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Une question de proportion

Dr. Michael LaitmanQuestion: La vie dans notre monde apparaît comme un chagrin d’amour sans fin, avec de petites pauses pour donner à une personne le temps de revenir sur ses pieds après un coup, juste pour recevoir le prochain. Ceci est l’histoire humaine en général et la vie d’une personne en particulier. Quel genre de progrès est-ce là, et où sont les dons que le Créateur donne à la création?

Réponse: Imaginez que je sois dans une galaxie lointaine, où je regarde l’infini de l’espace et cherche quelque chose dans cet infini. J’accélère à la vitesse de la lumière et me déplace lentement à travers des milliards d’années lumière, en me rapprochant de notre galaxie, de notre système solaire, et de notre terre. Je me pose sur la surface de la terre, et là je découvre des gens.

Il est difficile d’imaginer l’échelle à laquelle je pourrais comparer des proportions si différentes. De façon analogue, nous ne comprenons pas dans quel genre de système nous sommes. Nous savons comment faire des mesures et faire des recherches à notre propre échelle, en fonction de nos proportions. Nous comparons le poids de quelque chose par rapport à ce que nous pouvons soulever, la distance par rapport à jusqu’où nous pouvons voir, le bien et le mal-avec ce qui est bon ou mauvais pour nous. Notre spectre est un minuscule fragment de l’énorme échelle totale et nos distinctions sont minuscules.

Cependant, maintenant nous parlons du système spirituel dans lequel notre univers entier est imperceptible. Nous parlons des mécanismes qui sont énormes en raison de leurs caractéristiques qualitatives. Comparé à eux, notre monde tout entier est dans une seule qualité- un petit désir égoïste qui est animé par une petite étincelle de Lumière. La matière de ce désir est créée comme « quelque chose à partir de rien» par la Lumière qui a traversé jusqu’ici, ébauchant une projection exacte de la création spirituelle.
Et maintenant, à partir de cet état, vous êtes à spéculer sur la souffrance de l’humanité toute entière. C’est vrai, c’est comme cela que nous ressentons. Toute personne nie les choses selon sa propre imperfection et les juges en fonction de ce que ses yeux voient. Mais que pouvez-vous faire? C’est ainsi que nous devons avancer, et maintenant nous sommes incapables de percevoir quelque chose de plus. Il y a un gigantesque canevas défait devant vous, mais vous ne pouvez pas vous en sortir.

Nous sommes seulement en mesure de nous rattraper un peu sur le simple fait qu’il ya un manque de désir, un manque de récipients. Les questions abondent, « Le Créateur immuable peut-il changer ? Peut-Il créer une pierre qu’Il ne peut pas soulever? Pourquoi nous a-t-Il initialement rendus imparfaits? » Mais toutes ces énigmes sont inutiles.
Nous devons comprendre un principe de notre vie: nous devons passer par des états opposés. Ce n’est qu’à partir de ces opposés, en reconnaissant l’avantage de la lumière à partir des ténèbres, que nous formons les récipients pour des sensations plus hautes, plus élevées. Quand j’acquière les récipients qui sont prêts pour cela, le monde s’ouvre à moi. Rien ne m’est caché derrière un mur de pierre. Je dois simplement construire des récipients à l’intérieur de moi afin de voir la réalité.

Ce développement est nécessaire et le Créateur ne peut pas le faire arriver à l’avance. Pourquoi? Pour l’instant, je ne sais pas pourquoi. Je peux faire certaines conjectures, mais cela ne me donnera rien. Je vais tout mettrte de côté, en disant: «Je ne le crois pas! Il pourrait le faire! »Et il n’y a pas d’autres faits en face de vous.

Pourtant, il y a une règle: l’avantage de la Lumière est atteint à partir de l’obscurité. Toute chose est évaluée uniquement à partir de son opposé. C’est pourquoi nous devons passer par ces étapes pas à pas, en formant les récipients pour révéler la réalité où nous sommes.

Nous sommes dans le monde de l’Infini, mais vous ne le ressentez pas. Alors développez vos récipients. On vous a donné l’occasion de les développer, ou dit autrement, de les corriger. On vous a donné délibérément des désirs brisés qui sont opposées à ceux corrigées. Pour quoi faire? De sorte que vous puissiez les faire grandir et les collecter, en comprenant et révélant le monde.

Il n’y a pas d’autre moyen d’aller. Et plus tard, vous justifierez la création. Le long processus, qui dure depuis plusieurs milliers d’années durant lesquelles nous souffrons, c’est la vérité à notre échelle. Cependant, en réalité nous ne réalisons pas ce genre de proportions où nous sommes. Outre cette petite « pièce », il ya tout un monde en-dehors que vous n’avez jamais vu. Vous êtes comme un ver vivant dans un radis c’est l’exemple que le Baal HaSoulam donne.

