Category Archives: Travail en groupe

L’échelle des propriétés

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « Trouma (Don), » Point 503: «. Tu dresseras une table » Une table réside à l’intérieur du tabernacle avec une haute bénédiction au-dessus d’elle, et la nourriture pour le monde entier qui en provient. Cette table ne doit pas être vide, même pendant une minute, mais la nourriture devrait se trouver sur la table car il n’y a pas de bénédiction sur un espace vide. Pour cette raison, il doit toujours y avoir du pain sur la table afin que la haute bénédiction soit toujours en elle. A partir de cette table, la bénédiction et la nourriture vont vers toutes les tables dans le monde, qui sont bénies grâce à elle.

La clé lors de la lecture du Livre du Zohar est d’organiser le système de valeurs en soi-même afin que par chaque mot, on peut se déplacer le long de l’échelle des propriétés et définitions intérieures, la compréhension que tout existe au sein de son propre désir. Ce désir a de multiples nuances, et en leur sein, on doit essayer de comprendre le matériel de l’étude. Puis, à la suite de ces efforts, la lumière environnante viendra à nous.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/07/2011, Le Zohar

Lorsque chacun est responsable de tous

Dr. Michael LaitmanIl est dit: «J’ai créé le mauvais penchant, et j’ai créé la Torah comme une épice car la Lumière en elle  ramène vers le Bien » Ainsi, tout d’abord, nous avons à révéler le mauvais penchant, et puis, dans la mesure où nous le sentons, nous  voulons trouver une « épice », un « remède »  pour retourner   dans la bonne inclinaison.

Comment pouvons-nous révéler le mauvais penchant? Pour ce faire, quelqu’un doit trouver le bon environnement. S’il  veut être inclus dans cet environnement de sorte que chacun d’entre eux devienne comme un seul homme dans un seul cœur; s’il veut la garantie mutuelle et l’unité intégrante avec tous, sans distinction aucune, quand chacun est responsable de tous les autres, similaires aux cellules d’un corps vivant, s’il ne juge pas les autres, mais se soucie d’eux afin qu’ils puissent le réveiller, si la chose principale pour lui est son travail personnel intérieur; s’il essaye d’être parmi les amis et de s’incliner devant eux seulement pour recevoir d’eux la conscience de l’importance de l’objectif et pour s’annuler à nouveau de sorte que l’importance de ses amis le charge d’une reconnaissance encore plus grande de l’objectif et de l’environnement; s’il est constamment dans ce cercle et travaille en lui, alors il reçoit de ses amis leur conscience intégrale et collective de l’importance du but.

Ce n’est plus son récipient, ses désirs, mais le désir collectif. C’est déjà Malkhout. Une personne seule qui s’efforce d’augmenter sa demande au groupe, à Malkhout du monde d’Atsilout, est désormais en elle, si seulement elle se connecte avec ses amis, les éveille, et travaille avec eux. En réponse, ils la réveillent, et ensemble, ils deviennent un tout, un seul désir. Leurs demandes personnelles deviennent unies et se transforment en Malkhout du monde d’Atsilout, qui est proche de nous.

S’il y a l’unité entre eux, au moins en quelque chose, cela  influence les degrés plus élevés, que nous ne sentons pas. Notre sentiment, la perception et la réalité n’est que dans Malkhout.

Ainsi, notre travail doit viser Malkhout du monde d’Atsilout, la connexion avec tous les autres et, ensemble, à l’unité avec la source de la Lumière: le Créateur. Ce travail est divisé en deux composantes qui, en fait, doivent être soudées l’une à l’autre :
• la relation de chacun avec le groupe;
• la relation de chacun avec le Créateur.

Si nous agissons correctement, nous atteignons la première révélation. Cela ne dépend que de la mesure dans laquelle nous unissons nos demandes en une seule prière. Et puis tout le monde avec son désir personnel trouvera qu’il est inclus dans Malkhout. En soi, Malkhout est un point, mais nous le « développons », le construisons par nos désirs. Les neuf  Sefirot inférieures sont dans les mondes de BYA (Beria, Yetsira, Assiya), dans un état brisé.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  06/07/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Au service du monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment devrait participer la nation d’Israël vivant sur le plan matériel à la correction générale?

