Category Archives: Travail en groupe

Qu’est ce qui m’amènera à la racine de mon âme?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je révéler les racines de mon âme plus rapidement?

Réponse: Quand une personne se connecte au groupe, elle attire l’influence de la lumière sur elle. Cette dernière lui montre son opposition à cette union, la distance avec les autres, son mépris, sa haine et la répulsion de leur part.

Qu’est-ce que la racine d’une âme veut dire? Elle est ma place dans le système du désir commun, qui fut créé par le Créateur. Je ne peux le révéler qu’à la seule condition d’être bien connecté avec le reste des âmes, car seulement alors, je comprends mon rôle dans l’organisme commun.

Par conséquent, notre correction consiste à éveiller la lumière qui nous relie à l’ensemble du système. Ainsi même un signal de répulsion à l’égard de l’union permet de révéler notre place.

Le processus de discernement de ma place en ce qui concerne les autres âmes est progressif et de longue haleine, car une personne révèle sa vraie place et son rôle dans le système commun qu’après avoir atteint sa réalisation et avoir été inclue dans tout le monde.

Ensuite, la puissance du don en ellecommence à façonner la forme de la réception, ce qui signifie que le désir de donner devient plus fort que le désir de recevoir, ce qui arrive parce que la Lumière l’a suffisamment influencé.

Ainsi, vous devez accepter de recevoir l’attribut du don et de laisser agir la lumière!

Le don est invisible, mais infiniment important

Dr. Michael LaitmanSur le chemin spirituel, je me demande, ce qui semble être une question insoluble, comment surmonter mon mauvais penchant, mon égoïsme. Les kabbalistes vous disent, « Vous devez essayer. » Comprenez ceci: Le Créateur est vraiment opposé à votre nature, l’attribut du don est extrêmement détestable à vos yeux, vous ne pouvez pas même penser à l’amour du prochain, ni même parler de sa mise en œuvre.

Alors, que devez-vous faire? Avancer progressivement. Faites des actions qui vous mèneront à la prière. Recourez à tous les moyens possibles et à toutes les astuces afin de percevoir néanmoins l’importance de l’attribut du don et de le placer au dessus du désir de recevoir. Même s’il répulse votre nature, même si vous sentez que vous ne voulez pas donner parce que vous trouvez le don d’un goût très amer, alors au moins avec votre esprit vous commencerez néanmoins à donner de la hauteur et de la grandeur à cet attribut, du fait que c’est l’attribut du Créateur. Cet attribut gouverne le monde et est respecté par l’environnement dans lequel vous êtes entrés.

En utilisant différentes astuces, vous attirez la lumière qui corrige. En d’autres termes, en étudiant, travaillant dans le groupe, et en diffusant, vous préparerez votre intention: «Je veux l’influence de la lumière. Je veux que la lumière, la force du don qui a créé mon désir, c’est-à-dire la force de réception, m’influence, influence mon désir, et ajoute l’intention du don à celui-ci.  »

Vous ne savez pas exactement ce que vous demandez, mais vous essayez quand même. Après tout, vous voulez révéler le Créateur, c’est-à-dire l’attribut du don. Vous voulez ressentir le monde supérieur,  vivre dans l’attribut du don. Vous voulez révéler le Kli commun, l’âme commune, ce qui signifie vivre en prenant soin de tous les autres désirs, qui vous serons révélés sous forme d’un système d’âme unique. Peu à peu, grâce à l’intention avant et pendant l’étude, ensemble avec les amis, vous atteindrez ce qu’on appelle un « miracle » et commencerez à sentir que de plus en plus, vous respectez et valorisez vraiment l’attribut du don.

Tout à coup, cet attribut devient très important pour vous. Il règne dans le monde entier car le don sans réserve n’a pas besoin d’être exprimé. Il est primordial, en fait, c’est toute la force de vie dans l’ensemble de la réalité. Cet attribut soutient le niveau inanimé, fait émerger le niveau végétal, donne les forces vitales au niveau animal, et donne à l’homme l’unité et la connexion avec le Créateur.

