Category Archives: Travail en groupe

La voie de l’auto-réalisation

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Yitro (Jethro) » Point 199: Son front est grand mais pas trop, ses lignes sont de cinq – trois en travers d’un côté du front à l’autre, et deux ne sont pas en travers. Il est conflictuel, surtout dans sa maison, toutes ses actions sont rapides, il semble bon, mais il n’en est rien. Il se vante de ce qui n’est pas en lui. … Il est indulgent dans son discours, mais rien de plus, se pousse là où il ne fait pas partie, et celui qui collabore avec lui doit se méfier de son avidité, mais réussira avec lui.
Le Zohar nous parle de la complexité qui nous habite à l’intérieur. Chaque fois que nous révèlons de nouvelles qualités à l’intérieur de nous, qui peuvent être bonnes ou mauvaises et qui ne cessent de venir se remplacer l’une l’autre, nous devons les utiliser pour discerner toutes nos occasions de nous réaliser dans l’état actuel, pour découvrir toutes nos faiblesses et limitations. C’est ainsi qu’à chaque fois, une personne atteint un peu plus, et cela signifie qu’elle atteint le Créateur, comme il est écrit: «Par Tes actions nous Te connaîtrons »

Quand tout est dit et fait, notre chemin d’accès complet est le chemin de l’auto-réalisation, la réalisation de nous-mêmes. En substance, toute la science de la Kabbale explique à une personne qui elle est, le fait du Créateur. Par conséquent, vous n’avez pas besoin de quelque chose de plus: dans la mesure où vous comprenez comment le Créateur vous a créé, ce qu’Il a créé en vous, pourquoi, et sous quelle forme, c’est dans cette mesure que vous L’atteindrez.
Par conséquent, en lisant la description de ces images de l’homme, nous devons comprendre que pas un seul d’entre elles ne s’efface. Toutes se complétent les unes les autres par leurs qualités, qui sont similaires ou opposées à la Lumière, et à la fin elles atteignent l’image du Créateur.
En outre, nous devons comprendre qu’il s’agit d’une personne qui avance dans la spiritualité et c’est ainsi qu’elle se voit pour l’instant, avec ses qualités positives et négatives par rapport à la Lumière, au Créateur. Mais la personne elle-même se juge, et elle discene ses qualités elle-même. Une autre personne verrait les choses différemment parce que « On reproche aux autres ses propres défauts. »
Si une certaine image apparaît devant lui maintenant, cela ne semble que pour lui, mais elle n’existe pas par elle-même dans la réalité. La seule image qui existe par elle-même est l’image du Créateur. Mais ces images sont représentées à l’intérieur d’une personne par ses qualités intérieures.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 16/03/2011, Le Zohar