Question: Mais pourquoi ce ver a-t-il parlé du Donneur et de Son amour?

Réponse: Dans le but d’aspirer à cela, afin de lui faire comprendre qu’il y a un objectif pour lequel cela vaut la peine de sortir du radis. En outre, non seulement vous recevez la compréhension de cela, mais aussi les moyens de le faire. Nous sommes tous comme des vers dans un radis, mais si chacun de nous commence à pousser les autres vers l’extérieur, nous allons vraiment sortir.

Par conséquent, il ya une solution. Tant que vous avez été satisfait par la vie dans ce monde, personne ne vous l’offrira. Mais maintenant vous êtes placé dans un nouveau système mondial et la solution vous est donnée.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23.06.11, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

La division du travail

Dr. Michael LaitmanDans la Kabbale, quelque soit l’état, la créature est dans ce qui est appelé un «monde». Nous descendons et remontons l’échelle des mondes d’Adam Kadmon, d’Atsilout, de Béria, de Yetsira, et d’Assiya. Notre situation actuelle est appelée « notre monde ». Tout commence et finit avec l’état du monde de l’Infini. La différence entre les mondes nous parle du but de la création.

L’état initial du monde de l’Infini ne peut être perçu. Il est semblable à une goutte de sperm qui va se développer en fœtus, et donner naissance à une personne. C’est uniquement lorsqu’elle aura grandit, qu’elle atteindra l’âge adulte, l’état de conscience et comprendra où et ce qu’elle est et ce qui lui arrive. Tout cela découle d’un code génétique infime.

Dans le monde de l’infini d’où tout provient, nous sommes dans le même état, comme une goutte de sperm. Ensuite, nous passons par le second état, le stade de développement. Enfin, dans le troisième état, nous nous élevons au plus haut degré et, ensemble, comprenons un énorme désir appelé Adam.

Adam vient du mot «similaire». En d’autres termes, nous sommes tout à fait semblable à la Lumière, le Créateur. La Kabbale nous dit que pour y accéder, cet état est obligatoire.

Nous pouvons déjà voir le début de cette ascension dans notre état actuel. Après être descendu de haut en bas, nous devons maintenant arriver à la Makhsom, la barrière avant l’ascension. Nous sommes debout devant elle avec toute l’humanité.

Ce n’est pas grave qu’il n’y ait que plusieurs millions de personnes dans le monde intéressées à entrer dans le monde spirituel. Le reste de l’humanité est poussé en avant par la souffrance. Notre monde entier est pris en chasse par la souffrance c’est pourquoi nous allons de l’avant par notre propre aspiration au lieu de souffrir. C’est la différence entre nous et le monde en général. Contrairement à la masse, on avance avec notre propre aspiration. Notre désir nous tire vers l’avant.

Ainsi, il y a deux forces qui nous font avancer vers le but. La première force nous pousse et attire, tandis que la seconde force nous presse. Cela aussi existe partiellement en nous. Nous sommes partiellement poussés par derrière et partiellement nous avançons de notre propre gré. Cependant, les masses ne sont poussées en avant que par la souffrance.

Telle est la «division du travail »: Nous devons avancer, nous devons nous organiser, nous devons comprendre ce que la nature exige de nous. Ce qu’elle exige, c’est de révéler, de découvrir ces états d’exaltation, de s’adapter à ces états, et d’accéder au niveau suivant vers l’éternité et la perfection. La nature nous tire vers cela.

Dans le même temps, nous devons penser à aider les masses qui n’ont pas cette possibilité, qui éprouvent des souffrances et une énorme pression et n’ont aucune idée de ce qui les attend.

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Le monde global ne divise pas en parties

Dr. Michael LaitmanIl y a deux forces qui nous influencent : L’une nous pousse par derrière, et l’autre nous tire vers l’avant. En conséquence, la Kabbale affirme que nous avons deux manières d’atteindre l’objectif.

1. Si nous rendons la force qui nous tire vers l’avant plus grande que la force qui nous pousse par derrière, nous progresserons de manière confortable et rapide avec compréhension et désir. Alors, une route très agréable et rapide, amenant à la correction personnelle et à la révélation de notre état parfait, s’ouvre devant nous. Dans ce cas, nous percevons l’état actuel comme un tournant, un tremplin pour un saut très doux et bon.

