Category Archives: Sources kabbalistiques

Les kabbalistes au sujet de l’âme et des commandements, partie 1

Keter entoure la tête comme un cercle, et son nom « Keter » dérive des mots« cercle »(Igoul) et circonférence (Sivouv). Keter comprend toutes les 613 parties (désirs) du Partsouf (l’âme): 248 organes ( GE ) et 365 tendons ( AHP ). Leur correction est appelé un «commandement». Au total, il ya 613 commandements (corrections).

Aussi, il y a sept commandements  « de Rabanan » , du mot «grand»-le degré supérieur. Car les  613 commandements représentent les organes (parties) du Partsouf et tous leurs éléments qui sont nécessaires pour parvenir à la correction et à la révélation de l’univers, alors que sept commandements sont les couronnes cachées dans la Torah.

Globalement, il ya 620 désirs, 620 lettres des dix commandements (commandements majeurs) qui correspondent aux 620 commandements (qui expliquent dix commandements majeurs) hérités par Israël au mont Sinaï. 
– I. Chaver, Pitchei Shearim , le chapitre « Netiv Gadlout de ZA » ,Point 3

Pensées brèves sur Shamati «Que sont les autres dieux dans le travail »

Dr. Michael LaitmanNous sommes sous l’autorité d’« autres dieux ». Les « dieux » sont les forces de la nature que j’adore. J’adore des choses différentes: les forces, les accomplissements, les phénomènes et les situations, qui me font –mon égo -sentir bien. C’est ce qu’on appelle «d’autres dieux. »

Mon attitude est mauvaise seulement par rapport à la propriété du don sans réserve qui m’est opposée. Je ne n’en tire pas de plaisir et ne comprends pas comment on peut donner sans réserve – et en profiter.

Cela signifie que nous sommes sous le contrôle d’autres dieux et que nous nous engageons dans l’idolâtrie, ce qui signifie adorer des idoles: toutes sortes d’accomplissements égoïstes. Nous devons changer notre système de valeurs et apprécier l’attribut du don sans réserve qui nous est opposé. 

Du 6e cours du Congrès de Toronto le 18/09/11

Pensées brèves sur Shamati, «Que signifie que la Sitra Akhra soit appelée « Malkhout sans couronne »

Dr. Michael LaitmanLe désir de plaisir, les plaisirs égoïstes, le désir égoïste, est appelé le «monde matériel», et le désir de donner, de combler et de donner sans réserve est appelé le «monde spirituel». Il n’y a guère de différence entre les deux sauf pour une chose: le résultat.

Si une personne accomplit un acte de don sans réserve, elle doit découvrir la Lumière. Cela signifie qu’elle atteint Keter (la couronne). Mais si elle n’effectue pas un acte de don, elle n’atteint pas Keter. La seule différence est le résultat.

Par conséquent, la force impure (Sitra Akhra) est appelée « Malkhout sans couronne (Keter) », quand je suis dans le désir de recevoir, mais  la Lumière de Keter ne me  touche pas. 

Du 6ème cours du Congrès de Toronto le 19/09/2011

Brèves pensées sur Shamati, « Qu’est-ce que le jour du Seigneur et la nuit du Seigneur dans le travail »

Dr. Michael LaitmanIl est dit: «L’obscurité va briller comme la Lumière. » Il n’y a pas de jour ou de nuit dans notre travail intérieur. La lumière brille dans tout et remplit toute Malkhout de l’Infini. Nous existons dans un océan de Lumière. Comment peut- il y avoir la nuit ? …

Nous n’avons pas de jour ou de nuit dans la spiritualité, mais nous sentons différents changements dans nos états. Il est nécessaire de discerner ces changements. Peut-être que ce sont mes jours et mes nuits que je ressens dans mon égoïsme, quand un jour signifie que j’ai gagné et conquis, tandis que la nuit montre que je n’ai pas eu cette chance. Pendant ce temps, le jour et la nuit du Créateur sont à l’opposé. Pour lui un jour est une possibilité d’accorder sans réserve, d’aimer, de remplir, et de se connecter, alors qu’une nuit, au contraire, est un manque de forces du don sans réserve et d’amour.

