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Reconnaître l’obscurité dans le point noir

Dr. Michael LaitmanLe don de la Torah, la méthode de correction, est impossible sans la garantie mutuelle, qui représente un modèle, la mise en œuvre de cette méthode. Vous ne révélez la Torah, ne travaillez avec elle, et ne réalisez cet enseignement que dans la garantie mutuelle.

Aujourd’hui, en lisant l’article « La Garantie Mutuelle » du Baal HaSoulam , nous essayons de plus en plus de trouver des moyens de réaliser l’objectif de la création. Nous sommes dans le désir égoïste et nous devons le convertir sous la forme de l’attribut du don. Au lieu de rester dans l’égoïsme, qui prend la forme d’un désir de recevoir grandissant, nous devons prendre conscience du mal de cette forme.

La réalisation du mal peut venir par des problèmes ou à travers l’esprit. Une variation combinée est également possible. Cela dépend de combien nous pouvons engager notre esprit à prendre de plus en plus conscience du mal sans attendre les ennuis. Le problème prolonge simplement le temps et nous ramène aux guerres et à leurs dégâts par le chemin de la souffrance, dans des conditions vraiment tragique.

D’une façon ou d’une autre, nous devons réaliser le mal dans son intégralité, ce qui signifie prendre conscience que nous sommes dans l’égoïsme, le désir de recevoir, et que chacun ne cherche que son propre avantage, au détriment des autres. Si nous ne réalisons pas cela maintenant, imaginez combien plus nous devrons travailler à la réalisation du mal seul.

Combien de coups supplémentaires dois-je subir pour voir et me rendre compte que tous mes désirs sont égoïstes? Ils sont égoïstes, à tel point que je ne considère personne, y compris mes parents, mes proches, et mes enfants.

C’est un état terrifiant. Il est écrit dans les Hagiographes: « Les mains des femmes compatissantes ont cuit leurs propres enfants. » Voilà où mène la reconnaissance du mal. Nous ne savons pas ce qu’il est.
Afin de ne pas arriver aux extrêmes, de gagner du temps, et de s’épargner de grandes souffrances, nous pouvons utiliser la science de la Kabbale, la Lumière qui corrige, et le travail dans le groupe. C’est pourquoi cet outil nous a été donné. Et puis, dans une combinaison de souffrance et dans la Lumière qui corrige, nous réaliserons le mal plus tôt.

Nous n’avons besoin de rien, sauf cette prise de conscience. Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans son article intitulé «De l’essence de la Kabbale . » Pourquoi l’avons-nous reçue? Nous l’avons reçue pour accélérer notre réalisation du mal. Si j’utilise son pouvoir correctement à chaque occasion donnée, je vais être capable de faire cette analyse et d’en tirer des conclusions, même si je dois passer par des souffrances pour avancer vers l’état d’analyses.

Baal HaSoulam écrit que nous vivons à l’époque du Messie et par conséquent, considérant les possibilités qui s’offrent à nous, nous devons aller de l’avant, nous devons commencer à agir. Tout dépend de nous, au degré dans lequel nous attirons la Lumière qui ramène vers le bien.

Toutefois, elle doit d’abord nous apporter la reconnaissance du mal. Et se familiariser avec notre propre ego est désagréable. Nous avons besoin du soutien de l’environnement et de l’étude, nous devons devenir plus forts intérieurement pour supporter la révélation de cet ego. La clé est que mon ego m’est révélé, et grâce à cela, je vais sans aucun doute avancer vers le but. Si je rejette la révélation de l’ego, parce que cela m’est désagréable, il arrivera par «la porte arrière» et m’apportera des conditions vraiment tragiques.

L’humanité peut progresser par un beau chemin, et connaître très peu de mal. D’une goutte de poison, d’un tout petit peu de mal, je construirai une immense structure d’analyse. Je vois comment ce mal m’empêche de communiquer avec des amis dans le groupe. Si j’utilise entièrement une petite portion du mal, je n’ai besoin de rien d’autre. Un point noir est assez, et je comprends déjà ce qu’il signifie.

Nous réalisons tout cela par la seule force de la garantie mutuelle, quand nous voulons construire ensemble un système de don mutuel, quand nous voulons nous unir comme un seul homme avec un seul cœur, et ainsi s’aider les uns les autres. Dans ce cas, nous reconnaissons le mal.