2. Si nous ne nous efforçons pas à avancer et à aider tous les autres, c’est-à-dire l’ensemble de l’humanité, la force négative nous poussera en avant à travers la souffrance. Bien sûr, considérant notre interconnexion globale dans le monde moderne, nous souffrirons énormément.

Ainsi, les personnes qui ont le désir et l’aspiration aujourd’hui doivent aussi comprendre leur responsabilité pour le monde entier. Leur récompense est aussi en elle. Aspirer vers le but et conduire en avant est un énorme et noble objectif.

C’est pourquoi nous créons maintenant un portail spécial sur Internet, et recueillons à cette fin une quantité énorme de matériel. Nous sommes en contact avec de nombreux sociologues, analystes politiques et scientifiques, étudiant les états actuels de la société et le monde dans différentes régions. Nous voyons comment ils sont concernés par tout ce qui se passe.

Les scientifiques étudient l’état actuel des ressources humaines qui sont laissées à notre disposition comme le gaz, huile, eau, charbon, métaux, et sol, tout ce que la terre nous donne. Ils sont horrifiés parce que nous sommes au bord de l’épuisement de nos ressources. Il y a déjà beaucoup d’articles écrits à ce sujet, encore plus sont sur le point de sortir, et nous les collectons. Il y a une énorme quantité de matériel.

Il y a aussi une quantité énorme de matériel sur l’éducation. Nous avons atteint un point, où nous sommes incapables d’élever des êtres humains. Nous sommes capables de leur fournir une certaine forme d’éducation, bien que cela ne garantisse pas qu’ils soient capables de trouver du travail ensuite. Pourtant, nous ne savons pas comment élever des êtres humains, éduquer un jeune enfant, ce «petit animal» , en un être humain qui vit en harmonie, dans une bonne connexion avec les autres comme l’exige maintenant notre monde globalisé. Nous devons bien expliquer aux gens ce que signifie être «globalisé», en d’autres termes, être totalement interconnectés.

J’ai commencé mes études et travailler dans la biocybernétique, les systèmes de l’organisme, c’est-à-dire la façon dont il se nourrit, entretient un équilibre intérieur, et l’homéostasie avec lui-même et avec son environnement. C’est un système incroyable.

La médecine est basée sur cette connaissance. Les médecins utilisent des analyses et des examens pour vérifier les différents paramètres de l’organisme, qui sont en équilibre et ceux qui ne le sont pas. Il y a des tableaux spéciaux montrant l’existence et l’état de nos systèmes internes : pression et maintien de la température, équilibre des électrolytes, acides, etc. Ceci se rapporte à un énorme bloc de données interconnectées.

Notre société mondiale d’aujourd’hui est exactement pareille. Elle ne peut plus être divisée en pays distincts comme avant. Cependant, nous ne sommes pas encore psychologiquement prêts pour cela. Nous ne le comprenons pas. Nous devons développer et comprendre le système global et la connexion équilibrée, qu’elle doit maintenir. Cet équilibre nous donne la perception d’une vie normale.

Dès qu’une partie de l’organisme humain commun tombe de son interconnexion adéquate, les maladies apparaissent immédiatement. Par ailleurs, celles-ci peuvent apparaître dans différents systèmes et se manifester sous différentes formes. Nous ne comprenons pas cela encore. Les scientifiques commencent encore à examiner les mécanismes globaux.

La technologie nous apprend le comportement des systèmes analogiques, des systèmes globaux et des systèmes en circuit fermé. Dès que nous commençons à imaginer ceux-ci en référence à la société humaine, nous constatons aujourd’hui une divergence horrible avec la situation. Mais la nature nous pousse progressivement vers une vision du globale du monde.

De la 1e leçon  du 10/06/11 à la Convention de Moscou

Nouvelles en direct: Treize minutes pour la chose la plus importante

Dr. Michael LaitmanLa crise qui a embrasé le monde était très évidente lors des récentes conventions, que nous avons organisées, y compris celle qui s’est tenue en Italie il y a trois semaines et surtout il y a une semaine à Madrid, en Espagne. Là, la crise est très visible. Les masses sont en plein désarroi, et le taux de chômage des jeunes est de 40%. Les choses ne font qu’empirer chaque jour. Il y a des manifestations et des protestations dans la rue, et plus encore.
 

J’ai délibérément marché dans les rues et parlé aux gens. Ils ne savent pas quoi faire et organisent des manifestations devant les bâtiments du gouvernement. Mais le gouvernement ne sait pas non plus que faire. Tout le monde est confus et personne n’est coupable. Et tout ça, parce que nous nous faisons face au défi de la nature.

