Category Archives: Travail en groupe

L’ego souffre de la lumière du bien

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les pensées sur la spiritualité provoquent de la tristesse et de la souffrance en moi parce que je ne ressens pas le Créateur. Que puis-je faire?
Réponse: Si une personne ressent de véritables souffrances dans sa vie, cette douleur lui dissimule le Créateur. Ceci est fait volontairement, afin que nous ne nuisions pas à notre relation avec le Créateur, et que cependant nous restions connectés à Lui plutôt que de commencer à Le haïr et à Le rejeter.
Il y a des états différents, mais dans la mesure où une personne se sent mal, dans cette mesure où le Créateur est caché, nous devons atteindre un soutien mutuel et la garantie de l’environnement. Dans ce cas, même au moment des plus grands ennuis, l’environnement nous aidera à nous élever au-dessus d’un mauvais sentiment, vers sa cause.
Ensuite, je vais comprendre que le sentiment du mal ne vient pas du Créateur, non pas de la force Supérieure, mais de la force de mon propre égoïsme. Je vais commencer à diviser mes sentiments en deux parties: 1) mes désirs qui ne sont pas corrigés et me font sentir mal en eux, et 2) le Créateur, la Lumière Supérieure, qui rayonne le bien sur moi.
Précisément parce que le Créateur émane le bien sur moi, alors que je suis opposé à Lui, je ressens le bien ainsi que le mal ; c’est, pour moi que Ses bienfaits virent en leur contraire. Par conséquent, le Créateur ne peut pas m’être révélé d’avantage parce que je me sens tellement mal que je ne serai pas capable de le supporter.
Tant que nous restons non corrigés et que nous ressentons le Créateur dans Sa forme opposée, car notre ego transforme la Lumière en ténèbres, le Créateur se révèle à nous dans la mesure où nous pouvons le supporter. Et dans la mesure où nous ne pouvons le tolérer, il se cache.
Il Se révèle seulement un peu pour nous divulguer juste un peu de mal, de sorte que nous n’avons pas à nous déconnecter de notre esprit et pouvons analyser nos sentiments. Ensuite, je commence à voir d’où vient ce mal et ce qui le provoque. Par conséquent, je viens pour le groupe, les livres, et le professeur qui m’explique que j’évoque moi-même le mal à cause de mon opposition au Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/06/2011, Shamati n°241

Laisser le Livre du Zohar me parler

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’une part, tout notre travail réside dans la correction de la connexion entre une personne et un autre être humain. D’autre part, la correction se fait par le Livre du Zohar. Comment puis-je les lier ensemble?

Réponse: La correction provient de la lumière dissimulée à travers les textes écrits par les kabbalistes. Pourtant, elle arrive à condition que nous désirions percevoir et comprendre la réalité qu’ils décrivent, que tout ce qui est écrit dans ces textes nous revêtit à l’intérieur et nous nous trouvons dans le même système de relations entre nous.

Cela implique le lien entre toutes les âmes, à tel point que nous atteignons l’unité, nous devenons un système unifié: Malkhout de l’Infini. Si je cherche à réaliser l’unité selon « Tu aimeras ton prochain comme toi-même», si je veux cela, alors le Livre du Zohar commence à me parler
En conséquence, je reçois la force de la correction du Livre du Zohar et j »avance progressivement en le lisant. En fait, le livre lui-même ne contient rien, mais en le lisant et en souhaitant être dans ce système, je tire la puissance du champs de force qui réside dans Malkhout de l’Infini et là j’atteints ce système.