Par conséquent, nous  devons toujours discerner ce dans quoi nous existons: dans l’obscurité de la nuit ou dans la Lumière du jour, la mienne ou celle du Créateur, et d’essayer de rester dans la définition correcte 

Du 6ème cours du congrès de Toronto le 18/09/11

Brèves pensées sur Shamati, « Une grenade »

Dr. Michael LaitmanLe mot grenade (Rimon en hébreu) ​​provient du mot élévation (Romémout). Plus l’attribut du don sans réserve est élevé à mes yeux, plus je peux avancer au-dessus de tous mes calculs personnels.

A partir d’où puis-je prendre cette grandeur de l’attribut de don sans réserve? C’est seulement si je me place sous l’influence de l’environnement. Alors la force extérieure de tous les amis viendra à moi, et me fera un « lavage de cerveau », pénétrera mon cœur, et surtout, me donnera la sensation que l’attribut du don sans réserve est le plus important.

Nous sommes dans un océan de Lumière, mais nous ne le sentons pas, parce que nous la dénigrons. Comment pouvons-nous recevoir la sensation de sa grandeur qui va nous permettre de la ressentir?

Dans toute vocation, le point le plus important est d’être sensible aux moindres détails que les non-spécialistes ne se sentent pas ou ne comprennent pas. Si je suis un tailleur, et je regarde certaines chemises, je peux vous dire tout à leur sujet: Quel matériel a été utilisé et exactement comment elles ont été cousues. Mais si je ne suis pas un tailleur, pour moi c’est juste un chiffon.

A présent nous sommes dans une mer de Lumière, mais nous n’avons aucune capacité à «saisir», à  la découvrir, ou à la voir. C’est parce que nous ne voyons pas son importance. Pourquoi? Parce que cette lumière est l’attribut de don sans réserve, et je ne ressens aucune importance en elle, c’est la chose la plus éloignée de moi. Je ne la veux pas et vous ne la voulez pas.

Ce n’est que si une force extérieure vient à moi et me « lave le cerveau » mon esprit et mon cœur, elle m’oblige à penser que c’est exactement ce dont je manque, et constamment m’influence, alors seulement je me dis à la fin: «Je La veux ! « Et puis je vais La découvrir. C’est appelé ce que je dois construire, le récipient pour la propriété du don sans réserve appelé «l’importance». Et puis je révèle cette propriété, et c’est ce qu’on appelle la « Lumière ».

A partie de cela,  nous voyons combien il est important de donner les définitions correctes, la signification exacte des mots. Dans la spiritualité, c’est le secret de la réussite.

De la 6e à la leçon 18/09/11 congrès de Toronto

Brèves pensées sur Shamati : l’essentiel du travail de l’homme

Dr. Michael LaitmanL’essentiel du travail de l’homme est d’arriver à la reconnaissance de l’importance de la Lumière, de l’attribut de don sans réserve, qui est opposé à nous, à notre désir et à tous les plaisirs auxquels nous pensons aujourd’hui. Je dois changer mon système de valeurs, et atteindre un état ​​où toutes les valeurs qui sont sans importances pour moi aujourd’hui, totalement opposées à toutes mes vues, que mon ego traite en déchets, deviendront des diamants.

Je dois complètement changer leurs significations. Après tout, aujourd’hui j’évalue avec mon désir de recevoir, selon ce qui est important pour lui. Mais je le transforme en désir altruiste, à ce qui a de la valeur pour lui. Ceci est le travail principal de l’homme : réaliser l’importance du don.

De la 6ème leçon du Congrès de Toronto, le 18/09/11

Brèves pensées sur Shamati, « Quelle est la différence entre une ombre de Kedousha et une ombre de Sitra Akhra »

Dr. Michael LaitmanL’ombre signifie que je suis dans l’obscurité.  Je me sens impuissant. Je ne sens pas le goût du travail spirituel. Je ne veux pas faire n’importe quoi. Je suis fatigué de tout, comme si mes pneus étaient dégonflés. Alors, que dois-je faire?

