Category Archives: Sources kabbalistiques

Les quatre noms de l’Homme

Extrait du livre La source d’eau vive (Ki Tetze, chapitre 21): L’homme est appelé par quatre noms en fonction de ses actes: Adam, Ish, Guever, et Enoch.

Énosch (אנוש) pointe au plus bas, au  niveau le plus petit. Ce genre de personne passe sa vie entière à poursuivre des passions corporelles et oublie la source de son âme, d’où il vient et où il retournera  à la fin. Il est appelé « Enosh », selon le verset: «Dieu m’a fait oublier (Nashani) ….» (Genèse, 41:51) parce qu’il a oublié sa fin.

Guever est une personne qui surmonte un  peu (Mitgaber) et ne suit pas son désir comme une bête, mais il est satisfait par ce qu’il trouve. Cependant, il ne se limite pas lui-même par peur du Créateur, mais parce qu’il comprend que l’homme doit être plus élevé que la bête et ne pas suivre la demande des désirs corporels. Il est appelé «Guever » parce qu’il surmonte un peu le mauvais désir. Toutefois, cela est insuffisant pour que la Lumière se revête sur lui parce qu’il n’aspire pas au Créateur: «Quand verrai-je le visage du Créateur, afin de lui donner du plaisir? »

Ish est le prochain niveau de développement. Il contient une allusion à l’unité avec le Créateur grâce aux qualités par lesquelles le monde a été créé. Cela met en évidence le bien qui est caché à l’intérieur d’une personne, la raison pour laquelle son âme désire les enseignements du Créateur et le respect de son alliance en vue de fusionner avec la Lumière de la vie et Lui donner du plaisir. Mais il est toujours motivé par l’égoïsme, qui le jette hors du chemin qui va vers le Créateur.
Adam est le plus haut niveau, émanant des mots « Je deviendrai semblable au Supérieur »  (Edameh le Elion) (Josué 14:14). Cette personne est déjà sortie complètement des trois catégories inférieures, dans lesquels il est semblable à un animal, et il se confond avec le Créateur. Il unit ses plans, mots, actes, et les mouvements, cachés et révélés, dans l’unité avec le Créateur, vraiment et sincèrement, sans aucune pensée indépendante.

Les kabbalistes sur le libre choix, partie 9

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont de moi.
La liberté générale et la liberté de l’individu sont identiques.


Chaque individu dans la société est comme un maillon couplé à plusieurs autres appartenant à une même machine. Ce maillon n’a aucune liberté de mouvement en et de par lui même, mais continu dans une direction donnée grâce à la synergie des autres maillons pour que la machine reste performante.

 
Et lorsque une panne intervient dans le maillon, cela n’est pas considéré comme étant en rapport avec le maillon lui même mais évalué selon le service qu’il apporte à la machine et le rôle qu’il y a en général.

– Baal HaSoulam, « Paix dans le Monde »
Nous sommes en fait arrivés à un stade où le monde entier est considéré comme un seul groupe, une société unique. Cela signifie que puisque chaque personne tire la quintessence de sa vie et son gagne pain de l’humanité, elle est contrainte de contribuer au bien être du monde entier et d’en prendre soin.
– Baal HaSoulam, « Paix dans le Monde »

Les kabbalistes sur le libre choix, partie 7

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des  grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

 

L’influence de l’environnement sur une personne

«Procure de toi un enseignant et achète-toi un ami» signifie que pour atteindre l’objectif, on doit  faire un nouvel environnement pour soi-même: l’enseignant et les amis qui vont l’aider à obtenir la grandeur de son Maître. Et puis le don sans réserve à l’enseignant se transformerait en recevant de lui, tant et si bien que cela donnerait lieu à des actions pour l’amour du Créateur. Et puisque la grandeur de l’Enseignant dépend complètement de l’environnement, une personne seule ne peut pas atteindre le but: la révélation du Créateur.
– Baal HaSoulam, « un discours de conclusion du Zohar »

Si on voit comment son environnement affronte la correction et n’apprécie pas correctement l’atteinte à la similitude du Créateur, la grandeur de la propriété de l’amour et du don sans réserve, on ne peut pas surmonter l’environnement. Ainsi, on ne peut  pas obtenir sa Grandeur et affronter au cours de notre travail, comme ils le font.