Au seuil de découvertes sans précédent

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours du cours sur le Livre du Zohar , des millions de spectateurs voient des lettres étranges, entendent des mots bizarres, et s’attendent à quelque chose qu’ elles ne peuvent pas définir. Est-ce ce que c’est cela que vous appelez une méthode scientifique?
Réponse: Tout d’abord, une personne ordinaire vit selon ses instincts et comprend tout naturellement. C’est ainsi qu’il lui a été enseigné dans maison de ses parents à lui.
Deuxièmement, une personne qui a étudié les sciences de ce monde sait comment se rapporter à la nature sur la base des connaissances scientifiques qu’il a obtenues. Il s’agit d’une approche d’ingénierie. Par exemple, un mécanicien, un électricien ou un spécialiste, dans tout autre domaine a reçu une éducation appropriée, peut faire un travail manuel ou intellectuel, a un ensemble d’outils pour le travail, et forme ainsi son attitude envers la nature.
Il n’est pas autorisé à travailler avec quelque chose d’inconnu, mais c’est seulement après avoir vérifié ses connaissances et son expérience qu’il est accepté pour un emploi dans un domaine spécifique. Supposons qu’une personne a étudié la mécanique et maintenant peut réparer des moteurs ou des dispositifs plus complexes. Il utilise les connaissances acquises dans son travail, mais il est plus ou moins conscient avec quoi il fait l’affaire.
Troisièmement, un scientifique est une personne qui découvre quelque chose qui était auparavant inconnu, des phénomènes qui ne peuvent être prédits à l’avance. Parfois, il peut ressentir, deviner, et être invité à quelque chose, mais il n’a pas de définitions interieures claires pour cela. C’est ce que nous appelons découvrir de nouveaux phénomènes dans la nature.
À ce stade, une question se pose: Comment puis-je trouver de nouveaux phénomènes? J’ai besoin de me mettre à la même longueur d’onde qu’eux, mais qu’est-ce que «pour eux» signifie si ils sont nouveaux ? Devrais-je anticiper certains résultats, découvertes, et événements qui peuvent avoir lieu, ou ne devrais-je pas?
Par conséquent, la science a deux parties. Il y a la théorie où les hypothèses sont faites et sont ensuite explorées par la recherche. Ainsi, les phénomènes nouveaux sont révélés.Il s’agit de la plus grande partie de la science qui repose sur l’examen des idées que les scientifiques ont concernant les découvertes attendues. Sans cela, il est impossible d’avancer.
Cependant, il y a aussi des scientifiques qui cherchent dans l’obscurité totale. Ils n’ont pas de théories préliminaires, hypothèses et idées au sujet des conclusions possibles. La Kabbale est une science, et nous l’utilisons dans toutes les formes mentionnées ci-dessus: comme des gens habituels, les spécialistes qui l’étudient, et comme les scientifiques qui en quelque sorte peuvent visualiser des phénomènes probables.
C’est là que réside un problème: Dans toutes nos études, à commencer par les gens ordinaires comme dans notre monde et jusqu’aux grands savants qui ne savent pas où ils vont et ce qu’ils vont trouver dans la nature, et à tous ces niveaux dans la science de Kabbale, il y a une partie imprévisibles dont vous ne savez rien.
Qu’est-ce qui est inconnu? Vous ne savez pas quelle propriété, quel phénomène vous allez véritablement y trouver parce que vous n’avez pas cette propriété. Vous ne pouvez même pas l’imaginer.
Après tout, vous le découvrirez dans le Kli(récipient ) de la perception que vous construisez, alors que le phénomène est le récipient lui-même. Vous ne pouvez pas pré-expérimenter exactement ce qui va se dérouler en vous, puisque vous ne l’avez jamais ressenti avant, ne possèdent aucune intuition, et ne pouvant même pas deviner. Il s’agit d’une nouveau Kli .L’impression, la sensation, sont totalement nouvelles.
C’est ainsi que nous avançons dans la sagesse de la Kabbale. Même dans quelque chose de petit et simple, il n’y a rien que nous puissions savoir à l’avance. Par conséquent, notre approche quand nous lisons le Livre du Zohar est correcte. Je m’attends à ce que vienne la Llumière qui corrige et qui corrigera mes Kelim, mes désirs.Par exemple, je ne vois rien sans mes lunettes. Il ya quelque chose devant moi, mais j’ai besoin d’un dispositif pour le voir. Je mets mes lunettes et je vois quelque chose de nouveau.
Ainsi, lors de la lecture du Livre du Zohar et en regardant les lettres « mortes » et le texte qui ne fait pas de sens pour nous, nous devons l’aborder en tant que scientifiques du plus haut degré, sur ​​le point de découvrir quelque chose d’inédit pour eux.

De la 2e partie du cours quotiden de Kabbale du 15/03/2011, Le Livre du Zohar

Un espoir de salut

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il si difficile de garder l’intention lors de la lecture du Livre du Zohar, ou d’imaginer le lien entre nous et de s’accrocher au texte? Que devrions-nous faire? 

Réponse: Si une personne se trouvait dans un grand désastre et qu’on lui disait : «Lisez ce texte pendant une demi-heure et il vous révélera comment sortir de la catastrophe », alors vous pouvez imaginer comment elle va passer cette demi-heure. Serait-il difficile pour elle de se concentrer dessus ? Quel genre de pression et d’espoir ressentirait-elle en essayant de pénétrer à l’intérieur du texte, de comprendre ce qui est exigé d’elle, ce qu’elle peut y trouver, quel type de salut s’y trouve, et comment y arriver ….

