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Comment localiser le domaine spirituel

Dr. Michael LaitmanLe mal, dont nous devons prendre conscience n’est pas l’égoïsme,qui accompagne une personne dans sa vie quotidienne. Le vrai mal ne se révèle que par rapport aux amis dans le groupe. Lorsque vous essayez de vous connecter avec eux, vous révélez à quel point cette idée vous est odieuse et répugnante.

Le mal, c’est d’être indifférent à l’unité, lorsque vous oubliez constamment cette unité. Considérez cela mal! C’est parce que vous évaluez votre mal égoïstement; vous le jugez selon votre estomac plein ou selon votre porte-monnaie, même si cela n’est pas mauvais, mais résulte tout simplement d’un corps animal. Le mal ne se révèle que contre l’union, au moment où la brisure s’est produite.

La prise de conscience du mal dans la «période de préparation » débute au moment, où vous commencez à traiter le groupe comme un endroit, qui a une frontière (écran) devant le monde spirituel. Le premier contact avec les autres est la traversée de la Makhsom, le pont qui s’ouvre devant vous et vous mène vers les autres. Lorsque vous vous connectez avec les autres en un seul tout dans l’attribut premier, le plus petit Reshimo (le gène spirituel), cette union se révèle alors comme le passage au monde spirituel.

Le mal existe seulement ici dans la connexion avec votre prochain, tout le reste n’est pas mauvais, mais représente juste « les faiblesses » d’un corps animal. Il faut transférer entièrement son attention d’un traitement poli et d’une «attitude intelligente » vers le mal réel, où la rupture a eu lieu. Sinon, vous penserez que le loup et le lion sont mauvais et les oiseaux sont bons. Nous sommes habitués à regarder la création de cette façon tordue, et cela nous empêche de voir la vérité.

Dès que vous portez votre attention sur votre union avec votre prochain, vous localisez le domaine spirituel, qui se trouve uniquement dans l’union avec votre prochain, alors le Créateur se révèle entre vous.

Lorsque la Force Supérieure vous épuise

Dr. Michael LaitmanLe programme de création se réalise en nous sous l’influence de deux forces opposées. D’une part, nous avons progressé par le développement égoïste jusqu’à présent. D’autre part, à un certain moment, une force supplémentaire se déroule en nous : le « point dans le cœur », le désir de viser l’équivalence avec le Créateur. Ce désir, quoique inconscient et source de confusion pour l’instant (pourquoi, dans quel but, comment?), commence à nous pousser en avant.Avec le temps, cela émergera dans toutes les personnes. En se fondant sur ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, le processus sera très rapide. Après tout, il ne nous reste pas beaucoup de temps : 229 ans jusqu’à l’expiration des six mille ans. Ce n’est pas une longue période par rapport à l’histoire.

La sagesse de la Kabbale établit qu’il n’y a pas besoin de ces siècles non plus. Lorsque le point dans le cœur commence à émerger dans l’humanité, même en sa petite partie, littéralement quelques années suffisent à corriger et compléter tout, pour atteindre la dernière étape de la correction intégrale.

Dans ce cas, notre monde entier passera au prochain niveau en termes de son accomplissement interne. Rien ne va arriver ; simplement nous nous élèverons dans nos sensations, nos perceptions, et en ce qui nous sera révélé. Dans notre vie, nous passerons à la dimension supérieure où nous nous sentirons véritablement infinis et complets.

De nos jours, les points dans les cœurs des gens sont en « éclosion » progressive et rapide. Une personne devient plus familière avec cette nouvelle sensation et aspiration et se sent comme attirée ou rejetée de quelque chose. Chez les débutants, cela se manifeste comme de bonnes ou de mauvaises sensations : je me sens bien, ou je me sens mal.

On tombe dans la dépression, après quoi quelque chose va mieux dans la vie, un projet émerge et il y a quelques faibles lueurs devant. Et puis tout est écrasé encore une fois, suivie par la réapparition de la Lumière, étape par étape.