Lorsque ce «miracle» se produit pour une personne, elle ressent soudain l’amour et la connection avec cet attribut. Un sentiment particulier émerge à l’intérieur d’elle, en relation à l’attribut du don. Elle est prête à recevoir de lui tout ce qu’il veut donner, à faire n’importe quoi pour devenir semblable à lui et à lui donner du plaisir. Une personne se sent capable de faire cela et qu’elle fait ainsi du bien à l’attribut du don, au Créateur.

Tout cela se passe à l’intérieur de moi sous l’influence de la lumière. Cependant, cela n’arrive que dans la mesure de mes efforts, en conformité avec leur qualité et leur quantité. Avant d’étudier, je me prépare en demandant:  Pour quoi vais-je étudier? Pourquoi ai-je ouvert le livre? La réponse est que c’est uniquement dans le but d’acquérir l’attribut du don, de révéler la force du don, de révéler le Créateur et de fusionner avec Lui. En d’autres termes, c’est dans le but de s’unir à la force du don, de sorte qu’elle opère en moi-même, de manière à transformer mon intention au-dessus du désir. 

Voilà comment une personne progresse, jusqu’à ce que tout le désir égoïste se révèle en elle, tandis que la force du don deviendra l’intention de celle-ci et deviendra ainsi le désir de donner au-dessus du désir de recevoir. Puis le désir de réception et l’intention pour l’amour du don seront ensemble et la personne atteindra l’union avec le Créateur.

C’est ainsi que nous nous réalisons correctement. Il est écrit à ce sujet qu ‘«Israël effectue la volonté du Créateur. »

La vraie bonté

Dr. Michael LaitmanRabash, Shlavey HaSoulam (Les marches de l’échelle), article « Qu’est-ce qu’un vrai acte de bonté dans le travail »: On doit commencer son travail dans « une véritable bonté, » ce qui signifie sans aucune récompense, de sorte que, tout ce qu’on fait ne serve pas dans son intérêt, mais procure du plaisir au Créateur.

Nous sommes nés avec un désir, qui agit d’une certaine façon:. « Dans notre intérêt », «pour recevoir » Chacun de nous sent qu’avant nous et en dehors de nous, il y a un monde contenant quatre degrés d’évolution: l’inanimé, le végétal, l’animal, et le parlant. En outre, nous ne souhaitons nous-mêmes que profiter de ce monde extérieur dans le but d’éprouver du plaisir.

On pourrait l’inverser et dire que l’homme se sent bien, s’il utilise le monde d’une certaine manière: pour l’auto-satisfaction. En général, toutes ces choses sont tout à fait relatives, puisque nous sommes incapables de voir quoi que ce soit de contraire à elles.

Mais plus tard, l’homme tombe dans le désespoir de cette tendance à rechercher le plaisir. Et alors, un nouveau désir, une nouvelle approche, s’éveille en lui: «je dois traiter toute la réalité différemment. Tout cela est à moi et est semblable à moi. Je ne peux pas profiter de mon propre chef, mais seulement ensemble/en union avec les autres. « Evidemment, cette impulsion ne vient pas de l’homme. Le désir créé par le Créateur, avec ses Reshimot (gènes d’information), « qui s’enchainent » de plus en plus, se dévoilent à la personne qui les perçoit de cette manière.

En utilisant la méthode de correction de la bonne manière, l’homme commence à montrer une attitude différente face à sa réalité qu’il ressent en lui. Dans ses 613 désirs, il découvre que les parties qu’il a l’habitude de percevoir à l’extérieur sont, en fait, liées à lui. Dans la mesure où il est capable de changer son attitude envers ces parties et ne les considère pas comme «étrangères» mais comme «parentes», au même niveau de perception de la réalité qu’il a atteint: une réalité globale, une réalité embrassant tout. Il s’avère que c’est tout lui.

