Category Archives: souffrances

Grandir “contre notre volonté”

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La paix dans le monde”: Nous devons savoir que la loi du développement ci-dessus qui s’étend sur toute la création, garantit la transformation de tout ce qui est mauvais en quelque chose de bon et d’utile, grâce à la puissance céleste, sans demander son avis à l’homme. Le Créateur lui a offert toutefois la connaissance et l’autorité lui permettant de garder la loi du développement sous son autorité et sa domination et lui a donné le pouvoir d’activer, à sa guise, le processus du développement en étant libre et entièrement indépendant des frontières du temps.

Des représentants de la nature minérale, végétale, et animale sont incapables de changer la loi de développement, mais nous pouvons faire cela, nous pouvons «prendre dans nos propres mains», c’est-à-dire l’utiliser pour l’accélération. Nous avons la capacité de changer légèrement son action, de sortir de sous le contrôle total de la nature avec ses impératifs indispensables pour nous impliquer dans la gestion grâce à nos efforts. Pour cette raison, notre développement se poursuivra, premièrement plus rapidement, et deuxièmement d’une manière plus agréable.

En règle générale, la force qui nous développe est cruelle. Elle est appelée la « presse » ou « rouleau » de développement et elle nous pousse en avant que par la souffrance. Notre désir est attiré par le plaisir et cherche idéalement le bonheur qui ne nécessite aucune action. Satisfaire le désir, le plaisir le « paralyse », l’immobilise, nous voyons cela parfois chez les jeunes enfants. Rempli jusqu’en haut, je deviens immobile, gelé, n’ayant pas besoin de bouger. C’est pourquoi nous avons besoin de troubles et de souffrances qui nous poussent à nous faire passer de la place où nous nous trouvons et de nous développer encore, pour nous forcer à avancer plus vite.

En conséquence, la force de développement nous apparaît comme mauvaise, négative, et nous fuyons vers l’endroit où nous pouvons voir le positif, le bien. En outre, nous courons toujours dans le sens opposé à celui où nous avons eu le coup. Ainsi, « automatiquement » nous passons les stades de développement minéral, végétal, et animal, ainsi que leurs équivalents au degré de l’homme, ne sachant pas et ne se sentant pas que nous sommes animés par la loi qui peut être utilisée.

Mais à la fin, nous trouvons «l’humain en nous » qui veut et peut effectuer ce qui se passe. Il cherche des moyens d’auto-développement, l’avancement de soi. Il découvre quel est son but, pourquoi est-ce qu’il vit, il pose des questions sur le sens de la vie dans le but de trouver la force de développement, d’en apprendre la loi du développement et de l’utiliser à son profit, soit pour la réalisation de le but.

Quant à nos relations avec d’autres personnes, ainsi que la nature minérale, végétale et animale, il faut arriver à en profiter en se basant également sur notre développement, ce qui signifie de les inclure dans le bon développement que nous atteindrons.

Pas tout le monde n’est capable d’accélérer le processus. La majorité suit simplement sa nature. Nous parlons de développement et le développement est toujours contraire à notre nature, s’accompagne toujours d’efforts, par la force, sous pression, avec la douleur. Il est toujours opposé au désir égoïste, qui ne veut que profiter de la situation actuelle.

Ce qui veut dire que si Israël en est digne et applique ses mauvais attributs à la loi du développement pour les transformer en de bons attributs, ils seront sous sa propre autorité. Ils uniront leurs esprits et leurs coeurs pour corriger en eux tous les mauvais attributs qu’ils transformeront eux mêmes en de bons attributs, ensuite « j’accélérai le temps » signifie qu’ils seront totalement libérés des chaînes du temps…

Il s’agit d’un point sur le trajet à partir duquel la personne reçoit une impulsion, la réalisation de la nécessité du développement. Elle veut savoir pourquoi, et pour quoi elle vit sur la Terre et alors elle arrive aux moyens que l’on appelle la «sagesse de la Kabbale. » Ce moyen lui permet de se développer sans être dépendant des contraintes de temps par la voie de l’accélération.

Si une personne, pour une raison quelconque est paresseusse, se dérobe à cette occasion, sa trajectoire se situe quelque part au milieu entre le temps et l’accélération.