Réponse: Ensemble avec la correction d’Israël spirituel, nous devons corriger son matériel «  substance originelle » Elle est le résultat de la réincarnation des âmes d’Israël, tandis que l’Israël spirituel est tous ceux qui ont un point dans le cœur, une aspiration spirituelle “substance originelle”. par laquelle ils se joignent au processus.

La différence entre eux réside dans ce par quoi ils sont attirés : une personne avec un point dans le cœur est attirée par la spiritualité, alors qu’une personne qui ne possède pas ce point ne l’est pas. Pourtant, si une personne sans point dans le cœur appartient à la nation d’Israël (Yashar El, c’est à dire celles qui visent directement le Créateur), alors elle est obligée de travailler sur la correction.

Certes, il y a un principe indiquant qu’il n’y a aucune contrainte sur le chemin spirituel. Mais toutefois, cette obligation incombe à Israël. La Torah dit: «Vous serez un royaume de prêtres et une nation sainte pour moi. » Et le temps est venu.

Bien sûr, la responsabilité de ces membres d’Israël qui ont un point dans le cœur est différente de la responsabilité de ceux qui n’ont pas ce point, qui n’ont pas encore été réveillés. Toutefois, cette obligation incombe à tout le monde, et la pression externe de l’AHP, les nations du monde, visent précisément à corriger eux-mêmes Galgalta ve Eynaim. Cette pression ne fera que continuer à croître. Plus nous prenons du retard, plus AHP veut parce que l’égoïsme se développe constamment et devient de plus en plus vide. C’est pourquoi la pression sur Galgalta ve Eynaim deviendra plus forte. C’est ainsi que les nations indirectement incitent Israël à accélérer sa correction.

Par conséquent, les personnes avec un point dans le cœur, ce qui signifie l’Israël spirituelle, et seulement les Juifs, l’Israël matérielle, doivent actualiser la correction sur eux-mêmes et à attirer la Lumière pour AHP. Vous ne pouvez rien faire pour changer ce fait parce que nous parlons d’un seul Kli dont les parties sont interconnectées de cette façon.

Question: Cela signifie-t-il que deux processus doivent se produire simultanément?

Réponse: Je ne vois pas deux processus se produisant ici. A la fin de l’ «Introduction au Livre du Zohar, » le Baal HaSoulam écrit à propos des deux parties d’Israël: l’interne et l’externe. La partie intérieure sont « les ouvriers du Créateur, » ceux qui désir Le servir. Ils sont également divisés en deux parties: la partie intérieure, ceux qui désirent atteindre l’intention en vue du don sans réserve, et la partie externe, ceux qui permettent les actions matérielles. A côté d’eux, Israël comprend également des gens qui ne savent rien et ne sont intéressés en rien.

De même, les nations du monde comprennent également deux parties. La partie interne veut se joindre à nous et dépendre d’Israël, même si elle est appelée «Israël dans les nations du monde.” Et la partie extérieure est indifférente à cela et ne ressent que les ennuis de ce monde. Mais nous devons aussi éveiller ces personnes, alors elles éviteront au moins de faire de grandes fautes dans l’avenir et de se sauver de l’anéantissement et de graves problèmes. Voilà comment ils nous rejoignent.

En fin de compte, la correction est destinée précisément pour cette partie externe-AHP. Elles sont l’objectif de la création. La priorité absolue est la volonté de recevoir du plaisir, alors qu’Israël n’est pas l’objectif de la création, mais simplement sa correction.

C’est ce que tout notre travail doit viser: nous corriger afin d’apporter la correction dans le monde. C’est le sens de «un royaume de prêtres». Nous sommes des serviteurs, nous servons le monde.

De la leçon sur 13/05/11, “Un discours sur la sagesse» du Ram’hal

Une carence issue de la perfection excessive

Dr. Michael LaitmanQuestion: le Créateur a-t-il vraiment besoin des êtres créés? Il serait plus raisonnable de dire que nous sommes les seuls à avoir besoin de Lui, n’est ce pas?

Réponse: Si le Créateur n’a pas besoin des créatures, pourquoi les aurait-Il créé en premier ? Et pourtant, en raison du fait qu’Il est bon et qu’Il fait le bien, Il a fait les êtres créés, afin de les contenter car c’est ce qui Lui fait plaisir! C’est ainsi, le supérieur a aussi une “déficience” mais il n’est pas égoïste: Le Créateur désire donner sans réserve.