 
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 20/06/2011, Le Zohar

On ne peut pas devenir un être humain sans amour

Dr. Michael Laitman with StudentsLa sagesse de la Kabbale est le moyen qui nous permet de passer du niveau animé à celui de l’être humain. Si nous n’utilisons pas ce moyen pour transformer notre nature égoïste, nous restons des animaux, comme il est dit: « Ils sont tous comme des animaux »
En effet, dans ce cas, nous nous développons seulement au sein de notre ego, nous n’avons rien avec quoi le corriger et rien pour nous élever au-dessus de lui à partir des désirs de réception jusqu’au désir de donner. Alors, nous ne ressentons que ce monde, nous vivons et mourons comme des animaux.
Alors qu’au degré humain, je deviens semblable au Créateur («homme» ou «Adam» vient du mot « Edome» ou «similaire» en hébreu). Avec l’aide de l’outil appelé «la Lumière qui ramène au bien » que j’attire par la lecture de textes kabbalistiques et surtout du Livre du Zohar, la plus forte source de la Lumière supérieure cachée, je peux me corriger et m’élever de la nature égoïste vers la nature altruiste, au don sans réserve et à l’amour pour un être humain.
Puis, au lieu de la volonté d’utiliser les autres, je leur donne sans réserve, et au lieu de la haine, je ressens de l’amour pour eux. Dans la mesure où j’atteins cette nature, je commence à découvrir la force supérieure dans mes désirs altruistes, dans mes propriétés de don sans réserve et d’amour. Je sens ce qui remplit mes nouvelles qualités, et c’est ce qu’on appelle «la Lumière supérieure» ou «le Créateur».
Cependant, tout cela est atteint dans la force du don sans réserve. Comment pouvons-nous y parvenir? À cette fin, avant que le niveau le plus bas du monde de Assiya, «ce monde», a été fait, la créature créée par le Créateur, appelé l’âme commune Adam (Homme), a été brisée en plusieurs morceaux. Maintenant, afin d’attirer la Lumière, ces pièces doivent s’unir les unes avec les autres dans l’état antérieur à l’éclatement lorsque la Lumière Supérieure les remplissait.
Bien que nous ne pouvons pas nous unir les uns avec les autres par nous-mêmes, en désirant cela, et en nous efforçant de toutes notre pouvoir, par nos efforts, nous attirons la Lumière à partir de cet état d’unité. Cette Lumière ne vient pas à nous et ne se revêt pas en nous parce que nous ne sommes pas encore unis. Mais Elle brille pour nous de loin, dans la mesure de nos aspirations pour Elle-pour la Lumière du don sans réserve et de l’amour pour l’autre.
Mais vais-je vraiment aspirer à cela? … J’imagine que j’aspire à cette Lumière, à quelque chose de très agréable pour mon ego. Mais si j’interprète cela correctement – comme la Lumière du don sans réserve et de l’amour dont je profite en donnant sans réserve à un autre être humain et en agissant uniquement pour l’amour du don sans réserve – alors je ne le veux pas particulièrement.
Ainsi, tout d’abord, afin d’œuvrer pour la Lumière, pour la correction, afin de devenir un donneur et d’aimer l’autre, je dois acquérir l’importance de cela. Je peux obtenir l’importance de la correction des deux sources suivantes:
1. Si je souffre et si je ressens de la douleur, je m’efforce de changer mon état. Je suis même prêt à donner simplement pour ne pas me sentir mal. C’est ce qu’on appelle l’avancement par le chemin de la souffrance.
2. Je peux recevoir l’importance du don sans réserve et de l’amour pour un être humain à partir de l’environnement qui va commencer « à laver mon cerveau», me convaincre de combien il est important de donner sans réserve, combien nous pouvons gagner, combien c’est bien, et quels plaisirs le don sans réserve apporte.
On semble en contradiction avec l’autre: «Donne sans réserve et tu recevras du plaisir! Donne sans réserve et tu ressentiras le Monde Supérieur! » C’est ce qu’on appelle« Lo Lishma (pour soi-même) », mais de toute façon, il s’agit d’une phase intermédiaire de l’avancement. Dans ce cas, je m’efforce d’avancer par le chemin de « Lo Lishma », le chemin de la Lumière. Nous sommes tous égoïstes et devons imaginer devant nous un auto satisfaction compréhensible, sinon nous ne pourrons rien faire.
Par conséquent, je suis dans le groupe, avec des gens qui veulent aussi atteindre la spiritualité. Il n’est pas important que nous nous imaginions tous le monde spirituel comme un bon prix: Nous voulons être au-dessus des autres, pour gagner plus, pour nous élever au-dessus de cette courte vie remplie de souffrances, pour atteindre quelque chose d’utile et de grand.
Même si nous faisons la promotion de l’importance de cet objectif les uns aux autres, alors quelque chose d’exalté, grand, éternel, parfait, et valant la peine sera révélé dans le lien entre nous, et nous aurons la force d’avancer vers la connexion interne entre nous, au moins un peu. Si dans la connexion entre nous, nous découvrons la force interne commune appelé le récipient spirituel, la volonté de donner sans réserve, alors dans ce récipient, dans la mesure de cette volonté de donner sans réserve, nous allons révéler la Lumière: la Lumière du don sans réserve, la Lumière supérieure, ou le Créateur.
Alors, avant de commencer la lecture du Livre du Zohar et ainsi attirer la Lumière, nous devons imaginer que nous aspirons à être dans la connexion intime entre nous quand chacun s’annule soi-même et ne ressent que les autres : tout le monde ensemble, l’ensemble du groupe interne, où nous sommes connectés les uns aux autres dans nos âmes. Et dans cette connexion entre les âmes, nous révélons la Lumière, la force commune du don sans réserve et de l’amour -et le Créateur en son sein. Si telle est notre ligne de pensée lors de la lecture du Zohar, elle nous influence de la façon la plus efficace.
Ce n’est pas important combien nous comprenons le texte et connaissons les mots. Il est important de penser à une seule chose tout le temps: «Maintenant, je prends des remèdes. Je veux me connecter avec les autres, puis, dans l’unité entre nous, je vais avoir tout: l’ensemble du monde spirituel, supérieur. J’attends cela avec impatience! »