C’est pourquoi nous devons renforcer le groupe et toujours faire des calculs entre eux: dans quelle mesure l’accélération est entre nos mains? Idéalement, nous devrions pleinement la contrôler.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/06/13, Les écrits du Baal HaSoulam ‘La paix dans le monde »

La crise dans l’art

Dr. Michael LaitmanAvis (Nikita S. Mikhalkov, cinéaste soviétique et russe, acteur et chef de l’Union des Cinéastes Russes) : « Le président du Festival International du Film de Moscou Nikita Mikhalkov a expliqué pourquoi presque tout le festival se caractérise par la tristesse et le désespoir et il a résumé les résultats du 35ème festival du film.

Les films sombres sont le reflet de la tendance mondiale ; un film provenant de n’importe quel festival majeur déclenche l’envie ‘de se mettre une balle dans la tête ou celle de son prochain’. Nous sommes dans un état de crise humaine grave. Un simple conflit entre deux personnes, qui abonde dans la littérature et dans les films, n’est pas suffisant. Nous avons besoin d’être effrayé par la 3D. Les gens ont pris l’habitude d’une catastrophe interne, la mort à l’écran a cessé d’inquiéter. « Nous avons perdu le respect pour la vie, pour les gens, et cette crise est née de ceci » suggère Mikhalkov. »

Mon commentaire : Mais la question se pose, pourquoi l’art ne pousse pas les gens à s’intéresser à un nouveau monde ? C’est parce que les artistes ne voient pas de moyen pour sortir de la crise. Cependant, ils ne veulent pas entendre parler de la nécessité de corriger les gens. J’espère que la chute de l’art va les amener à la nécessité d’accepter l’Éducation Intégrale comme une nécessité et qu’ils vont fonder leur travail artistique là-dessus pour le public de masse. Après tout, l’art est un moyen d’éduquer les gens.

L’âme en quête de choix

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le monde supérieur est composé de 125 niveaux d’atteinte. Qu’advient-il de l’âme si elle remonte au cinquième niveau, par exemple, a-t-elle un libre choix d’avancer ou de rester à ce niveau?
Réponse: Le libre choix n’existe nulle part ou dans quoi que ce soit, sauf en ce qui concerne une et une seule activité: renforcer le lien avec le groupe.
Le libre choix est seulement dans ce domaine. Car si vous ne  vous accrochez pas à la connexion au groupe, alors l’énergie dont vous avez besoin pour vous éveiller sous une bonne forme pour avancer sera constamment repousser par l’influence négative, par la souffrance. Si vous commencez à fuir ces souffrances, mais pas de votre volonté, plutôt contre votre volonté, alors vous avancez comme le reste de l’humanité. Mais si vous comprenez qu’il est nécessaire de vous élever en dépit de tout cela, alors vous devez vous connecter au groupe.
Il n’y a pas d’autre choix libre dans le monde à part ce choix. Tous les êtres humains sur terre sont asservis et n’ont pas de libre choix. Il est impossible de faire quoi que ce soit dans votre présent, passé ou futur si vous ne commencez pas à changer votre destin avec l’aide du groupe et de choisissez pas d’aller de l’avant avec un désir individuel au lieu du bâton qui vous pousse par derrière.
Par conséquent, le chemin pour tout le monde est le même, mais si vous comprenez ce qui est souhaitable et vivez à tous les changements intérieurs de votre propre volonté, alors vous commencerez à  changer l’égoïsme en altruisme. Et si non, alors la nature va vous obliger à changer à travers de grandes souffrances qui finiront par vous casser et vous serez d’accord de faire tout vous-même.
Question: Donc, si une personne ne se sent pas heureuse au sujet de son implication dans le travail spirituel, c’est un signe qu’elle est en train de faire quelque chose de mal?
Réponse: Cela revient à dire qu’elle ne progresse pas. Nous n’avançons que par le bonheur. Le mouvement vers l’avant représente ma préférence pour la caractéristique du don à la place de la caractéristique de la réception, l’amour au lieu de la haine. Comment est-ce possible si vous n’êtes pas satisfait de votre choix? Ue telle chose n’existe pas. C’est un signe qu’il ya encore pas de choix.
Du congrès de Krasnoïarsk 1er jour 14/06/13, Leçon 2

La douleur comme un levier d’ascension

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le Créateur a basé toute notre vie sur la souffrance? Il est dit que seuls les héros qui ont eu la patience, ce qui signifie qui ont tenu, ont finalement découvrert le Créateur. Il s’avère qu’une personne souffre encore, même après être venue étudier.

