Category Archives: Sources kabbalistiques

Un désaccord interne avec le professeur conduit à un éloignement externe

dQuestion: En aidant son professeur, un étudiant se connecte au supérieur et reçoit de lui. Et qu’advient-il si pour une raison quelconque l’étudiant est contre la volonté de l’enseignant ? Comment cela affecte leur relation et l’avancement de l’étudiant ?

Réponse: Cela signifie une rupture complète. S’il est évident qu’un étudiant agit contre la volonté de son professeur, comment peut-il agir de cette façon? La principale loi spirituelle est la loi de l’équivalence de forme, alors pour s’unir il faut, au moins, ne pas aller contre, mais être d’accord. Même si vous ne pouvez pas le faire, mais vous n’agissez pas contre.

Si l’étudiant agit contre le désir de son professeur, alors il n’a aucune chance de recevoir quoi que ce soit de lui. Il faut aussi comprendre que l’équivalence et la disparité spirituelles sont beaucoup plus puissantes que dans le monde matériel, et affectent donc le monde matériel. Ainsi, cela va provoquer un énorme écar entre l’élève et son professeur. Il n’a aucune chance de rester auprès de son professeur.

Bien sûr, l’étudiant a toujours une chance de se corriger, parce que professeur le considère comme un petit enfant qui est capable de faire des bêtises. Il peut être en colère contre l’étudiant comme contre un enfant, mais de toute façon il le considère comme son fils, et c’est pour ça qu’il lui pardonne. Cependant, il ne peut pas lui permettre d’agir contre son développement spirituel .

Dans le monde matériel, nous regardons parfois avec condescendance les enfants qui font des bêtises, mais dans le monde spirituel, on ne peut pas supporter cela. En effet, un tel comportement entraîne des violations de l’équivalence de forme – la loi fondamentale de la réalité.

De la leçon sur « le professeur- guide spirituel  »  7/02/2014

Les règles générales d’une union réussie

congrès, groupeLes kabbalistes qui ont laissé des écrits, livres et manuels pour nous enseignent quelques règles générales sur la bonne façon pour les gens de se connecter à un groupe kabbalistique.

La première condition est l’annulation de l’ auto. Nous devons nous annuler et le montrer ce à tous les autres comme si nous proclamions : «Je suis prêt à tout pour faire une complet zéro de moi-même. Faites ce que vous voulez de moi. En aucun cas,  je ne veux commander quiconque, être le leader, faire pression sur quiconque. Je veux être un zéro complet dans un groupe et je suis prêt à faire tout le nécessaire dans votre intérêt. »

La deuxième condition est la grandeur de l’objectif. Notre avancement dépend de la grandeur de l’objectif à nos yeux, de l’importance de la caractéristique du don, de l’amour et de l’unité entre nous. Ce doit être la chose la plus importante pour moi et je dois le montrer à tout le monde. Je dois en parler, même si ce n’est pas si important pour moi personnellement parce que les amis feront qu’en retour ils me stimuleront et nous nous impressionnerons. Notre obligation est d’élever le groupe, car il a un objectif noble. Je dois en parler avec les amis, tout le temps élévet l’importance que le groupe est tout. Cela m’aidera à me réduire à m’annuler.

La troisième condition est le don aux amis. Je dois essayer de leur donner des cadeaux. Par les mots «cadeaux» je veux dire le don aux amis. Je vais à la cuisine et lave la vaisselle, nettoye, fais quelque chose pour eux. J’essaie de les servir, comme un adulte sert les enfants, les aide de toutes les façons possible, pour donner, ajouter à chaque situation dans le groupe. D’autre part, je dois me sentir aussi petit, désirant bénéficier de l’influence, de l’éducation et du don sur moi.

C’est-à-dire, d’une part , je suis grand, je distribue aux amis tout le temps, exalte le but à leurs yeux etme préoccupe d’eux. D’autre part, je suis petit, prêt à tout recevoir d’eux qui ne peut que me remplir.

