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Le rêve d’un romantique spirituel

congrès, groupeLa chose principale est le groupe. J’ai beaucoup entendu parler du Baal HaSoulam rêvant de créer une communauté kabbalistique. Il a apporté avec lui des machines de tannerie de la Pologne, en pensant qu’il allait ouvrir une petite usine où il travaillerait avec ses élèves, ce qui serait suffisant pour leur permettre de survivre. Et dans un petit cercle compact comme celui-là, ils apprendraient la sagesse de la Kabbale. Il avait beaucoup de programmes similaires. A partir de ses articles, on peut sentir combien il rêvait de cela. Il était un immense romantique spirituel.

Mais c’était encore impossible à cette époque. Même aujourd’hui, nous voyons qu’en attendant nous sommes seulement sur le chemin qui mène à cela. Je peux dire que ce sera possible, mais nous ne savons toujours pas de quelle manière. Il n’est pas nécessaire d’ignorer le temps.

Quoi qu’il en soit, nous voyons que de tous temps, tous les kabbalistes ont appris spécifiquement dans des groupes et y étaient attachés très fondamentalement à sa constitution, ses lois et ses règles générales de conduite.

Toutes les lois qui sont décrites dans la Torah et dans le reste des sources sont des lois de comportement au sein d’un groupe. Elles ne sont pas destinées à une nation, ni aux masses, mais uniquement aux groupes kabbalistiques. Même si l’impression apparemment donnée est que c’est ainsi que les masses devraient se comporter, tout cela est très au conditionnel. Fondamentalement, cela affecte seulement ceux qui veulent « sortir d’eux-mêmes », de leur ego.

Du congrès de St. Petersbourg – « Jour Deux » du 13/07/13, Leçon n°4

Réaliser la pensée de la création

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nos amis étudient environ 25 heures par semaine,  trois heures sont consacrées à des réunions amis et il y a environ 5 heures restantes pour la diffusion. Quelle est la pertinence de cette répartition dans le temps? Nous devrions peut-être consacrer plus de temps aux réunions des amis, à l’unité et à la diffusion?
Réponse: La chose principale est la diffusion! En diffusant vous commencez à mieux comprendre et à percevoir avec qui vous avez affaire.
Une personne qui s’engage dans la diffusion et est absente de certains cours fait  toujours des progrès très rapide! En fait, elle perçoit la sagesse de la Kabbale plus vite que les autres, puisque la diffusion est la vraie instruction du Créateur de ce qu’Il veut de nous.
Il veut se révéler à tous les gens dans le monde, ce qui signifie apporter la bonté de ses créatures. Comment peut-Il leur apporter la bonté? C’est par Sa révélation parmi eux. La révélation du Créateur aux créatures dans ce monde est en fait le plaisir dont Il veut nous combler.
Dans la cathédrale Saint-Isaac à Saint-Pétersbourg, il est dit: « Ma maison sera appelée une maison de prière. » Ce n’est que le début du verset et la deuxième partie dit: « pour toutes les nations», comme il est dit dans les Psaumes. Pour toutes les nations!
Il veut créer un récipient, mais c’est à nous de le faire. Donc, nous devons aspirer à Lui et notre désir devrait inclure absolument tout le monde. C’est son but.
Quand vous faites ce genre de travail, c’est l’action la plus efficace pour monter. Je le dis car je l’ai vécu moi-même. Donc, n’importe quel type de travail dans la diffusion, même simplement parler aux passants de l’éducation intégrale est préférable à l’étude. Elle vous aidera plus!
Nous devons voir comment nous valorisons nos actions dans ce monde et ne pas essayer d’être intelligents. Cela n’a rien à voir avec les compétences ou aptitudes d’une personne, mais seulement selon la proximité de ses actions par rapport à la volonté du Créateur. Ce n’est rien de plus que cela.
Malheureusement, il y a des groupes qui ont été fondés et  qui refusent obstinément depuis longtemps à se consacrer à cela et qui ne cherchent pas un moyen de mettre en œuvre le principal désir du Créateur, qui sera révélé à tous êtres créés. Nous ne remplissons pas complètement la condition qui détermine tout et qui est la base de tout, et ensuites nous nous plaignons, pour quoi et pour qui?!
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 21/07/13, Shamati # 59 « a propos du bâton et du serpent »