Si je comprends bien, tout cela vient à moi dans le but de me faire avancer vers l’avant et de faire de la place pour mes efforts, je commence à considérer l’ombre comme un flirt, la lumière joue avec moi. Elle se dissimule intentionnellement afin que je la révèle. Elle se détourne de moi dans le but que je fasse un pas vers elle.

Grâce à ces jeux, je commence à sentir que je suis en interaction avec elle. Ses dissimulations me servent d’invitation. Les kabbalistes la comparent à la façon dont une femme se comporte avec un homme. Elle se dissimule afin que l’homme aille la révéler. C’est tout l’objet des vêtements, de l’apparence extérieure, du maquillage, etc.

Quand je découvre une invitation à la dissimulation de la Lumière pour faire un petit effort et montrer mon attitude, l’inclinaison, et le désir, ce qu’on appelle l’ombre sainte. Cependant, si je suis incapable et la dissimulation ne m’attire pas, alors tout est fade et totalement insipide. « Pourquoi ai-je besoin de tout cela? Laissez-moi tranquille, je n’ai besoin de rien « Il est dit que l’ombre de Sitra Akhra (le mauvais penchant) me repousse.

La façon dont nous avançons avec l’aide de l’ombre sainte, quand nous sommes repoussés par l’ombre de la Sitra Akhra. Tout dépend de sa préparation. Même avant, une personne révèle l’ombre, elle est déjà prête pour la descente, le manque de saveur. Elle connaît son but qui est de révéler son désir de la Lumière, le Créateur, ou le don sans réserve.

Je ne peux le révéler que précisément là où je n’ai pas d’intérêt personnel, égoïste. C’est parce que mon ego n’est pas attiré par elle, et là, je peux montrer que je n’ai vraiment pas envie de la Lumière pour moi. Ce travail est au-dessus du désir.

De la 6e à la leçon 18/09/11 congrès de Toronto

Brèves pensées sur Shamati « les trois raisons qui augmentent la raison de l’homme »

Dr. Michael LaitmanLes sages ont dit que les « trois raisons qui augmentent la raison de l’homme sont les suivantes: Une belle femme, une belle maison, et de beaux Kelim (récipients) » Ce sont des désirs de  plaisir qui sont appelés «maison», «femme» et «récipients ». Dans la mesure où je me préoccupe de ces désirs, pour eux afin d’assumer la forme du don sans réserve, c’est dans cette mesure que je les élargis.

De la 6e à la leçon du 18/09/11 congrès du Toronto

Brèves Pensées sur Shamati, «Que signifie l’habitude devient une seconde nature, dans le travail »

Dr. Michael LaitmanQuand nous élevons des enfants, nous essayons toujours d’habituer l’enfant à faire certaines actions, de sorte qu’elles deviennent une habitude, comme se laver, se brosser les dents ou débarrasser la table. Nous insistons sur ces choses jour après jour, jusqu’à ce qu’une personne ne puisse plus s’en passer – elle commence à se sentir mal à l’aise. Cette habitude la libère finalement de l’effort.

Ma mère m’a rappelé de me brosser les dents tellement de fois. J’essayais de m’en échapper, mais elle ne voulait pas me laisser faire. Maintenant, je suis obligé de me brosser les dents, même sans rappel de ma mère, parce qu’elle m’y a habitué.

Cela implique que nous pouvons créer des habitudes qui deviendront littéralement innées et qui ne nécessiteront plus d’effort de notre part (pour les faire). Au contraire, il sera difficile de ne pas le faire, parce que ces actes sont devenus partie intégrante de notre nature. Tout cela provient d’action, que nous avons constamment répétées jusqu’à ce qu’elles deviennent des habitudes.

Comment cette loi sur les habitudes de travail devient-elle une seconde nature ? Nous recevons une force de correction chaque fois que nous faisons l’effort de répéter une action tant de fois qu’elle s’imprime en nous. C’est la règle selon laquelle l’habitude devient une seconde nature.

C’est pourquoi une personne peut s’habituer à tout. Elle peut également atteindre des sentiments qu’elle n’a jamais connus auparavant. De cette façon, elle s’habituera à la Lumière supérieure, qu’elle n’a jamais ressenti auparavant. En ce moment, nous sommes dans un océan de Lumière, mais qui le perçoit ? Alors, que nous manque-t-il ? Nous devons nous habituer à elle.