Le Baal HaSoulam décrit cela dans l’article « Il n’y a rien hormis Lui » : et l’avantage des rejets est que, par leur intermédiaire, une personne reçoit un besoin et un désir complet pour que le Créateur l’aide, car elle voit que sinon elle est perdue.

En d’autres termes, le Créateur nous épuise. Etape par étape, sur une longue période de temps, tant et aussi longtemps que nécessaire, Il n’arrête pas de nous « terroriser » : en mieux, en pire et ainsi de suite encore et encore. Parfois, nous pensons que cela ne peut pas être mieux, et une autre fois que cela ne peut pas être pire. Puis nous commençons à nous habituer à l’un et à l’autre et à réaliser que tout est transitoire. Mais y a-t-il une fin à cela, ou bien est ce un processus sans fin ? Les fréquences changent, donc qu’en est-il ?

Et c’est là où intervient le libre choix, la liberté de se déplacer vers l’avant. Je ne peux pas forcer mon propre avancement. Je ne ferais que des cercles, des changements d’un pied à l’autre, d’un état à l’autre, du mieux au pire, du pire au mieux, et ainsi de suite. Je serai capable de bouger uniquement si j’augmente mes désirs et mes impressions grâce à l’environnement. Mon point reste un point. Je ne serai jamais capable de le développer moi-même. Il ne va pas « augmenter » et se transformer en un récipient composé des dix Sefirot, dans lequel je ressentirai le monde spirituel.

Il restera un point jusqu’à ce que je commence à me connecter avec d’autres, avec ceux qui m’entourent. Je dois continuer de la faire. Par conséquent, quand un point dans le cœur d’une personne se forme, après un certain temps, il ou elle est amené(e) dans un groupe. Mais, même dans le groupe, une personne ne comprend pas immédiatement ce qui se passe en elle et ce qu’elle doit faire. Ce qu’elle doit faire, toutefois, c’est de construire une connexion avec les autres.

Par à une voie faite d’obstacles

Dr. Michael LaitmanShamati n°1, Et seulement si cette personne a un vrai désir, elle recevra de l’aide d’En Haut. Et on lui montre constamment comment elle est en faute dans son état actuel.Quel est le secours d’En-Haut? C’est que vous êtes constamment poussé dans votre crasse intérieure, dans votre égoïsme, et qu’on vous montre votre propre insignifiance. C’est ce que le Créateur fait : Il montre toujours à une personne une immense obscurité noire à l’intérieur de la personne, un dépotoir d’ordures dans ses pensées, désirs, intentions, et calculs.

Pourquoi? C’est seulement dans le but qu’elle en vienne à avoir besoin du Créateur, pour l’amener à un état où elle ne sera plus en mesure de supporter sa propre odeur. Pour ce faire, il est nécessaire de constamment la sortir de ce sentiment et de lui montrer une autre existence, celle qui est légèrement plus élevée, plus légère et plus élevée que son égoïsme. Puis elle doit encore une fois être poussée la tête première dans son propre égoïsme: regardez-vous, voyez qui vous êtes. Et puis elle doit de nouveau être légèrement sortie de ce marécage, puis une nouvelle fois poussée la tête en bas.

Voilà comment tout se passe jusqu’à ce qu’une personne vienne à penser qu’elle n’a pas vraiment toute la « sainteté » ou la pureté spirituelle, et que tout ne vient que de son égoïsme personnel, petit, qui a été créé en elle et dans lequel elle a été créée.

Quoiqu’elle puisse recevoir à l’occasion des éveils d’En-Haut, qui momentanément la font revivre, bientôt après cependant elle retombe dans le lieu de la bassesse.

Bien sûr, toutes ces actions sont celles du Créateur. Mais ce n’est pas grave, car une personne les ressent sur elle -même et à l’intérieur d’elle-même. Tout ce que nous sommes est la sensation. Il n’y a rien en nous à côté de la sensation et nous ne nous rendons compte que de ce que nous ressentons. L’esprit accompagne seulement le sentiment.