D’un niveau à un autre

Dr. Michael LaitmanNous comprenons déjà que nous pouvons découvrir un nouvel état d’esprit que dans la connexion et l’unité entre nous, et maintenant nous commençons à comprendre comment passer d’un niveau à l’autre. Pour la première fois, nous avons atteint la compréhension de notre chemin, ses composantes et les actions qu’il implique: d’abord une étape sur le pied droit, puis d’une étape sur le pied gauche, et le corps est au milieu. Ainsi nous avançons par la ligne médiane: pied droit, pied gauche, et un autre pas en avant, pied droit en premier et ensuite seulement le pied gauche, qui est faite de notre part.
Nous commençons toujours à partir de la ligne droite, puisque nous avançons toujours vers le don, l’amour, la connexion et l’unité dans la foi au-dessus de la raison. La ligne gauche, cependant, est révélée selon la façon dont la lumière nous le révèle. Donc, à tous les niveaux, il dit: «J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice, » afin de la corriger. Il s’agit du système de l’influence de la lumière sur le mauvais penchant qui vous corriger avec l’aide de la lumière afin que vous puissiez avancer.
C’est le système dans lequelnous sommes. Le côté droit est le don, l’amour, la connexion et l’unité (Σ), ce qui signifie que tout ce qui vient du côté de Hessed. La ligne de gauche est le désir de recevoir, le savoir, la force de réception, ce qui signifie  l’ego, alors que je suis au milieu. A qoui dois-je me lier ? Je me lie au point dans le cœur et je suis celui qui vise et aspire au Créateur.
La question est comment puis-je avancer? Ma première action est de commencer par la ligne droite, ce qui signifie aspirer au don, à l’amour, à l’unité et une adhésion maximale.
From One Level To The Next
Notre unité a lieu au-dessus de l’ego, bien sûr, sans qui nous ne serions pas en mesure de gérer le travail spirituel. Il est relié à nous à l’avance et est l’ancien état initial.
Il s’avère que l’ego (1) est le cœur et en lui il y a le point dans le cœur où je vise à la connexion et l’unité. Dès l’instant où je le fais, je commence à recevoir une certaine illumination(3) dans notre connexion et unité (2). Peut-être que nous ne sentons pas encore le Créateur dans le sentiment de l’unité, mais c’est déjà actuellement Son sentiment.
Ayant atteint cet attribut, l’ego commence à se connecter à nouveau (1b). Une fois de plus, nous le dirigeons vers l’unité (2b) et finalement recevons le prochain niveau qui est beaucoup plus élevé que le précédent. C’est ainsi que nous avançons.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 21/07/13, Shamati # 59  » A propos du bâton et du Serpent »

La mosaïque de mon âme

Dr. Michael LaitmanDans la réalité actuelle, je me sens moi, ma famille, mon groupe, les autres groupes, l’état et le monde, qui sont en corrélation avec les cinq niveaux d’Aviout (l’épaisseur du désir), à partir de la phase racine jusqu’à la phase quatre. Dans l’ensemble, cette réalité est l’âme ou, en d’autres termes, le désir de recevoir, mais dans sa forme corrigée. Maintenant, elle est brisée en morceaux mais par la correction de la connexion entre les morceaux, je la reconstruis dans une structure unique, un désir, Malkhout de Ein Sof (Infini ∞). Ensuite, la Lumière de Ein Sof ou le Créateur (NRNHY) remplit cette âme.