Les places de travail ne peuvent pas être créées à partir d’un espace vide. Et pour quoi faire ? En faisant ainsi, nous épuiserions les ressources naturelles restantes encore plus rapidement, nous ruinerions le sol et polluerions l’environnement encore d’avantage. Nos ressources en eau et en air diminueraient encore plus vite. Alors, pourquoi devrions-nous stimuler une économie qui détériore ? Juste pour donner du travail aux gens ? Avec de telles conséquences, il est préférable de ne pas leur en donner !

En Espagne, je me suis présenté à la chaîne de télévision la plus populaire en « prime time ». Au lieu de parler pendant plusieurs minutes, tel que le programme le prévoyait, l’interview a duré treize minutes. Pouvez-vous imaginer – treize minutes durant les nouvelles du matin, sur les événements actuels les plus importants ! Ils ne pouvaient tout simplement pas mettre fin à l’entrevue.

Ma suggestion étais simple et se réduisait à un seul conseil pratique : Nous devons mettre les personnes à l’étude. Elles devraient recevoir des allocations de chômage (ce qui serait également la stratégie la plus efficace pour économiser de l’argent) et elles devraient apprendre dans quel genre de monde nous vivons, ce qui existe en face de nous, et quel genre de défi la nature nous lance.

Ce n’est pas le caprice de quelqu’un ou les intérêts d’un parti ou les chefs de gouvernement. Ce n’est autre que la nature, qui nous met au défi. Et le défi est pour nous de changer. Nous ne devons rien changer d’autre que nous-mêmes.

Nous devons devenir intégral et global, conformément à la crise actuelle. Après tout, la crise est la sensation de son manque de conformité avec la nature environnante. Par conséquent, si nous nous corrigions de cette façon, tout deviendrait équilibré et atteindrait l’harmonie. C’est ce que l’on devrait enseigner aux gens.

L’entrevue a reçu une réponse positive dans toute l’Espagne, ainsi qu’en Amérique latine et en Amérique du Nord, et c’est parce que c’est vraiment la seule façon raisonnable de sortir de la situation qui s’est formée. Et l’Espagne n’est pas seule. La Grèce, l’Islande, l’Italie et d’autres sont dans une situation similaire, et il y a beaucoup d’autres pays entrant peu à peu dans cette crise. Et en d’autres endroits, la crise arrive de façons différentes.

C’est ainsi que la nature nous place devant une tâche claire : Nous devons changer. Nous devons être solidaires avec la nature, comme l’est tout ce qu’elle contient – le niveau inanimé, végétal, et animal. L’homme ne doit pas penser qu’il est supérieur à la nature et qu’il peut faire ce qu’il souhaite. Sa tâche la plus importante est de devenir consciemment une partie intégrante du tout.

En devenant partie intégrante de la nature, il commence à comprendre ce qu’elle est, et découvre tout à coup de nouvelles profondeurs en elle : les mondes d’Assiya, de Bryia, de Yetsira, d’Atsilout, d’Adam Kadmon, et le monde de l’Infini. Il ne fait plus obstacle à la nature par son égoïsme, mais commence à sentir la nature comme transparente. Il comprend enfin et prend conscience des forces qui contrôlent tout, y compris lui-même.

C’est la tâche, à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Par conséquent, si nous le voulons et si nous utilisons la force de l’aspiration vers l’avant qui existe chez de nombreuses personnes dans le monde, alors nous allons réellement aspirer à l’auto-correction, à la révélation du monde, à sortir de l’état de rêve, de l’inconscience. Puis, nous atteindrons l’égalité totale avec la nature, le niveau du Créateur.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/6/11

Le besoin d’unité est propulsé au sommet

Dr. Michael LaitmanLe thème de notre Congrès est «l’union – l’avenir du monde. » Je suis très ému parce que, après de nombreuses années d’étude de la Kabbale, l’unité du monde et le besoin pour celle-ci commence enfin à se manifester.

Au cours des milliards d’années de développement de notre monde, ainsi que dans le processus de nombreux événements avant sa conception, tout a progressé précisément vers ce point-le point de réaliser le besoin d’unité. Cette idée ne fait que commencer à s’éveiller, à s’exprimer et à montrer sa nécessité. Et vous et moi sommes au centre de cette réalisation.

Tout a débuté lorsque la seule force de la nature, la force du don, ou le Créateur, ce qui est la même chose, a commencé à agir, en émanant, et en créant la matière. D’abord, il fit la matière spirituelle, c’est-à-dire le désir: le désir d’être rempli, le désir de se développer, le désir de se percevoir soi-même et tout autour.