Nous devons toujours essayer de devenir sensibles à la Lumière. Où est-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? La sentez-vous ? Est-elle déjà là ? Elle se rapproche de plus en plus, et je peux presque sentir qu’elle est ici. Que dois-je faire à l’intérieur de moi pour commencer à la ressentir ? Que dois-je changer ? Que dois-je faire pour devenir plus sensible à elle ?

Quand une personne tente de révéler la Lumière de cette manière, elle commence à poser des questions : «Comment puis-je la sentir? Il me manque le désir de donner, une sensibilité un peu plus grande envers ce qui existe en dehors de moi, alors je percevrai ces vibrations jusqu’à ce que la Lumière se révèle, non pas temporairement, mais constamment.  »

Tout se matérialise par l’habitude, et c’est pourquoi notre travail consiste à acquérir des habitudes. Tous les conseils que nous donnent les kabbalistes sont dirigés à nous habituer à des actions relatives à nos amis, à la diffusion et à l’étude. Pourquoi est-ce ainsi?

Essayez de sortir de votre «corps animal». Commencez à vous habituer au fait que vous existez en dehors de vous-même. Dès que vous aurez vraiment acquis ce penchant, vous percevrez la Lumière. Vous ne le révélerez jamais en vous-même, uniquement à l’extérieur.

De la 6e à la leçon du Congrès de Toronto 18/09/11

Brèves pensées sur Shamati, « Quelle est la raison de la lourdeur que l’on ressent, lorsque l’on s’annule devant le Créateur »

Dr. Michael LaitmanLe but du travail est d’annuler notre ego et d’essayer de nous connecter entre nous. La lourdeur, que nous ressentons dans ce travail provient de l’absence du sentiment de l’importance de ce travail.

Au contraire, tout est arrangé pour que j’en ressente du mépris : « Pourquoi avons-nous besoin de nous connecter? Avec qui devons-nous nous connecter ? « Je regarde ces gens, leurs visages, leur personnalité, et je ne ressens aucun besoin de me connecter à eux. Je suis dans une telle dissimulation, que la réalité que je vois devant moi me repousse de la connexion.

C’est pourquoi les kabbalistes recommandent de construire un environnement, un groupe, essentiellement afin qu’il nous révèle l’importance de la connexion et l’amour des amis. Il en est ainsi, car plus la connexion est importante pour nous, plus, dans la même mesure, nous serons capables de nous annuler et de commencer à nous connecter aux autres. Si je n’essaie pas de trouver un moyen d’obtenir la force, l’importance de la connexion, je peux errer pendant de nombreuses années, sans même me rapprocher des autres, afin de me connecter à eux de manière sincère. Bien sûr, en fonction de cela, je n’atteins rien.

J’ai entendu de nombreuses plaintes de personnes, qui sont déjà avec nous depuis longtemps : «Je suis ici depuis de nombreuses années, que se passe-t-il avec moi? Pourquoi je n’avance pas ? » Je ne leur réponds pas, mais j’aurais aimé leur répondre : Vous êtes ici depuis dix ans ? J’ai l’impression que vous venez juste d’arriver. Vous êtes-vous connectés au groupe ? Avez-vous essayé de construire la Shekhina (divinité), l’endroit où la lumière supérieure vous sera révélée à vous et où vous demeurerez ? Vous êtes-vous inquiétés du récipient qui est digne de la révélation que vous demandez ? C’est ce qui dépend de vous. Avez-vous fait cela ? Alors, pourquoi comptez-vous dix années?

Peut-être que pendant toutes ces années vous avez reculé et non pas avancé ?  »

Une personne n’examine pas correctement les efforts qu’elle fait pour se connecter aux autres, mais calcule les années selon le calendrier usuel, selon la révolution de la Terre sur son axe autour du soleil. Mais la personne a-t-elle, elle-même, tourné plusieurs fois, afin d’atteindre l’objectif ? Elle est restée telle qu’elle était, et c’est un signe que pas même une année s’est écoulée.