Une double relation en ce qui concerne le groupe est très importante. Plus l’écart entre ces deux relations polaires : je suis en dessous – le groupe en haut et je suis en haut – le groupe est en-dessous, plus je me rapproche de l’objectif.

Nous devons également inclure certains de nos problèmes particuliers que nous devons élever pour les résoudre.

Tout cela arrive pour que je sois toujours inquiet pour mes amis, qu’ils aillent bien, soient heureux, afin d’avoir une confiance totale de la réalisation de l’objectif et ils restent avec beaucoup d’énergie à travers la connexion entre nous. Et cette énergie doit être pompée à travers le groupe de sorte que nous  » cuisons  » tous en elle dans le bon sens du terme. Elle va nous réchauffer et nous jeter de sorte que nous secouerons tous les ego hors de nous et accumulerons une force complètement différente, la puissance de l’amour et du don. C’est ce dont nous avons besoin.

Du congrès virtuel de Moscou «Unité sans frontières « deuxième jour 14/12/13 , Leçon 4

Corrigez le coeur

Venez et voyez les paroles du sage Rabbi Ezra Même dans son livre, Yessod MiIra, (La Fondation de la peur) p. 8b: « Et maintenant, notez et sachez que toutes les Mitsvot qui sont écrites dans la Torah ou les conventions que les pères ont mis en place, bien qu’elles soient pour la plupart en action ou en parole, elles sont toutes dans le but de corriger le coeur … »

Baal HaSoulam, «Introduction au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »

Ceux qui s’engagent uniquement dans les vêtements de la Torah se trompent gravement . Et quand la demande du Créateur est abandonnée et que la majorité de la multitude des sages de la Torah ne sait pas son but et qu’ils considèrent la sagesse de la Torah avec son but comme un simple ajout de quelques boutade à des débats talmudiques, même s’ils sont vraiment sacré et précieux, ils n’éclaireront pas nos âmes.

Rav Kook, Igrot (Lettres), Partie 2, n ° 153

Remettre ma vie entre les mains d’un guide

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam est notre guide et cela signifie que je dois accepter tout ce qu’il ya dans ses livres comme la vérité absolue. Si je peux comprendre ce qu’il dit avec mon propre esprit, alors je l’accepte bien sûr, mais même si je ne comprends pas, je dois accepter, même sans comprendre. Sinon, je n’atteindrai pas le but désiré.

Un guide signifie qu’il est deux pas devant moi en me dit : « Suivez-moi, à droite, à gauche, tout droit  » Et je le suis. Je ne vois pas la route, mais il voit et marche devant moi. Quand je lève mon pied afin de marcher en vue de la prochaine étape, je ne sais pas où le mettre et je lui demande : « Dois-je le poser de cette façon  » Et il me répond :  » De cette façon ! Maintenant un peu plus vers la gauche. Pas de cette façon, un peu plus à gauche  » Et je suis ses instruction. Ceci suivre le guide.

C’est pareil dans notre monde. Si je fais de l’alpinisme ou vais dans un autre endroit dangereux où je ne connais pas la route, je mets ma vie entre les mains du guide. Ce n’est pas une visite guidée à Londres, il est appelé une source, un guide.

Le guide du groupe Bnei Baruch est le Baal HaSoulam. Si vous souhaitez étudier avec nous, vous devez savoir que nous étudions selon notre source. Si non, alors vous devriez chercher un autre endroit pour étudier. C’est ce que le Rabash m’a dit quand je lui ai demandé comment je pouvais être sûr que j’étais au bon endroit. J’avais trente ans, plein d’énergie, j’avais tout : la santé, la famille, l’argent, tout ce qu’il fallait dans la vie. Je lui ai aussi posé la même question : «Je vous suis et je dois consacrer 20 années avant d’atteindre quelque chose, si je trouve que ce chemin est mauvais, je le découvre à 50 ans et il serait déjà trop tard de corriger quoi que ce soit dans les quelques années qu’il me restera. Comment puis-je être sûr maintenant que je suis au bon endroit » Et il a répondu :«Va chercher le bon endroit.  »

