétal, et animal, ainsi que leurs équivalents au degré de l’homme, ne sachant pas et ne se sentant pas que nous sommes animés par la loi qui peut être utilisée.

Mais à la fin, nous trouvons «l’humain en nous » qui veut et peut effectuer ce qui se passe. Il cherche des moyens d’auto-développement, l’avancement de soi. Il découvre quel est son but, pourquoi est-ce qu’il vit, il pose des questions sur le sens de la vie dans le but de trouver la force de développement, d’en apprendre la loi du développement et de l’utiliser à son profit, soit pour la réalisation de le but.

Quant à nos relations avec d’autres personnes, ainsi que la nature minérale, végétale et animale, il faut arriver à en profiter en se basant également sur notre développement, ce qui signifie de les inclure dans le bon développement que nous atteindrons.

Pas tout le monde n’est capable d’accélérer le processus. La majorité suit simplement sa nature. Nous parlons de développement et le développement est toujours contraire à notre nature, s’accompagne toujours d’efforts, par la force, sous pression, avec la douleur. Il est toujours opposé au désir égoïste, qui ne veut que profiter de la situation actuelle.

Ce qui veut dire que si Israël en est digne et applique ses mauvais attributs à la loi du développement pour les transformer en de bons attributs, ils seront sous sa propre autorité. Ils uniront leurs esprits et leurs coeurs pour corriger en eux tous les mauvais attributs qu’ils transformeront eux mêmes en de bons attributs, ensuite « j’accélérai le temps » signifie qu’ils seront totalement libérés des chaînes du temps…

Il s’agit d’un point sur le trajet à partir duquel la personne reçoit une impulsion, la réalisation de la nécessité du développement. Elle veut savoir pourquoi, et pour quoi elle vit sur la Terre et alors elle arrive aux moyens que l’on appelle la «sagesse de la Kabbale. » Ce moyen lui permet de se développer sans être dépendant des contraintes de temps par la voie de l’accélération.

Si une personne, pour une raison quelconque est paresseusse, se dérobe à cette occasion, sa trajectoire se situe quelque part au milieu entre le temps et l’accélération.

C’est pourquoi nous devons renforcer le groupe et toujours faire des calculs entre eux: dans quelle mesure l’accélération est entre nos mains? Idéalement, nous devrions pleinement la contrôler.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/06/13, Les écrits du Baal HaSoulam ‘La paix dans le monde »

La crise dans l’art

Dr. Michael LaitmanAvis (Nikita S. Mikhalkov, cinéaste soviétique et russe, acteur et chef de l’Union des Cinéastes Russes) : « Le président du Festival International du Film de Moscou Nikita Mikhalkov a expliqué pourquoi presque tout le festival se caractérise par la tristesse et le désespoir et il a résumé les résultats du 35ème festival du film.

Les films sombres sont le reflet de la tendance mondiale ; un film provenant de n’importe quel festival majeur déclenche l’envie ‘de se mettre une balle dans la tête ou celle de son prochain’. Nous sommes dans un état de crise humaine grave. Un simple conflit entre deux personnes, qui abonde dans la littérature et dans les films, n’est pas suffisant. Nous avons besoin d’être effrayé par la 3D. Les gens ont pris l’habitude d’une catastrophe interne, la mort à l’écran a cessé d’inquiéter. « Nous avons perdu le respect pour la vie, pour les gens, et cette crise est née de ceci » suggère Mikhalkov. »

Mon commentaire : Mais la question se pose, pourquoi l’art ne pousse pas les gens à s’intéresser à un nouveau monde ? C’est parce que les artistes ne voient pas de moyen pour sortir de la crise. Cependant, ils ne veulent pas entendre parler de la nécessité de corriger les gens. J’espère que la chute de l’art va les amener à la nécessité d’accepter l’Éducation Intégrale comme une nécessité et qu’ils vont fonder leur travail artistique là-dessus pour le public de masse. Après tout, l’art est un moyen d’éduquer les gens.