Et puisque l’on n’a pas de base pour obtenir Sa grandeur, on  ne sera évidemment pas en mesure de donner sans réserve, mais seulement de recevoir pour soi-même puisqu’apporter le contentement  au Créateur ne nous apportera pas de plaisir.
– Baal HaSoulam, « un discours de conclusion du Zohar »

Les kabbalistes sur le libre choix, partie 6

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Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

L’influence de l’environnement sur une personne

Une personne a des qualités que ses parents lui a léguées, et il a des qualités qu’il a acquis de la société à travers l’envie qu’il ressent envers les amis quand il voit qu’ils ont de meilleures qualités que les siennes. Grâce à la société, il gagne de nouveaux pouvoirs qu’il adopte en voyant qu’ils sont à un degré plus élevé que le sien, et il est envieux d’eux.
– Rabash, Rabash-les écrits sociaux, «A propos au-dessus de la raison »

Si on ne dispose pas de désir de spiritualité, si on est  parmi les gens qui ont un désir de spiritualité, si on aime ces gens, on sera  aussi  imprégné par leurs aspirations.
– Baal HaSoulam, Shamati (J’ai entendu), article n° 99, «Il n’a pas dit méchant ou juste »

On ne peut pas s’élever au-dessus de son cercle. Toutefois, si l’on choisit pour soi-même un bon environnement, on économise du  temps et des efforts, puisqu’on est tiré selon son environnement.
– Baal HaSoulam, Shamati (J’ai entendu), article n° 225, «S’élever »

Les kabbalistes au sujet du libre choix, partie 5

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L’influence de l’environnement sur une personne

Chacun a sa propre racine spirituelle, mais ses forces ne sont révélées que par l’environnement où l’on se trouve. C’est comme du blé semé dans la terre, dont les forces ne se manifestent que par son environnement. Ainsi, seulement dans la question du choix de l’environnement  se trouve mesuré le règne de l’homme sur lui-même, et pour cela, il devrait recevoir soit une récompense soit une punition.
– Baal HaSoulam, « La Liberté »

La mesure de la grandeur du Créateur et l’objectif ne dépendent pas de l’individu, mais de l’environnement. Et même si l’on est rempli de vertus, mais si l’environnement n’est pas favorable à leur développement, on sera incapable de les développer.
– Baal HaSoulam, « discours de conclusion du Zohar »

Les kabbalistes sur le libre choix, Partie 3

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L’influence de l’environnement sur une personne

Tout le mérite de l’homme dépend du choix de l’environnement.
– Baal HaSoulam, « La Liberté »

Ce n’est que dans la question du choix de l’environnement qu’est mesuré  le règne de l’homme sur lui-même, et c’est pour cela qu’il doit recevoir soit la récompense soit  la punition.
– Baal HaSoulam, « La Liberté »

Obtenir l’importance ainsi qu’exalter le Créateur et le but, dépendent entièrement de l’environnement.
– Baal HaSoulam, « Discours de conclusion du Zohar ».

C’est seulement en cela que l’homme est réprimandé ou loué : dans le choix de son environnement. Mais une fois qu’il a choisi l’environnement, il est entre ses mains.
– Baal HaSoulam, « La Liberté »

Les kabbalistes sur le libre choix, partie 1

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Une personne a-t-elle le libre choix?

Nous sommes tous comme  des machines, fonctionnant et créant grâce à  des forces extérieures, le plaisir et la douleur, qui nous poussent et nous tirent à leur bon vouloir, à l’endroit où ils l’entendent. Il s’avère que personne ici n’est libre ni ne se dresse sur ses deux pieds.
– Baal HaSoulam, « La Liberté »
Lorsque nous examinons les actes d’un individu, nous les trouvons obligatoires. Il est obligé de les faire et n’a pas de liberté de choix. C’est parce que la gouvernance supérieure l’a placé entre le plaisir et la douleur. Et il n’y a pas de différence ici entre l’homme et l’animal. Et si c’est le cas, il n’y a aucun libre choix que ce soit, mais plutôt la gouvernance supérieure conduit chacun là où elle veut, sans lui  demander son  avis en la matière.

Par ailleurs, même le type de plaisir (comme manger et comment s’habiller) est entièrement hors de son libre choix, mais suit la volonté de la société. En outre, dans la plupart des cas, je fais tout cela contre mon gré,  qui est de se comporter de manière simple et de  porter des vêtements confortables. Alors vous me direz où est mon livre choix ?
– Baal HaSoulam, « La Liberté »

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 23

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Deux façons de découvrir la complétude.