J’ai été déçu par la réponse. Je pensais que s’il était un guide spirituel, il devais me conseiller de faire le bon choix. Mais ce fut son conseil: « Vous devriez chercher pour vous-mêmes, je ne peux pas vous le dire.  » Si vous choisissez un endroit, vous devez accepter l’enseignant et le suivre aveuglément. Il devient votre tête.

Donc, si quelqu’un doute de moi, vous devriez me juger par rapport àce que dit le Baal HaSoulam. J’en serai trop heureux puisque je vois ma mission comme le présenter au public. C’est ainsi qu’une une personne devrait vérifier si ce chemin est bon pour elle ou pas, c’est une perte de temps d’étudier si l’on n’accepte pas cette méthode .

Mais si une personne a déjà décidé d’étudier dans l’un de nos groupes, elle ne peut accepter une partie de ce que nous étudions et rejeter les autres parties. Il s’avère qu’elle prend une décision basée sur son ego, pensant qu’elle est plus importante que le chemin que nous suivons et étudions. Je respecte son opinion, mais il est impossible d’avancer si l’on n’accepte pas cette méthode au-dessus de la raison. Parfois, lorsque vous rejetez mais encore accepter l’esprit de la partie supérieure, vous pouvez avancer, mais si vous n’êtes pas d’accord avec l’enseignant sur ​​les actions corporelles puisque vous jugez par votre esprit corporel, sur le plan corporel, alors il ne peut en être ainsi. Il est clair que vous devez les exécuter et vous devez les exécuter dans la foi au-dessus de la raison.

Là où la foi est impliquée, l’influence du groupe est nécessaire. C’est très simple: soit vous acceptez et acceptez les choses ou vous n’appartenez pas et n’avancez pas sur notre chemin d’un seul pas. Une personne doit calculer les choses et si elle n’est pas d’accord avec l’enseignant quand il s’agit de questions matérielles, alors elle ne sera certainement pas d’accord quand il s’agira de questions spirituelles. Elle ne se fait que des illusions que dans la spiritualité tout va bien, mais son travail ne mènera à rien. C’est la raison pour laquelle très peu de gens atteignent l’objectif.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/12/13 , Écrits de Baal HaSoulam

Equilibre, émotion et intellect

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je sens que je suis submergé par des sensations internes qui me sont incompréhensibles: beaucoup d’enthousiasme faisant que je pourrais exploser. Que dois-je faire, mettre en place une sorte de barrière et me dire que je ne veux pas ?

Réponse: Je pense que ce n’est que le stade de début de votre familiarisation avec la sagesse de la Kabbale, avec le groupe, avec les forces qui agissent dans cette société. En règle générale, un état comme cela est ptopre aux nouveaux étudiants. Ils se trouvent dans une sorte de surexcitation, overdrive, dans une phase de transition unique.

En général, lorsque nous connectons un dispositif à un réseau électrique ou électronique une première décharge traverse, et tout d’un coup des processus transitoires arrivent et après que tout se calme et entre dans un état normal. Je pense que c’est peut être cela, quand vous êtes toujours dans un tel état et il est donc nécessaire d’attendre que cela passe. Si l’étude vous influence de cette façon, alors en règle générale, dans cet état, il est très important de parler plus avec les amis, pour essayer d’équilibrer l’émotion à l’action.

Je vous conseille de consacrer plus de temps à l’étude  de  » La Préface à la sagesse de la Kabbale  » ou L’ étude des dix Sefirot , où, le langue kabbalistique scientifique sec explique ce qui se passe avec les désirs, avec leur brisure en cinq étapes, en cinq mondes en d’autres termes, aller plus dans la science. Elle détend vraiment une personne parce qu’elle a une influence très profonde et positive non pas sur les émotions, mais sur l’esprit. Essayez d’équilibrer le cœur et l’esprit.