L’âme en quête de choix

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le monde supérieur est composé de 125 niveaux d’atteinte. Qu’advient-il de l’âme si elle remonte au cinquième niveau, par exemple, a-t-elle un libre choix d’avancer ou de rester à ce niveau?
Réponse: Le libre choix n’existe nulle part ou dans quoi que ce soit, sauf en ce qui concerne une et une seule activité: renforcer le lien avec le groupe.
Le libre choix est seulement dans ce domaine. Car si vous ne  vous accrochez pas à la connexion au groupe, alors l’énergie dont vous avez besoin pour vous éveiller sous une bonne forme pour avancer sera constamment repousser par l’influence négative, par la souffrance. Si vous commencez à fuir ces souffrances, mais pas de votre volonté, plutôt contre votre volonté, alors vous avancez comme le reste de l’humanité. Mais si vous comprenez qu’il est nécessaire de vous élever en dépit de tout cela, alors vous devez vous connecter au groupe.
Il n’y a pas d’autre choix libre dans le monde à part ce choix. Tous les êtres humains sur terre sont asservis et n’ont pas de libre choix. Il est impossible de faire quoi que ce soit dans votre présent, passé ou futur si vous ne commencez pas à changer votre destin avec l’aide du groupe et de choisissez pas d’aller de l’avant avec un désir individuel au lieu du bâton qui vous pousse par derrière.
Par conséquent, le chemin pour tout le monde est le même, mais si vous comprenez ce qui est souhaitable et vivez à tous les changements intérieurs de votre propre volonté, alors vous commencerez à  changer l’égoïsme en altruisme. Et si non, alors la nature va vous obliger à changer à travers de grandes souffrances qui finiront par vous casser et vous serez d’accord de faire tout vous-même.
Question: Donc, si une personne ne se sent pas heureuse au sujet de son implication dans le travail spirituel, c’est un signe qu’elle est en train de faire quelque chose de mal?
Réponse: Cela revient à dire qu’elle ne progresse pas. Nous n’avançons que par le bonheur. Le mouvement vers l’avant représente ma préférence pour la caractéristique du don à la place de la caractéristique de la réception, l’amour au lieu de la haine. Comment est-ce possible si vous n’êtes pas satisfait de votre choix? Ue telle chose n’existe pas. C’est un signe qu’il ya encore pas de choix.
Du congrès de Krasnoïarsk 1er jour 14/06/13, Leçon 2

La douleur comme un levier d’ascension

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le Créateur a basé toute notre vie sur la souffrance? Il est dit que seuls les héros qui ont eu la patience, ce qui signifie qui ont tenu, ont finalement découvrert le Créateur. Il s’avère qu’une personne souffre encore, même après être venue étudier.

Réponse: Une personne ne souffre pas moins dans la vie ordinaire quand elle doit travailler. Chaque matin, je vois mon voisin, qui est un professionnel et non un homme pauvre, prendre son enfant à la maternelle, à six heures du matin et alors il part travailler. Il rentre tard le soir et puis sort de nouveau, donc passe toute la journée à l’extérieur de son domicile. Combien de temps faut-il pour vivre? Après tout, il doit dormir, manger et prendre une douche, combien restent-ils d’heures ? N’est-ce pas une vie de souffrance?

Mais puisque ce genre de vie est la norme, il ne ressent aucune douleur, il est même fier de lui et sent qu’il réussit. Il paie si cher cette vie dure, mais dans l’ensemble qu’est-ce qu’il obtient? Il travaille toute sa vie pour souffrir moins, et il a sa descendance qui mènera également la même vie, si ce n’est pire, alors quel est le sens d’une telle vie?

Une personne qui commence à étudier la sagesse de la Kabbale ne souffre pas. Elle sait qu’elle corrige son âme. Dans sa vie ordinaire, elle a travaillé pour un certain patron sans même savoir pourquoi. Elle vivait puisque qu’elle avait peur de mourir et sorte qu’ielle a payé avec de la douleur afin de rester en vie. En étudiant la sagesse de la Kabbale, une personne ne paie pas avec de la douleur mais ressent une douleur tout en corrigeant son âme. Cette douleur est le sentiment de la maladie à l’intérieur de son âme qui lui montre exactement où elle doit se corriger. Donc, c’est une bonne douleur, car elle révèle l’endroit de la corruption.

Je dois être content de cette douleur, comme le Baal HaSoulam dit: «Je suis heureux du méchant qui se révèle » puisque maintenant je sais enfin ce qui doit être corrigé. Les gens paient beaucoup d’argent pour obtenir le bon diagnostic de leur maladie: Ils vont chez des experts et sont examinés avec un équipement spécial puisque la chose la plus importante est de savoir de quoi ils souffrent. Parfois, quand vous ne ressentez pas la douleur, c’est encore pire.

Ici cependant, on me montre la raison de mes souffrances! En médecine le bon diagnostic est considéré comme 90% de la réussite du traitement, alors que dans notre cas, il est à 100% car je sais exactement ce que mon mal est et trouve immédiatement un remède.

Dans notre monde vous ne savez pas si vous pouvez trouver le bon remède après un diagnostic, mais dans le monde spirituel, le diagnostic est une garantie immédiate d’un remède. Le même serpent qui se révèle devient à son tour la cure, «l’ange de la mort» devient le «saint ange».

Au moment où nous découvrons la douleur, on trouve le remède pour elle dans la douleur elle-même. Il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice puisque la Lumière qui est en elle ramène vers le bien. » La même Lumière qui révèle le serpent le transforme en un «saint ange ».

Donc, pour nous, la douleur est un signe de maladie, nous voulons que la douleur se révèle afin que ce soit un levier pour monter, un saut au niveau spirituel.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 06/06/13, Les écrits du Rabash