Il est écrit: «. Plus le veau veut téter plus la vache veut le nourrir »Sinon, à qui pourrais-je donner sans réserve s’Il n’a besoin de rien venant de moi? Il a un énorme désir: Il désire que je sois comblé! C’est en effet une carence, mais une carence bonne, une carence positive.

Le désir de la créature de se faire plaisir n’existait pas initialement  et il a été créé «ex nehilo. » Mais le désir et la nécessité de donner sans réserve existaient depuis toujours. Ce besoin dépend du Créateur plutôt que de l’être créé. Et c’est le type de manque dont nous avons  hérité de Lui afin que nous nous efforcions à donner sans réserve et que nous ressentions l’obligation de compenser ce manque, et si nous ne nous donnons pas sans réserve, nous souffrons.

Le supérieur souffre si l’inférieur ne remonte pas et ne reçoit pas de Lui. Ceci est considéré comme la souffrance de la Shekhina qui ne peut pas donner sans réserve et amener les âmes plus près d’elle. Nous pensons toujours que le manque est quelque chose de négatif, alors qu’en fait, si ce dont je manque est le don sans réserve aux autres, est-ce vraiment mauvais?

Mais si le supérieur a un manque, cela veut-il dire qu’Il est imparfait? Oui, il est incomplet en termes d’être dépendant desinférieurs, mais seulement à cause de son amour pour eux. Jusqu’à la fin de la correction, ce manque restera, tant dans le côté supérieur que dans le côté inférieur.

Quant à nous, nous jugeons selon nos propres manques et pensons que c’est cela dont Il a besoin de nous, il n’est pas parfait non plus. Mais là où le Créateur est concerné, Son besoin de donner sans réserve dérive de la perfection excessive.

Le besoin de Créateur et le besoin de l’être créé ne disparaissent pas, mais plutôt grandissent et à la fin de la correction ils deviennent immenses! Ce n’est pas comme dans notre monde lorsque vous assouvissez votre besoin d’amour et qu’il disparaît. Nous étions tellement impatients d’être ensemble que maintenant que nous le sommes: le désir disparait. Je suis rempli et je ne veux plus rien, je n’ai pas de place pour un autre repas.

Ainsi, nous construisons un récipient à l’intérieur, une sorte de désir qui ne disparaîtra jamais! Au contraire, je sens un manque de plus en plus grand et un remplissage de plus en plus grand. Mais le manque est compensé par le don sans réserve aux autres, ce n’est pas un défaut. Il est très précieux, honorable et exalté! Il est semblable à celui d’une mère qui désire donner tout ce qu’elle peut à son bébé. Et elle a certainement un manque depuis l’aube au crépuscule, elle pense uniquement à lui, à partir du moment où il a été conçu en elle. Mais cela veut-il dire qu’elle a un manque? Au contraire, ils peuvent tous deux se réjouir l’un de l’autre, et c’est une occasion de se remplir, d’évoluer, et d’aimer.

Le Créateur est semblable à la mère qui souffre si elle ne peut pas donner à son enfant autant qu’elle le peut. Il y a une carence énorme que la Lumière contient, et c’est dans ce cas particulier que le désir a été créé en nous. Lorsque ce désir se déploie au complet, il sera aussi exalté comme le désir du Créateur de nous donner sans réserve. Pourtant, il ne rabaisse pas, il exalte, car il découle de l’amour.

 
De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 22/06/2011, Talmud Esser Sefirot

Le catalyseur du désir spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les gens qui ne se ressentent aucune aspiration à la spiritualité sont-ils capable de l’atteindre si cela nécessite une mémoire latente à ce sujet, un goût oublié? Pourquoi souffrent-ils inutilement?

Réponse: Les gens ne souffrent pas inutilement, et c’est pourquoi nous devons leur apporter la méthode de développement sans les coups. Alors même si une personne n’a pas de gènes spirituels (informations sur les états précédents), elle les recevra à partir d’autres grâce à l’intégration mutuelle.

C’est comme dans notre monde, quand vous êtes au repos dans un fauteuil devant la télé avec une tasse de café, que regardant un match de foot, et vous pensez que vous n’avez besoin de rien de plus. Mais soudain, on vous montre des publicités qui vous convainquent que vous avez absolument besoin d’un objet. Vous avez immédiatement tout oublié le football et vous commencez à penser au moyen par lequel vous pourriez acheter cette chose. La publicité retire votre sentiment de tranquillité et réveille vos désirs.