Dans ce cas, quand une personne commence à lier sa propre perception à un désir unifié, non brisé en parts individuelles, elle modifie l’image de sa réalité. Rien n’est exterieur: ni rochers, ni plantes, ni animaux, ni hommes. Ils font tous partie de ses désirs.

Une personne change son attitude. En d’autres termes, ellecalrifie le désir unifié et, par conséquent, révèle ainsi l » »élément supplémentaire »,  une force unifiée qui satisfait ce désir, considérée comme le Créateur. Ainsi, grâce à la correction des désirs, une personne mérite une nouvelle atteinte et se fond avec la Source.

C’est ce qu’on appelle la «vraie bonté. » Si une personne travaille sur sa volonté de recevoir et se corrige elle-même, son attitude, et la perception de la réalité, elle mérite un grand « plus »: la révélation du Créateur et l’union avec Lui.

 Et c’est pourquoi, il y a du travail dans la bonté, ce qui signifie que la correction des Kelim (récipients), et  il y a une vraie grâce à recevoir en vue de donner, quand une personne révèle la réalité, incluant Celui qui l’engendra: le Créateur. Ainsi, de la correction de l’être créé nous atteignons son but.

Tout ce qui compte est à l’intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque, dans un organisme commun, des cellules séparées du groupe n’ont pas conscience de l’importance de l’objectif, alors comment cette importance peut-elle apparaître entre eux?

Réponse: Tout d’abord, je me tourne extérieurement vers le groupe afin d’éveiller mes amis. C’est mon devoir. Cependant, l’inspiration que je reçois d’eux en retour ne vient pas nécessairement dans une forme externe, « voyantes ». En général, les kabbalistes ont la tradition d’éviter d’exprimer leurs sentiments à travers un amour artificiel, de jolis mots, et ainsi de suite. Tout ce qui compte se trouve à l’intérieur.

Et à l’intérieur, je dois juger mes amis favorablement. Je leur donne de la valeur parce que le Créateur les a accueillis et leur a donné la conscience de l’importance de l’objectif. A quel point ils comprennent le but n’est pas pertinent car ils sont encore petits. Toutefois, le Créateur est parmi eux: Il se réveille et les unit les uns aux autres. C’est Lui qui les a unis en un grand groupe mondial. Et c’est pourquoi ils sont aussi importants pour moi que le Créateur. Il les veut, les rapproche, et se soucie d’eux. Pour Lui ce sont ses fils.

Cela signifie que je dois les traiter en conséquence. Je ne regarde pas leur apparence, mais leur force intérieure. Là, à l’intérieur, le Créateur les relie et les soutient, et je veux me relier à cette force, qu’Il fait, réalise et soutient. Je veux m’y connecter.

Mes amis peuvent ne pas le comprendre ou ne pas le sentir, mais je veux sérieusement rejoindre cela par ma propre décision et mon propre désir. Et quand je me joins à leur connexion, là où le Créateur les soutient, cela signifie que je me lie au groupe. C’est le groupe, et pas des n’importe quelles expressions extérieures. De là, je reçois la force du Créateur qui prend en charge mes amis et demeure en eux. C’est précisément là que je reçois mon inspiration pour l’importance du but, et j’acquiers la force de toujours tendre vers lui.

Et tout cela dépend de moi.

Baisser la tête et prenez autant que vous voulez

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où allons-nous trouver la force pour supporter les corrections?

Réponse: De l’environnement. Une personne par elle-même n’a pas la force d’avancer d’un pouce. Si le groupe vous fait réaliser l’importance de l’objectif, en montrant combien l’état actuel est bas et méprisable, vous aurez alors la force de vous réveiller de cet état pour atteindre un meilleur état plus avancé.

