Category Archives: Sources kabbalistiques

Le sacrifice de la Pâque

Dr. Michael LaitmanPourquoi  ne nous était-il pas suffisant de recevoir une page de texte venant de nos professeurs, des kabbalistes, des grands sages, qui ont découvert l’ensemble du système supérieur et de la force supérieure qui nous relient à eux? Au lieu de cela ils ont écrit de nombreux articles sur différents états, sur les jours fériés, et sur ​​tous les niveaux de la réalisation du Créateur. Après tout, il n’y a rien, sauf la réalisation de la force supérieure en étudiant les changements qui se produisent dans le système supérieur.

Les kabbalistes ont décrit tous ces états, parce que nous devons tirer la Lumière qui ramène vers le bien, par tous les moyens possibles, dans toutes les directions, à tous les niveaux, même si nous n’en sommes pas encore là.

Aujourd’hui nous lisons au sujet de ces états au moment qui correspond à leurs branches corporelles, le temps spécial qui est relié à la Pâque: nous avons lu sur l’exode à partir de l’exil d’Egypte et au sujet du sacrifice de Pâque, ce qui signifie la manière de se rapprocher (de la même racine hébraïque korban et Karov), et de transcender la Makhsom (barrière).Par ailleurs, nous le faisons ensemble dans le groupe, et cela symbolise l’essence même de l’exode d’Egypte, de la transition de la séparation à la connexion.

Nous sentons la séparation comme étant asservie à notre désir de recevoir, comme la séparation et l’éclatement. La connexion ressemble à la liberté, à la rédemption, au miracle désiré! Si nous lisons les articles avec cette intention et que nous voulons attirer la Lumière qui ramène vers le bien, cela va venir.

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/04/2012, Le Zohar

Sur les pas des kabbalistes vers le monde supérieur

Dr. Michael LaitmanEn lisant les articles, nous devons apprendre à suivre la pensée de l’auteur, à aspirer à entrer dans les états que nos enseignants décrivent. Quand une personne commence à regarder un film captivant, elle oublie le monde entier et vit avec les héros sur l’écran, connaît tout ce qu’ils traversent.

C’est ainsi que nous devons nous rapporter à la lecture des textes. Nous devons nous annuler et adhérer à l’auteur, à ses états au moment où il a écrit l’article, ainsi qu’à sa pensée, et nous devons constamment suivre le courant de cette pensée, nous tenir en son sein. C’est comme si je n’existais pas, c’est-à-dire que je m’accroche aux livres et à leurs auteurs.

Nous n’avons pas d’autre moyen d’atteindre nos professeurs. En ce moment, je ne vois pas que les étudiants sont prêts à faire cela. Même avant la leçon, avant de lire le texte, nous devrions penser que nous sommes sur le point de faire quelque chose de spécial. Par la lecture ou l’écoute d’un texte écrit par un kabbaliste et en faisant des efforts constants pour s’accrocher à ses pensées, nous nous accrochons au Créateur.

Nous ne devons penser à rien, ni faire des calculs, mais tout simplement suivre le courant du kabbaliste sur la même vague. Il n’est pas important que je comprenne bien ce que dit le texte ou non. Je me sens comme un bébé dans les bras d’un adulte. Quelqu’un m’a levé et a pris soin de moi. Ainsi, j’ai progressivement commencé à croître et à comprendre pourquoi et comment tout arrive.

Tout d’abord, j’ai tout simplement découvert ce qui se passe, et ensuite je comprendrai les raisons. Cette attitude est essentielle lors de la lecture des articles.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/04/2012, Écrits du Rabash

Comment ouvrir le Livre du Zohar

Dr. Michael LaitmanIl y a un concept appelé «ouvrir le  livre. ».Ouvrir signifie atteindre ses profondeurs, son essence, d’arriver à connaître la force qu’il contient. Après tout, un livre est la source de la sagesse, la source de la connaissance, et la révélation de ce qui se tient derrière lui. Un livre est un concept composé de trois éléments: le livre, l’écrivain, et l’histoire.