Réponse: Une personne ne souffre pas moins dans la vie ordinaire quand elle doit travailler. Chaque matin, je vois mon voisin, qui est un professionnel et non un homme pauvre, prendre son enfant à la maternelle, à six heures du matin et alors il part travailler. Il rentre tard le soir et puis sort de nouveau, donc passe toute la journée à l’extérieur de son domicile. Combien de temps faut-il pour vivre? Après tout, il doit dormir, manger et prendre une douche, combien restent-ils d’heures ? N’est-ce pas une vie de souffrance?

Mais puisque ce genre de vie est la norme, il ne ressent aucune douleur, il est même fier de lui et sent qu’il réussit. Il paie si cher cette vie dure, mais dans l’ensemble qu’est-ce qu’il obtient? Il travaille toute sa vie pour souffrir moins, et il a sa descendance qui mènera également la même vie, si ce n’est pire, alors quel est le sens d’une telle vie?

Une personne qui commence à étudier la sagesse de la Kabbale ne souffre pas. Elle sait qu’elle corrige son âme. Dans sa vie ordinaire, elle a travaillé pour un certain patron sans même savoir pourquoi. Elle vivait puisque qu’elle avait peur de mourir et sorte qu’ielle a payé avec de la douleur afin de rester en vie. En étudiant la sagesse de la Kabbale, une personne ne paie pas avec de la douleur mais ressent une douleur tout en corrigeant son âme. Cette douleur est le sentiment de la maladie à l’intérieur de son âme qui lui montre exactement où elle doit se corriger. Donc, c’est une bonne douleur, car elle révèle l’endroit de la corruption.

Je dois être content de cette douleur, comme le Baal HaSoulam dit: «Je suis heureux du méchant qui se révèle » puisque maintenant je sais enfin ce qui doit être corrigé. Les gens paient beaucoup d’argent pour obtenir le bon diagnostic de leur maladie: Ils vont chez des experts et sont examinés avec un équipement spécial puisque la chose la plus importante est de savoir de quoi ils souffrent. Parfois, quand vous ne ressentez pas la douleur, c’est encore pire.

Ici cependant, on me montre la raison de mes souffrances! En médecine le bon diagnostic est considéré comme 90% de la réussite du traitement, alors que dans notre cas, il est à 100% car je sais exactement ce que mon mal est et trouve immédiatement un remède.

Dans notre monde vous ne savez pas si vous pouvez trouver le bon remède après un diagnostic, mais dans le monde spirituel, le diagnostic est une garantie immédiate d’un remède. Le même serpent qui se révèle devient à son tour la cure, «l’ange de la mort» devient le «saint ange».

Au moment où nous découvrons la douleur, on trouve le remède pour elle dans la douleur elle-même. Il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice puisque la Lumière qui est en elle ramène vers le bien. » La même Lumière qui révèle le serpent le transforme en un «saint ange ».

Donc, pour nous, la douleur est un signe de maladie, nous voulons que la douleur se révèle afin que ce soit un levier pour monter, un saut au niveau spirituel.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 06/06/13, Les écrits du Rabash

Condamné à cause d’un ego vicieux

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il dit que si un mensonge est petit, nous ne pouvons pas voir notre condition réelle?

Réponse: Supposons que j’étudie un acte criminel et je dois prouver que la personne assise devant moi est une menteuse et tout dépend de la preuve que j’ai contre elle.

Si la preuve n’est pas claire et c’est douteux et je ne suis pas sûr que cette personne est coupable, elle peut tout nier. Le tribunal ne peut rendre une décision quand une affaire est tellement vague. Mais si nous apportons une longue liste des infractions commises par une personne avec des preuves et des témoignages de témoins oculaires devant eux, alors il ne fait aucun doute qu’elle est coupable, elle ne peut plus le nier.

C’est l’état que nous devrions atteindre lorsque nous avons la preuve irréfutable de notre ego. Nous devons découvrir que nos attributs sont tellement mauvais que leur crime et les résultats sont évidents, non seulement pour nous, mais pour le monde entier.