Si les gens réalisaient que toute chose opposée à  la voie du Créateur est seulement le genre de mal que le Supérieur a désiré et créé tout en cachant le visage de Sa bienveillance, ils détesteraient cette tromperie exposée à leurs yeux et choisirez l’image cachée. Et s’ils le faisaient, Son unicité leur serait révélée rapidement et facilement car en effet, ce qui devait être fait, serait fait, puisque l’intention est seulement que cette question soit vérifiée pour eux, afin que désormais, ils se réjouissent dans la vérité qui leur a été révélée.
Ramchal, Daat Tevounot (Connaissance de l’intelligence), 40

La loi naturelle du développement, agissant selon le plan, est garante de  transformer tout le mal au bien, sans demander la permission des personnes. Toutefois, le Créateur a placé les connaissances et l’autorité dans les mains de l’homme pour accélérer le processus du développement naturel.
– Baal HaSoulam, « Paix dans le Monde »

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et la nature du Créateur, Partie 16

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L’écart entre la nature de l’homme et la nature du Créateur

Car quand il sort du giron de la création il est d’une souillure et d’une bassesse inqualifiable, c’est à dire qu’il est marqué d’une abondance d’égoïsme, chacune de ses actions étant centrée sur lui-même, sans qu’il n’y ait aucune étincelle de don envers les autres. De ce fait, il se retrouve à la distance la plus éloignée de la racine, aux antipodes, puisque la racine est don total sans une parcelle de réception, alors que le nouveau-né est complètement réception pour lui-même sans une étincelle de don. Ainsi sa situation est vue comme le point le plus bas de la vilenie et de la souillure, qui est dans notre monde humain.
– Baal HaSoulam, Matan Torah (Le Don de la Torah), Point 12

Bien que le désir de recevoir soit une loi impérative dans la créature cela néanmoins la sépare complètement de l’ Emanateur. Il existe une disparité de forme au point d’opposition entre la créature et l’Emanateur, entre le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve de donner.
– Baal HaSoulam, « Préface à la sagesse de la Kabbale », Point 13

Le mal, en général, n’est rien de plus que l’amour de soi appelé «égoïsme», car il est à l’opposé de la forme du Créateur qui n’a aucun désir de recevoir pour lui-même, mais seulement de donner sans réserve.
– Baal HaSoulam, «De l’essence de la religion et son objet»

Le long chemin de la séparation vers l’unité

Dr. Michael LaitmanTalmud Esser Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses sur le sens des mots, » Question 43: Quelle est la séparation?

Deux degrés sans aucune Hishtavout Tsoura [équivalence de forme] de n’importe quel côté sont considérés comme complètement séparés l’un de l’autre.

Nos désirs sont comme deux cercles: Ils peuvent coïncider complètement, se superposant les uns aux autres et devenant ainsi un cercle. Ou ils peuvent se chevaucher et être partiellement l’un dans l’autre. Ou ils peuvent entrer en contact avec un autre en un seul point, leur désir commun.

La séparation totale signifie que nous n’avons pas une seule qualité commune ou désir. C’est-à-dire, le premier n’est pas semblable au second en aucune façon et nous n’avons pas atteint aucune forme de don sans réserve avec l’autre qui nous permettrait d’être l’un dans l’autre.
Si je ne prends pas un seul désir venant de vous afin de vous donner sans réserve, alors vous ne prendrez pas un seul désir venant de moi afin de me donner sans réserve, alors nous ne sommes pas en contact les uns avec les autres et nous sommes complètement séparés.

Si au moins un désir de donner sans réserve à l’autre apparaît entre nous, alors il est déjà le contact entre nous. Et si il y a plusieurs désirs comme ceux-là, alors nous sommes déjà partiellement l’un dans l’autre: je suis à l’intérieur de vos désirs et vous êtes à l’intérieur des miens.

C’est ainsi que nous avançons jusqu’à ce que vous preniez mes désirs et que je prenne tous les vôtres, et à travers eux nous nous donnons sans réserve un: je donne tout pour vous et vous tout pour moi. C’est ce qu’on appelle l’adhésion.

Ces définitions du Talmud Esser Sefirot sont exceptionnellement importantes. Mémorisez-les mécaniquement, parce que c’est utile. Plus tard, en les percevant sur le niveau des sentiments et de l’intellect, essayez de réunir progressivement l’esprit et le sentiment.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 27/06/11, Talmud Esser Sefirot