The Mosaic Of My Soul

Il n’existe rien d’autre à part cela et c’est la seule chose dont parle la sagesse de la Kabbale : la correction des désirs qui semblent détachés de moi à des degrés divers. C’est ainsi que l’image externe fictive a été créée pour moi, un groupe d’amis, et je dois amener chacun d’entre eux au plus près de moi. C’est notre travail.

Il s’agit de mon âme, de mon récipient spirituel éternel dans lequel j’existe. Est-ce que je veux continuer à sentir seulement mon existence corporelle dans laquelle je suis maintenant, dans ce « soi » ? Si je veux sortir et commencer la correction de mon âme, m’y attacher, me connecter à elle, vivre en elle, je dois rassembler ces parties en une seule. Ces parties sont en chacun de nous. Ainsi, je travaille en surmontant mon ego afin de me connecter avec les amis, avec les parties de mon âme.

Si j’ignore leur forme externe, cela signifie que je ne vois pas leur visage, mais seulement les parties de l’âme. Chaque forme externe est neutralisée lorsque je travaille sur l’amour, au lieu de la haine.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25/07/13, Écrits du Baal HaSoulam

La création a été brisée en morceaux et ils sont dans nos mains

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie d’être le partenaire du Créateur?
Réponse: Il est dit que le Créateur commence la création et le juste la finit. Notre travail consiste à prendre tout ce qu’Il a préparé pour nous, ces blocs de Lego, tout ce casse-tête et de reconstruire l’image initiale qu’Il a créé. Ainsi, nous devenons des partenaires du Créateur.
Nous recueillons sa création, mais dans sa forme opposée. En rassemblant et en mettant ensemble toutes les parties de la création, nous découvrons où chaque partie a été créée, pourquoi elle a été créée de cette façon, comment elle est reliée aux autres parties, et ce qui doit être fait afin de se connecter aux autres.
C’est comme si nous avons un tas de pièces d’une machine qui a été séparées et se sont toutes mélangées dans une confusion totale. Nous ne savons pas par où commencer ni comment connecter ces pièces, mais cette pile contient tout ce dont nous avons besoin et rien ne manque à l’exception de l’art de savoir pourquoi elle a été créée de cette façon, dans quel but, et ce qui doit être fait de sorte que ce mécanisme marche.
Quel genre de travail cette machine devrait faire? Comment y- suis-je connecté pour que je devienne une partie intégrale de cette machine? Cette machine a les éléments de la nature, végétale, et animale avec lesquels il est plus facile de gérer et que je trouve plus facile à organiser. Mais il y a la partie parlante avec laquelle je ne sais pas quoi faire, je ne comprends pas et elle ne peut être connectée. C’est seulement possible avec l’aide du Créateur.
C’est seulement en mettant la machine en même temps, ce puzzle, que nous atteignons l’essence de l’attitude du Créateur à notre égard. Nous n’atteignons jamais l’Emanateur lui-même, mais seulement Son attitude envers nous, nos récipients, son plan, l’idée de création, comme il est dit: «par Tes actions nous Te connaitrons. » Ainsi, nous apprenons comment la Lumière de Hassadim remplit les récipients et puis la lumière de Hokhma, puis nous atteignons Keter par Bina et Hokhma, ce qui signifie la pensée de la création.
Mais c’est la pensée de la création par rapport à nous, et pas Lui. Nous n’avons pas de récipients pour L’atteindre effectivement. Du moins c’est ce que disent les kabbalistes. Nous ne savons pas ce qui se passe par la suite aux niveaux supérieurs après la fin de la correction.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/06/13, Shamati n ° 54 «Le but du travail »

Ouvrez les portes largement à tout le monde !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous dites qu’il est temps de supprimer toutes les limitations pour les nouveaux étudiants, et si une personne veut venir à la leçon, nous ne devrions pas interdire cela. Jusqu’à présent, nous avions l’habitude de permettre à une personne de se joindre progressivement au groupe et à la méthode.