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/06/2011, Le Zohar

Le Zohar aidera tout le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on utiliser la lecture du Livre du Zohar pour corriger des conditions très difficiles dans lesquelles beaucoup de gens dans le monde se trouvent aujourd’hui? La sagesse de la Kabbale a été révélée, et tout le monde peut lire Le Zohar. Serait-ce une aide pour une personne qui ne ressent pas la nécessité pour le groupe, l’étude et la compréhension?
Réponse: Nous devons réaliser que dans la réalité, l’usage de la sagesse de la Kabbale n’est efficace que si une personne veut avancer vers la correction. Nous voyons qu’il faut du temps avant que les gens ne viennent étudier la sagesse de la Kabbale et rejoignent le groupe et commencent à comprendre et à entendre ce qui se passe. Ce sont des changements très lents, internes, étape par étape dans une personne.
Par conséquent, nous devons comprendre que «Segoula », « un effet spécial de la Lumière», commence beaucoup plus tôt avant qu’une personne se rende compte qu’il ou elle est sous son influence. La Lumière qui travaille sur elle comme sur un bébé qui ne sait pas encore comment il se développe, pour quoi, ni l’endroit où il devrait avancer. Il est attiré par un jeu intéressant et joue avec ses jouets et ses amis dans le groupe.
Nous sommes dans le groupe, et cela est notre environnement. Il y a des gens qui n’ont pas de groupe, mais ce n’est pas grave. L’essentiel est que d’une certaine manière ils utilisent les moyens d’attirer la Lumière qui attire le Bien : Le Livre du Zohar, les œuvres du Baal HaSoulam, des articles  et les lettres du  Rabash, la musique et  les chansons kabbalistiques.
Ainsi, la lecture du Livre du Zohar dans n’importe quelle condition, même si une personne ne pense pas encore au  groupe ni à l’unité, mais veut améliorer sa vie, aide toujours. Si le monde entier est déjà entré dans le stade de développement où nous devons réaliser l’unité entre nous, alors toute utilisation des sources qui apporte la Lumière de la correction est bénéfique.
Il n’y a pas d’obligation pour que tout le monde s’assoit avec nous ni que des milliers de personnes dans le monde soient  au cours de nos leçons le matin. Nous devons aussi éveiller les gens qui n’ont aucun lien avec nous, qui n’ont jamais entendu que l’on devrait étudier pour le bien de l’unité entre les gens. Le Baal HaSoulam dit que nous sommes entrés dans la période du Messie, et l’humanité tout entière doit avancer dans cette direction.
Par conséquent, il est souhaitable pour une personne d’être connectée avec les sources originelles, même sans aucune intention.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, Le Zohar

Allumer l’étincelle de lumière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (le Don de la Torah) : Voici une loi claire, que dans les 612 Mitsvot (commandements) et dans tout ce dont parle la Torah il n’y a rien de plus important que la Mitzva, « d’aimez son prochain comme soi-même ».C’est parce qu’ils ont aspiré à ce que nous observions correctement cette Mitsva d’amour du prochain comme nous-mêmes que les 612 autres commandements de la Torah sont contenu dans le premier et ne relèvent donc que de l’étude.