Alors, qui est l’écrivain, quelle est l’histoire, et qui est le raconte ? Il est celui qui a écrit le livre. Il a écrit, sur la base de ses impressions de quelque chose. De ce qu’il a été impressionné par la source, la source qui a créé cette image à partir de laquelle il a été impressionné et qu’il décrit dans le livre. Et il est celui qui ouvre le livre, le livre appelé Le Livre du Ciel, il lit, et explique et vous enseigne à ce sujet. Il peut vous dire quelque chose en le décrivant dans le livre. Et vous lisez ce qu’il a écrit.

Il peut également être de telle sorte que vous n’ayez pas lu, mais vous êtes déjà entré à l’intérieur de cet auteur, ce conteur, et vous devez vous identifier à lui. Si vous ne vous identifiez pas avec Rabbi Shimon, vous ne saurez jamais ce qui est écrit dans le Livre du Zohar. Après tout, il vient revêtu en lui.

C’est pourquoi il y a deux constituants ici (bien qu’en réalité il y ait plus d’un depuis que le Créateur l’ait « écrit » ). Au minimum, nous devons nous revêtir de l’habit de Rabbi Shimon. Dans la mesure où nous pouvons nous identifier à lui, le respecter, tendre à lui, et essayer de fusionner avec lui, nous commençons à recevoir des impressions, de se sentir et d’atteindre ce qu’il véhicule dans le Livre du Zohar à  travers divers conseils qui peuvent être transmis sous une forme écrite.

Nous devons parvenir à un tel état où nous ne serons pas en mesure d’écouter le Zohar sans le concept appelé «Rabbi Shimon. »Sont également inclus dans ce concept ses élèves, comme ses étudiants sont inclus en lui.

Le récipient spirituel à partir duquel nous recevons l’impact est appelé « Rabbi Shimon. » Ce n’est pas une personne, mais une sorte de nuage de qualités, de forces et de définitions spirituelles. Ce système, dans son ensemble, est appelé Rabbi Shimon.

Je suis connecté à ce système. J’en reçois de la nourriture, et il est donc très important pour moi d’y adhérer. Plus je fusionne avec lui, le sentiment que je suis en contact avec Rabbi Shimon, en particulier, puis, en conséquence, je perçois davantage ce qui est à l’intérieur de lui. Par ailleurs, ce ne sera pas l’impression externe de la lecture du texte du Zohar, mais une réalisation plus interne.

Le fait que nous séparions quelque chose qui me transmet des impressions spirituelles en plusieurs composantes: le livre, le conteur, et l’histoire, me permet de m’unir à cette impression, cela ne me distance pas de lui. C’est encore une façon d’utiliser le concept appelé «l’ouverture du livre. »

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 02/01/12, Le Zohar

Poursuivre le chemin du Baal HaSoulam

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie pour vous être un disciple du Baal HaSoulam?

Réponse: J’essaie d’être son disciple en analysant en permanence ses œuvres afin de trouver quelque chose de nouveau et de viser l’objectif avec plus de précision à chaque fois. La vérité d’hier peut se révéler totalement erronée à mes yeux, au point de devenir contraire.

De plus, nous réalisons les paroles du Baal HaSoulam au niveau corporel aussi, dans la mesure où nous comprenons ses œuvres telles que «La nation», «La dernière génération», et d’autres. Nous construisons également le travail dans le groupe en conformité avec le Baal HaSoulam et le Rabash.

Ainsi nous nous appuyons constamment sur leurs livres et essayons de nous assurer que leurs conseils donnent une direction à nos vies. C’est ce que signifie continuer  le chemin. Et cela ne me concerne pas seulement, mais chaque personne présente ici: nous devons tous être des disciples du Baal HaSoulam, lui permettant de nous diriger vers l’adhésion au Créateur.

Nous devons par conséquent effectuer une vérification sur notre désir d’ajuster la direction et d’effectuer le chemin avec l’aide des livres, du groupe, de l’enseignant, et de la Lumière qui ramène vers le bien, jusqu’à atteindre l’adhésion. Et la chose la plus importante sur cette voie est une analyse critique.