Maintenant, imaginez que le monde reconnaisse un peu de mal aujourd’hui. Regardez l’évolution: les révolutions, les manifestations et émeutes. Jour après jour, la situation s’aggrave et se rapproche d’Israël. Aucun autre pays n’est sous une telle pression extérieure. Pourtant,  la pression interne se verra aussi bientôt.

Par conséquent, nous devons comprendre que la garantie mutuelle, l’unité et l’analyse menant à la réalisation du mal sont des questions de vie ou de mort pour nous. Nous n’avons besoin de rien d’autre que la reconnaissance du mal, car selon la conscience que vous en avez, vous voudrez vous en débarrasser et ne plus jamais oublier la Lumière qui corrige. Vous êtes comme une personne gravement malade et qui pense à un remède pouvant la sauver. La réalisation du mal vous empêche de l’utiliser et vous pousse à trouver sa bonne application.

Si aujourd’hui les pays et toutes sortes d’organisations reconnaissaient le mal, ils transformeraient immédiatement le monde en jardin d’Eden. Pourquoi feraient-ils les bêtises qu’ils font aujourd’hui? Les événements mondiaux actuels montrent clairement que nous nous approchons d’états critiques.

De la 5ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 13/07/2011, «Arvout (Garantie mutuelle) »

Le couteau bien aiguisé du guérisseur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand il y a de gros problèmes et des états pesants qui  me viennent, devrais-je leur en être également  reconnaissant ?

Réponse: Si vous voulez être au-dessus de la satisfaction, avec l’écran et la Lumière Réfléchie, vous ne vous souciez pas de la sensation présente dans votre désir, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Vous réalisez que tous les états par lesquels vous passez, quels qu’ils soient, même mauvais quelque part, sont tous nécessaires afin de développer votre désir.

Cela peut être difficile à accomplir si un malheur ou une maladie grave vous arrivent. Mais si vous réalisez la bonne correction, vous ne sentirez jamais aucun état aussi mauvais ou aussi nuisible tant que dans cet état, vous fusionnez avec le Créateur.

Dans votre sensation vous pouvez vous sentir très  mal, mais au lieu de vous identifier avec votre sensation, vous vous identifiez avec le but. En d’autres termes, vous comprendrez pourquoi le Créateur qui jusqu’à maintenant vous avait donné de bonnes sensations et même plus (cinq euros à la place d’une pièces habituelle  d’un euro!) soudain, on vous a donné zéro et même moins que zéro ….

Evidemment, cela a été fait de sorte que malgré tout, vous puissiez obtenir une correction de ces désirs, qui est le sentiment de gratitude. Ce n’est pas simple, mais c’est la façon dont cela fonctionne. C’est ainsi que les désirs sont révélés.

Il est difficile pour nous de comprendre et de justifier cela puisque nous dépendons de notre sensation égoïste, corporelle,  mais il en est ainsi. Il est écrit: «Même avec un couteau pointu posé sur votre gorge, ne perdez pas espoir, dans Sa miséricorde. »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/07/2011, Écrits du Rabash

À la recherche de la faim spirituelle

Dr. Michael LaitmanSi le Créateur a créé le désir de recevoir et veut le contenter, alors ce qui est  attendu d’autre de nous  n’est pas clair ? Pourquoi n’a-t-Il  pas seulement révélé que notre désir et ne l’a-t-il pas satisfait ?

Mais le fait est que nous devons ajouter notre propre aspiration, faim, appétit, au  désir qu’Il a créé et a implanté par nature. Le désir commun de satisfaction ne nous donne pas un sens de l’existence. Ceci est similaire à la façon dont les niveaux inanimé, végétal, et animal, y compris les humains qui mènent une existence animale inconsciente, ne ressentent pas qu’ils existent.

Mais l’aspiration à percevoir le Créateur, révélant avec elle la qualité du don sans réserve, est un récipient  qui est du côté opposé à la Lumière dans laquelle cette qualité devient révélée. Et ensuite ce récipient se remplit avec la Lumière !  » C’est pourquoi vous ne devriez pas croire qu’il est possible de « faire un effort et d’échouer à trouver ». Tout est devant vous: Allez-y, vous pouvez tout révéler, rien n’est caché. Seule l’absence de votre propre aspiration vous dissimule la Lumière.

Il ne nous manque que le récipient, notre propre désir, la sensation de faim, de soif, le manque de satisfaction, et la souffrance. Mais cela doit être la souffrance de l’absence de cette qualité, de ce phénomène spécifique, qui doit être révélée. En d’autres termes, nous ne manque qu’une seule chose: l’aspiration vers le don sans réserve !