Autrement dit, le désir de donner devient plus agréable à vos yeux, même si avant cela ne vous semblait pas le cas. Vous aviez l’habitude de penser: «Pourquoi dois-je donner et m’unir avec les amis? Je déteste cela. Je suis incapable de le faire. « Mais les amis vous montrent que tel est le développement. Vous voyez que tout le monde aspire à cela et alors l’envie, un désir passionné, et l’orgueil vous fera vous déplacer vers la même chose. Et ainsi, vous êtes déjà en mesure de le faire.

Cependant, cela n’arrivera qu’à la condition que vous baissiez la tête devant l’environnement. Pour cela, tout ce dont vous avez besoin vous est fourni. Vous avez la force de sortir de vous-même, mais si vous ne l’utilisez pas, il n’y a rien que vous puissiez faire. Vous avez été amenés vers un groupe et on vous a dit, « prenez-le » c’est là que commence votre libre choix: C’est à prendre ou à laisser?

« Prendre» signifie vous annuler, baisser la tête. Allez-y, faites-le et vous progresserez. Plus petit et plus humble vous vous sentirez par rapport aux amis, plus vous aurez besoin de leur aide. Ensuite, vous serez en mesure de réaliser, grâce à eux, votre propre bassesse et la grandeur du Créateur, afin de progresser conformément à cela.

Si, toutefois, vous ne vous abaissez pas vous-même devant eux, alors vous restez un «coq» avec la tête haute, et resterez au niveau animal.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 21/2/11, Écrits du Rabash

Envier le Créateur !

Dr. Michael LaitmanIl est écrit que «la jalousie, la luxure, et l’honneur» font sortir une personne hors de ce monde, ce qui signifie que nous devons utiliser ces qualités pour sortir vers le monde spirituel. Mais le problème est qu’une personne se disperse dans tous les sens et recherche toutes les désirs du monde matériel.
Si on employait toutes ses forces pour devenir un homme, s’élever au niveau spirituel, au degré humain, on réussirait. Mais au lieu de cela, on est à courir après l’argent, la célébrité et le pouvoir, et on ne jalouse pas les propriétés spirituelles qui nous permettraient de devenir un être humain.
Nous devons nous analyser et nous connecter à l’environnement qui nous moule de sorte que nous nous concentrions sur le désir le plus important de tous: devenir un être humain et réaliser les désirs de pouvoir, d’argent et de célébrité pour autant qu’il soit vital et nécessaire. Toutes ces propriétés ne doivent soutenir que notre aspiration à la bonne sorte d’envie: jalouser le Créateur et souhaiter être comme Lui! Et si je tombe et commencer à jalouser la fortune de quelqu’un, sa puissance, ou son honneur, je vais évidemment ne pas être réglé vers le haut, vers l’objectif.

Mais comment puis-je envier le Créateur si je ne Le vois pas ou ne Le ressens pas ? C’est pourquoi on nous donne le groupe : pour nous sensibiliser à l’importance des qualités spirituelles en nous. Vous ne saurez jamais qui est le Créateur avant d’atteindre son niveau. Et d’ailleurs, Ses propriétés sont opposées aux vôtres et vous rejettent. Ainsi, à ce point, seul le bon environnement où vous pouvez travailler peut vous aider. Seulement lui peut changer votre système de valeurs.
Mais le problème est que même après qu’une personne termine son développement préliminaire aux niveaux minéral, végétal, et animé et arrive à la Kabbale, au début du niveau humain et du libre arbitre, elle peut tout à coup sortir du chemin et errer dans d’autres directions pour plusieurs longues années, à la recherche de la richesse, de la puissance et de l’honneur. Et au moment où elle revient, sa vie est pratiquement terminée
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 17/02/2011 , «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot « 

Le degré de « virginité »

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, Article 29, « Le mariage d’une vierge »: Chaque fois qu’un homme recevra une femme, il recevra une vierge qui n’a jamais eu de mari. En d’autres termes, il n’a jamais utilisé cette Malkhout et elle doit toujours être une nouvelle femme. Dans le travail spirituel Malkhout est appelée «le royaume des cieux » qu’une personne doit tous les jours reprendre sur elle. Elle doit imaginer qu’elle commence maintenant le travail spirituel et ne se soucie pas de tout ce qui est arrivé avant.