Nous devons avoir la preuve irréfutable de notre mensonge et ce ne serait pas juste des cris tels que « vous mentez! » que je pourrais nier en comptant sur ma nature. Tous mes crimes doivent être effectivement révélés, comme il est dit: «Un juge ne dispose que de ce que ses yeux peuvent voir. »

Je dois atteindre un tel niveau de la révélation du mensonge que j’aurais vraiment envie de quitter les mensonges. Il sera très clair pour moi que l’ego me ment, c’est ce qu’on appelle un vrai témoignage d’un témoin, je dois voir réellement tous ses crimes au niveau le plus profond de Dalet de Dalet (quatrième de la quatrième).

Alors je n’aurai plus d’arguments, et ne serai plus capable de le nier. Je n’aurai pas le pouvoir de rester dans cet état. Je vais lui échapper comme vous échappez à un sentiment de grande honte.

Imaginez qu’une certaine électrode est connectée à votre oreille et tout le monde peut voir vos pensées et vos sentiments. Vous souhaiteriez plutôt mourir que de sentir une telle honte et c’est vrai pour chacun d’entre nous. Donc, nous devons être impressionnés par notre travail de cette façon afin de réellement avoir envie de mourir de honte à cause de mon ego. C’est seulement alors que nous arrivons à la vérité et accepterons de changer. Rester dans l’ego sera pire pour nous que la honte, car nos pensées « criminelles » seront révélées au monde entier.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 11/06/13, Les écrits du Rabash

N’espérez pas, agissez!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je corriger mon ego? Que dois-je faire avec la douleur qu’il me cause?
Réponse: C’est simple, pensez uniquement à la façon de faire du bien aux autres et de vous réjouir de leur joie. C’est la seule façon pour nous transcender.
Question: Mais je suis un être humain! Si je me coupe ça fait mal. Comment puis-je penser aux autres si je ressens de la douleur maintenant?
Réponse: Essayez d’être en lui au lieu d’être en vous en dépit de la douleur. Y-a-t’il un autre moyen?
Lorsque vous atteignez l’état où vous voulez être dans autrui au lieu de vous-même et de le sentir uniquement et même le groupe, car tout est « étalé », et tout est désintéressé, et que vous n’y parvenez pas, alors le Créateur vous aidera.
Il viendra à votre secours, car ici vous avez déjà demandez la modification que vous ne pouvez pas effectuer de vous-même. Alors Il viendra vous prendre au prochain niveau.
Il s’agit d’une action anti-égoïste. En attendant, vous ne demandez pas encoret. Lorsque vous crirez; non pas parce que vous vous sentez mal en l’exil d’Egypte, mais parce que vous ne pouvez pas donner puisque vous êtes dans votre ego, vous serez récompensés de la sortie vers le monde supérieur!
Cependant, vous ne devriez pas simplement l’espérer, mais vous devez agir! Vous devez bien comprendre ce que cela signifie de quitter l’ego, ce qui signifie la révélation du Créateur et ce que signifie la naissance spirituelle.
Si vous voulez effectuer des actions anti-égoïstes, cela signifie que votre souffrance ne doit pas plus vous intéresser ! Vous ne devriez être intéressé que par le don sans réserve : «Peu importe ce que je ressens, je ne peux pas donner, et ca fait mal. Ça fait mal! « Alors, vous êtes autorisé à entrer dans le monde supérieur.
Du congrès deKrasnoïarsk 1er jour 14/06/13, Leçon 3

La nécessité d’être « à l’heure »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment un étudiant qui étudie la Kabbale a besoin de se relier à un monde dans lequel il y a tant de problèmes: horreur (comme les dernières bombes à Boston), la crise économique, et le déséquilibre écologique? Que faut-il faire?

Réponse: La vérité est que le monde est dans un état beaucoup plus grave de ce que nous pensons du fait d’un manque de compréhension et de connaissances. Il y a une période de réaction de la nature, qui accumule nos influences négatives, toutes les destructions que nous lui  jetons. La destruction principale existe sur le plan humain dans les relations entre nous, à partir de ce que nous influençons directement le plus vulnérable endroit, le système lui-même.

Il fut un temps où le dommage que nous causions n’était pas si grand. C’est alors que nous avons détruit quelque chose dans la partie brute, la partie mécanique de la nature. Après nous avons commencé à détruire ses systèmes plus subtils, c’est à dire comme les  mécanismes électroniques ou électriques qui activent l’ensemble de la nature. Nous avons finalement atteint le programme lui-même, où chaque petite blessure apporte de  terribles répercussions négatives dans tout le système.