C’est pourquoi le désir créé par le Créateur n’est pas suffisant. C’est la nature, une qualité commune. Et ce n’est pas suffisant de simplement développer ce désir. Nous voyons que le désir se développe en commençant par le niveau minéral et engendre la nature végétale et animale, mais cela ne leur fait  pas expérimenter l’essence de la vie, car chacun d’eux existe en eux-mêmes.

C’est ainsi que l’humanité a continué également de vivre au cours de milliers d’années de développement, puisque ce développement n’est que le simple désir de recevoir du plaisir, et rien d’autre. De cette manière on ne peut pas aller au-delà des intérêts de son existence, de la vie animale. De cette façon, nous ne maintenons que notre vie, mais nous n’avons pas atteint sa source, la cause et le but, qui existent au-dessus du simple désir de recevoir satisfaction.

Tout cela est contenu en Lui qui nous donne le désir, Celui qui l’engendre, le Créateur. Et c’est pourquoi nous devons trouver dans notre état animal un moyen de nous armer d’une aspiration vers Lui, un récipient pour la révélation du Créateur: la source de vie, la vie la plus authentique sur le plan humain, et son but.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/07/2011, Le Zohar

Tout le chemin est la recherche

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourriez-vous décrire tous les états que nous devons passer dans notre condition actuelle à de la véritable demande du don sans réserve?

Réponse: Ce ne sont pas des choses claires, des étapes séquentielles que nous pouvons comprendre. Ces états sont en évolution: ils vont et viennent.

Mais il est clair que dès le début, quand une personne vient, il lui semble qu’elle peut tout réaliser elle-même, seule, et qu’elle ne dépend de rien, ni de l’enseignant, ni du groupe. Elle pense que les livres lui sont suffisants afin d’avancer.

Puis, elle a une révélation, et la seule question est de savoir combien de temps cela prendra. Parfois, l’égoïsme bouche tellement les yeux et les oreilles qu’elle ne voit et n’entend rien, et donc, cela peut prendre des années. Parfois, cela arrive plus tôt.

Cependant, toutes les étapes que nous expérimentons sont les niveaux de conscience de notre incapacité à atteindre l’objectif et de notre dépendance à l’enseignant, aux livres, au groupe, et les efforts appliqués d’une manière ou d’une autre. Ainsi, nous nous élevons étape après étape jusqu’à ce que nous arrivions à la compréhension que nous ne dépendons que du Créateur, la notion qui intègre tous les facteurs précédents: que je ne pouvais pas gérer sans l’enseignant, sans les livres, et sans le groupe.

Maintenant, je révèle que tout est inclus en Lui, dans le concept que j’appelle le «Créateur». Et puis je vois vraiment tout autour de moi, sauf moi, c’est Lui seul, et il n’y a personne d’autre. Je comprends que je ne suis pas capable et que je ne peux pas, mais néanmoins je me persuade de Le chercher tout le temps.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 05/07/2011, Shamati N°5

Tout dépend de vous

Dr. Michael LaitmanDepuis  le début il nous manque l’aspiration à donner sans réserve et nous avons besoin de rassembler, de former et de l’organiser nous-mêmes ;  il  nous est donné de travailler dans le groupe  pour nous aider à y parvenir. Dans le groupe, nous travaillons avec d’autres personnes que nous voyons, pour ainsi dire, devant nous comme une «aide à son encontre». Et essentiellement, au lieu de travailler avec des personnes et des désirs qui me semblent être étrangers, je travaille avec mon attitude à leur égard. J’ai besoin d’apprendre à les traiter comme moi-même.

En travaillant avec eux, je vois des relations opposées: le rejet, la haine et l’aliénation. Toutefois, dans le même temps, à la place, je dois atteindre l’attraction, l’amour et la proximité et cela m’aide à m’élever au-dessus du degré animal, au degré du Créateur.

C’est parce qu’il n’y a que deux sortes de relation aux autres: la réception et le don sans réserve, qui sont opposés l’un à l’autre. Ainsi, je ne peux me tester que par ma relation envers mon prochain et essayer de construire, de former, à l’intérieur de moi un besoin de me rapprocher de l’autre, un besoin d’amour au-dessus de toute la haine et le rejet qui  me sont révélés à l’égard des autres.