Vous trouverez quelques amis avec lesquels vous pouvez apprendre la sagesse de la Kabbale ensemble et ne pas être impliqué dans toutes sortes d’activités psychologiques au sein du groupe. Elles sont obligatoires, mais il est nécessaire de les équilibrer. Je le sais de mon expérience et de l’apprentissage avec le Rabash.

Quand je lui ai amené 40 élèves et que nous avons commencé à travailler avec eux, il y avait aussi des anomalies similaires entre eux. Une partie d’entre eux ont participé seulement à l’apprentissage  » sec » , d’autres ont estimé que c’est une surcharge émotionnelle` de telle sorte qu’ils ne pouvaient rien faire avec eux-mêmes. Il y avait un problème avec ces premiers et ces derniers. Dans de tels cas, le Rabash a toujours  ordonné : ajouter une chose, enlever une deuxième chose et ainsi de suite, comme un bon cuisinier qui sait précisément combien de grammes d’épices ou d’autres additifs sont nécessaires pour fournir le plat avec le goût final. Si vous allez apprendre dans un groupe avec des amis et équilibrer vos émotions à travers une étude sérieuse, vous verrez quel bond vous ferez.

Du congrès virtuel de Moscou  «Unité sans frontières  » 1er jour 13/12/13 , Leçon 1

Un commandement sans intention est comme un corps sans âme

En effet, il y a une opinion courante selon laquelle le but principal de la religion et de la Torah est uniquement la purification des actes, et que tout ce qui est désiré dépend de l’observance des Mitsvot physiques (commandements), sans rien ajouter ou sans que rien n’en résulte. S’il en était ainsi, il est certain que ceux qui disent que seule l’étude des actions révélées et pratiques est suffisante, auraient eu raison.

Cependant ce n’est pas le cas. Nos sages ont déjà dit : « le Seigneur se moque de savoir comment on abat par la gorge ou par le cou, après tout, les Mitsvot n’ont été données que pour purifier les créatures ». Ainsi il y a un objectif derrière l’observance des actions, l’acte est simplement une préparation en vue de cet objectif. Par conséquent, il est évident que si les actions ne sont pas organisées en vue du but désiré, alors c’est comme si rien n’avait été observé. Et il est écrit dans le Zohar : « Une Mitsva (commandement) sans but est comme un corps sans âme ». C’est pourquoi l’intention doit accompagner l’acte.

Baal HaSoulam: De l’enseignement de la Kabbale et de son essence »

Si l’on veut corriger son désir égoïste de recevoir et le transformer en un désir de donner, il n’y a qu’un seul remède à sa disposition-la lumière-à condition de s’engager dans l’étude de la Torah avec l’intention de corriger son désir.

Rabash, Shlavey HaSoulam (marches de l’échelle) « Qu’est-ce que la Torah et le travail sur le chemin vers le Créateur »

C’est donc pourquoi le Créateur nous a donné la Torah et les Mitsvot qu’Il nous a ordonné d’accomplir à la seule condition de Lui faire plaisir. S’il n’y avait pas eu l’engagement dans la Torah et les Mitsvot Lishma (en Son nom), pour contenter uniquement le Créateur et non à des fins personnelles, aucune tactique au monde n’aurait pu nous aider à inverser notre nature.

A partir de là, vous pouvez comprendre toute la rigueur de l’engagement dans la Torah et les Mitsvot Lishma. Car si son intention dans la Torah et les Mitsvot n’est pas pour le Créateur, mais pour lui-même, non seulement la nature du désir de recevoir en lui ne se transformera pas, mais le désir de recevoir en lui sera supérieur à que ce qu’il a été donné par la nature de sa création.