C’est le problème. Aujourd’hui, nous avons développé un état où nous détruisons la nature exactement à ce niveau, le niveau du programme de la nature. Nous devons nous adapter à la nature à ce niveau: Nous avons besoin de comprendre, de découvrir, et être sensible à la force supérieure et avec elle, participer à la gestion de tous les mondes. Mais nous ne faisons pas cela encore. Ce retard s’accumule et s’accumule et finira par nous exploser.
Ainsi, nous voyons tant de problèmes dans le monde: terrorisme, catastrophes naturelles, et la faillite de nations entières. Les États-Unis absorbent des coups durs: Tout comme son influence sur le monde est énorme alors l’intensité avec laquelle il se ressent la corruption du monde, est d’autant plus grande. Pour empêcher que cela se produise, nos amis aux États-Unis doivent faire de grands efforts pour travailler ensemble avec nous.
En général c’est quelque chose que tous nos groupes dans le monde doivent faire. Le monde entier est confronté à de grands coups que nous pouvons prévenir. Nous pouvons contribuer plus particulièrement dans ce domaine, personne ne peut faire quoi que ce soit, pas même un président. Tout dépend de la force supérieure et de notre adaptation à elle. Plus nous nous corrigeons et atteignons l’uniformité avec elle, plus nous équilibrons et guérissons la nature.
De cette façon, nous pouvons transformer toute influence négative en une influence positive. Après tout, chaque influence négative que l’on découvre dans ce monde à cause de notre manque d’adaptation à la nature sera considérée comme la réalisation du mal que nous pouvons transformer en bien. Ainsi, au lieu d’une catastrophe qui peut arriver si nous ne parvenons pas à l’apaiser en apportant la Lumière à l’intérieur d’elle, nous ressentirons le contraire: une grande ascension.
Le mal est toujours en train de s’accumuler maintenant comme la suite de tous nos actes. Le temps est presse, cela devient critique. Tout dépend de la question suivante: Avons-nous assez de temps pour attirer la Lumière pour que toute la charge négative accumulée par l’humanité, se transforme en positif ou pas du tout? C’est là que la décision est prise de nous incliner au monde à partir de l’échelle de culpabilité vers l’échelle de la justification?
Des centaines de milliers de tonnes ont déjà accumulé du côté de l’accusation, que nous pouvons transférer du côté du mérite, qui consiste à transformer les péchés en mérites. Plus une personne est âgée, plus grand est son ego. La chose principale est de se tourner vers la correction. J’espère vivement que, grâce à des conventions comme celles-ci, nous allons accumuler suffisamment d’énergie pour attirer la Lumière qui ramène vers le Bien de sorte qu’au lieu de l’accumulation d’énergie négative dans le monde, nous allons découvrir son contraire: l’énergie positive.
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De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/04/13, Les Écrits du Rabash

Tourner notre face vers le supérieur

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un discours de conclusion du Zohar« : Dans la spiritualité, le temps de donner et le temps de recevoir sont séparés. Ceci est en raison que d’abord le Créateur à donné au récepteur, et dans ce don, Il ne lui donne qu’une chance de recevoir.

Question: Comment peut-on reconnaître cette possibilité et l’utiliser correctement?

Réponse: Il y a plusieurs signes, et le premier, c’est quand nous ne sommes pas laissés en paix. Si nous ne nous réveillons pas, alors quelle sorte de chance ça nous donne? En général, nous-nous « réveillons », soit devant un café ou dans un bar, ou pendant un match de football à la télévision. Peut-on vraiment se réveiller pour la correction si notre nature est tout simplement un désir égoïste de recevoir du plaisir? Nous-nous réveillons à cause de nos problèmes particuliers, motivants et qualitatifs.

Pendant des milliers d’années de développement, l’humanité a reçu beaucoup de simples coups. Si une seule génération de personnes qui auraient eu de longues de vies avaient fait cette expérience, elles auraient l’air incroyablement triste. C’est pourquoi nous réincarnons de génération en génération – à savoir des coups de qualités à venir.

