Category Archives: Travail en groupe

Qu’est-ce que l’unité nous donne?

Dr. Michael LaitmanLes personnes chez qui le point dans le cœur s’est réveillé, font tous les efforts vers l’union. Certes, quand elles commencent seulement à étudier, elles ne pensent pas à la connexion, elles n’ont pas encore ce besoin. Mais la science de la Kabbale enseigne que la connexion entre chacun d’entre nous, permet de nous élever spirituellement et traverser Makhsom, la barrière spirituelle, vers la renaissance de l’attribut de don sans réserve en nous.

Nous devons nous unir au-dessus de Makhsom. De Makhsom elle-même jusqu’à ce que l’état dans lequel nous parviendrons tous ensemble à l’unité complète, de 0% à 100% nous devons gravir 125 degrés spirituels de l’unité.

Le chemin tout entier à partir du moment où nous arrivons dans le groupe, nous commençons à étudier, et nous essayons de nous connecter, est appelée la période de préparation. Les kabbalistes disent que cette période peut durer de trois à cinq ans et peut être plus longue car la préparation est très importante: Sans elle, les gens ne comprennent pas du tout où ils vont.

Une personne doit se préparer elle-même pour ressentir le monde spirituel, elle doit créer l’environnement correct pour elle-même, commencer à le ressentir, et de le faire progresser avec elle. En d’autres termes, elle doit comprendre la nécessité de l’unité avec les autres.

Nous devons nous unir à nouveau, retourner à l’état ​​dans lequel nous avons l’habitude d’être dans le monde de l’Infini, où nous étions unis et rempli de la Lumière supérieure. Mais pour ce faire, nous devons apprivoiser notre désir égoïste, et ce n’est pas facile et cela peut prendre des années ….