Ce désir se développe sous l’influence de la force initiale, la force de la nature. Les phases de son développement sont appelées «les quatre phases de l’expansion de la lumière directe. »
Le seul but du développement de la création ou du désir, est de rendre la créature semblable à toute la nature, en la faisant parvenir à une harmonie complète, ou en d’autres termes, en la faisant atteindre l’équivalence avec le Créateur et l’union avec Lui, car l’union est atteinte grâce à l’équivalence de forme. La matière, c’est-à-dire un désir qui est opposé à la Lumière, opposé à l’attribut du don, doit passer par toutes les phases de son développement et doit réaliser que l’état optimal, est un état similaire à la lumière, similaire à la nature parfaite, un état d’harmonie et d’union avec elle.

Cependant,  afin de parvenir à cet état, il faut d’abord sentir que vous lui êtes totalement opposés, ce qui signifie que vous fassiez l’expérience d’avoir une qualité complètement opposée à la Lumière, l’expérience de l’égoïsme, de la cruauté, du désir de ne penser qu’à vous-même, de l’unique sensation de votre propre ego, de l’incapacité de sentir quelqu’un d’autre ou de penser à quelqu’un d’autre, si ce n’est pour votre propre intérêt, à moins qu’il ne vous apporte un avantage personnel, ou qu’il s’agisse d’utiliser les autres. C’est ainsi que les qualités les plus opposées à la lumière doivent être exprimées dans la création.

Dans notre monde, cette création est l’homme, qui passe par un très grand nombre de phases de développement tout au long de l’histoire jusqu’à ce qu’il atteigne la sensation, et surtout, la réalisation qu’il est complètement opposé à la force de la nature. Il s’agit d’un processus très long et difficile. Sur des centaines de milliers d’années nous avons progressé, et l’égoïsme a graduellement augmenter à l’intérieur de nous. Extérieurement, nous voyons comment l’homme s’est développé dans le domaine social, jusqu’à son état actuel. Dans l’ensemble, cet égoïsme, ce désir, nous a poussé sans cesse vers l’avant jusqu’à l’instant présent.

Et maintenant, finalement, nous commençons à être convaincus que cet égoïsme, cette nature que nous avons, est en fait notre ennemi, et notre seul ennemi. En nous séparant les uns des autres, il nous a littéralement privé de la possibilité d’exister normalement, même au niveau de ce monde matériel.

Nous sommes de plus en plus fermés, cruels, séparés, et effrayés, et nous prenons une position défensive, ce qui nous prive d’une vie normale et nous fait perdre le sens de l’existence. Et en effet : Pourquoi devons-nous vivre ? Dans le seul but de nous défendre et de nous protéger? Dans le seul but de nous fixer des limites et d’exister en elles pour un certain temps avec un certain niveau de confort et de sécurité ? Serait-ce là tout ?

Voilà comment l’homme par nature se sent devenir, dans ce monde, de plus en plus cruel avec le temps. Nous le faisons l’homme de cette façon. Notre égoïsme nous pousse à cela.

A la fin, tout cela s’exprime en une énorme crise. La crise se fait sentir plus dans certains pays, et moins dans d’autres, mais elle monte à la tête. Peu importe combien nous le cachons, nous ne pouvons rien faire contre elle. Elle s’exprime dans l’économie, dans la structure sociale, dans la diminution du rôle de la famille, et dans tous les problèmes qui surgissent dans notre société, tels que la crise de l’éducation, la drogue, le terrorisme, et ainsi de suite.

Dans tous les domaines d’activité de l’homme, celui-ci se heurte à de nombreuses crises, mais en fin de compte, il s’agit d’une crise due à notre opposition à la nature. Et naturellement, elle ne peut être corrigée qu’à la racine.

Nous ne pouvons pas la corriger autrement. Nous voyons comment les chefs de gouvernement s’y attellent, comment les autorités sont incapables de faire quoique ce soit, et même les tyrans,  utilisant l’argent et les armées à leur disposition, sont incapables de changer quoique ce soit. Le monde s’oriente sans repos vers une grande rupture. La force et la puissance essaient encore de tenir le monde dans les limites précédentes, mais ne sont plus en mesure de le faire.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Le récipient de connaissance

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «la paix» : Le prophète conditionne la paix dans le monde  à l’étendue de la connaissance de Dieu sur toute la terre.

Ainsi, la solution aux problèmes dans le monde est « la connaissance du Créateur. » Jusqu’à ce que le monde entier, du plus petit au plus grand, selon le niveau de révélation de leurs désirs, soit rempli de la connaissance du Créateur, il n’atteindra pas la perfection, la paix et la satisfaction. Jusque-là, il y aura toujours des forces qui agitent, secouent, et poussent le monde à être empli de la connaissance du Créateur, état où le Créateur comble sa création.