Baal HaSoulam, Discours de conclusion du Zohar

Partir volontairement en exil

Dr. LaitmanJe suis parfaitement conscient de l’attitude des gens à mon égard. Lorsque je visite différentes villes en Europe je sens l’opposition antagoniste interne locale, j’essaie de ne pas justifier le Créateur afin de ne pas brouiller ce sentiment d’exil qui me donne l’occasion de travailler spirituellement et je l’apprécie même.

Après tout, je viens d’un pays avec une société à qui il a été appris à sentir fortement l’antisémitisme. Bien sûr, tout a été prévu de cette manière intentionnellement.

Fait intéressant, c’est plus évident et révéléen Europe de l’Est qu’en France, par exemple, où c’est subtil et élégant. Quand les sentiments négatifs sont révélés plus simplement, vous pouvez en parler, en discuter et vous opposer directement à la haine que les gens sentent envers vous et vous pouvez analyser ces états, même avec vos ennemis. Alors qu’en Europe de l’Ouest tout est voilé.

C’est curieux. Je suis toujours heureux de sentir et d’essayer de rassembler ces opinions de manière à sentir l’attitude négative envers moi. C’est essentiel.

Question: Qu’est-ce que vous obtenez de cela en tant que  kabbaliste ?

Réponse: Nous savons que le Rav Zosha et d’autres kabbalistes en Europe de l’Est, en Russie, partaient intentionnellement en exil. Ils avaient l’habitude de quitter leur village et allaient dans des endroits où seuls les gentils vivaient : Russes, Ukrainiens, etc , afin d’éprouver la répulsion et la haine, et leur attitude négative envers vous en tant qu’être humain.

Le sentiment de l’exil est essentiel afin d’avoir besoin du Créateur, en particulierl’opposition à cet attribut. Ce n’est pas un penchant pour les souffrances mais plutôt la reconnaissance de l’état où vous êtes vraiment, mais qui peut vous être caché.

Nous ne devons pas brouiller ces états. Vous avez à les vivre avec tout le monde et les sentir profondément, ce qu’ils sont vraiment.

De Kab TV  » Les secrets du livre éternel  » 12/08/13

La sagesse de la Kabbale est en train de se révéler

congrès, groupeLe Baal HaSoulam, « De l’enseignement de la Kabbale et de son essence » : « Je suis heureux d’être né dans une telle génération lorsqu’il est permis de communiquer la sagesse de la vérité. Et si vous demandez : « Comment puis-je savoir que c’est permis ? », je répondrai que j’ai reçu l’autorisation de divulguer. Jusqu’à présent, les moyens par lesquels il est possible de s’engager publiquement et d’expliquer en détail chaque mot n’ont pas été révélés à une sage…

Et c’est ce que le Créateur m’a donné dans toute sa mesure. Nous estimons que cela ne dépend pas de la grandeur du sage, mais de l’état de la génération, comme nos sages l’ont dit, « Le petit Samuel était digne, etc…, mais sa génération était indigne. » C’est pourquoi j’ai dit que mon être récompensé par la manière de divulguer la sagesse est dû à ma génération. »

Ainsi, nous pouvons comprendre les événements historiques dans lesquels il nous a été parfois permis de révéler la sagesse de la Kabbale comme dans le cas de Moïse, les prophètes, la Grande Assemblée, Rabbi Shimon, et une chaîne de Kabbalistes individuels durant le temps de l’exil jusqu’aux jours du Ari, qui a reçu la permission de la révéler et donc d’atteindre la hauteur spirituelle qu’il a réalisé. En outre, il y avait beaucoup de Kabbalistes qui n’ont pas reçu une telle permission car l’époque dans laquelle ils vivaient n’était pas bonne pour la révélation. Ils ont effectué des corrections par eux-mêmes parce qu’ils étaient dans le système supérieur du don sans réserve, mais ils ne pouvaient pas promouvoir ce qu’ils ont fait.