 
De la leçon N°2, Convention de Madrid, 03/06/2011

Reshimot: les souvenirs du futur

Dr. Michael LaitmanLe but de la création est de devenir semblable au Créateur. Tel est le sens des mots «faire du bien à Ses créatures ». Comment la créature peut-elle devenir semblable au Créateur? Qu’est-ce que cette similitude implique? 
Tout d’abord, vous devez le vouloir. Comment pouvez-vous commencer à vouloir? Vous devez être face au Créateur et souhaiter devenir semblable à Lui. Il s’agit d’un désir: je n’ai pas ce que je veux, mais je désire fermement obtenir ce que je n’ai pas.
Le Créateur est bon et fait du bien aux méchants et aux bons; Il est amour et don sans réserve, la propriété de Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsah, Hod, Yessod …. Il y a beaucoup de qualités que je ne comprends pas, mais j’ai l’occasion, la nécessité et la volonté qui correspond à chacune d’elles, de les vouloir.
Le Créateur a 613 propriétés du don sans réserve. J’ai (bien que je ne l’ai pas encore découvert) 613 désirs qui me permettent de vouloir les mêmes propriétés que les 613 attributs ou Lumières du Créateur. Je dois atteindre ces désirs, je veux devenir semblable au Créateur dans chacun d’eux. Il est dit à ce sujet: «Comme Il est miséricordieux, alors vous êtes miséricordieux. »
Toutefois, pour vouloir cela, je dois savoir de quoi je manque. Mais comment puis-je connaître ce que je n’ai pas? Pour comprendre ce que c’est qu’être adulte, je dois le devenir. Pour comprendre la façon d’être fort, riche, ou sage, je dois en avoir des connaissances de première main. Pourrais-je souhaiter ce qui m’est inconnu ?
Dans notre monde, un enfant veut grandir instinctivement, sans savoir pourquoi, c’est parce que la nature l’oblige à se développer, sans passer par sa compréhension. Cette évolution a lieu au niveau animé, mais, dans la spiritualité, je dois moi-même savoir pourquoi je veux et dans quel but. Il s’agit d’un réel désir.
Comment puis-je commencer à désirer la similitude avec le Créateur? Pour ce faire, je dois atteindre le statut du Créateur, afin de vérifier ce que c’est, si cela vaut la peine ou non, et puis le désirer. Comment puis-je obtenir le statut du Créateur, afin que de vouloir devenir semblable à Lui?
A cet effet, la brisure des récipients a eu lieu. Grâce à elle, nous nous efforçons d’être semblables au Créateur, de plus en plus, et devenir comme Lui par le biais de Sa force. C’est pourquoi la destruction du premier et du second Temple ont été nécessaires, que la science de la Kabbale étudie dans le contexte spirituel de la brisure des récipients. Nous parlons de la chute du niveau de la réception pour l’amour du don sans réserve (le Premier Temple)au niveau du don sans réserve pour l’amour du don sans réserve (Second Temple), puis au niveau de la réception pour le bien de la réception, dans ce monde.
En conséquence, nous avons un enregistrement de tous les états que nous avons vécus, en commençant par le niveau du premier Temple, de la hauteur de l’amour, et notamment du Second Temple, qui est beaucoup plus faible que le premier Temple, mais il est encore grand. Toutes les impressions qui ont été acquises dans cette voie sont ancrées en nous et sont appelées «Reshimot ».
Quand ils se réveillent en moi, je dois les réaliser. En d’autres termes, un Reshimo ne suffit pas; à travers lui, je dois imaginer ce que cela signifie d’être un donneur. Pour ce faire, j’ai le groupe et l’étude: en eux, je réalise mon Reshimo et de là, dans la mesure de mes forces, je forme une réalité.
Les relations avec les amis, avec l’environnement, avec la Lumière qui ramène vers le Bien deviennent un «chantier de construction ». J’ai du « matériel », ce qui signifie le désir ainsi qu’un Reshimo, et maintenant je veux inclure ce Reshimo dans le matériel de sorte qu’il se réalise ui-même et acquière une forme matérielle. Ensuite, j’ai besoin de la force d’En-Haut, la force de la Lumière, qui m’aidera et réalisera cette opération.
Le Rabash écrit à ce sujet dans l’article n° 940 de la collection Dargot HaSoulam (Les barreaux de l’échelle): Il est dit sur la destruction du Temple: « Ils me feront un sanctuaire, et je résiderai parmi eux » Cela signifie : construisez -moi un temple à partir de votre désir, construisez une telle maison qui deviendra la maison de la sainteté, du don sans réserve et de l’amour. Si vous avez un tel récipient du don sans réserve et d’amour, « je pourrais résider parmi eux » ce qui signifie que la Lumière supérieure va venir s’installer en lui.
« Nous parlons du point dans le cœur qui doit devenir le lieu du Temple afin que la Lumière du Créateur y fasse Sa demeure. C’est pourquoi une personne doit essayer de construire sa maison de sainteté ». De tous mes désirs qui sont originaires de l’Infinité avec l’aide des Reshimot intégrés en moi lors de la brisure, je dois construire la forme adéquate, à chaque fois en réalisant mon Reshimo à partir de matériel plus lourd.
Cela va me donner tous les détails nécessaires de la perception parce que j’ai toujours la forme opposée au Créateur. Ainsi, connaissant ma forme, je suis en mesure de percevoir Sa forme, opposée à la mienne, et aller de l’avant.
De cette façon, dans notre monde une personne a déjà des formes qui correspondent et s’opposent au Créateur. Dans cet écart entre les états souhaités et réels, une personne a toujours la possibilité de construire son désir, sachant ce qu’elle veut. C’est possible car une fois, avant la brisure des récipients, nous avons existé en un parfait état à partir duquel les Reshimot furent laissés en nous.
C’est la réponse à l’éternelle question: « Comment puis-je devenir semblable au Créateur? Comment puis-je savoir ce que cela signifie? » Nous pouvons le deviner à cause des enregistrements gardés en nous dès les premières étapes que nous avons traversées.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Écrits du Rabash

Avec quoi peut-on faire appel à la Lumière?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de ressentir au moins une infime partie du monde spirituel par le point dans le cœur?