La révélation du mal ne peut être découverte que dans notre relation avec autrui. Cela implique également beaucoup d’apprentissage qui peut se produire à  la condition que je veuille devenir proche de lui, et je me sers de toutes mes forces pour cela. Et puis je découvre que je me déplace dans une direction complètement opposée; je m’éloigne encore plus, je rejette, et je hais. Ce sont les qualités que j’appelle le « mauvais penchant » puisque je comprends que l’union, la proximité, la connexion et l’amour sont le «bon penchant », la qualité du Créateur (si elle se révèle à moi).

Tout est atteint grâce à sa relation avec son prochain. Et c’est pourquoi  il y a  beaucoup de gens dans ce monde. Si je devais considérer le monde entier et tout en lui , c’est-à-dire l’humanité, le minéral , le végétal , la nature animale , ma vie, mes relations avec d’autres personnes, le commerce, la famille, les parents et autres personnes, proches ou lointaines, comme un moyen pour atteindre la qualité du don sans réserve, j’utiliserais ce monde correctement. Alors je pourrais dire que tout est là pour me servir et m’aider, et je suis là pour servir le Créateur.

Le monde entier a été créé pour moi.

Si une personne accepte que le monde entier est créé correctement d’En-Haut , et tout est arrangé pour bien répondre et  l’aider à  s’armer lui-même avec une aspiration, pour lui permettre de faire un effort et l’utiliser pour acquérir le désir de donner sans réserve au-dessus du désir commun de recevoir du plaisir (ce qui a été donné par le Créateur), elle va réussir. La loi de «j’ai travaillé et j’ai trouvé » ou « j’ai travaillé et je n’ai pas trouvé, ne crois pas», établit que tout est déjà en face de vous, tout est là, et le reste ne dépend que de vous.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/07/2011, Shamati n ° 117

Comme de l’argile dans les mains du Maître

Dr. Michael LaitmanNe vous imaginez pas le Créateur soit quelque part loin, dans certains mondes lointains, existant indépendamment de vous. Tout n’existe que dans notre désir; tout devient révélé en nous.

Il nous semble que toute la réalité, à nos côtés, existe quelque part à l’extérieur et que la nature est divisée en couches, minérale, végétale, animale, et parlante, ces couches sont soit proches ou éloignées de nous. Mais tout cela existe au sein de notre désir.

Pour une personne c’est comme si elle n’était pas à elle, comme si elle était étrangère, et cette confusion lui est donnée intentionnellement, comme une conséquence de la brisure. Mais comme elle commence à travailler pour atteindre le don sans réserve, elle a progressivement, selon l’étendue de sa prédisposition à donner et a sacrifier son égoïsme, elle commence à sentir ces parties de l’univers qui lui semble être étrangère et extérieure: la nature, minérale, les plantes, animaux, et les gens.

Evidemment, tout lui appartient, et cela lui semblait être étranger en raison de sa perception corrompue.

De cette façon, le Créateur réveille une personne avec Ses invitations et piqûres à la moindre occasion, et la personne devient plus sensible à répondre au don sans réserve. Il suffit d’exécuter les instructions avec plus de précision. C’est pourquoi la Torah est appelée une «instruction» (Oraa) nous pouvons donc utiliser tous les moyens qui nous sont donnés dans ce monde (l’enseignant, l’étude et le groupe) et le transcender.

Ce n’est pas grave que l’on ne comprenne pas ce qu’on fait ou qu’on essaie juste comme un petit enfant jouant à un jeu. Si on désire vraiment atteindre la spiritualité et on est prêt à s’annuler devant l’enseignant, le groupe, et l’étude pour changer avec leur aide et devenir de l’argile malléable dans leurs mains, on va commencer à sentir les changements qui se produisent en nous.

Une personne ne sait pas d’où ils viennent. Les kabbalistes disent qu’ils viennent de la Lumière environnante. Mais nous ne percevons pas la Lumière environnante, car elle ne devient pas la lumière Intérieure, et nous notons seulement son influence par les résultats. Nous commenàons soudain à comprendre et à ressentir davantage, nous devenons prêts à nous rapprocher du don sans réserve, de l’enseignant, et du groupe.

C’est ainsi que la Lumière environnante fonctionne, et tout dépend de notre sensibilité aux changements que nous devons recevoir. Je dois désirer pour eux que cela se produise directement en moi, dans mon désir, pour l’image du Créateur, l’image du donneur qui se revêt en moi, et pour que mon désir de recevoir du plaisir acquiert la forme du don sans réserve.