« La Torah » est la Lumière qui corrige nos désirs. Nous devons corriger nos 613 désirs et les transformer en don. Cela peut être donner pour donner (« Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse »), dans l’état de Hafetz Hessed quand nous ne nuisons pas à un autre. De plus, nous pouvons aimer les autres comme nous-mêmes, cela signifie : recevoir pour donner. C’est sur ce chemin que nous devons progresser.

Il n’y a que l’homme dans ce monde et s’il veut corriger sa relation avec les autres, alors il révèle en lui 613 points dans cette relation, qui représentent 613 désirs corrompus. Alors, il commence à les corriger grâce à la Lumière en étudiant le système correct. La Torah parle uniquement des états corrigés, de l’accomplissement « des commandements », nous guidant ainsi dans le processus de notre développement.

« L’Introduction au Livre de Zohar » explique que la Torah est divisée en 613 conseils, 613 dépôts. Et seule la Lumière qui ramène vers le bien peut changer notre égoïsme en altruisme.

Nous parlons ni de nous-mêmes, ni de ce monde, mais de notre relation avec l’autre. Pour me rapprocher de cet « autre », je dois révéler ces 613 désirs égoïstes : c’est la connaissance du mal. Seulement après, je veux les changer ainsi j’attire la Lumière qui viendra en réponse, en correspondance changer mon désir mauvais en désir correct. Comment cela se passe exactement, je n’en sais rien et ce n’est pas mon problème La seule préoccupation que je devrai avoir c’est de changer un mal en un bien. Par cette action et avec l’Intention d’attirer la Lumière qui corrige mes désirs deviennent altruistes.

En réalité, qu’est ce qui peut remplir un désir correct? Il peut être rempli seulement grâce la chose suivante : donner à l’autre. C’est l’accomplissement que nous appelons NRNHY. Le Créateur qui a créé le désir de recevoir, ne nous a laissé qu’une petite Lumière, une étincelle en souvenir, celle de Nefesh, la fine Lumière agissant en réalité.

Seule cette étincelle, le point dans le cœur et le manque ont été créés. Tout le reste, sans exception, vient uniquement de la relation entre le Créateur et la créature, qui veut allumer la flamme d’amour entre eux. Selon la loi d’amour, il donne à celui qui le bénie et ils sont ainsi attachés pour l’éternité.

Nous devrions nous rendre compte qu’en identifiant nos 613désirs qui sont révélés par rapport à notre comportement envers autrui et leurs changements de réception en don, nous obtenons un grand récipient établit par le manque, le vide qu’il ressent à cause de son désir de recevoir pour lui-même, Nous avons ce point en bas (confère schéma) et au-dessus de lui, nous construisons un récipient énorme qui est toute l’attitude, le Don et l’amour.

Ce point est très important, en grossissant et en s’imprégnant de sensations, le désir reste le même. Il se demande seulement Qui le remplit. En d’autres termes, c’est sa recherche du Créateur.

Dans les quatre phases de la Lumière Directe, il y a uniquement le désir et la Lumière de la première phase. Tout le reste vient de la réaction qu’a le récipient de préférer donner au Créateur plutôt que de recevoir et se remplir. Une fois que la première phase (le réveil du désir grâce à l’étincelle de la Lumière de Nefesh), le récipient commence à ressentir et à se développer par rapport à son Donneur.

Ainsi, nous devons comprendre que le récipient, le Kli Olami entier, est établit sur la corrélation entre la créature et le Créateur. En annulant cette relation entre Lui et moi, par ma propre faute ou pas, nous resterons enfermés dans notre petit désir et sombre, à l’image de notre réalité.