Le Créateur a créé la création et existe dans l’adhésion et l’unité avec elle. Nous appelons cela l’état premier ou le monde de l’Infini. Toutefois, la création ne se perçoit pas dans cet état. Elle a été tout simplement créée de cette façon, mais elle n’est pas imprégnée de tous les détails de la perception en plus d’une sensation. Par conséquent, c’est comme le degré minéral, une goutte de sperme, qui n’a aucune perception de soi.
La volonté du Créateur est d’amener la création à réaliser qui Il est, de telle sorte qu’elle devienne semblable et égale à Lui. Par conséquent le véritable état de la création est caché et elle commence à la place à se percevoir dans l’état opposé. Cette phase, à son tour, se divise en plusieurs: la création se perçoit comme existant aux niveaux du minéral, du végétal, de l’animal, et du parlant.
Vous et moi ressentons notre existence au degré humain de ce monde. Pourtant, nous ne sentons pas que nous nous sommes développés à partir du niveau minéral. Nous ne sentons pas nos cycles de vie passés sur le plan humain, mais simplement nous nous sentons comme existant, ici et maintenant.
Le fait est que toute analyse doit se faire par elle -même. Quelqu’un dans ce monde discerne l’adhésion, la connexion avec le Créateur, et se développe à un niveau où il commence à exprimer sa part dans la création, son attitude envers le Créateur.
Le Créateur l’amène à ceci, en lui donnant la sensation de vide dans sa vie, mais d’autre part en le motivant à se connecter à Lui, devenir semblables à Lui. Ainsi le Créateur réveille le désir de la personne dans le premier point spirituel. Si une personne réalise correctement ce désir au moyen de la méthode de la correction, c’est-à-dire la science de la Kabbale, si elle augmente son petit désir avec l’aide du groupe, en élevant l’importance de devenir semblable au Créateur et en s’unissant à Lui, si elle rend finalement son désir semblable au Créateur, alors elle acquière un nouveau degré. Le point de départ en lui grandit pour devenir Malkhout.
En hébreu Malkhout signifie royaume. C’est aussi appelé «le royaume des cieux», car une personne, le rend semblable à Bina, les cieux. C’est ainsi qu’est réalisée la première connexion entre Malkhout et Bina, entre la création et le Créateur.
Puis, afin de donner à une personne la possibilité de se développer plus, tout ce qu’elle avait avant s’efface et elle reçoit la partie suivante du désir égoïste qui doit être corrigé et rendu semblable au Créateur. Cette partie doit être apportée à l’adhésion de sorte qu’elle devienne une personne à un plus haut degré. Ensuite, plus une trace de l’état antérieur ne reste.
Ainsi, si une personne travaille correctement, alors elle reçoit en permanence « une vierge pour femme. » Puis encore une fois elle corrige son désir pour l’amour du don sans réserve, ce qui la rend similaire au Créateur et lui donne une plus grande équivalence et proximité avec Lui. Quand elle termine cette phase, l’adhésion disparaît à nouveau en elle et une personne reçoit encore un nouveau désir corrompu qu’elle a une fois de plus à travailler avec l’aide du groupe, soulignant l’importance de l’objectif, l’augmentation de son désir, et l’union avec d’autres âmes. Voilà comment une personne progresse.
Elle reçoit en permanence une nouvelle partie de Malkhout, une « nouvelle femme ». Si elle travaille pour le bien du don sans réserve, en souhaitant devenir semblable au Créateur, alors dans le tout nouvel état tout qui a eu lieu avant s’efface complètement et elle n’a plus rien pour s’appuyer sur des expériences passées. C’est en effet un nouveau degré, la «virginité».
De la 1ère partie du cours quotidien de kabbale 20/2/11, Écrits du Rabash