Réponse: Comment est-il possible de ressentir quoi que ce soit dans un point sans volume? Pour ce faire, vous devez y ajouter le désir et l’intention. Le point en lui -même est sans forme, il n’a ni intention ni désirs. C’est juste un point.
Quel désir puis-je lui adjoindre ? Les kabbalistes répondent ceci: en plus du point, vous avez des désirs corporels (nourriture, sexe, et famille) et les désirs humains (l’argent, l’honneur et la connaissance). Pouvez-vous les combinez avec le point dans le cœur? Faites un essai, mais sachez que tous appartiennent à ce monde.
Où pouvez-vous obtenir les désirs, les aspirations pour le monde spirituel? Vous pouvez seulement les obtenir de l’environnement si vous le valorisez et le louez. Vous n’avez pas d’autre possibilité. Vous ne serez pas en mesure d’atteindre le point dans le cœur et d’entrer dans le monde spirituel avec vos désirs matériels. Votre seule chance est d’adhérer à un bon environnement et d’obtenir des amis leur désir, leur aspiration à cet objectif important.
Ensuite, vous allez commencer à avancer vers lui, pour former un récipient spirituel. Le point devient la base, et le désir que vous avez reçu devient le récipient. Vous demandez à la Lumière de venir. Cela vous influencera et vous donnera un écran. Ensuite, vous aurez la Lumière Réfléchie. De cette façon, vous aurez tous les éléments nécessaires.
La Lumière est en attente, l’environnement est présent, le point s’est réveillé, et les désirs du corps et de l’homme sont inhérents. Tout est prêt. Allez-y!
Question: Y a t-il des étapes sur ce chemin? Est-il possible de vérifier la direction ? Comment puis-je appuyer seulement sur ce point, pour le stimuler lui et non pas des désirs égoïstes?
Réponse: Pour ce faire, vous vous tournez vers l’environnement qui vous influence. Cet appel augmente votre point dans le cœur, et en réponse, vous recevez un nouveau désir, le seul désir avec lequel vous pouvez faire une demande vers le Haut.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Écrits du Rabash

Le moteur alimenté par la honte dévorante

Dr. Michael LaitmanLe pire état et le plus douloureux expérimenté par Malkhout est l’état d’accomplissement total de la Lumière dans le monde de l’Infini, car elle n’a rien avec quoi se couvrir. Tout cela force Malkhout à subir de multiples transformations que nous appelons mouvements, actions.Cette chaîne de réactions par laquelle doit passer Malkhout est considérée comme un mouvement de sa part. Par conséquent, tout se rapporte aux sensations internes, à la sagesse intérieure, au mouvement interne, et au fait que tout est fait uniquement par le désir et l’intention qui l’accompagne. Rien d’autre n’est vrai, sauf cela !

Notre monde que nous observons tout autour est imaginaire. Tout se déroule à l’intérieur de Malkhout du monde de l’Infini, jusqu’à ce qu’elle se complète et commence à recevoir dans le but de donner sans réserve, ce qui signifie abandonner le sentiment de recevoir de l’autosatisfaction comme c’était l’habitude avant la première restriction. C’est ainsi, même si cette première sensation n’est pas considérée comme égoïste puisque Malkhout n’a pas commis cela consciemment et ne savait pas dans quel état elle entrait.

Ainsi, le mouvement spirituel n’est pas mesuré et évalué par le nombre d’actions corporelles, mais seulement par les états intérieurs qu’une personne traverse. C’est pourquoi c’est si difficile à mesurer. Tout le monde ne cesse de demander: comment puis-je savoir jusqu’où j’ai avancé? En fait, cela peut seulement être mesuré lorsque vous êtes entré dans le monde spirituel et que vous pouvez compter précisément le nombre d’actions spirituelles que vous avez effectuées.