De la 4e partie du cours quotidien de  Kabbale du 15/01/2011 , « Introduction au TES »

Le capteur ultra-sensible de la lumière environnante

Dr. Michael LaitmanTout ne dépend que de l’intention. N’importe qui peut ouvrir un livre et étudier – du philosophe à la personne qui voit ce livre pour la première fois et n’y comprend rien. Mais chacun l’interprétera à sa manière, comme il le veut.

La différence entre nous et tous les autres : l’intelligent et le stupide, les scientifiques, les historiens, les philosophes, ou les aides de cuisine, est que, lorsque nous ouvrons le livre, nous voulons harmoniser à lui de telle façon que cela nous permettra de pénétrer en lui. Je veux que ce livre me parle, je veux révéler mon monde en lui.

Les lecteurs externes ne font pas cela, ils ne peuvent pas voir derrière les lettres imprimées, ils cherchent en elles la sagesse humaine. Et c’est pourquoi ils effectuent toutes sortes d’études sur ces textes : ils parlent de ce que le livre raconte sur les notions de notre monde, des événements historiques qu’ils contiennent, de son style – aussi loin que l’esprit puisse appréhender les sujets usuels.

La différence entre une lecture interne et externe est votre volonté d’entrer dans le texte et de vous révéler, de révéler votre vie en lui. Mais vous ne pouvez pas blâmer les gens d’approcher ces livres de l’extérieur (Le Livre du Zohar, les œuvres d’Ari, etc). Parce que le besoin intérieur de révéler le monde interne ne s’est pas encore développé en eux.

Le point dans le cœur n’est pas encore présent, le point de départ de la ligne de connexion et le début de la révélation spirituelle. Si vous n’avez pas ce désir, vous ne pouvez pas le révéler.

Quand vous avez le premier point, la Lumière environnante peut déjà s’y accrocher. Elle ne peut toujours pas y entrer, elle l’entoure seulement de tous les côtés, mais à cause de cela, nous ne pouvons déjà plus rester en état de repos. Nous sentons que nous existons dans un champ de forces de la Lumière, qui nous secoue et nous influence.

Si je n’ai pas ce point, je ne sens aucun champ, aucune Lumière ou fluctuation et j’ai l’impression que tout est bien. Mais dès que la lumière commence à irriter ce point, un problème apparaît et nous nous mettons en marche ….

Alors comment la Lumière peut-elle influencer une chose, si elle est dans un état de repos absolu ? Ceci est exact, mais le point est un gène d’information composé de deux parties : un Reshimo de Hitlabshout (informations sur la lumière du futur) et un Reshimo d’Aviout (informations sur le désir). Ils appartiennent à deux degrés différents et c’est pourquoi une différence se fait sentir entre eux ; la différence est le delta, qui commence à se révéler et nous influence ici et là. Cela m’enlève ma tranquillité d’esprit, mon calme et me demande de réaliser ce Reshimo.

Mais si une personne n’a pas encore ce delta, elle ouvre le livre et le lit comme un roman traitant d’histoire et de géographie. Voilà comment les gens perçoivent les livres kabbalistiques, et surtout la Torah.

Si une personne a un point dans le cœur, que la Lumière influence, elle doit se diriger de ce point vers la Lumière, afin qu’elle l’influence plus fortement. C’est toute l’essence du travail.

La Lumière est toujours au repos, et son influence ne dépend que de ma sensibilité. C’est pourquoi je dois chercher des façons d’augmenter ma sensibilité à la lumière, et rien d’autre. Les kabbalistes nous donnent une recommandation ici : augmenter nos efforts, en quantité et en qualité. Toute la sagesse de la Kabbale est de permettre à un individu de devenir un élément qui soit plus sensible à la Lumière environnante.

Ce travail se poursuit jusqu’à la réparation finale parce que la Lumière environnante est la Lumière du prochain degré, plus élevé, qui nous attire toujours plus près d’elle.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 03/01/12, « Etude des dix Sefirot »

Les kabbalistes sur la perception de la réalité, partie 16

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

 

Pensée. Mouvement. Temps.