 De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale, du 21/6/11 MatanTorah

L’endroit où nous sommes ensemble

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie faire un travail intérieur?
Réponse: Une personne est censée faire un travail intérieur 24 heures par jour. C’est peut-être celui qui est tellement absorbé en venant en cours, qu’il ne voit pas un mot écrit dans le livre, mais ce n’est pas grave. La clé est ce qui se passe en soi.
Vous ne devriez pas vous blâmer. Votre travail intérieur, c’est quand vous continuez à essayer de vous tenir dans l’adhésion avec l’essence interne du groupe. En conséquence, lorsque vous ouvrez le livre, ce que vous voyez là n’est pas une connaissance extérieure, mais plutôt l’information décrivant les types d’union avec les amis dans le groupe et, plus encore, dans l’âme intégrale.
Vous commencez à réaliser que l’étude des dix Sefirot, le Livre du Zohar, et d’autres écrits des kabbalistes ne décrivent que les différents types de connexion entre vous et les autres. Si vous désirez honnêtement avoir clarifié ce propos, vous étudiez vraiment la Torah (le mot «Torah» en hébreu est dérivé des mots « Ohr », Lumière, et «Oraa », l’instruction).
Question: Donc, mon travail consiste à trouver ce réseau interne entre nous, n’est-ce pas ? Cependant, comment puis-je utiliser le monde matériel pour cela?
Réponse: Notre monde entier n’est rien d’autre que le même type de réseau entre les personnes, mais il en est la manifestation la plus externe. C’est pourquoi nous en faisons l’expérience comme corrompu.
Quant à notre réseau interne de connexion, nous faisons l’expérience de 125 degrés consécutifs de liaison, de plus grande unification intégrale entre nous.

 

Pourtant, notre état existant dans le monde externe est obligatoire: c’est là que nous commençons à exister afin que nous puissions approfondir cette connexion de plus en plus profondément.
Nous avons besoin d’une fondation qui ne se rapporte pas à un déplacement vers l’intérieur, et c’est ce qu’est le réseau externe de connexion entre nous, où nous existons dans le monde matériel. C’est seulement maintenant que se révèle combien cette connexion est corrompue, alors qu’auparavant nous n’y avions tout simplement pas pensé. C’est ce qui nous oblige à effectuer des corrections.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/03/2011, Écrits du Rabash

Le moment est venu de réfléchir

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, le monde entier est en crise et nous nous approchons lentement de problèmes encore plus grands, visibles partout et dans tous les domaines. Tout ce que nous faisons dans ce monde n’est dicté que par notre égo.

A présent, le mal se révèle progressivement, pas à pas, goutte-à-goutte par le manque ou la sensation de « trop ». Sans la recherche de l’équivalence de forme nous chercherons toujours en vain. Mais si la douleur devient trop forte, nous ne pourrons pas penser à autre chose, seulement à la façon de nous débarrasser de toute cette souffrance. Nous ne songerons qu’à la fuir.

Cependant, si nous ressentons tous ces évènements tels les tsunamis ou autres : les crises mondiales, monétaires, ethniques, religieuses…., nous devons rechercher la cause à l’intérieur de nous. Comme dans un film : il y a un metteur-en scène, des acteurs, des figurants), mais c’est seulement après tout cela que nous voyons la concrétisation du projet. Et que nous pouvons visualiser un film globalement.

Admettre tout ceci n’est pas chose aisée : ce sont les causes et les conséquences, la honte que nous ressentons lorsque nous nous retrouvons face à lui (PBP). Et nous devrions accepter de Le refuser afin de mieux nous L’approprier. C’est un jeu qu’II joue avec nous et qu’Il a plaisir à nous voir jouer. Tout est inversé afin de pouvoir contenter chacun et ne léser personne.

Tout d’abord, nous devons étudier la cause de toute cette crise et sentir que plus Il s’approche, moins nous le sentons et admettre cela.

C’est à présent, ici et maintenant que nous devons tous agir, délicatement, progressivement afin que tous murissent en douceur. Jusqu’à la prochaine crise.

Ainsi, le Créateur nous enseigne et nous donne des occasions de chercher des raisons pour que nous Le révélions et que nous admettions que tous ce qui nous arrive est Sa volonté. Alors, nous comprendrons pourquoi nous nous sentons mal. En fin de compte, c’est parce que nous nous sentons si diamétralement opposé à Lui que nous avons honte

Que pouvons-nous faire pour nous sentir bien ? Le Créateur est parfait, bon et bienfaisant et nous laisse le choix de venir à Lui soit par les coups soit par l’Etude.