Réponse : Je voudrais permettre aux gens de se joindre à différents événements librement. C’est parce que nous devons réfléchir à la façon d’attirer les gens. Si vous permettez aux gens d’assister à différents événements, ils rejoindront ensuite le groupe et participeront à toutes les activités avec tout le monde.

Le Maasser (la dîme) est une affaire très sérieuse. Quand une personne le paie chaque mois, il y a une lutte intérieure en elle et elle doit décider si oui ou non le faire.

Le Baal HaSoulam avait l’habitude d’encaisser de l’argent pour chaque leçon. Nous savons que ce n’est pas un problème de payer une fois pour quelque chose : « Dites-moi combien je dois payer pour une année entière et je vais payer et je ne veux plus en entendre parler. » Mais ce n’est pas ce que nous devrions faire. Chacun de nous devrait payer une fois par mois quand il reçoit son chèque de paie car nous devons nous « déchirer » de nous-même. Cela est très difficile et compliqué.

Ainsi, vous devriez comprendre ces amis. Je voudrais leur permettre de rejoindre le groupe et de s’y sentir très proche. Je ne voudrais rien leur cacher. Je crois que nous devrions être complètement ouvert, et seulement lorsque nous voyons que ces amis veulent étudier sérieusement devront-ils suivre un certain cours, s’ils ne l’ont pas déjà fait. Peut-être qu’ils ont juste fini un tel cours et qu’ils ont grandi un peu faiblement maintenant.

Je voudrais les laisser se joindre à toutes les leçons et tous les congrès sans aucune condition préalable car maintenant, nous (la majorité, la masse centrale) avons atteint un point qui aurait dû se réaliser au congrès. Maintenant, nous pouvons permettre à ceux que nous pouvons attirer par l’éducation intégrale d’être autour de nous, même ceux qui n’en font pas partie.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/07/13, Shamati n°59 – « A propos du Bâton et du Serpent »

Calibrer le coeur de la douceur – amertume

Dr. Michael LaitmanQuand l’esprit est d’accord que la vérité est dans le don, une personne doit travailler sur son cœur, qui, selon sa nature sent la réception comme douce et le don comme amer. Travailler dans la conversion de la réception de don est le travail du cœur. Logiquement, je suis d’accord que la vérité est le don et maintenant je dois sentir la douceur dans le don sans réserve. Ce but est atteint par l’habitude, en raison de l’exécution tout d’abord de certaines actions avec vigueur : l’écoute de ce que les amis disent, les envier et en essayant de faire ce qu’ils font.
Ces actions, qui sont contre mon gré, tire la Lumière qui me ramène vers le bien. Après tout, il ne s’agit pas de l’esprit qui peut être persuadé, mais du cœur, des désirs. Seule la lumière peut changer le désir, car elle l’a créé en premier lieu. Donc, si je travaille systématiquement afin d’attirer la lumière environnante sur mes désirs, je commence progressivement à sentir l’importance du don.
Il faut plusieurs années. Après tout, dès mon arrivée  la première semaine, je suis venu pour apprendre et juste parler de la grandeur du don. Je vois comment les amis parlent de lui et je répète comme eux, comme un bébé qui répète ce que disent les adultes, même s’il ne comprend pas ce que cela signifie. Mais je joue consciemment des actions de don envers les amis, ce qui signifie que j’étudie avec eux dans le but d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien, donc elle va me changer.
Je continue de penser à la Lumière va changer mon attitude vis à vis du don. Le don doit être plus que juste une vérité théorique que je reconnais dans mon esprit grâce à la preuve obtenue. Maintenant, je suis à la recherche de la lumière qui va changer mon cœur, je vais sentir la douceur dans le don.
Une partie de la douceur qui se fait sentir dans le don est le résultat de mes actions. Si j’aide les amis, je reçois une réponse positive de leur part et je sens déjà la douceur. Ils me traitent bien, en réponse à mon don et je commence à me respecter pour leur avoir donné et pour avoir aidé les autres. Cela signifie que je commence à changer d’attitude à l’égard du don même par des actes corporels simples qui me permettent de sentir son goût doux et agréable.
Mais le changement le plus important dans le goût se fait par la Lumière qui ramène vers le bien. Tout ce travail est appelé le travail du coeur.
De la 1ère partie du quotidien de Kabbale 30/07/13 leçon, Shamati n ° 148 «L’examen de l’amertume et de la douceur, du mensonge et de la vérité »