Le désir est la racine de l’esprit et l’esprit n’est pas la racine du désir.
– Baal HaSoulam, « Paix dans le Monde »

 

Le désir est l’ «ego» de la personne, et la pensée est la conséquence, le résultat du désir.
– Baal HaSoulam, Shamati (j’ai entendu), l’article n°153, «La pensée est le résultat du désir »

 

L’esprit est asservi par le désir et sert ce dernier.

-Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar, Point 21

Les kabbalistes sur la perception de la réalité, partie 15

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

Tous les changements sont dans le désir, non dans la Lumière

Toutes ces images et changements commencent et se terminent seulement avec la perception des âmes.
– Baal HaSoulam, « Préface au livre du Zohar », Point 33

Il n’y a absolument aucun changement dans le monde d’Atsilout lui-même, que les niveaux inférieurs reçoivent sa grande abondance luxuriante, ou ne reçoivent rien du tout. La grandeur mentionnée ci-dessus se trouve uniquement aux niveaux inférieurs.
– Baal HaSoulam, « Préface au livre du Zohar, » Point 32

Lorsque la lumière de Malkhout descend et ss’étend sur le peuple, elle leur apparaît, à chacun et à tous, selon leur propre apparence, leur propre vision et imagination, c’est-à-dire uniquement dans les réceveurs et absolument pas dans la Sefira Malkhout elle-même.
– Baal HaSoulam, « Préface au livre du Zohar, » le point 35

Les kabbalistes au sujet de l’âme et les commandements, partie 4

L’ensemble de la Torah (la correction de notre égoïsme ) sert un seul but : nous aider à adhérer au Créateur. Le but des commandements positifs est d’adhérer au Créateur à travers eux. Les commandements négatifs ont trait à ce qui nous sépare du Créateur.

Avodat Israël , Pirké Avot , Chapitre 3

Il est dit (La Torah, Exode 27:20) : « Et vous commandez… » Le mot « commandement » (Tetzaveh) vient du mot « unité » (Tzavta). Lorsque vous vous unissez, vous devenez la tête, et la lumière de la raison sera révélée en vous.

— Pninei RAAM

 

Les kabbalistes au sujet de l’âme et des commandements, partie 3

Chaque commandement entraîne un autre commandement. Un commandement (Mitsva)  signifie fusion et union, et est dérivé des mots  « se rejoindre,  être ensemble» (Tzavta Hada) . Et c’est l’essence même du commandement, qui est, l’adhésion au Créateur à une occasion qui apporte un commandement, ce qui signifie une adhésion encore plus grande. [Toute la correction atteint  le montant d’une unité plus grande, qui est toute l’humanité.]
– Moshé Chaim Ephraïm, Déguel Machaneh Ephraïm , chapitre « Coré»

Les 613 commandements et les sept commandements des sages constituent les 620 étincelles de la Lumière. Le Baal Shem Tov a dit que le commandement (Mitsvadérive du mot «union» (Tzavta. Cela signifie que lorsque nous nous acquittons d’un commandement (union), nous adhérons à la Lumière du Créateur.
– Tzror HaChaim , 38

Les kabbalistes au sujet de l’âme et des commandements, partie 2

J’ai demandé au Messie: «Quand mon Seigneur  va-t-il venir? » Et il répondit: «Sachez que lorsque votre enseignement deviendra connu et se révèlera au monde et quand vos sources  se propageront à l’extérieur dans la mesure où elles  aussi, seront capables de s’unir et de s’élever, alors toutes les forces du mal disparaîtront, et il y aura un temps de désir et de rédemption.
– Lettre du  Baal Shem Tov, Mekor Maim  Chaim, chapitre « Noé »

L’âme de l’homme est la bougie du Créateur. En d’autres termes, les commandements (corrections) attirent la Lumière dans l’âme. Ainsi, le mot «commandements» (Mitsvot) dérive du mot «unité» (Tzavta). [Cela signifie que toutes nos corrections descendent vers l’unité]. 
– Zfat EmetDvarim (Deutéronome), chapitre  « Titzeh »