Et donc je vais atteindre l’adhésion: Je sens que je dois fusionner avec le Créateur à l’intérieur de moi-même. Mais je me connecte avec le Créateur et j’existe en son sein, et le Créateur existe en moi. C’est pourquoi il est appelé le Créateur (Bo-Ré) ou «Viens et vois. »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/07/2011, Écrits du Rabash

La nouvelle définition de la sainteté et de l’impureté

Dr. Michael LaitmanNous n’avons besoin de rien d’autre que l’appréhension, qui est la bonne attitude envers le Créateur. Le travail commence quand on devient capable de distinguer entre « la sainteté » (don sans réserve) et «l’impureté» (Klipa, l’égoïsme).

Etre dans la sainteté signifie s’inquiéter constamment  que le Créateur nous soutient et nous permet de garder l’attitude correcte envers Sa révélation, vers l’expression de Son amour envers nous. Cette préoccupation doit être permanente, elle doit dominer une personne parce que si elle se brise et délaisse cette préoccupation quelques secondes, un certain temps sur ​​ce chemin, immédiatement elle tombe dans l’égoïsme, Klipa.

Elle commencerait à utiliser une certaine qualité du Créateur et l’attitude aimante envers lui dans son propre intérêt. Quand elle veut se réjouir de l’amour du Créateur dans son propre intérêt, même une seconde, alors c’est déjà une Klipa.

Mais quand une personne craint de savoir si elle sera capable de renvoyer toute la manifestation de l’amour du donneur dans une attitude réciproque envers Lui afin de Lui renvoyer le même type d’amour et de don sans réserve, c’est la «sainteté». De cette façon, une personne se pose à un niveau de «la sainteté et d’impureté » déterminé par sa capacité à accepter l’amour du Créateur. Quand elle ne fait que cela, de crainte de retourner à la même attitude, c’est ce qu’on appelle le don sans réserve, «la sainteté. » Mais quand elle veut profiter de l’amour du Créateur, elle considère ceci comme un «désir impur», une Klipa.

C’est ce qu’on appelle l ‘«écran», qu’une personne doit toujours préserver au-dessus d’elle et se préoccuper de l’acceptation de la révélation de la Lumière, le Créateur, seulement dans la « Lumière Réfléchie. » Cette Lumière Réfléchie détermine le degré de «crainte».

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/07/2011, Shamati n°38

Parlez quand vous avez quelque chose à dire

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous aborder le monde avec le message de la garantie mutuelle? Que pouvons-nous utiliser pour intéresser et tenter une personne?

Réponse: Nous ne pouvons pas appeler une personne à la garantie mutuelle, car nous devons lui montrer des récompenses, lui  démontrer ce qu’elle peut en tirer. Les publicitaires promettent beaucoup de plaisir. « Achetez! Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur que vous en tirerez. » Peut-on utiliser le même style de publicité pour la garantie mutuelle?Si nous ne pouvons pas, il vaut mieux se taire à ce sujet.

C’est pourquoi, nous devons préparer l’explication correcte après laquelle une personne ne serait pas en mesure de rester à la maison, mais se précipiterait à l’adresse indiquée. Si nous avons quelque chose à dire, il est utile de commencer une conversation, mais nous ne sommes pas capables de le faire. C’est pourquoi nous étudions.

Aujourd’hui, nous n’avons rien pour attirer le monde vers la  garantie mutuelle. Au début le monde ne ressent pas la nécessité de cela. La garantie mutuelle ce n’est pas la nourriture, le sexe, la famille, l’argent, le pouvoir, ou la connaissance. Comment pouvons-nous la vêtir de vêtements reconnaissables et promettre quelque chose de familier, compréhensible? Nous devons nous adresser aux gens conformément à leurs désirs. Nous devons nous préparer sérieusement, mais attendre leur initiative.

Un peu plus de crises, un peu plus de problèmes, et en conséquence, dans ce contexte de nouveaux besoins, nous serons en mesure de parler aux gens. Inversement, il est impossible d’arriver à une personne avant que notre proposition réponde à ses désirs.

La publicité appelle ces désirs qui nous sont inhérents à l’origine. Elle les arrange avec habileté, prend la forme correspondant à ce plaisir. En quoi puis-je habiller le plaisir de la garantie mutuelle et de l’unité?

La «robe» doit être telle que les gens puissent en voir les avantages. « Je vais avoir plus de nourriture, plus de sexe, plus de bonheur  familial, plus de soutien et d’honneur. Je vais obtenir de la force, de l’éducation, de l’argent, et ainsi de suite. »S’il n’y a pas de telles choses, cela reste seulement une idée abstraite, comme « Les gars, soyons amis ». Nous devons rechercher les moyens d’aborder les gens, pour communiquer avec eux afin de leur montrer que  cela en vaut la peine.
Quel est le bénéfice de la garantie mutuelle et de l’unité ? Aujourd’hui, nous pouvons dire que cela leur permettra d’établir l’équilibre avec la nature, face aux problèmes écologiques tels que l’invasion des méduses, l’activité solaire, ou le chômage.