Valoriser les moyens autant que le but

Dr. Michael LaitmanL’homme par nature ne prendre seulement en considération que son propre désir égoïste. Partout où il peut le jeter, quelque soit la valeur qu’il peut apporter à ses yeux, il ne considère que ce qui est important pour son ego. Voilà comment une personne évolue.L’avancement par les ordres du désir de recevoir est menée à l’échelle du «doux ou amer. » Sans le savoir, une personne se tourne toujours dans la direction du déroulement de l’égoïsme. Elle exécute les ordres internes de l’égoïsme inconsciemment, n’ayant aucune idée d’où ils viennent. Voilà comment nous vivons notre vie, sans libre arbitre, obéissant à l’exhortation interne de nos Reshimot (Gènes d’information) égoïstes.

Si on présente à une personne la possibilité d’établir une connexion avec le Créateur et d’entreprendre un autre type d’analyse, à l’échelle du «vérité ou mensonge », alors pour l’exécuter, elle doit immédiatement organiser le soutien de cette analyse pour elle-même.

Le soutien est l’environnement. Sans lui, une personne restera toujours dans les expériences du « doux ou amer » et continuera certainement à choisir plutôt le doux que l’amer, sous diverses formes, selon le degré du développement de son égoïsme. Et elle aura toujours une illusion de progrès, même si en réalité, à chaque fois, elle choisit juste une douceur plus raffinée.

Si une personne veut vraiment se développer vers l’indépendance, elle ne peut le faire que si elle contre balance les sensations de «doux ou amer » avecl’analyse de la «vérité ou mensonge ». Cette analyse doit être effectuée selon les critères externes qui reposent hors de son l’égoïsme, qui ne peuvent être fournis que par l’environnement.

Dans ce cas, tout est dans les mains de la chance: est-ce qu’une personne entendra ce que l’indépendance implique en tant que chance de former et de mettre en œuvre? Si elle le fait, au moins dans à un petit degré, elle s’annule devant l’enseignant, les livres kabbalistiques, et le groupe (l’environnement).

Il met cela en face de lui, puis se rend compte que son avancement dépend uniquement de la prise de conscience de l’importance de la hauteur à laquelle il élève son point de vue sur l’importance de cet environnement par rapport à la douceur des désirs égoïstes.

Telle est la nature de notre travail. Un homme est-il en mesure d’employer la puissance de nos études, la prière, et l’analyse dans son intégralité et accepter l’avis de l’environnement correct ? Après tout, ce n’est pas quelque chose d’extérieur, et pas seulement les visages des amis. Il forme une image interne de l’environnement et est prêt à baisser la tête devant eux. Et puis, en vertu de l’environnement, l’homme reçoit une prise de conscience de la grandeur du Créateur.

Au départ, il n’y a que deux: un homme et le Créateur. Et maintenant, il commence à actualiser ce principe. Si l’environnement (les moyens) est aussi important pour lui que le But (le Créateur), il commence à travailler avec cet outil correctement.

Le travail d’une personne est de valoriser l’environnement aussi haut qu’il valorise le Créateur. Et cela nécessite un travail constant. Si une personne valorise l’environnement parce que cela l’amène à l’atteinte du Créateur, alors c’est dans cette mesure qu’elle avance.

Par conséquent, on peut se tester dans la pratique: qu’est-ce qui le motive à chaque instant? Est-ce une exhortation interne, telles que des sensations de «doux ou amer » ou des valeurs absorbée par l’environnement, telles que celles de la «vérité ou mensonge»? Et la «vérité» est la grandeur du Créateur. C’est ce pourquoi une personne travaille : la force intégrante de l’amour et du don sans réserve, à laquelle elle veut se connecter à jusqu’à ce qu’au point d’adhérence totale.