Nos yeux peuvent voir comment le malheureux patient se tord et se tortille de douleurs humaines insupportables. Après tout, l’humanité s’est déjà lancée à l’extrême droite, comme en Allemagne, ou à l’extrême gauche, comme en Russie, non seulement ces deux pays n’ont pas facilité leur situation, mais ils ont aggravé la maladie et l’agonie, et les voix s’élevèrent vers le ciel, comme nous le savons tous.

Ce que notre esprit suggère ne va pas nous aider à ce stade, car nous avons toujours dévié à droite ou à gauche. Parfois, nous nous trouvons sur la ligne médiane, mais en général seulement en nous déplaçant d’un extrême à l’autre. Par conséquent, nous passons d’un problème à l’autre, et tant que nous ne connaissons pas le Créateur, il n’y a pas moyen d’en sortir.

La «connaissance du Créateur » montre où nos désirs doivent être corrigés, pour qu’ils puissent devenir les récipients de la connaissance (Daat), c’est-à-dire pour qu’ils soient remplis de la Lumière de Hassadim (la Miséricorde) avec l’illumination de Hokhma (la Sagesse), comme les Sefirot de Hokhma (la «sagesse»), de Bina («compréhension»), et de Daat («connaissance»), HDB.

Question : Comment le monde sera-t-il rempli de la connaissance du Créateur?

Réponse : Les gens vont commencer à apprendre comment donner à chacun, tout en existant ensemble avec tout le monde dans un système global, intégral et analogue, où nous donnons l’un à l’autre, où nous sommes tous liés et intégrés les uns dans les autres, où le don mutuel et même l’amour règne.

Jusqu’à ce que nous nous unissions dans ce genre de système, où chacun ressent le désir collectif de tous et s’efforce de le satisfaire et de le servir, comme une cellule dans le corps, nous ne parviendrons pas à la perfection. Jusque-là, les malheurs ne cesseront d’augmenter et nous pousseront vers cette perfection.

C’est ce que nous appelons «la connaissance du Créateur »: Chacun de nous devient un récipient de connaissance. Zeir Anpin et Noukva montent vers Hokhma et Bina et reçoivent de ces derniers la satisfaction du désir qu’ils ont élevés. Par conséquent, ils sont considérés comme «le récipient de la connaissance. » Ils atteignent le niveau de « maturité » et, de concert avec le Partsouf parental d’Aba ve Ima, se transforment en HBD.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 30/05/2011, «la paix»

Offrir une solution au monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Des millions de personnes dans le monde entier souhaitent grandir spirituellement. Mais qu’en est-il du reste?

Réponse: Tout le monde souffre, tout le monde se sent mal. Regardez comment l’agitation se développe partout dans le monde. N’est-il pas évident que nous sommes sur le versant de l’adversité? Ce processus s’accélère à une vitesse remarquable. J’ai récemment reçu une lettre d’Espagne où les gens ordinaires sont confrontés à des problèmes graves. Le chômage est vertigineux.
C’est ainsi que le Créateur est en train de pousser et de tourner tout le monde à Lui faire face. Qu’ils le veuillent ou non, les gens commencent à se demander: «Que faisons-nous? ? Comment pouvons-nous sortir des difficultés ? » Tout d’abord, voici la clé pour éviter la crise : si une personne n’a rien à manger et pas d’argent pour payer le loyer, si il ou elle n’a pas les premières nécessités, les choses spirituelles ne l’intéresseront guère. Mais vous pouvez leur montrer quelle est la solution.
Lisez ce que les analystes écrivent, cherchez où vous voulez: aujourd’hui, personne n’a de solutions aux problèmes auxquels le monde est confronté. Au moins, c’est déjà bien évident. Ceux qui sont encore au pouvoir ainsi que les commentateurs politiques sont pleinement conscients que nous sommes arrivés dans une impasse. Personne n’a le courage de lever la main pour offrir une solution venant de lui. Il est effectivement bien évident que tout ce qu’il pourrait offrir est irréaliste et impraticable. Dans ce type de situation, c’est à nous de parler. Et nous devons nous dépêcher de le faire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Quand la crise devient insupportable

Dr. Michael LaitmanLa crise que nous vivons aujourd’hui est un indicateur de notre manque d’unité entre nous. En essence, la crise nous fait voir que nous sommes des gens totalement égoïstes et individualistes qui vivons dans un monde global. Et c’est tout le problème. La Nature nous révèle la globalité du monde, mais notre nature égoïste y est complètement opposée.
Nous ressentons cette différence ou abîme entre les deux comme une crise. C’est pourquoi nous sentons la douleur et la confusion dans tout ce que nous faisons, et c’est la raison pour laquelle nous sommes en proie à des maladies et à des malheurs. Cela vient de l’absence de similitude entre notre désir égoïste et la Lumière supérieure.