Cependant, notre message doit être présenté sous une forme claire, concise et simple, sans parallèles philosophique entre la garantie mutuelle et le prix du fromage blanc. Aux yeux des gens, ils doivent être clairement liés les uns aux autres: «Si vous vous joignez à la garantie mutuelle, vous aurez dix paquets de fromage blanc par jour. Si vous ne le faites pas, vous ne serez  en mesure d’en acheter aucun ». Nos explications doivent être claires et évidentes à ce niveau.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/07/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Vivons!

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Trouma (Don) »point 432: … toutes les personnes dans le monde entier savent qu’elles vont mourir et retourner à la poussière, et donc de nombreuses personnes se repentent et reviennent à leur Maître à cause de cette peur. Ils ont peur de pécher devant Lui.

Question: Quelle est la signification de «mourir»?

Réponse: «Mourir» ou «Vivre» parle du désir. Selon le Zohar, «vivre» signifie donner sans réserve et « mort » signifie recevoir.

Dans la spiritualité il n’y a pas de vie ou de mort. Nous parlons de la vie et de la mort dans notre monde parce que nous ne percevons qu’une seule forme d’existence et nous ne voyons que cette forme semble disparaître de nous. Nous pensons que la vie est le corps quand il respire, et la mort, c’est quand il cesse de respirer.

Mais pour une personne qui commence   ressentir la spiritualité, cette distinction devient très étrange: Comment est-il possible que ce soit l’indication, selon laquelle nous parlons de la différence entre ce qui existe et ce qui n’existe pas, ce qui est vivant et ce qui est mort? C’est parce que cette personne change la perception en une forme différente de l’existence, et les notions terrestres de la vie et de la mort disparaissent pour elle.

Si une personne change pour une perception plus importante lorsque le don sans réserve est considéré comme la vie et la mort, alors elle monte au-dessus du niveau animal vers le niveau d’un être humain, et puis la vie pour elle signifie l’existence sur le plan humain et la mort sur plan animal. Elle ne se connecte pas à la vie et à la mort de l’existence du corps animal.

Alors ce corps animal disparaît de sa sensation, perd de son importance pour définir son état, la vie et la mort. Même si le corps meurt, une personne est déjà sur un degré différent du désir de la sensation de la vie et de la mort en relation avec la spiritualité, et elle est unie avec eux.

Par conséquent, ce monde ne lui fait plus expérimenter des ruptures dans le processus de développement de l’âme.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 08/07/11, Le Zohar

Le long chemin jusqu’à la crainte

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle phase précède la crainte du Créateur?

Réponse: Dès le début on travaille seulement pour atteindre  la crainte. La crainte est appelée le premier commandement. A partir de quel moment doit-on commencer à travailler dans la crainte? C’est un long chemin jusqu’à ce que nous atteignions la crainte, jusqu’à ce que nous commencions à sentir que la crainte est tout ce dont nous manquons.

En d’autres termes, la crainte est la sensation d’être dépendant du Créateur pour tout. Mais cette dépendance est acquise non en étant bouleversé simplement par la crainte ou de croire aveuglément ce que dit quelqu’un. On la sent plutôt après avoir vérifié par soi-même dans tout ce que l’on fait sur son chemin et en voyant qu’on est incapable d’atteindre l’objectif, dont l’importance de ce sur quoi on travaille depuis si longtemps et que maintenant on ne peut y échapper ou le faire sortir de son esprit. Et puis on voit que tout ne dépend que de l’acquisition de la bonne attitude envers le Créateur.

On doit recevoir cette attitude d’en haut, sous une forme préparée, la crainte doit naitre de l’intérieur. Et on ne sait pas à quoi ressemble ce Kli (récipient). Nous ne savons pas ce qu’est la crainte. Nous pouvons la prendre pour de la crainte qui se rapporte à ce monde. Mais en réalité, la crainte est si oui ou non je vais être capable de ressentir Son amour?

Cette sensation ne peut pas se ressentir dans notre monde. Nous ne pouvons même pas imaginer comment cela serait possible, combien cela est très éloigné de nous.

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 06/07/2011, Le Zohar