Par conséquent, l’avis de l’environnement doit être ferme et constant de sorte qu’il peut obliger chaque ami à se rappeler du but (l’atteinte de la grandeur du Créateur) et sur les moyens (l’atteinte de la grandeur du groupe. Si l’environnement pense à cela et place cette analyse comme étant obligatoire avant tous les amis à chaque instant, de ce fait, il fournit un grand soutien à tous.

Ici commence la garantie mutuelle, et une personne reçoit une chance de parvenir à la révélation du Créateur.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/2011, Écrits du Rabash

Grandir en jouant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous abordez des questions très élevées quand vous parlez du travail avec l’environnement.

Réponse: Je ne parle pas du tout de questions élevées. Je parle de réalisation immédiate, sur ce qui doit se passer entre nous. Ce n’est pas au dessus de nous, mais au niveau de nos yeux, au niveau de nos cœurs.

Question: Mais est-ce que je ne travaille pas sur moi-même artificiellement?

Réponse: Bien sûr, artificiellement. Nous reconnaissons et admettons notre hypocrisie. Oui, nous jouons, nous « mentons » ouvertement.

Par exemple, en ce moment, mon petit-fils joue avec un jouet camion à ordures. Il cherche des ordures ménagères dans la maison pour les mettre dans son camion. Est-ce un jeu? S’il était en mesure de vous l’expliquer, vous comprendrez que c’est la vie. Cependant, vous, les adultes, jouez avec vos jouets. Il le voit de cette façon: nous le voyons dans le sens contraire. Il s’agit de deux niveaux, et il n’y a rien que vous puissiez faire à ce sujet.

Donc, je sais que je suis immergé dans le désir égoïste, que je hais autrui, et que je ne pense qu’à moi-même. Rien d’autre ne m’intéresse, et je suis venu au groupe pour recevoir encore plus parce que je ne recevais plus de satisfaction avec aucune des choses que j’avais auparavant.

Autrui sont satisfaits de leur position, et ils me regardent comme si j’étais fou : «Que veut-il dans la vie ?» Toutefois, cela ne me suffit pas, et c’est pourquoi je suis ici.

Jour après jour, je continue à découvrir de la haine et du mépris pour tout le monde. Je n’ai besoin de personne, et personne ne compte pour moi, sauf mon moi chéri. Je suis conscient de tout cela, mais en même temps, je sais que m’élever à un degré supérieur signifie sortir de l’intérieur de moi, de mon désir, de ma pensée, vers quelque chose de complètement différent. Je veux renaître à nouveau.

Ainsi, je joue à mon niveau dans mon égoïsme comme si j’étais déjà sur un degré plus élevé. Naturellement, tout cela c’est jouer à faire semblant. C’est un mensonge, mais c’est un mensonge utile. Je n’ai pas d’autre possibilité de me développer, sauf si je joue au jeu de quelque chose que je veux atteindre.

C’est ce que font les enfants, les plantes et les animaux. C’est la condition qui opère dans toute la nature. Chaque élément qui veut se développer dans la consommation et l’émission d’une certaine matière se transforme en une certaine image, un modèle de ce à quoi il aspire. Il doit s’efforcer d’atteindre sa forme future.

Ensuite, la Lumière Supérieure vient. Lorsque le développement est causé par la nature, il se transmet automatiquement. Les plantes et les animaux ne savent pas comment ils se développent, et pourtant la Lumière fonctionne également sur les niveaux du minéral, du végétal et de l’animé.

Il n’y a aucune autre force, mais nous devons évoquer cette Lumière avec nos forces, notre analyse, notre discernement, nos estimations, notre compréhension et notre rigueur. Non seulement avons-nous besoin d’être présents dans cette création, mais nous devons la contrôler.