Par conséquent, nous devons voir la crise actuelle comme un point de départ de l’ascension de l’humanité vers l’état spécial à partir duquel elle est une fois descendue, selon le programme figurant dans la particule d’information qui est née de la Lumière. Nous sommes nés ici, dans notre univers et nous sommes maintenant de retour à cet état parfait.

La partie de l’humanité dans laquelle le point dans le cœur a fait surface est en développement avec l’aide de deux forces. Tout ce dont nous avons besoin ce sont de bonnes conditions: le groupe, les études et l’enseignant. La deuxième partie de l’humanité passe par un processus de développement et atteint un état de crise qui devient insupportable. C’est alors que se pose une question : que veut dire « insupportable » ?
La sensation d’horribles souffrances peut amener l’humanité à la guerre, l’anéantissement, et toutes sortes de problèmes. C’est exactement ce qui se passe: une partie de la population oublie tout au moyen de la drogue, d’autres s’engagent dans le terrorisme, et d’autres encore ne sont inquiets de rien, ils ont complètement sombré dans le vol. L’égoïsme est en éruption dans toutes les directions. En raison de l’absence d’épanouissement intérieur que les gens ressentent, ils ne savent pas quoi faire d’eux-mêmes.

Ces phénomènes négatifs exposent toute l’étendue de la désillusion et du désespoir que l’humanité ressent aujourd’hui. Et les gens n’en sont pas coupables. Ils ressentent une énorme pression intérieure, qui est à l’origine d’explosions de violence. Donc, que peut-on faire pour soulager leur situation?

Nous avons déjà parlé de la diffusion de la science de la Kabbale. C’est le salut. Si nous répandons la connaissance de la science de la Kabbale avant que l’égo des gens n’éclate à la surface, alors nous sauverons le monde de grands troubles. Par conséquent, tout dépend des personnes avec un point dans le cœur.

Rien ne dépend du monde et nous ne devrions pas attendre que toutes les actions soient faites par d’autres personnes qui n’ont pas un point dans le cœur. Ils n’ont pas la force positive qui est en mesure de compléter leur ego. Ils sont seulement porteurs d’un immense désir égoïste, et ne nous donne qu’une addition de leur mécontentement et de leur douleur.

Nous devons traiter cet énorme désir, nous mettre au même diapason, et avec lui, aspirer à l’unité. Nous devons continuer à étudier et, en réponse, augmenter la diffusion avec un accent particulier sur la nécessité de nous unir entre nous. Nous sommes ceux qui devons unir notre volonté commune brisée en une seule – notre récipient spirituel commun. Même si elle est brisée, elle contient des pièces qui sont reliées entre elles, malgré qu’elles soient des caractéristiques totalement différentes du désir. Par conséquent, si tous les autres se joignent à ces désirs interconnectés, ils viendront également s’inclure dans cette connexion.
Voilà comment une partie de l’humanité construit activement une connexion les uns avec les autres, tandis que l’autre partie de l’humanité participe à ce processus de manière passive.