Regarder un petit enfant, on voit qu’il n’a aucune idée de là où il se trouve et de ce qu’il fait. Seulement, comme il ne cesse de grandir, il perfectionne la qualité de son esprit et commence à compter ce qui s’est passé hier, aujourd’hui, et ce qui sera pour demain. Il apprend la perception du temps et plus tard, le mouvement. On l’enseigne: fais ceci et ne fais pas cela. En d’autres termes, il commence à atteindre certaines choses et la connexion entre elles, il apprend comment faire la transition d’un état à l’autre consciemment, à écouter et à suivre ce que les adultes peuvent recommander.

C’est pareil dans le monde spirituel, et nous en venons à accomplir les actes spirituels. Mais tous ont lieu uniquement à l’intérieur d’une personne. A l’extérieur, rien ne se passe, et rien ne dépend de l’action extérieure. Et pourtant, nos actes extérieurs peuvent influencer notre état intérieur, car cela est en rapport avec la psychologie humaine.

Nous nous impliquons dans la société environnante par le biais de notre participation personnelle, certaines actions corporelles, et grâce à cela, nous nous unissons avec cela intérieurement. Et ce lien interne nous impacte et est compté comme notre travail spirituel.

Par conséquent, tout dépend de notre conscience du mal-c’est pourquoi nous étudions et travaillons spirituellement. L’instant où une personne ressent son égoïsme, elle est prête à prendre des mesures spirituelles, ce qui signifie se changer intérieurement, afin de se débarrasser de ce mal. Et puis la question est de savoir de quel mal il s’agit : quelle est sa taille en qualité et en quantité par rapport au don sans réserve ou à la réception.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 6/6/201, Talmud des dix Sefirot Dictionnaire

Attention au chien !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je ressens de la haine envers les autres, je sens comme si un «animal» était caché en moi, plus fort que moi. Comment puis-je prendre le pouvoir sur cet «animal»?

Réponse: Il impossible de prendre le pouvoir sur son ego sauf à une seule condition : si nous voyons combien nous perdons à cause de cet «animal» qui nous contrôle. Nous sommes gouvernés par notre ego, et il ne nous permet pas de parvenir à une vie éternelle et parfaite dans un monde bon et gentil.

Si je voyais à quel point mon ego me vole, combien il a m’a pris et qu’il ne me donne pas, alors je le détesterais. Mais je ne le déteste pas et même je l’aime, je m’identifie avec lui parce que ma vie entière est, en fait, pour le combler. Comment puis-je ressentir que mon ego est en fait ma mort?

La chose la plus importante que je puisse faire est d’entrer dans le groupe, l’environnement, de sorte que s’élève pour moi l’importance de la spiritualité, l’importance du don sans réserve et de l’unité avec les autres parce que c’est grâce à ceci en particulier que je dévoile la vie sur le plan humain. Si je suis impressionné par l’environnement et qu’il peut m’influencer, alors je vais atteindre assez de force pour surmonter mon ego.

Tous nos travaux et nos efforts sont nécessaires pour parvenir à la réalisation du mal, notre désir égoïste. Aujourd’hui, ce qui me semble utile c’est : plus je désire et plus je gagne, je gagne le pouvoir, je vole. Plus, plus, plus … Dans notre société, ceux qui ont un grand ego semblent avoir plus de succès.

Je dois me convaincre que l’obtention d’une bonne vie dans ce monde me prive d’une belle vie spirituelle, et me trompe en me présentant une belle vie ici, dans ce monde. Cela n’est possible que dans un environnement qui peut « me laver le cerveau», m’influencer, me persuader. L’avis de l’environnement peut tellement travailler sur moi que je veuille aller au-delà du pouvoir de mon égoïsme.