Surmonter le premier niveau

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous travaillons depuis de nombreuses années sur les réponses directes d’Aviout (épaisseur) en les percevant comme vraies, et il y a des luttes entre les amis dans les groupes quant à cette vérité quand les décisions sont prises sur la façon dont le groupe doit avancer, la priorité d’avancement personnelle, etc.

Mais nous n’analysons pas ni clarifions les choses par cela, et ne comprenons pas combien c’est important et à quel point il est impossible d’avancer vers le but sans préciser l’état, les Reshimot (gènes spirituels). Ainsi des années sont gaspillées sur ce que nous pourrions faire en quelques mois.

Réponse: D’une part, vous avez raison, bien sûr. D’autre part, l’idée que vous pourriez avancer en quelques mois n’est pas réaliste. Les premières étapes prennent un très long temps.

C’est comme l’évolution de la nature: Après que notre monde ait été créé par la force du Big Bang, la nature inanimée a évolué pendant 15 milliards d’années, la vie végétale a évolué pendant un milliard et demi, les animaux ont évolué en moins d’un milliard d’années, et l’homme pendant environ 200-300000 ans.

Selon les niveaux de l’évolution naturelle, nous sommes maintenant au niveau inanimé de l’évolution spirituelle, et c’est le plus long. Ces phases passent trèsvite et je les qualifierais même de «temporaires». Une personne commence rapidement à sentir et à comprendre, et tout devient immédiatement clair. Des clarifications, les examens, les fusionnements des états différents et de commutation ont lieu très rapidement.

Dans le passé, nous avons utilisé des instruments de bord et aujourd’hui nous utilisons des ordinateurs qui comptent des milliards d’actions par seconde. Je me souviens que lorsque j’étais étudiant, nous avons réuni les ordinateurs et nous avons pris en compte la distance entre les fils. Même alors, nous nous sommes aperçus que la distance entre les fils affecte la vitesse. Aujourd’hui, tout se déroule en un seul corps, un seul bloc, ce qui signifie que tout s’accélère.

Ainsi, le rôle du groupe mondial est de surmonter notre premier niveau de conscience! C’est très important!

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/07/13, Shamati N°59 “A propos du bâton et du Serpent”

1:0 en notre faveur

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Shamati N°59,” “A propos du bâton et du serpent”: Il examine s’il progresse dans Kedouscha ou au contraire, puisque « un autre dieu est stérile et ne porte pas de fruit. » 

Une seule force opère dans la nature. Nous pouvons l’appeler Dieu ou par tout autre nom, mais la chose principale est que cette force ci gère tout, crée tout, contrôle et corrige tout. Il n’y a pas d’autre force qui opère dans la création.

Tout est sous son contrôle, les niveaux de la nature inanimée, végétale et animale et l’homme. D’une part, on nous a donné l’opportunité d’examiner et de vérifier que cette force est unique, et d’autre part, nous avons la capacité de penser en dépit de cette force afin de convenir avec elle par les différents efforts que nous faisons.

Ce sont en fait ces pensées qui sont dirigées contre cette force unique, contre le Créateur que l’on appelle le «mauvais penchant».

En réalité, nous ne faisons rien, nous montrons juste nos sentiments et nos pensées qui sont à l’opposé du Créateur, l’état qui est à l’opposé de Lui. Cet état est appelé «notre monde».

Supposons que je pense négativement à propos d’autrui ce qui signifie que dans mon imagination, cette personne est mauvaise. Dans son image qui est en moi, je sens que je la déteste et la traite mal, et cela me torture et comme résultat je me sens mal. Mais si j’aime quelqu’un, je me sens bien.