Dans le même temps, le processus a avancé jusqu’au temps du Baal Shem Tov qui a médiatisé les messages kabbalistiques par ses actions, et non pas en écrivant des livres. La question n’est pas de savoir s’il le voulait ou non, cela n’a rien à voir avec les désirs du Kabbaliste. Chacun effectue la mission qui lui a été donnée.

Enfin, dans le siècle dernier, le Baal HaSoulam a également reçu la permission de révéler la sagesse. Nous vivons déjà dans une génération où tout le monde est autorisé à étudier la sagesse de la Kabbale : il est permis de la faire connaître et de l’enseigner aux autres. Toutes les limitations ont été supprimées, comme le Baal HaSoulam nous le dit dans le début de L’Étude des Dix Sefirot. Il est dit que grâce à cette sagesse, les « enfants d’Israël » sortiront de l’exil.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/11/13, Écrits du Baal HaSoulam

Se dissoudre l’un dans l’autre

congrès, groupeQuestion: Pourquoi lorsque nous discutons de l’éducation intégrale et de l’information dans les ateliers dans un langage simple l’idée est rapidement perdue ?

Réponse: Lorsque vous parlez dans une langue parlée régulièrement vos émotions intérieures se dissolvent dans les sons qui réveillent complètement différentes émotions en chacun de nous et chacun tire une image légèrement différente qui ne correspond pas à son image intérieure.

Supposons que j’ai lu un texte du Baal HaSoulam qui m’apporte des émotions particulières, crée une sorte d’image intérieure qui me remplit. Et maintenant, j’entends ce texte auprès de vous avec vos propres mots, ce qui provoque un changement interne en moi: l’image qu’il m’a décrit précédemment diverge de l’image que j’imagine quand je vous entends, comme une lentille floue ou perspective quand il y a deux objets qui ne se transforment pas en un. Je sens cette dissonance.

Donc je dois supprimer mon image, entrez dans votre image et m’y dissoudre complètement, circuler avec vos mots comme s’ils étaient miens. C’est ce qu’on appelle l’intégration avec l’autre. Sans cela, nous n’ateindrons jamais un désir commun, l’intégration mutuelle et la compréhension intérieure.

D’une discussion sur le Groupe et la diffusion 23/10/13

De découverte en découverte

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale est une science très pratique. Adam l’a découvert et nous en parle dans son livre, Sefer Raziel HaMalach. Après cela, Abraham a poursuivi l’investigation et après lui d’autres kabbalistes dans différentes générations.

En général, nous découvrons quelque chose de nouveau dans le monde tout le temps. Et ce qui est découvert aujourd’hui n’a pas été découvert par les Kabbalistes du passé. De la même manière, les physiciens du 21ème siècle en savent aussi davantage sur le monde que leurs prédécesseurs. C’est la nature de la connaissance scientifique du monde.

Ici, nous, avec vous, développons également la méthode kabbalistique tout le temps, en allant de l’avant et à la suite de cela, nous découvrons des choses aujourd’hui qui étaient jusque-là inconnues. Et ce qui sera découvert demain, nous ne le savons pas. Personnellement, je peux examiner l’avenir parce que je suis devant vous de quelques étapes, mais l’évolution générale des groupes et du monde ne sera dévoilée uniquement dans la mesure où ils seront prêts pour cela. En général, les contours de l’ image de l’avenir me sont connus, mais chaque niveau, chaque changement est révélé seulement selon le degré de préparation du groupe.

Par conséquent, plus vous devenez fortement consolidés, plus vous serez proches de moi, plus je pourrais m’exprimer. Alors tous ensemble, nous découvrons la méthode de correction actuelle, correcte et appropriée pour notre époque, et de cette manière nous allons commencer à la réaliser, nous allons profiter de ses fruits…

Du « Congrès virtuel en Amérique », 2ème Jour, Leçon n°3 du 17/11/13