Ensuite, je vais commencer à expérimenter la vie à un niveau différent que je ne ressentais pas avant. Cela se produit instantanément, il n’y a pas de transition. Je ressens immédiatement qu’il y a une vie en dehors de moi, pas à l’intérieur de moi quand je ne cessais d’avoir envie de profiter autant que possible. Au contraire, je sens la vie quand je sors de cet «animal» qui ne peut rien absorber du tout.

En faisant le premier pas, je dévoile le monde Supérieur d’un coup. Qu’est-ce que «le monde Supérieur ? » La réalité dans laquelle je vis maintenant est appelée «ce monde ». Mais la réalité que je ressens hors de moi, dans la connexion avec mon ami, avec un autre être humain, est appelé «le monde Supérieur » parce que c’est le niveau de l’homme qui est plus élevé que le niveau animal.
Du cours n°1 de la Convention en Espagne du 03/06/2011

La nécessité de se connecter

Dr. Michael LaitmanQuestion: où réside notre connexion par rapport aux enregistrements spirituels, les Reshimot?

Réponse: Ce que je tire de l’environnement est un nouveau désir avec lequel je fais appel à la Lumière. Ce désir est ce que nous appelons la nécessité de se connecter.

Plus fort est le lien qui nous unit, plus nous nous élevons sur l’échelle des mondes spirituels, en nous rapprochant, nous unissant, nous reliant les uns aux autres, jusqu’à l’Infini même où tout est uni. Là, nous devenons une seule âme.

Chaque âme individuelle dépend du degré atteint de la connexion intégrale. Par exemple, je vois juste une petite partie de ce qui m’entoure, et c’est ce qui définit mon âme, alors que tu as révélé quelque chose de beaucoup plus grand à côté de toi, et cela m’inclut probablement aussi. Tout le monde travaille avec son âme jusqu’à ce que tous les désirs se lient en une seule âme.

Il est temps de commencer à prendre soin du monde

Dr. Michael LaitmanLorsqu’une personne commence à s’exercer dans le groupe, en essayant de sortir d’elle-même et à s’unir avec les désirs d’autrui dans l’amour et le don sans réserve, opérant au-dessus de son égoïsme, elle découvre une distance qui la séparait d’eux: la pleine mesure de sa haine et de sa résistance égoïste. Peu à peu, elle commence à voir combien cette distance est infinie : c’est à dire la distance à laquelle elle se trouve par rapport aux autres. 

Cependant, lorsque quelqu’un travaille sur lui-même et réalise une certaine proximité, il découvre que la distance, ainsi que la Lumière supérieure, la force supérieure, sont cachées. Il s’avère que la distance entre lui et les autres est divisé en 125 étapes ou échelons. Dans l’ensemble, cette voie est subdivisée en cinq mondes, dont chacun se compose de cinq Partsoufim, tandis que chaque Partsouf est composé de cinq Sefirot, qui en comportent également dix chacune.
Avec chaque nouvelle étape, une personne se règle plus précisément sur la forme considérée comme un Partsouf spirituel qui comprend dix Sefirot. Nous avançons en nous revêtant en eux et en nous structurant intérieurement pour les faire correspondre. Peu à peu, nous nous rapprochons de leur forme idéale, jusqu’à ce que toute la structure de l’Arbre de Vie se soit revêtue dans une personne. C’est pourquoi il est dit que l’homme est l’Arbre de Vie.

Aujourd’hui, dans la phase finale de l’évolution de l’humanité, notre égoïsme est rassasié. Il n’a pas de développement en vue. Par conséquent, nous nous sentons déprimés, épuisés, et nous nous tournons vers la drogue et la terreur, insatisfaits de la façon dont nous vivons.

Essentiellement, notre satiété égoïste est l’impulsion pour sortir vers une réalité plus exaltée, enrichie par l’amour. En effet, nous n’avons pas d’autre choix. Nous pensons que nous sommes limités par le monde intégral qui se verrouille sur nous, mais c’est au-delà de cela. C’est juste que le moment est venu pour l’humanité de s’élever à un autre niveau d’existence, à une dimension supérieure. C’est pourquoi le monde change si rapidement sous nos yeux.
Espérons que nous parviendrons à éduquer le public quant à la façon d’atteindre l’amour et l’unité de sorte qu’ils puissent entrer dans la nouvelle dimension en prenant un raccourci agréable, sans bouleversements spectaculaires. C’est la seule raison pour laquelle nous travaillons dans le monde et disons à tout le monde notre expérience.