Cela signifie que le mauvais penchant nous a d’abord été donné afin que nous nous sentions dans un état qui est à l’opposé du Créateur. Dans la mesure où nous corrigeons notre mauvais penchant, ce qui signifie notre ego, en don et amour, en ressemblant au Créateur, nous ressentons dans ce désir corrigé ce que le Créateur ressent. Ainsi, nous nous connectons à lui, nous rapprochons de Lui, adhérons et fusionnons avec Lui. Donc, tout ce qui nous est donné est seulement d’examiner nos sentiments.

En fait, tout va bien. Nous sommes dans un état totalement corrigé, mais on nous a donné une chance de nous corriger et de ressembler au Créateur par notre propre libre arbitre.

Qu’est-ce que ça veut dire? Le Créateur aurait pu nous créer comme la nature minérale, végétale, et animale, qui effectue automatiquement toutes les actions de la nature en général. A ces niveaux, il est effectivement estimé qu’il n’y a pas d’autre force, mais la force unique qui gère totalement tout! Mais un homme a des sentiments particuliers et des pensées qui ne font pas partie de notre existence corporelle, mais qui en quelque sorte appartiennent au Créateur.

Ce sont des pensées et des sentiments au sujet de notre désignation, de notre destin, pour savoir qui nous dirige, sur ce qui se passe au-delà de la frontière de notre état corporel, au-delà de notre vie physique. Un animal n’a pas de telles pensées, un animal ne comprend pas et ne perçoit pas cela. Il a instinctivement peur de la mort et de la douleur et ne peut pas penser à tout ce qui est plus élevé que cela.

Cela se fait parce que nos Reshimot (gènes spirituels) sont d’un niveau plus élevé que nous. Lorsque nous montons de bas en haut et remplissons le Reshimo, 1/0, alors le chiffre 1 est le Reshimo du prochain niveau. C’est le point dans le cœur et il nous conduit vers l’avant.

1-0 In Our Favor

Tout le monde a un point dans le cœur, mais dans la plupart des gens, il n’est pas encore révélé. Ceux chez qui il a été révélé sont devenus des  grands kabbalistes dans les générations précédentes, qui ont atteint la création et le Créateur. Aujourd’hui Reshimo 1/0 se révèle en nous, ce qui signifie qu’il est 1:0 en notre faveur.

Dans d’autres personnes, le Reshimo est encore dans un état de 0/0, et leur compteur affiche 0.

Mais ce zéro accumule constamment des cycles internes. Le compteur fonctionne et tourne constamment les chiffres (le Reshimo de ce monde) jusqu’à ce que le zéro passe à un, et la personne commence à sentir le point dans le cœur, et alors elle doit avancer.

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/07/13, Shamati N°59 “A propos du bâton et du Serpent”

Un repas réchauffé

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La paix”: …quand tous les ennuis, les peines et les angoisses qui nous arrivent au cours du temps, sont comme un hôte qui se donne beaucoup de mal pour préparer une grande fête pour ses invités. Et le but attendu, qui doit finalement être révélé, ressemble à une fête à laquelle les invités assistent avec ravissement. C’est pourquoi il dit: «et le jugement est vrai et tout est prêt pour le banquet».

Donc, il y a un repas et les invités devraient être invités. Les invités doivent avoir un appétit sain, ce qui signifie qu’ils doivent avoir faim et avoir une carence qui est assez grande pour correspondre à la volonté de l’hôte. Il a tout préparé pour eux, mais le problème est que les visiteurs ne peuvent pas être indifférents au repas mais doivent vraiment vouloir ce remplissage. Leur souhait devrait être révélé en eux indépendamment, en fonction de leur libre arbitre.