Aujourd’hui, nous avons de la nourriture, des vêtements et un abri. Chacun de nous vit mieux que les rois l’ont fait pendant les cinq cents ou mille ans passés. Des réfrigérateurs, des climatiseurs, des micro-ondes, des téléphones portables, des voitures, ou si le moins bon arrive au pire, des transports publics sont les attributs de notre vie moderne. Le monde entier est en face de nous. Mais il n’y a pas si longtemps, l’Europe avait un air très différent: Les gens vivaient dans des conditions terribles et avaient des relations sociales inconcevables.

Nous sommes tous relativement aisés. Alors qu’est-ce qui manque dans nos vies? Nous manquons de joie, d’un but dans la vie. Que devons-nous vivre? Le paradoxe de notre vie, c’est que nous avons tout ce dont nous avons besoin, mais nous profitons à peine de notre existence.

Auparavant, c’était dans l’autre sens. Quand une personne avait une miche de pain tous les jours, elle n’aurait rien voulu d’autre. Ayant ce « bonheur », elle serait restée au lit toute la journée. Alors qu’aujourd’hui, les gens se reposent sur leurs divans, parce qu’ils sont vidés par l’abondance. C’est ce qu’on appelle des coups de qualités. Les enfants rebelles, les familles brisées, les peurs, les soucis et la confusion – une personne fait tout pour les éviter, mais il n’y a pas de place où courir.

D’autre part, le monde est « rassemblé » par un seul filet, et nous-nous inquiétons à cause de la bourse de New York, des cultures européennes, des fortes pluies dans les régions éloignées, ou les conflits dans d’autres pays. Nous sommes en contact avec tout le monde et dépendent de tout. Nous ressentons constamment la pression et l’incertitude. Ainsi, nous sommes obligés de prendre soin des autres.

En conséquence, nous expérimentons tous des catastrophes qui nous visent en particulier, et qui amènent une seule question dans notre cerveau: « Quel est le but de ma souffrance? » le Baal HaSoulam a formulé cette question un peu différemment: « Qui aime ce qui qui se passe? Ou plus précisément encore, de quoi dois-je prendre plaisir? » Le problème est qu’il n’existe pas de réponses à ces questions.

En général, la période actuelle de notre vie représente le côté « opposé » de l’ère du Messie. Avant toute chose, nous devons révéler un désir. C’est pourquoi la Lumière nous parvient à travers « l’entrée arrière », par derrière. Notre devoir est de la renverser de manière qu’elle brille devant nous. Le Rabash a écrit à ce sujet dans son article « La question sur l’association de la qualité de la miséricorde et le jugement. » Le supérieur me semble comme quelque chose de très sombre et repoussant jusqu’à ce que je me lève « au-dessus de la raison » et commence à Le révéler et à m’attacher à Lui. Je me transforme en mon opposé (ou bien de faire la même chose avec Lui à mes yeux), puis nous-nous retournons face à face les uns aux autres.

Cependant, il brille toujours en moi par « l’autre côté » et provoque des catastrophes qui peuvent peu à peu me faire glisser vers une approche correcte par la construction d’un récipient en moi.

C’est ainsi que nous avons à passer tous les niveaux, toutes les étapes historiques. Le Baal HaSoulam a écrit que tout état est conservé jusqu’à ce qu’il devienne insupportable. Ensuite, nous avons à le détruire et à construire autre chose à la place.

Cependant, cette fois nous n’avons pas à détruire ou à construire quoi que ce soit au niveau de ce monde. Au contraire, nous devons comprendre et digérer ce qui se passe chez nous, explorer la situation où nous sommes, comprendre et reconnaître celle-ci. L’essentiel est de comprendre que le supérieur doit effectuer tous les changements. Mais ce n’est pas parce que nous sommes impuissants, après tout, Il fait tout par avance, bien qu’on ne s’en rend pas compte. Aujourd’hui, nous devons reconnaître cette réalité et faire en sorte que nous acceptions toutes les actions que le supérieur fait, et que nous devions obtenir toutes Ses actions, les demandez et Le remercier pour elles, et donc constamment accompagner tous Ses traces.

C’est en fait le « travail pour l’amour du Créateur »: j’arrive à le connaître, je commence à fusionner avec Lui. Ce sont les spécificités de notre dernier stade de développement: Nous apprenons à connaître le Créateur de mieux en mieux, jusqu’à ce que nous le connaissions complètement. En d’autres termes, enfin, nous verrons que tout ce qui nous arrive, y compris des événements « négatifs », ont été préparés par Lui seulement que nous puissions mieux Le connaître. Cette façon de Le connaître est impossible sans notre participation. C’est exactement ce qui nous est encore caché.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar« 

Société intégrale: est-ce une utopie ou une réalité?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous montrer au monde que la transition vers une société intégrale n’est pas une utopie, mais un vrai projet?