Notre perception du monde exige que nous expliquions aux gens aussi vite que nous le pouvons que le monde est entré dans un nouvel état, que la nature est totalement globale. Nous devons expliquer que la nature nous a mis dans une sorte de «bulle» où une seule force est à l’œuvre, et si nous ne nous harmonisons pas avec cette force, nous serons confrontés à d’énormes problèmes.

Mais comment pouvons-nous nous harmoniser avec la nouvelle force unifiée? Pour ce faire, nous devons être connectés de la même manière que sont liés instinctivement les niveaux minéral, végétal et animé de la nature. Toute l’écologie n’est rien d’autre qu’un réseau intégré de liens, où l’homme seul dans son égoïsme détruit cet équilibre. Si nous ne sommes pas en harmonie avec la nature, nous ne survivrons pas.

Par conséquent, nous faisons circuler la Kabbale et expliquons à l’humanité la nécessité de s’unir, de s’élever au-dessus de l’égoïsme et de nous aligner du mieux que nous pouvons pour correspondre à la nature. Sinon, nous sommes une tumeur cancéreuse sur son corps, qui consomme l’environnement et meurt.

De toute évidence, il ya une différence entre le progrès intérieur, personnel, individuel et notre travail à l’échelle mondiale qui offre une qualité moindre. Néanmoins, nous avons entrepris cette tâche parce que c’est simplement le temps de commencer à prendre soin du monde entier. C’est ce à quoi la sagesse de la Kabbale est destinée.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Gravir les degrés des Mondes Spirituels

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que l’amour de la mère pour ses enfants et l’amour entre mari et femme sont égoïstes?

Réponse: Cet amour n’est pas considéré comme égoïste. Tous nos désirs sont divisés en niveaux comme le reste, végétal, animal et l’homme (1,2,3,4). Les désirs du niveau animer qui apparaissent dans une personne sont similaires aux désirs des animaux, seulement ils sont plus développés. Il s’agit notamment des désirs de la mère par rapport à son enfant ou des désirs qui apparaissent entre les époux.

L’attitude instinctive de la mère envers ses enfants n’est pas égoïste. La Nature des forces d’un être humain (une mère), le fait de se comporter de cette façon est le désir de satisfaire une autre personne (enfant). D’autre part, l’ego est le désir de recevoir du plaisir aux dépens d’un autre être humain, qui se manifeste, quand je veux me sentir bien aux dépens d’autrui. Même le fait que quelqu’un soit dans une mauvaise situation peut me faire plaisir.

Ce genre de plaisirs pourrait être divisé en plusieurs niveaux. Par exemple, je peux tirer du plaisir du fait de rendre l’autre mon esclave. Donc, le plaisir existe aussi dans la possibilité de lui nuire, de l’humilier, et de lui causer des souffrances. Les plaisirs d’exploiter les autres, plutôt qu’un désir naturel de recevoir du plaisir, est considéré comme égoïste.

Mon désir de faire plaisir avec des plats savoureux, de communiquer avec mes enfants, ou de quelque chose dans la vie qui ne blesse pas une personne n’est pas considérée comme de l’égoïsme. Les actions égoïstes sont destinées à l’aide d’autres à des fins personnelles.

Nous révélons notre véritable (spirituel) égo au niveau « humain » où nous intégrons le groupe. Puis, nous commençons à sentir une hostilité particulière envers l’autre, dressant un mur entre nous.