Tout dépend de l’environnement, de combien il «réchauffe» cette attitude intérieure envers le texte du Zohar. Tous les autres textes kabbalistiques sont bénéfiques dans une moindre mesure en ce qui concerne leur influence du texte sur le lecteur, car en les lisant on peut associer l’esprit et les sentiments, et en quelque sorte les relier à nous-mêmes.

La Torah, à son tour, est parfaite, pure, inaccessible, «dans les cieux ». Qu’est-ce que « pure » (Tmima veut dire? Nul ne la touche. C’est la Lumière Supérieure. Nous devons seulement attendre les résultats de ce que va se manifester en nous.

Seul le groupe peut me donner cette attitude à la lecture du Zohar et je voudrais donc vraiment souhaiter en recevoir un résultat. Sinon, il ne se produira pas.

Nous sommes déjà passés par cet état ​​quand nous avons juste commencé la lecture du Zohar. Pendant les quelques premiers mois, les gens étaient tellement inspirés que cette émotion commune a influencé chaque personne et chaque personne a senti l’illumination environnante dans une certaine mesure, en ressentant la puissance de l’influence du Zohar sur elle.

Maintenant, cette inspiration a diminué parce que d’abord nous l’avons reçu d’En Haut, alors que maintenant nous devons la développer par nous-mêmes. Rien ne se passe en soi dans la nature. Vous recevez une première prise de conscience, puis c’est parti de sorte que vous devriez l’ajouter à partir de votre propre fin, de sorte à compléter par vos propres efforts l’espace qui a été vidé de linspiration d’en haut.

Si nous ne l’ajoutons pas par nous-mêmes, nous ne pouvons pas garder l’intention de correction au cours des 45 minutes de lecture du Zohar, et nous attendons seulement que lecours se termine. Si l’on ne réveille pas une personne, si on ne stimule pas les vibrations intérieures en elle de sorte qu’elle se sente comme un malade face à l’unique moyen de salut, la seule possibilité d’être guéri et sauvé du désastre, alors bien sûr il est difficile pour elle de garder l’intention et à s’accrocher au texte. En substance, elle nous reproche que nous ne lui en fassions pas sentir la nécessité vitale, ce qui signifie l’importance du but.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/11, Le Zohar

Les caractéristiques spéciales de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Yitro (Jéthro) », article 190 : c’est un homme en colère, mais pas rapidement. Il retient son état de repos, il fait semblant d’être sage quand il ne l’est pas et soulève toujours sa tête pour regarder. À l’extérieur, il est querelleur, mais chez lui, il ne l’est pas. Il ne considère pas la Torah, pour l’observer. Les mots du peuple sont un fardeau pour lui et il leur répond vigoureusement.Le Zohar parle de la personne en nous, qui est constamment révélée. Il y a 125 couches à l’intérieur de notre volonté commune de plaisir, et chacune d’elles contient ses propres couches internes ou états. Et à chaque fois, à l’intérieur du nouveau désir, une nouvelle couche de qualités se révèle – une nouvelle image d’une personne en moi, l’image de mon équivalence pour le créateur, l’image du créateur à l’intérieur de moi, à l’image de ma similitude et de mon opposition au Créateur.

L’entière combinaison des qualités intérieures et extérieures qui sont présentes dans Rosh (tête), Toch (corps), Sof (les terminaisons du Partsouf de l’âme), Kelim (désirs) qui peuvent être utilisé et les désirs qui ne peuvent pas être utilisés pour l’instant, puisqu’il n’y a aucun écran sur eux, ainsi que les désirs qui ne peuvent pas être utilisés jusqu’à la correction complète, appelé « Lev haeven » (le cœur de pierre ) – l’agrégat entier de ces désirs est appelée l’humain en nous.

A chaque fois et à chaque instant de mon chemin alors que j’avance vers l’état de l’homme parfait, je révèle l’image de l’homme en moi. Comment puis-je reconnaître quel genre de personne doit se révéler en moi maintenant et qui je suis en ce moment selon les signes intérieurs et extérieurs que je découvre en moi-même ?