Nous ne comprenons pas à quel point nous sommes dépendants de l’influence de l’environnement. Si nous n’avions pas eu cette influence, nous serions comme des animaux dans une forêt. Après tout, selon les désirs de nos corps, nous n’avons besoin de rien en dehors des nécessités vitales.

Tout ce qui est au-delà des limites de la nécessité sont des choses que nous désirons seulement à cause de l’influence de la société, qui me force et me convint que j’ai besoin d’une chose, et d’une autre, et d’un troisième, et puis je sens que je dois obtenir ces choses.

Si dans toutes les directions, en passant par tous les moyens d’information de masse, la société commence maintenant à me dire que j’ai besoin de spiritualité, puis en dehors des nécessités simples de ce corps animé, tout ce dont j’ai besoin est la spiritualité. C’est tout ce que nous avons à faire se trouver sous l’influence de l’environnement adéquat. Et je n’ai besoin de rien d’autre! Il n’est pas nécessaire pour moi que les gènes spirituels s’éveillent en moi parce que l’environnement extérieur effectuera l’ensemble de ce travail.

Les gènes spirituels s’éveillent chez les gens spéciaux qui reçoivent soudainement ce genre de perfusion d’en haut et s’élancent. C’est un soin particulier d’en haut. Mais les autres doivent se développer seulement en vertu de l’environnement.

Par conséquent, si nous ne construisons pas le bon environnement autour de toute l’humanité, si nous ne diffusons pas cette connaissance à travers le monde entier, alors le monde avancera seulement au prix d’énormes souffrances.

De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 24/06/11, “Introduction générale au Livre, Panim Meirot ou Masbirot”

Le problème est qui nous avons oublié

Dr. Michael LaitmanLe problème est que nous oublions constamment le Créateur! Il est clair que nous travaillons dans le groupe. Après tout, il est écrit que tout dépend de lui, et c’est seulement là que nous avons la liberté de la volonté. Ce n’est que dans le groupe que je peux faire ce qui dépend de moi.

La diffusion est une autre voie. Nous comprenons que si nous diffusons largement, nous allons absorber les aspirations de tout le monde et nous passer les désirs les uns aux autres. Mais derrière toutes ces actions d’étude, de la diffusion, et le groupe, nous oublions que nous ne le faisons que pour plaire au Créateur. Nous perdons cette notion. Nous ne Le percevons pas et donc, c’est comme si il n’existait pas pour nous.

Parfois, nous nous souvenons de Lui  et pensons : «Bon, je vais arriver à ça plus tard ». Mais ce n’est pas correct car je ne suis plus en train de viser la cible comme une flèche! Même le plus petit effort personnel doit être accompagné d’une intention, lorsque «le résultat final est dans sa pensée initiale ». Je fais tout dans le seul but  de plaire au Créateur, même si je ne sais pas qui Il est, ni ne Le ressens  au premier abord.

Mais comme il est écrit dans les Psaumes, je suis toujours « la nuit sur mon lit», ce qui signifie que je suis alongé dans l’état où la «tête» et les «pieds» (toutes les Sefirot) sont au même niveau, et il n’y a rien, ni esprit ni sensations, je suis dans l’obscurité absolue. Et pourtant, je «cherche celui que mon cœur aime ».

Et même si je ne sais pas où regarder et ce que c’est, je me règle toujours artificiellement sur cette recherche, encore et encore, et progressivement je commence à recevoir une certaine forme d’impressions. Cela commence à fonctionner.

Nous avons besoin d’attirer la Lumière Environnante spécifiquement en dirigeant toutes nos actions pour donner du contentement au Créateur. Sinon, on considérera que vous avez commencé une action, mais que vous ne l’avez pas terminée. Cela  ne vous donnera pas le résultat nécessaire.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 05/07/2011, Shamati n °5

«L’appeler alors qu’il est proche »

Dr. Michael LaitmanNous sommes créés avec la nature égoïste et nous ne pensons qu’à nous remplir de plaisirs. C’est pourquoi, si une pensée au sujet du don sans réserve se produit dans nos esprits, en nous élevant légèrement au-dessus de notre égoïsme, et que nous commençons à penser dans le sens inverse, cela ne vient certainement pas de notre nature intérieure, mais de la Lumière, du Créateur.