C’est vraiment un jeu. Il est écrit que le Créateur joue avec le Léviathan. Il joue réellement. Toute modification qui se produit lorsque quelque chose ou quelqu’un passe d’un degré à l’autre est un jeu. Après tout, nous les évoquons en jouant un jeu de quelque chose que nous n’avons pas encore atteint ou acquis, quelque chose que nous n’avons pas encore transformé. C’est une chose très sérieuse.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/02/2011, Écrits de Rabash

Emousser l’illusion de la rupture

Dr. Michael LaitmanLa question qui vient ne sera pas réduite au silence et on doit y répondre par un « coup à la mâchoire», c’est la question de savoir qui est le plus important: moi ou le Créateur? Moi ou  autrui La force du don sans réserve ou la force de la réception?Si cette question est clairement devant moi et si je comprends que le fait que soit je progresse soit je me lance ans un fiasco dépende de mon obtention d’une réponse claire, alors la nécessité d’un soutien constant de l’environnement devient évidente pour moi. Mais d’autre part, qu’est-ce que l’environnement? Et quel type de soutien me donne-t-il ? En substance je reçois mes propres Kelim, désirs, dans la mesure où je veux les rapprocher de moi. Après tout, toute la réalité, c’est moi.

En travaillant avec l’environnement, je l’élève à mes yeux et j’y trouve l’importance du Créateur. En substance, j’ai eu la force de la brisure de sorte qu’elle puisse m’aider à travailler sur moi de cette façon.

Mon «moi», qui comprend toute la réalité, se divise en deux parties:

1. la partie que je ressens comme moi
2. La partie que je ressens comme le monde, les autres personnes, et tout ce qui est hors de moi.

Pourquoi le Créateur m’a-t-il cassé en deux? C’était dans le but me rendre plus facile la correction de la partie qui est en dehors de moi. J’élève son importance à mes yeux, en réveillant l’importance des amis et en les motivant à travailler sur moi comme s’ils avaient la liberté de choix ou plus d’indépendance que je leur attribue.

Nous devons comprendre que la force de la brisure agit pour notre propre bien. La partie appelée « le prochain», signifiant tout ce qui est en dehors de moi, devra être corrigée par moi si je la traite exactement comme le prochain. Je corrige ces désirs qui me semblent étrangers en me plaçant en face d’eux et en désirant m’unir à eux.

Mon «moi» n’est que le point dans le cœur, tandis que « autrui» est tout mon Kli, le récipient tout entier de l’âme. Si je n’étais pas divisé en ces deux parties, alors je n’aurais pas l’occasion de corriger les désirs «externes». Je ne serais jamais capable de les analyser, les vérifier, et de les classer, ou de demander aux forces de travailler avec eux.

Cependant, je suis situé en dehors d’eux et je corrige mon attitude envers eux. C’est l’illusion que je reçois – comme si je corrigeais mon attitude à l’égard d’autrui par le principe de « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Et je n’ai pas encore perçu, ni compris, ou ressenti que, en substance, ceci est mon âme. On m’a donné la force de la brisure, qui dépeint une image trompeuse des «autres» à mes yeux. Mais c’est exactement ainsi que je peux commencer à corriger mes Kelim, en travaillant contre la force de répulsion en le combattant au coup par coup.

Ainsi, il est possible d’imaginer notre travail de cette façon: une personne reçoit toute la création dans la capacité de son âme et comprend que toutes les forces de la désunion sont un fantasme destiné à le confondre. En réalité, la réalité n’est pas du tout coupée de lui. C’est pourquoi une personne combat en « se cassant les dents » à cette force de rupture, cette illusion Elle doit voir cela comme tout le travail qu’elle doit effectuer.

Et elle continue jusqu’à ce qu’elle frappe toutes les dents, arrache les mauvaises herbes de sorte que la rose pousse entre elles, afin Malkhout s’épanouisse dans sa forme véritable, pleine de force. Il s’agit de la Shekhina, l’âme commune.

C’est dans cette optique que je dois voir l’environnement, les amis, et le Créateur. Tout ce qui semble extérieur à moi est une partie inséparable de moi. La force qui me sépare de la pensée et du désir uniques, du Seul Un, c’est la force de la désunion que je dois casser.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/2/11, Écrits du Rabash