Par toutes les caractéristiques diverses et spéciales que je révèle dans les Sefirot de Rosh, Toch et Sof du Partsouf de mon âme, je peux dire quelle image est maintenant inhérente en moi. C’est comme si j’avais lu sur moi-même une description détaillée de mes caractéristiques dans ma carte d’identité.

A partir de là, je comprends qui je suis et ce que je suis. J’en viens à me connaître, c’est-à-dire mes qualités, dont certaines travaillent pour le bien du don sans réserve, celles ui travaillent contre lui, celles qui sont ncore égoïstes, de combien je les ai restreintes, combien sont dans la Klipa, et dans quelle mesure elles sont soumises à des corrections.

Tout cela est l’image d’une personne et il n’y a rien en dehors d’elle. Cette image intègre tout.

Donc, pendant la lecture de ce chapitre dans Le livre du Zohar, nous devons constamment penser à nos états spirituels comme si des clichés d’une bande d’un film se déroulaient devant moi, en révélant continuellement une nouvelle image de la personne en moi jusqu’à ce que toutes ces images se réunissent et que j’atteigne un état unique. Cependant, toutes les images précédentes sont également enregistrées. Ensuite, sur la base de tous les péchés et toutes les transgressions, j’atteins l’image véritable, parfaite – l’Humain qui est semblable au Créateur.

Le projecteur de rayon laser de l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je ne peux pas aspirer au don sans réserve car je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est. Qu’est-ce que le don sans réserve ?Réponse: Tous les biens spirituels, comme le don sans réserve et l’amour, se révèlent à partir de leur état opposé, puisque nous ne savons pas ce que c’est. En fait, si je savais ce qu’est le don sans réserve, je posséderais déjà cette propriété.

Mais je ne le possède pas. Alors, comment puis-je l’acquérir? Je peux le faire seulement en réalisant des actions mécaniques: j’influence le groupe, tandis que le groupe agit sur moi. Et toutes ces actions n’ont aucun rapport avec la spiritualité, ce qui est la raison pour laquelle nous nous percevons comme vivant actuellement dans ce monde.

Il y a une réalité imaginaire qui contient des désirs et même des corps corporels en elle, ce qui signifie qu’ils ne sont pas, en fait, des désirs, mais plutôt quelque chose qui ne possède pas de libre arbitre. Le monde spirituel, cependant, est plein de désirs, d’aspirations et de forces, comme l’amour, la haine, et la luxure, qui sont des manifestations de la volonté de l’homme. Et sans cette manifestation de volonté, il n’y a pas de monde, il n’existe pas.

C’est comme une image laser: j’allume le laser, et l’image apparaît dans l’air. Si je ne mets pas en marche, il n’y en aura pas. C’est ainsi que nous percevons le monde spirituel. Comme pour le monde matériel, il existe même sans l’expression de ma volonté. Dans cette réalité, je passe par des cycles de vie, et cela me transforme à mon insu, ne demandant pas de participation de ma part.

Par conséquent, cette réalité me semble si « matérielle ». Tous les changements s’y produisent sans ma participation consciente, sans ma demande de don sans réserve; simplement, ils se déploient naturellement, sous l’effet de la force supérieure qui pousse tout à évoluer.

Mais dans ce monde corporel quand j’atteins un état où je veux prendre une part active dans mon développement, la question sur le sens de la vie se pose en moi. Et à partir de ce moment, je commence à chercher la réponse.

Ainsi c’est entièrement comme cela que je commence à activer la réalité spirituelle. Dès l’instant où je deviens prêt pour cela, je vais découvrir la partie de la réalité qui a été activée par moi. C’est ce que vous pouvez considérer comme votre premier degré spirituel.

Par conséquent, toutes nos actions doivent commencer par la corporalité, avec l’idée que je me force à influencer l’environnement et que l’environnement m’influence, dans toutes les formes possibles, en utilisant toutes les forces et les capacités disponibles, comme il est écrit: « Fais tout ce que tu peux! « , ce qui signifie saisir n’importe quelle occasion, peu importe ce que cela peut être.