Réponse: Une société intégrale ne peut être une utopie pour deux raisons.

Tout d’abord, la crise mondiale nous dirige vers cela, et il n’y a nulle part où nous pouvons nous cacher. Elle continuera à faire pression sur nous. Des millions de personnes se retrouveront sans travail. Il faut voir ce qui se passe dans le sud de l’Europe: l’Espagne, l’Italie, la Grèce, et l’Allemagne et la France s’en rapprochent déjà.

Et qu’arrivera-t-il aux gens? Comment réagiront-ils à tout cela? Nous voyons des guerres civiles et des révolutions, sans éducation intégrale, tout peut arriver! D’horribles problèmes nationalistes se poseront. Nous voyons l’arrivée au pouvoir des fascistes en Grèce. C’est le protectionnisme, qui va se manifester d’une manière horrible si l’éducation intégrale n’est pas introduite à temps.

Pour cette raison, une crise horrible et multiforme continuera à nous pousser sous tous les angles.

Comment la population peut-être calmée? Qui va nourrir les chômeurs? Personne ne le fera! Aucun travail social sera en mesure de les garder des explosions de manifestations et de troubles massifs. Quand les gens ont faim, la mort ne leur fait pas peur, ils peuvent grimper les barricades, rien ne compte pour eux.

Et ceux d’en haut ne savent pas quoi faire, ils sont perdus. La seule chose qu’ils peuvent faire est de fuir sur une île dans le Pacifique jusqu’à ce qu’ils se trouvent là-bas.

En d’autres termes, l’anarchie, l’absurdité terrible, et le chaos sont à venir sur nous. Il s’agit d’un côté.

D’autre part, nous sommes confrontés à la nature, qui nous montre le côté négatif de notre inaction et notre manque de compréhension.

Pour cette raison, il est nécessaire d’introduire l’éducation intégrale au moins à titre expérimental dans une seule région. Essayons! Qu’avons-nous à perdre? Tout est en train de mourir de toute façon.

l y a deux mois en Italie, j’ai parlé avec un représentant de la Communauté Européenne de l’éducation. Il s’est assit en face de moi, comme un étudiant qui se retrouve en face d’un enseignant, écrirvant chaque mot, il se retrouva littéralement avec des pages et des pages de notes. Et c’est un fonctionnaire sérieux, qui a passé les dix-huit dernières années à travailler pour le conseil d’administration de la Communauté Européenne à Bruxelles. Il a dit: « C’est un système parfait, mais je n’ai personne à qui en parler parce que nous avons à faire à vingt-sept pays et chacun veut faire les choses de sa propre façon, personne ne voudra écouter quelqu’un d’autre. »

Il tendit la main: « A qui dois-je m’adresser, que puis-je faire? » À son avis, pour cette expérience, nous avons besoin d’une petite ville avec une économie moribonde de par la fermeture d’une grande entreprise qui était responsable de l’économie de toute la ville .

Mais les villes énormes seront bientôt dans la même situation. Ce ne sont pas des petites villes où les gens peuvent encore se nourrir en cultivant leur propre nourriture dans la terre. Les pays sont endettés, et demain ils ne seront pas en mesure de nourrir leur population. Qui sera le prochain? Nous sommes confrontés à un énorme gâchis.

La seule chose qui peut sauver le monde des guerres civiles et des régimes fascistes est l’éducation intégrale. Si nous continuons à suivre la voie égoïste contraire à l’intégrale, le développement « complet » du monde, alors la prochaine étape du développement égoïste sera le nazisme, le fascisme et le protectionnisme et lorsque des pays se rendront compte qu’ils ne sont pas en mesure de faire quoi que ce soit avec le marché commun ils fermeront leurs frontières et éventuellement finiront par l’état de guerre.

Même s’ils n’en veulent pas, ils ont encore à briser les liens économiques, financiers et autres qu’ils ont créés entre eux et qui les étouffent. C’est ce qui les conduit vers une guerre mondiale.