Climbing The Degrees Of Spiritual Worlds_01

Dans la mesure où nous voulons être plus proches les uns des autres, étudier ensemble, prendre des repas en commun, et s’unir afin d’atteindre l’attribut du don sans réserve, dans cette mesure, nous sentons une haine encore plus vive envers l’autre, une aversion, et une réticence à se connecter. Notre ego se manifeste à ce moment particulier. Il n’est pas présent dans les personnes ordinaires, mais seulement dans celles qui veulent se connecter afin d’atteindre la spiritualité. Ces personnes découvrent qu’elles ne peuvent rien faire avec lui. Pourquoi? Il est tel qu’elles développent plus tard un besoin de la force supérieure.

D’où vient cette force? Elle est d’abord présente  dans un système parfait et disparaît (devient caché) à la suite de la brisure. Cette force existe, mais elle est cachée à l’intérieur. Si j’essaye de m’unir avec mes amis et que je n’en suis pas capable, mon niveau d’égoïsme me sera révélé de plus en plus (dans une certaine mesure). Ce sera mon premier degré spirituel, le 1er sur les 125ème de l’ascension totale.

Climbing The Degrees Of Spiritual Worlds_02

Je travaille sur cela depuis des mois, jusqu’à ce que j’atteigne l’état par lequel je ne serai pas en mesure de me vaincre. Ensuite, je vais développer le besoin de la Lumière qui sert à nous remplir et qui est maintenant caché à l’intérieur, et je veux qu’elle vienne, pour se révéler, et nous connecter tous ensemble.

Cette exigence permet de libérer le 1er degré spirituel pour moi: moi, mon ami, et la Lumière supérieure entre nous. Par la suite, mon objectif sera d’atteindre le degré suivant, où l’ego   développera encore plus de haine dont je ne connaissais pas l’existence, et qui va éclater.

Je vais être irrité et repoussé par des petites choses dans mon ami. Ensemble, nous devons travailler dur et remonter au 2ème des 125 degrés, et de cette façon jusqu’à la fin de la correction.

Fondez dans les autres

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque nous sommes si proche les uns des autres durant les congrès de  Kabbale, ce que nous essayons de surmonter, est-ce l’emprise de l’ego? Ou essayons-nous de ressentir le désir de nos amis, pour que tout le monde se sente bien? Que faut-il penser quand nous sommes dans un congrès?

Réponse: Personnellement, je recommande que vous essayiez de ressentir l’état collectif autant que possible. Ne creusez pas en vous-même, ne faites pas l ‘«âme-recherche. » Vous ne trouverez jamais l’âme de toute façon parce que vous n’en avez pas et personne n’en a. Votre âme est au-delà de vous!

Essayez de sentir l’état collectif, l’esprit commun de ce rassemblement exalté par les désirs d’unité présents, par des personnes qui fournissent un effort et des moyens considérables dans ce rassemblement, préparant un tel événement depuis de nombreux mois, voir des années de manière à révéler, dans cette unité toute la force supérieure de la Nature, la force d’Amour et du don sans réserve – le Créateur. Vous devez saisir l’esprit collectif. Et quand il commence à travailler en vous, faites la seule action correcte et la plus efficace: perdez-vous dans cet esprit commun, tout comme un embryon dans l’utérus de sa mère.

Ensuite, vous ressentirez comment cette propriété du don sans réserve œuvre peu à peu en vous, la formation et la construction en vous, un nouvel organe sensoriel pour cette nouvelle propriété (ou dimension). Ce nouvel organe sensoriel ne vous est pas destiné,  il est précieux, et il est en vue de donner sans réserve, à ceux que vous aimez.

Si vous voulez réussir, laisser toutes les pensées sur vous-même et fondez-vous dans l’esprit de la convention collective. Profitez de chaque minute que nous passons ensemble.