Après tout, si vous effectuez toutes ces actions sous la forme matérielle, c’est-à-dire, sans la participation consciente correcte, vous éveillez encore cette réalité. C’est la façon dont elle est construite.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/2011 sur la prière

Amenez l’aube

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce une prière?Réponse: Le Créateur a créé seulement le désir de recevoir du plaisir. Les désirs peuvent se déployer automatiquement, déclenchés par le moteur interne qui active en moi un désir après l’autre, en actualisant la séquence des Reshimot (gènes d’information). Une prière est un travail méthodique sur le désir qui se déroule dans une personne.

Tout désir ou Reshimo se compose de 613 (Taryag) désirs. Ces 613 désirs, en émergeant, dépeignent pour moi l’image du monde : chaque instant, dans de nouveaux désirs, je découvre une nouvelle image de la réalité, un monde nouveau.

Mais je peux moi-même souhaiter travailler sur mes désirs qui se déroulent sans cesse, accélérer le développement de nouveaux Reshimot en moi, contrôler la façon dont ils se déroulent, et ne pas laisser mon évolution suivre un cours aléatoire. Je peux me réjouir de l’émergence de nouveaux désirs de manière à travailler sur eux, justifier le Créateur à chaque instant, progresser dans la communion avec Lui, et voir la nécessité et la détermination de chaque état.

Ces travaux avec des désirs sont considérés comme une prière. Une prière est le travail du cœur, et le cœur est une collection de tous les désirs d’une personne. Par conséquent, le travail avec nos désirs est considéré comme une prière. C’est pourquoi il est écrit: «Puissions-nous prier toute la journée! » Ce qui signifie laisser une personne travailler sans cesse avec ses désirs, se motiver pour des corrections.

Cela diffère radicalement de l’opinion des masses qui pensent que par la lecture de prières à partir d’un livre de prières, ils effectuent des actions spirituelles ou rien du tout. Toute notre histoire nous montre combien cette interprétation de la «prière» est inutile et sans valeur. Ce ne sont que des actions extérieures qui sont effectuées lors de la préparation pour le véritable travail spirituel sur nous-mêmes pendant l’étude de la Kabbale. Ce n’est qu’alors que le travail visant à la correction de soi-même est considéré comme le «travail du Créateur », car il se fait par Sa Lumière, Ohr Makif.

Le travail authentique réside dans l’accélération des désirs. Je veux qu’ils se déroulent en moi le plus rapidement possible afin que je puisse y travailler, après m’être préparé moi-même et l’environnement: l’enseignant, les textes kabbalistiques, et le groupe; donc je serais toujours prêt à déclencher mon développement personnel, « amener l’aube « moi-même. C’est l’aube parce que chaque désir se déroule en moi comme le vide obscure, tandis que je l’amène immédiatement vers la Lumière.

Par conséquent, une prière est l’ensemble de nos travaux, et il n’y a rien d’autre que le travail avec les désirs.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 13/03/2011, Le Livre du Zohar

Questions lors du cours sur le Zohar, 2ème Partie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Devons-nous penser aux autres même si nous comprenons que, au tout au fond c’est un mensonge? Devons-nous nous mentir à nous-mêmes lors de la lecture du Livre du Zohar?Réponse: Nous mentons sur tout, parce que nous n’avons pas une véritable connexion l’un avec l’autre, et nous « jouons » seulement à faire comme si. Je n’ai pas envie de communiquer avec les autres, mais je joue à être un « bon garçon »: je lis Le Zohar, désireux de changer sous l’influence de cette lecture, à comprendre la façon dont je ne suis pas corrigé, et pourquoi je ne peux pas atteindre l’état parfait. Je cherche! En bref, lors de la lecture du Zohar, j’attends des changements pour le mieux. C’est ce qu’on appelle « en attendant la rédemption. »

Question: Je me force à revenir sur l’intention, même si c’est vraiment une guerre. Notre travail dans le groupe aide-t-il ?