Cependant, nous devons révéler la méthode aux nations afin qu’ils apprennent d’où et pourquoi ces coups viennent. Par cela, nous faciliterons le développement de l’humanité entière. C’est appelé « Apporter La Lumière aux nations », « éclairer les nations »

Pour se développer avec conscience chaque personne doit découvrir la cause ainsi que la nécessité  de tout ces « coups ». Ceux qui possèdent la méthode de correction (et qui comprennent les écrits) ont le devoir d’amener l’Humanité toute entière à eux.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabble, Shamati 241, du 25/6/11

Le lien de connexion

Dr. Michael LaitmanLa Torah, la méthode de correction, a été révélée dans l’ancienne Babylone, où les désirs ont émergé, à la fois liés et non liés à la correction. Depuis lors, cette méthode de correction a existé dans l’humanité.
Pourquoi seulement une petite partie de l’humanité l’apprennent ? A Babylone, elle a été absorbée par ceux qui étaient attirés par elle à l’origine, ceux qui, par la loi de l’équivalence de forme ont estimé qu’elle était pour eux. D’autres ont pris « un détour ».
La question ici n’est pas au sujet d’une nation donnée, mais au regard du monde entier. Pourquoi tout le monde ne trouve-t-il pas cette méthode? Pourquoi les désirs, les intentions dirigés vers la correction ne se manifeste-t-ils pas dans tous les peuples?
Pour trouver la réponse, nous devons nous tourner vers la brisure des récipients et voir pourquoi tout s’est passé de cette façon. Ccertains récipients ont trait aux désirs de réception et d’autres contiennent plus de désirs de donner sans réserve. Ils se sont mélangés les uns avec les autres, et comme résultat, disons, à 99 pour cent de tous les récipients sont incapables d’aspirer à la correction eux-mêmes. Ils exigent le point dirigé directement vers le Créateur pour les tirer vers l’avant, pour devenir le lien entre eux et la Lumière qui ramène vers le Bien.
De même, les gens avec le point dans le cœur aussi besoin du lien de la connexion: les livres à travers lesquels la Lumière est tirée. Un « livre » signifie la révélation dans la Kabbale. Le livre permet d’attirer la Lumière vers le groupe, c’est-à-dire le désir d’être uni. Ainsi, sur le chemin spirituel, le rôle d’un « adaptateur » est joué par l’enseignant, le groupe, et les livres. Cependant, les personnes sans la base préparatoire ne font que souffrir et ont besoin d’être connectées avec les gens qui sont maintenant prêts pour le développement.
Cet ordre est le résultat de la brisure des récipients. Le fait est que les récipients de réception ne peuvent pas se corriger eux-mêmes avant que les récipients du don, la Lumière de Bina, se connecte avec eux, ce qui signifie avec Malkhout. Seule cette combinaison entre Bina et Malkhout leur permet de s’élever.

Certains des récipients du don sont liés au monde d’Atsilout, de Galgalta ve Eynaim (GE). Toutefois, les récipients des mondes de Bryia, Yetsira, et Assiya sont liés à AHP (Ozen-Hotem-Peh). En raison de la brisure, GE est tombé dans AHP. En faisant des corrections, nous élevons à nouveau GE et AHP monte s’ils adhèrent à GE. D’abord, seuls les récipients de Galgalta ve Eynaim s’élèvent parce qu’Israël se corrigent. Puis, cela corrige AHP aussi bien.

C’est l’ordre de la correction. Initialement, elle est destinée à AHP et le but est de le corriger.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21.06.11 «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

 

Hitler, Staline, Ahmadinejad …

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que le groupe? Est-ce une sorte d’idée, de gens, ou autre chose? Pourquoi est-il si difficile de s’unir avec des gens qui ne sont pas comme moi?
Réponse: Toute personne dans le monde est connectée à travers son âme avec les autres âmes. Vous avez besoin d’entrer dans ce système intérieur des âmes interconnectés, comme si vous plongiez au fond des océans. Et là, vous pourrez découvrir le réseau de connexions qui lie toutes les personnes.

Tout le monde est inclus dans ce réseau: Hitler, Staline, Ahmadinejad, Moïse, Abraham, et vous. Toutes les gens que vous connaissez uniquement par leur forme extérieure, ainsi que ceux que vous connaissez à un niveau plus profond, sont tous interconnectés de la meilleure façon possible.