Nous savons combien il peut être désagréable d’avoir faim si il n’ya pas de repas en vue. Cependant, nous ne devrions pas voir cela à l’avance, car si nous le voyons, par ce nous diminuerions notre appétit et nous rejoindrions la table sans la préparation adéquate, sans un réel désir, qui est la chose la plus importante.

Par conséquent, l’inférieur doit faire quelque chose afin de se préparer pour le repas. Il s’agit d’une préparation très approfondie et «rusée». Ce n’est pas l’hôte qui éveille l’invité, mais l’invité lui-même qui prépare toutes les carences nécessaires pour goûter avec brio toutes les gourmandises que l’hôte a préparé pour lui. Qui plus est, il doit manger seulement pour le bien de l’hôte et non dans son propre intérêt.

Nous ne devons pas utiliser notre appétit naturellement. Nous ne devons pas être remplis par les plaisirs auquels notre ego est habitué. Nous devons d’abord passer par toute une série de corrections progressives, jusqu’à ce que l’invité monte au même niveau que l’hôte. Là, il ne s’agit plus d’un repas. Ce n’est pas en premier lieu non plus, il disparaît. Leur esprit est au-dessus du repas et indépendante de la nourriture qui est servie.

La créature doit passer par une série de changements graduels dans sa déficience. Tout d’abord, elle aspirait à des plaisirs matériels mineurs seulement pour elle-même, totalement détaché de l’hôte. Pendant la première phase, il y avait un besoin du modèle le plus simple du plaisir et de la souffrance afin de commencer et vivre l’expérience de ce sentiment.

Plus tard, cependant, la clarification est dirigée à un niveau supérieur, et pas seulement pour recevoir les rafraîchissements de l’hôte qui la sert. Notre relation devient plus personnelle et de nouvelles questions se posent au-dessus du compte de donner et de recevoir, et de nouvelles couches sont révélés.

Ce n’est que l’invité qui se développe, bien sûr, jusqu’à ce qu’il sent qu’il doit simplement retourner une faveur à l’hôte car sinon, il va brûler de honte.

Plus tard, il s’avère que le problème n’est pas d’annuler la honte du tout, mais que c’est plutôt très bon que je la ressente puisque, grâce à elle, je peux sentir mon don à l’hôte et  profiter de beaucoup plus que la nourriture qui est sur la table. Peu importe combien il y a, ce n’est que sur le niveau de Nefesh, et la chance de porter le contentement à l’hôte est déjà au niveau de Rouakh.

Plus tard, je reçois les rafraîchissements de Lui, mais seulement pour Son bien, et c’est déjà le niveau de Neshama.

Cependant, je sens encore le résultat en moi, alors que le vrai don doit être inconditionnel, pur et sans aucune demande pour une récompense. Je veux simplement donner, de m’élever au-dessus des résultats des efforts que j’ai faits. Je suis passé par tout le chemin, et maintenant je ne veux même pas savoir que mon don atteint le Créateur. La chose principale est qu’Il se sente bien, et ce n’est pas grave si il ne sait pas de qui il reçoit cette bonté, que ce soit de moi ou des autres. C’est le niveau de la Lumière de Haya.

Ainsi, nous l’atteignons de façon indépendante des comptes entre l’invité et l’hôte à la table avec des rafraîchissements. C’est la lumière de Yekhida.

En montant les niveaux de don, une personne atteint le Créateur.

Dans ce processus, seul l’invité change et la carence qu’il acquiert devient sa propre carence authentique. Il doit être détaché de l’hôte pour se retrouver avec un nouveau déficit chaque fois malgré la révélation du Créateur.

Notre problème est de garder le point de détachement, le «quelque chose à partir de rien. » L’invité s’appuie dessus de plus en plus, et insiste de plus en plus, car sans ce point, il n’a pas le droit d’exister.

Le repas et toutes les Lumières et les récipients qui sont liés à Lui restent seulement jusqu’à la fin de la correction lorsque nous révélons l’hôte et nous sommes en adhésion à Lui.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/07/13, Les écrits de Baal HaSoulam