Réponse: C’est précisément la guerre intérieure qui nous donne un bon résultat! Sans cette guerre quelqu’un n’avance pas parce que ses désirs ne sont pas renouvelés. C’est seulement à la condition qu’il mène une guerre avec lui-même que cela fait réveiller en lui de nouveaux Reshimot et il ressent constamment l’opposition. Voilà comment les choses devraient être!

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 13/03/2011, Le Zohar

La dépendance globale sur moi

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans quelle mesure nos pensées, nos intentions, et la capacité de nous concentrer pendant le cours dépendent-elles de tous ceux qui étudient avec nous à travers le monde? Y a-t-il une telle interconnexion mondiale?
Réponse: Qu’est-ce qu’implique l’interdépendance ? Si je considère toute la réalité en tant que parties de mon âme, alors je suis totalement indépendant. Ces parties de moi s’éveillent uniquement à la mesure de mon attitude à leur égard, mon désir de les éveiller.
Je ne me focalise pas sur ​​leur comportement extérieur, mais plutôt les éveille de l’intérieur, et exactement au même niveau de connexion intérieure, ils m’éveillent en réponse. Tout est déterminé par mon regard sur le monde: soit je le considère comme une réalité matérielle, avec beaucoup d’organes corporels, ou comme les désirs terrestres des hommes, ou comme le corps de mon âme, son Partsouf (structure).
Dans ce dernier cas, je ne vois pas les images externes qui semblent exister dans le monde corporel, mais plutôt les parties de mon âme, que je dois transformer. « Je » est le point focal de ma pensée, de mon intention. « Je » est l’intention que je dois ajouter à ces désirs et à ces propriétés pour les viser correctement.
Que signifie que je dépends des autres et suis éveillé par les autres? Comme je les éveille, je m’éveille en réponse. Cette prise de conscience passe apparemment par le système externe, alors que le système est à moi quand même.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08/03/2011, « Introduction au Livre du Zohar »

Le Créateur, PDG qui régit toute la création

Dr. Michael LaitmanNous résidons dans un système de forces qui s’étendent de Haut en bas. Et donc, une échelle de barreaux a été formée dans ce système, où chaque échelon est constitué de forces opposées, dans leurs combinaisons diverses, tant en termes de hauteur que de qualité. Et toute la différence dans ces forces réside dans la profondeur du niveau du désir(Aviout) à laquelle elles travaillent car la profondeur du désir change sa qualité. Après tout, le désir peut être de n’importe quel degré: minéral, végétal, animal, et parlant (0-1-2-3-4).Mais quand on commence à grimper vers le haut, nous ne recevons qu’une force dans un premier temps: celle qui reçoit. Puis, nous commençons à travailler avec le groupe, et dans ce cadre nous voyons la deuxième force: la force du don sans réserve. C’est contre cette force que l’on découvre la force de la réception, ce qui n’est pas la même chose que le désir terrestre avec lequel nous arrivons ici initialement.
Quand nous avons commencé à étudier la Kabbale et essayé de nous unir avec le groupe, nous évoquons la Lumière qui illumine un nouveau désir en nous qui est contre l’union, le groupe, l’amour et le don sans réserve. Puis, avec l’aide de cette Lumière, nous apprenons à connaître notre mal.

Le seul fait de s’engager dans le groupe fait émerger ces deux forces chez une personne et les fait s’opposer l’une à l’autre: la force de l’amour et la force du mal, qui sont toutes deux reliées au but spirituel avec lequel une personne travaille afin d’y arriver. Et toutes les propriétés et les tendances avec lesquelles elle est d’abord venue à la Kabbale n’importent pas vraiment. Ce sont tout simplement les attributs de son corps animé.
Par conséquent, tout le succès de l’avancement dépend de la façon dont une personne cherche à s’engager dans le groupe pour parvenir à l’unité. Elle va découvrir la force de rejet, et ces deux forces vont commencer à travailler: parfois dans les virages et d’autres fois en se cognant les uns aux autres. Et alors, elle connaîtra la force de la prière, sans laquelle il est impossible d’unifier ces deux forces en une seule.