Il n’y a que deux forces dans l’univers: la force du Créateur, le désir de donner sans réserve, et la force de la créature, le désir de recevoir du plaisir. Ainsi, si le désir de réfléchir sur ce qui est plus élevé que notre existence terrestre, c’est à dire, sur le sens de la vie, se réveille soudainement chez une personne, cela signifie que la lumière supérieure a commencé à agir sur elle.

Puis, une personne est amenée au groupe, ou elle tombe sur un livre de la Kabbale, ou tout d’un coup elle entend une interview- tout le monde rencontre la Kabbale, comme si c’était complètement « par hasard ». Cependant, nous devons comprendre qu’il n’y a rien d’accidentel ici. Et quand une personne est portée à la bonne place et que lui est donnée la possibilité de se connecter avec le professeur, les livres, et le groupe, elle ne devrait pas rater cette possibilité.

Tout ne dépend pas de nous, et tout le monde devra passer par un processus, mais il y a un certain rôle dans le fait que nous devons nous organiser. Et si le Créateur nous a appelé au développement spirituel, à partir du moment où nous reconnaissons cette invitation du ciel, nous ne devrions pas la manquer.

C’est pourquoi nous nous réunissons en groupe, nous venons aux leçons tous les jours, nous nous inspirons les uns les autres avec l’importance de l’objectif, et nous organisons divers événements. Tout cela devrait me convaincre de l’importance du processus de développement spirituel. Si le groupe est en constante réflexion sur la façon d’atteindre l’objectif, ce qui affecte chacun de nous et nous oblige à faire preuve d’empathie.

Ensuite, si je me donne la possibilité avec les pensées sur l’avancement et la grandeur de l’objectif spirituel éveillé en moi, je réagis immédiatement à cela. Ce sont des moments très importants. Tout dépend de la façon dont une personne répond à l’appel du Créateur.

En réalité, chaque jour nous recevons plusieurs invitations. Et si nous réagissons correctement, alors demain, nous aurons encore plus, et après-demain, encore plus! De cette façon, vous pouvez atteindre l’état où tout le temps vous sentirez que vous êtes en dialogue avec le Créateur, jusqu’à ce que dans toutes ces occasions, les pensées et les désirs changent en vous, vous sentez une connexion constante avec le Créateur.

Il existe plusieurs niveaux de cette connexion qui devraient augmenter de plus en plus et acquérir différents types. Cela va et vient pour éveiller un plus grand désir en nous. C’est comme un jeu, un flirt, avec lequel le Créateur enflamme le désir en nous afin que nous Le chassions. Comme il est dit: «Mon Bien-aimé est comme un cerf » qui regarde toujours en arrière, fuyant, disparaissant et se rapprochant. Ainsi, le Créateur joue avec nous.

La clé est de ne pas rater les occasions qui se présentent et réagir correctement. Dans ces moments où vous sentez un réveil, vous ne devriez pas oublier qu’il vient d’en haut, et que vous avez à répondre à cet appel. Comme il a dit: « Appelez-le, tandis qu’il est proche! »
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24.06.2011, Shamati # 241

Une attaque à l’intérieur du cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dernièrement,  on a ressenti que le Kli  mondial était en train de  travailler  dans un seul désir. A un moment le Rabash vous a conseillé de faire une attaque à partir de cet état. Qu’attaquons –nous exactement ?

Réponse: Nous-mêmes, notre cœur, notre paresse, notre orgueil, nos habitudes passées. Je dois monter au-dessus de tous ces calculs.

La chose la plus importante est de se dissoudre parmi les amis, pour se  pousser volontairement dans le groupe. Je veux être là tout le temps. Je veux perdre mon esprit et mon sentiment personnels et acquérir l’esprit et le sentiment de tous les amis. C’est comme si je me perdais en eux par mon propre désir.

Cela signifie acquérir le récipient de la garantie mutuelle.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale  du  06/07/11, Matan Torah

Accordez le monde vers l’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lors de la préparation de la convention de Moscou, beaucoup d’entre nous étaient centrés sur l’idée que la Convention avait déjà commencé, et nous avions vraiment ressenti que nous étions déjà là. Faut-il constamment se concentrer sur l’état de la Convention?