Du 2ème cours de la Convention de Madrid, du 04/06/2011

Le mal sous le microscope

Dr. Michael LaitmanNous ne devons pas nous réjouir des mauvaises nouvelles. Pourquoi ne pas venir à la correction finale de façon positive? Tout ce que nous avons à faire est de trouver « une pomme pourrie dans la cagette de pommes», le 1% de mal dans les 99% de bon – et de commencer à travailler. Tout dépend de notre connaissance du mal, notre sensibilité à lui. Et c’est le but de la sagesse de la Kabbale: de développer en nous la sensibilité pour la réalisation du mal.
Nous devons découvrir le mal en milligrammes, « sous le microscope», ce qui sera suffisant pour voir combien il est énorme et insupportable. Les sages ont dit que les justes voient le mauvais penchant comme une énorme montagne. En d’autres termes, la dernière goutte du mal semble encore monstrueuse pour eux. Pendant ce temps, les méchants pensent que leur mal est aussi épais qu’un cheveu: C’est pas si important.
Ainsi, tout dépend de la façon dont vous êtes conscients et du facteur grossissant de votre « loupe ». Par conséquent, nous ne devons jamais nous sentir bien à propos de l’agitation, de la faim, et d’autres problèmes du monde qui affluent sans cesse. Nous devons cultiver la réalisation du mal, et c’est ce que notre diffusion de la Kabbale est censée éveiller dans l’humanité.
Que devons-nous diffuser? Notre autorité? Non. L’autorité du Baal HaSoulam? Non. L’autorité du Créateur? Non plus. Nous voulons que les gens apprennent l’autorité du mauvais penchant, l’ego, qui dirige le spectacle et est la cause de tous les malheurs. Et s’ils appellent à renverser leurs gouvernements, ils peuvent au moins essayer de comprendre que nous devons secouer la puissance de ce « vieux roi fou » en nous-mêmes.
C’est ce que nous sommes censés démontrer, pour que l’homme puisse mieux comprendre qui a prise sur lui et qui doit être chargé de tous les malheurs et problèmes. Echapper au mal est déterminé par le niveau de conscience que nous en avons. Le rejet du mal est la force motrice de notre croissance. C’est tout ce dont nous avons besoin.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Préface à la sagesse de la Kabbale

Echapper au rouleau compresseur du développement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les gens peuvent comprendre la nécessité de faire des concessions les uns aux autres, mais comment pouvez-vous expliquer la Lumière de la correction à une personne ordinaire?

Réponse: La Lumière est la qualité du don sans réserve, la force supérieure qui est présente dans la nature, qui nous fait progresser, nous donne la vie, nous corrige, et nous fait bouger en avant. Tout au long des millénaires d’existence de l’homme sur la terre (sans tenir compte des millions d’années de développement du minéral, du végétal, et des animaux de la nature), nous nous sommes développés par la contrainte, au moyen de la force cachée dans la nature. Il y a un certain programme à l’intérieur de celle-ci, un moteur qui fonctionne grâce à ce programme, qui règle tous les mouvements de la création et provoque son développement.

Les scientifiques révèlent qu’il y a 15 milliards d’années notre univers a commencé à se développer à la suite du Big Bang. C’est-à-dire, l’univers contient une force de développement. Et maintenant, cette force continue de nous développer, ce qui est appelé «le cours naturel de l’histoire» (Beito).

Toutefois, nous avons la possibilité de nous développer « plus vite que le temps » (Akhishéna), non pas au moyen de la force brutale de la nature qui nous pousse au développement avec un « bras de fer » à travers « le jugement et la restriction », mais en éveillant sur nous la « miséricorde », comme il est écrit:« Comme Il est miséricordieux, ainsi vous deviendrez miséricordieux. »

Cela signifie que je réveille les bonnes forces de développement dans la nature. Si je suis d’accord avec le développement, que je le désire, et que j’aspire moi-même au même but en éveillant le désir en moi avant même que la nature commence à mettre la pression sur moi, alors je me sens bien et à l’aise! Je mériterai la compréhension et je raccourcirai mon chemin. En deux mots, c’est tout ce que nous avons à faire!

Nous avons à courir de l’avant par nous mêmes, comme une souris fuit un chat. Quand une personne devient plus sage, elle comprend que le rouleau compresseur du développement se meut sur elle. D’autre part, il y a des gens qui n’ont toujours pas remarqué ou ressenti cette presse qui va les rattraper. Cela signifie qu’elle ne s’est toujours pas suffisamment rapprochée d’eux et ne provoque pas de grandes souffrances.

Imaginez que vous êtes en train de courir sur une route et qu’une presse énorme est à vos trousses, sur le point de vous écraser. Si vous vous ressentez déjà cela, alors vous cherchez vraiment un moyen d’être sauvé. Vous n’avez nulle part où aller. Sur vos deux côtés il y a des bâtiments qui s’étendent sur de nombreux kilomètres, et vous courrez entre eux sur une route étroite, tandis que la presse avance en roulant juste derrière vous. C’est une image surprenante …. Vous ne voulez pas que la presse vous écrabouille sur l’asphalte, n’est-ce pas ?

 

Certaines personnes sentent déjà qu’elles sont dans cet état, tandis que d’autres ne le sentent pas encore. Néanmoins, tout est une question de temps. Peut-être que vous vous sentez bien pour l’instant, comme une personne tombant du 10ème étage, et en passant devant le 8ème étage, elle dit à son voisin qui la regardait par la fenêtre, « Comment allez-vous ? Tout est OK pour l’instant ». Voilà comment le monde est «OK »aujourd’hui, mais elle ne le comprend pas encore.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/11,Talmud des dix Sefirot