D’une part, elle ne veut pas perdre son «moi» sous la puissance infinie de la force du don sans réserve, mais elle ne veut pas non plus rester l’esclave de son égoïsme, la force de réception. Dans la personne, il se développe un caractère indépendant, qui se trouve juste au milieu entre les deux forces et prend des décisions. Elle veut s’élever au-dessus de ces deux forces, la droite et la gauche, sur la ligne médiane. Et c’est ce qu’elle demande au Créateur dans sa prière.
La propriété de Bina qu’une personne reçoit lui permet de tenir les deux forces en équilibre et d’être au-dessus de toutes les deux. Elle acquiert la force de la «réception afin de donner sans réserve », ce qui lui permet de donner sans réserve au Créateur. Ces deux forces, de réception et de don sans réserve, résident en elle tandis qu’elle, elle-même, devient la tête (Rosh) du Partsouf spirituel et décide comment et dans quelle mesure elle peut donner sans réserve. Ainsi avance l’homme le long des échelons spirituels.

Il demande au Créateur non pas une force pour vaincre l’autre, mais une occasion de les unir ensemble et d’être au-dessus d’eux avec sa «tête». C’est ce à quoi il pense tout le temps. Et c’est pourquoi il est considéré comme un sage, un « sage disciple » (Talmid Hacham) qui, grâce à ses prières, apprend toujours du Créateur (le sage) pour être en mesure d’utiliser ces deux forces correctement.
Ainsi, une personne s’élève elle-même au-dessus de la Création et devient comme le Créateur, en utilisant la force du don sans réserve et la force de la réception tout en restant au- dessus d’elles et en prenant des décisions. De cette manière même la créature commence à agir.

De la 1ère partie du quotidien de Kabbale du 10/03/11 sur la prière.

Larécompense selon l’effort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je suis un solitaire par nature. Et j’ai des doutes quant à aller à la convention où on attend de moi que je me connecte et m’unisse avec d’autres personnes, ce qui est quelque chose que je ne veux pas.
Réponse: Je vous promets que vous pouvez aller à la convention et y rester seul, en observateur. Mais même ce genre d’effort est très bénéfique: d’y venir et de vous sentir sans aucun lien avec quiconque.
Que cette bataille intérieure se produise: est-ce que je veux m’unir, suis-je avec tout le monde, m’influencent-ils, ai-je fait la bonne chose en venant ici, ou aurait-il été préférable de rester à la maison? Tous les doutes et l’analyse interne que quelqu’un éprouve en étant à la convention physiquement, mais pas avec son âme et de voir comment d’autres sont capables de se connecter, alors qu’il reste de côté, tout cela constitue l’auto-analyse spirituelle. S’il ne traverse pas cela, sa nature ne sera jamais révélée, l’antinature du Créateur, et il n’aura rien à corriger.
L’objet de la correction est ce refus même, l’aliénation, un espace vide que nous révélons entre nous. En d’autres termes, je n’ai absolument aucun désir de me connecter à d’autres, d’être lié à eux ou dépendant de quelque façon, je ne veux rien d’eux, et ils font mieux de ne rien me demander.
Nous commençons à nous acquitter de nos corrections dans cet espace vide qui se révèle à nous. Et il est impossible d’avancer sans avoir fait plusieurs tentatives de participation physique. Il n’est pas nécessaire de chercher des excuses: «Pas maintenant, j’irai la prochaine fois ». Il n’y aura pas d’autre chance, et le calcul est ici très simple: « la récompense est selon l’effort ».
C’est pourquoi notre travail est de nous élever au-dessus de nos calculs rationnels et cesser de chercher des excuses pour ne pas venir, comme des spécificités personnelles, le travail ou les conditions de la famille. Essayez de vous débarrasser de toutes les choses secondaires et de regarder la vérité dans les yeux: vous avez une chance, alors assurez-vous que vous ne vous induisez pas en erreur en pensant que vous êtes incapable de la prendre.

De la leçon sur la préparation intérieure pour la convention WE!, le 10/03/2011