Réponse: Si nous ne nous voyons pas vivant vers l’autre degré spirituel plus élevé, nous ne monterons jamais vers lui. Nous devrions faire ce que les petits enfants font, qui pour nous, est un exemple de la façon d’étudier le niveau spirituel, tout en étant au niveau physique. Si nous n’aspirons pas à grandir, nous ne grandirons pas. Par conséquent, en visualisant l’unité comme un processus continu, une convention permanente c’est indubitablement nécessaire.

Concernant le groupe, nous devrions faire la même chose. Dans mon imagination, le groupe réside dans l’état corrigé. Le seul méchant, égoïste non corrigé, c’est moi. Ainsi, je suis censé m’efforcer d’être avec eux, de visualiser que je suis déjà une partie d’eux, et de clarifier ce dont j’ai besoin pour être inclus.

Notre monde entier est imaginaire. Cependant nous le voyons, c’est ce qu’il est. Rien n’est vrai. Tout cela est simplement le fruit de mon imagination.

Mettre les choses à leur place. Donner à chacun, que ce soit un groupe, une personne, ou une qualité, une certaine valeur, un degré spécifique, et vous verrez que par ce moyen vous accordez le monde comme un instrument de musique pour qu’il vous convienne.

Tout dépend de comment vous l’accordez. Qu’est ce qui sera supérieur et inférieur pour vous ce qui déterminera la direction dans laquelle vous allez vous diriger: soit vers le mal ou le bien, vers le vol et l’abus de drogue ou vers l’amour et le don sans réserve. Le genre de monde que vous allez créer pour vous-même dépend de vous . Le monde tel qu’il est n’a aucune forme. Tout dépend de comment vous vous accordez à lui.

De la leçon à Moscou 16.06.2011, Écrits du Rabash

Le monde à travers le prisme des désirs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment nos efforts pour nous unifier au cours de notre lecture du Livre du  Zohar  influencent-ils sur le monde? Quels changements  inculquent-ils ?

 

Réponse: Il n’y a pas de monde per se. Vos efforts construisent cette réalité pour vous. En ce moment, il vous semble que vous voyez. Dans la mesure du déploiement de vos efforts, vous devez créer une autre réalité, un monde différent. Ce que  vous faites est ce que vous obtenez.

La spiritualité  n’a pas d’image. Il n’y a aucune image spécifique, à moins d’une personne qui la forme en elle -même, dans ses désirs qu’elle collecte et relie en un seul.

Nous devrions réfléchir à cela autant que possible, afin de nous habituer à cette vision de la réalité. Il ne s’agit pas d’aboutissement spirituel. Je dis que chaque personne dans notre monde, qui n’a pas encore atteint toute la spiritualité, peut encore choisir de voir la réalité, comme suggérée et, ce faisant, commencer à ressentir certaines impressions sensorielles.

Question: Mais comment nos efforts pour nous unir affectent-ils les désirs du niveau le plus grossier en nous, où il n’y a pas de désir de nous unir? Il semble qu’au niveau le plus profond, je n’ai pas la moindre aspiration ou désir de m’unir avec les autres ….

Réponse: Je suis fait de désirs de toutes sortes et de toutes formes, de tous les niveaux d’Aviout (épaisseur,  grossièreté), y compris les désirs qui ne changent  pas jusqu’à la correction finale. Ces désirs se déroulent en moi dans toutes les combinaisons possibles alors que je ne suis pas celui qui les met en place.

Je dois, au mieux de mes capacités,  les mouler dans une forme spirituelle, ce qui signifie les amener à l’union avec les désirs qui me semblent étrangers et que je rejette, méprise, et avec lesquels je ne souhaite ne rien avoir à faire  « Qui sont-ils, eux de toute façon?! Pourquoi ai-je besoin de m’unir avec eux? »

Je dois surmonter ce ressentiment et essayer de m’unir avec eux s’ils ont un désir de spiritualité semblable au mien. Pour l’instant, c’est seulement avec eux. Et si nous essayons de nous élever au-dessus de notre ressentiment mutuel et de nous unir, nous construisons le « lieu » pour la révélation d’un degré plus intérieur.

Question: Parfois, je me sens comme si j’étais  debout contre le mur, en essayant de le pousser avec tout ce que j’ai obtenu, mais il ne va pas bouger. Que dois-je faire dans cet état?

Réponse: Demandez aux amis de vous aider ….

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/06/2011, Le Zohar