De la leçon virtuelle 29/05/2011,Série sur les fondements de la Kabbale

Découvrir le lien entre tout

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale est essentiellement la méthode de correction de l’homme, de la nature humaine. Et ainsi, dans le cadre de nos études, nous sommes impliqués en diffusant largement cette information.
Nous avons environ deux millions d’étudiants à travers le monde; nous enseignons en 26 langues dans de nombreux pays. Nous voyons que tous les différents types de personnes et de représentants de nombreux pays expriment leur besoin de cette sagesse, et ils commencent à comprendre que le monde n’a pas d’avenir sans elle.
En plus de cela, nous enseignons aux enfants et voyons comment ils deviennent beaucoup plus développés, combien ils s’ouvrent. Nous publions des livres, diffusons à la télévision, et travaillons activement sur Internet. Nous faisons la promotion du développement.
Nous étudions la sagesse de la Kabbale dans les groupes. Il ne s’agit pas de croissance en dehors des autres, mais plutôt une personne se développe individuellement quand elle est dans le groupe, dans l’environnement, et se change constamment elle -même par la dynamique du groupe. Essentiellement, une personne s’adapte à l’environnement qui doit lui montrer, à chaque fois, la nécessité de s’élever au-dessus de l’égoïsme et la sortie de soi-même vers l’amour des autres. Une personne met en pratique ceci dans le groupe.
En établissant des contacts avec l’environnement, une personne ressent la nécessité de s’unir avec lui. Puis, un réseau de connexion est révélé entre tous ; c’est au-dessus de l’égoïsme personnel, et quelqu’un ressent des liens communs, une force commune qui réside entre les personnes. Par conséquent, c’est comme si tout le monde sortait de soi-même et commençait à se connecter à cette force collective.
Grâce à cela, nous constatons qu’au-dessus de la réalité que nous connaissons, il y a une réalité supérieure. Nous percevons notre réalité actuelle à l’intérieur, dans notre récipient, et donc nous sommes limités. Nous voulons recevoir du plaisir, et quand le plaisir entre dans le désir, ils s’annulent l’un l’autre en raison de leur opposition mutuelle.
Il s’avère que chaque fois que nous obtenons quelque chose, nous en profitons un instant -et le plaisir disparaît immédiatement. On court après le prochain plaisir, on le touche, et il disparaît ainsi. Dès que le plaisir entre dans le désir, il neutralise d’un seul coup le dernier : un court-circuit entre le pôle positif et le pôle négatif conduit à l’anéantissement.
D’autre part, quand une personne sort elle-même et commence, au- dessus de son égoïsme, à se joindre au groupe, avec d’autres personnes, elle crée un récipient au-dessus d’elle, un désir externe. Maintenant elle ressent en dehors d’elle à la fois le désir et le plaisir, et ils ne disparaissent pas. Au contraire, la réalité se transforme en flot de vie infinie au- dessus du temps.
Le plaisir qui entre et disparaît encore et encore crée pour nous la sensation du temps. Mais si le plaisir n’est pas éteint, si nous le sentons comme coulant sans cesse, nous nous élevons au-dessus d’une sensation du temps et commençons à percevoir la force générale de la nature, ce qui nous entoure et nous organise ensemble.
Nous commençons à distinguer les connexions entre toutes les parties de la réalité, ressemblant à des fils entrelacés au dos d’un canevas. A l’extérieur, nous voyons un «schéma» de notre monde, mais si nous regardons derrière sa surface, nous allons voir les fils qui lient les parties de cette image. C’est ce que nous découvrons avec l’aide de la science de la Kabbale: la connexion et l’influence mutuelle entre nous.
Cela produit un grand impact sur les gens, et ils changent. Après avoir vu cette réalité, ils comprennent que nous ne pouvons pas gérer sans connexion et sans compréhension mutuelle car ils peuvent voir le mal qu’ils peuvent causer à autrui.
Ainsi, nous n’avons pas besoin de la foi, mais de la réalisation. De cette façon, une personne devient libre et commence à voir le monde clairement. Ensuite, en fonction de son degré, elle détermine les actions correctes pour se corriger elle-même.

De la conférence de Rome du 20/05/2011