La dépendance mondiale est naturelle, il n’y a nulle part où s’en cacher. C’est pourquoi, si les choses continuent de cette façon, nous pourrions même avoir à passer par deux guerres. Selon la Kabbale, il y a une possibilité d’une troisième et même une quatrième guerre nucléaire. Et après cela, tout ce qui restera de l’humanité aura toujours à mettre en œuvre l’éducation intégrale et le mode de vie intégral en fonction de la nature.

C’est la manière dure de réaliser la nécessité de l’intégration au lieu de le faire de façon raisonnable.

De KabTV « Monde intégral » du 28/11/12

Ce que j’obtiens dépend de moi

Dr. Michael LaitmanRabash, Lettre N°29:  Mais une personne n’a pas besoin d’apporter des déchets de l’extérieur, comme c’est le cas avec la fertilisation d’un arbre. Elle doit traduire les impuretés du monde vers la révélation, ce qui signifie, à l’intérieur de son sentiment.

Question: Qu’est-ce que “déchets”pour moi, et qu’est-ce que “fertiliser”?

Réponse: Cela dépend de votre choix. Vous avez la possibilité de décider si vous préférez manger à partir de déchets ou de bonnes choses de mauvaises choses? Et vous pouvez toujours choisir quelque chose de ces deux possibilités, mais peu à peu faire pencher la balance dans le sens du don. Vous n’avez pas la force d’annuler la réception complètement, mais de toute façon, vous avancez dans la bonne direction.

Dans votre récipient, Kli, il y a toujours trois parties. Dans la partie supérieure, vous pouvez travailler pour l’amour du don, dans la partie intermédiaire règne la restriction, et dans la partie inférieure est quelque chose que vous voulez pour vous-même.

What I Get Depends On Me

La ligne droite ne peut exister sans la ligne gauche, ni la ligne gauche sans la droite. Tout doit être diversifié, jusqu’au Gmar Tikkoun (la correction finale), et tout le mal fonctionnera aussi bien.

Question: Cela signifie que si les amis créent un obstacle pour moi, alors ils me donnent de l’«engrais»?

Réponse: Cela dépend de votre sens de « obstacle ». Si les amis me montrent combien ils souhaitent désespérément reconnaître la grandeur du Créateur, atteindre un niveau plus élevé, l’adhérence, Gmar Tikkun, l’unité et le lien entre eux, la révélation de la Lumière, alors pour moi, c’est peut être un obstacle puisque cette approche est haïe par l’ego, mais il peut aussi être une motivation qui me poussera vers l’avant.

La partie supérieure montre à l’inférieure la Lumière, Son don sans réserve, et la partie inférieure, en sentant cela, doit clarifier si pour elle c’est de la nourriture ou des déchets. Il est écrit: « Droites sont les voies du Seigneur, en elles marche le  juste, mais les pécheurs tombent en elles. » Je peux décider que le don est pour moi particulièrement la Lumière qui me tire vers l’avant. Je veux y adhérer et surmonter moi-même pour ce faire, même si ce n’est pas simple de le recevoir comme nourriture. Et puis, dans ce cas, je suis appelé «juste». Mais si je ne le veux pas, alors je suis appelé un «pécheur».

What I Get Depends On Me

De cette façon, je m’examine selon le principe «une personne devra toujours se voir comme à demi-juste et à demi-méchant. » La partie supérieure me donne la lumière et je peux le sentir comme comme de la lumière ou des ténèbres.

Par exemple, dans la leçon d’aujourd’hui, il y avait beaucoup de gens assis là sans bonne humeur. Et j’ai été très heureux à ce sujet. Parce que c’est la façon dont une maladie est découverte. Cela est très bien. Maintenant, ce qui reste est de faire le traitement. Mais ils ne le croient pas. Ils se sentent malades.

Cela veut dire, que la question est: Cela dépend de la façon dont une personne décode ce qu’elle reçoit. Il n’y a pas de mal dans le monde, mais tout dépend de la façon dont nous interprétons ce qui se passe. Pour moi, la lumière, la force de la vie, peut être soit de la nourriture soit des déchets. L’arbre, naturellement, reçoit les engrais des animaux comme une bonne chose, mais nous devons choisir, parce que depuis le début l’«engrais» qui arrive du haut ne nous semble pas bon pour nous. Cette chose n’a pas l’air bon pour moi dans la mesure où il ressemble plus à des «excréments» et pas à un trésor ….

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 25/01/13, Les écrits du Rabash