Cependant, c’est ce qui l’amène à venir [enfin] à se rendre compte que seul le Créateur peut l’aider et vraiment la rapprocher [de la perfection]. Ce besoin ou cette demande de perfection mûrit peu à peu à l’intérieur de nous précisément à partir de ces états opposés

Un égoïste peut faire plus

Dr. Michael LaitmanExtrait du discours lors de la 3ème édition du Forum spirituel « Vers la conscience intégrale » à Arosa (Suisse), le 23 Janvier 2006:
Si la cellule d’un organisme vivant commence à agir égoïstement en ce qui concerne d’autres cellules, elle devient cancérigène, tue tout le corps, et, par conséquent, elle-même. Une cellule cancéreuse est continuellement en division. Elle dévore tout autour d’elle, n’ayant aucune obligation pour les commandes de l’organisme et n’y répondant plus.

En fait, c’est la clé de tous les problèmes, non seulement celle des affections cancérigènes. Notre égoïsme développe de telles caractéristiques, en dépit de l’équilibre où tout vit selon ce principe et celui de l’harmonie, et en s’efforçant vers un état confortable qui est instillé dans la nature à tous les niveaux, que ce soit le minéral, le végétal, ou l’animé. D’une façon ou d’une autre, tout existe uniquement pour maintenir l’équilibre et grandir vers lui.

Cependant, nous ne comprenons pas le problème correctement, et notre point de vue sur le déséquilibre des forces en est d’autant erroné. Le manque d’équilibre dans la nature est nécessaire afin de l’amener à une harmonie encore plus grande. Nous avançons toujours au moyen de deux états: l’équilibre et le déséquilibre.

Au départ, nous avons existé en état d’équilibre parfait entre le positif et le négatif. Tous les systèmes de notre organisme fonctionnaient bien, ensuite, la nature a créé en nous un état déséquilibré, et le négatif l’a emporté sur le positif.

Pourquoi cela a-t-il été fait ainsi ? Cela a été fait ainsi afin que nous puissions nous amener à un meilleur état. Comment pouvons-nous nous atteindre un état d’équilibre? Le négatif nous est donné d’En haut, par la nature, même si nous devons rétablir l’équilibre avec une plus grande force positive, égale à lui. Cette action est produite spécifiquement par nous.

Ainsi, la nature nous oblige à nous compenser, en nous déséquilibrant intentionnellement. Dès que nous nous sommes mis en équilibre, elle crée à nouveau en nous un moins supplémentaire, d’En haut, et nous devons mener ce moins à un plus, à un état d’équilibre, par nous-mêmes.

Ainsi, nous avançons si nous comprenons correctement que de cette manière la Nature souhaite nous élever d’un degré à l’autre. Dans un premier temps, notre égoïsme a eu la valeur zéro. Puis, il a acquis une valeur moins un. Ensuite, il a gagné une valeur altruiste plus un, puis encore, moins deux degrés égoïstes, puis plus deux degrés altruistes, et ainsi de suite. C’est ainsi que la Nature fait croître.

Si nous comprenons ce principe, alors nous passons par l’état « moins » de la descente très facilement et sortons vers des états d »ascension. Tous ceux qui marchent sur le chemin spirituel ressentent cela.

« Hier, je me sentais tellement bien. J’avais compris et savais tout, ai connu les plus subtiles sensations. Tout est devenu facile et agréable dans ma tête, mais aujourd’hui je ressens un blocage. Rien n’est clair, je ne ressens rien, et je déteste tout. Tout cela est si stupide. Qu’est-ce que je fais là ? Tous ces soi-disant amis … »

Pour nous, dès maintenant, c’est exactement ainsi. C’est pourquoi nous devrions enregistrer nos états. Cela permettra de clarifier ce que nous sommes et comment nous passons à travers ces états. Plus tard, nous finirons par comprendre que les descentes nous sont données afin que nous puissions les compenser avec la montée. En passant par de telles actions étape par étape, nous avançons, mais seulement si nous comprenons ce qui doit être fait.