Dans le monde extérieur, chacun d’eux remplit un rôle précis dans le but d’éveiller les autres à se rapprocher de ce réseau, pour plonger en lui, et se retrouver là, collé avec tout le monde dans le cœur et l’âme. Vous avez besoin de trouver le contact intérieur avec eux. Le groupe est l’union intérieure des âmes. Et vous devez vous inclure avec le reste.

Bien sûr, en parlant du groupe, je fais principalement référence à ceux qui étudient avec nous. Mais si vous entrez dans cette connexion, vous verrez que ce réseau rassemble tout le monde, même nos plus grands ennemis.

Nous devons comprendre que la coquille externe dans laquelle nous existons dans notre monde nous est donnée afin que nous puissions nous contraindre les uns les autres à faire un travail intérieur. Tout ce jeu vous est nécessaire afin que le Créateur, la force qui nous relie en interne, puisse se révéler aussi bien dans sa manifestation extérieure.

A l’intérieur, cette connexion est maintenue par Lui, mais à l’extérieur c’est à vous de la faire se réaliser! Et si vous parvenez à effacer le fossé entre l’intériorité et l’extériorité, cela constituera votre correction complète.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/03/2011, « Écrits du Rabash »

Vous ne saurez pas tant que vous ne goûterez pas

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Rabash écrit que la personne doit avoir la foi. Que veut-il dire par «la foi»?

Réponse: Nous percevons automatiquement les mots que nous lisons dans les textes kabbalistiques dans le sens traditionnel auquel nous sommes habitués. D’une part, cela nousperturbe tout le temps, tandis que d’autre part nous devons comprendre que ce n’est pas accidentel: nous avons simplement besoin de clarifier le sens spirituel de ces paroles.

L’incohérence et la confusion entre l’interprétation traditionnelle du mot «foi» généralement acceptées dans ce monde et sa signification spirituelle est causée par le fait que nous manquons encore de perception intérieure. Dès que nous commençons à expérimenter la spiritualité, ce mot ne nous trouble pas plus longtemps.

Par exemple, j’ai peut-être entendu le mot «salé» mille fois, mais jusqu’à ce que j’obtienne son goût, je ne sais pas ce qu’il signifie. Ma connaissance dérive de la sensation. Le désir de recevoir du plaisir doit ressentir le goût de la satisfaction, et d’ici là il continuera à ne rien expérimenter sauf de la confusion.

Question: Pourquoi y-a t-il des gens qui peuvent immédiatement croire ce qu’on leur dit?
Réponse: C’est le niveau de développement d’une personne au degré minéral, végétal ou animal. Quand il ou elle atteint le niveau «parlant» (humain), c’est à partir de là qu’ils ont à évoluer indépendamment.

Tout l’état précédent est annulé. Si dans le passé on croyait à toutes sortes de contes, de croyances et de religions, aujourd’hui on se sent vide. Et quand on trouve un enseignant pour soi, on ne lui fait même pas confiance. On ne fait pas confiance non plus ni au groupe ni aux livres. Il est dit que les livres ont été écrits par les sages, et alors?

Une personne n’acceptera plus rien aveuglément. Que fait-elle alors? Elle doit avancer par la fo dans les sages- au-dessus de la raison. Cela signifie qu’une personne ne prend rien « sur la foi», mais est censée vérifier ce que les kabbalistes ont décrit.

Pour ce faire, cependant, elle doit remplir quelques conditions: ouvrir les livres, rejoindre le groupe, examiner ses principes, et clarifier s’ils sont réalistes et fondés sur les forces, les propriétés et les lois de la nature. Une personne a besoin d’effectuer cette analyse afin qu’elle puisse acquérir une seconde nature qui pour le moment lui est dissimulée.

Question: Mais dans ce cas, on progresse par le biais de la connaissance. Où est «la foi au-dessus de la raison » en soi ?
Réponse: C’est vrai. « Au-dessus de la raison » c’est quand une personne accepte ces conditions et les applique à l’intérieur. En d’autres termes, elle considère tous les doutes, la confusion, et les obstacles comme un véhicule, une plate-forme pour sa croissance spirituelle.

Tout le travail spirituel personnel se situe au-dessus de la raison, mais à chaque nouveau degré, on clarifie ces conditions au moyen de la raison. Sinon, comment saurions-nous que nous avançons?