Malheureusement, les gens font habituellement le contraire. Au lieu de renforcer le plus, ils veulent anéantir le moins. C’est là que la Kabbale nous met en garde: «Ne fais pas ça ».

Le négatif est toute notre énergie, toutes nos connaissances, toutes nos mises en éveil. Plus une personne est dans son désir, plus haut elle se trouve. Elle peut faire plus, bon ou mauvais, cela n’a pas d’importance. La clé est un grand désir. Ne jamais le détruire ou le diminuer à un degré végétatif.

Après tout, l’égoïsme est notre véhicule, notre instrument, ce qui nous aide à aller de l’avant. Il ne faut pas l’éliminer, nous ne pouvons pas de toute façon. Nous sommes sans cesse en croissance égoïste et en sommes venus à une crise égoïste aujourd’hui, précisément pour que nous puissions commencer à utiliser et réaliser correctement notre désir.

De la Convention à Berlin Leçon 2 28/01/2011

Trouvons ce dont nous manquons

Dr. Michael Laitman with StudentsJusqu’à ce que l’unité devienne un besoin vital, elle ne naîtra pas. Nous avons deux options: soit nous soulignons l’importance de l’unité entre nous, ou bien toutes nos actions autres que l’unification apporteront toujours la Lumière qui corrige, mais cela va nous affecter négativement, en nous démontrant ainsi combien nous sommes déconnectés. Ensuite, nous allons enfin nous unir par nécessité, en raison de la douleur et de la souffrance.Supposons que je ne souhaite pas me maintenir en santé et que mon organisme se détruise progressivement jusqu’à ce que je sente qu’il est en difficulté. Ce sentiment me force à commencer à réhabiliter mon corps.

Nous non plus dans le groupe nous ne maintenons pas la santé spirituelle; nous ne maintenons pas l’unité. Cependant, nous étudions, diffusons la Kabbale, et effectuons diverses actions de nature différente. Ces actes tirent la Lumière qui corrige. En fin de compte, elle va nous montrer quel est le problème. Si nous ne faisions pas tout cela, nous ne pourrions pas ressentir qu’il y a un problème. Donc, il y a un avantage certain à cela : cela nous aidera à réaliser qu’il nous manque le point.

Vous voulez trouver le Créateur. Pensez au «lieu», le désir, où Il est révélé. Il n’y a pas de Lumière sans Kli (récipient).
Du cours quotidien de Kabbale du 24/12/2011, Écrits du Rabash

Instructions: Comment « formater » un récepteur spirituel

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale se révèle à toute personne individuellement et à l’humanité entière, afin de répondre à leurs questions. Les gens ne se soucient pas de la théorie, la quantité d’anges dans le ciel, ou des Partsoufim supérieurs. Ils sont préoccupés par une seule chose: ils ont besoin d’accomplir leurs désirs. Et finalement, ils sentiront que la Kabbale semble avoir la réponse.Jusqu’à présent, les gens ne savent pas ce qu’ils veulent, mais comme nous diffusons la Kabbale, nous devons leur expliquer où ils peuvent trouver ce qu’ils cherchent. C’est comme une mère qui peut ressentir ce dont a besoin un enfant en le regardant, ce qui est bon et mauvais pour lui. Elle sait pourquoi il pleure, ce qu’il veut, et où il a mal.

Nous avons besoin de sentir l’humanité de la même manière, de prévenir les coups, et lorsque ce désir grandit, commencer à l’élaborer un petit peu à l’avance afin de l’orienter vers le bien et éviter la souffrance. Il n’est pas nécessaire d’attendre que la faim horrible se manifeste et de faire souffrir les gens. Nous devons donner aux gens l’accomplissement à l’avance. Laissez-les essayer et voir ! Nous avons besoin de leur expliquer où leur désir est dirigé. C’est l’objet de la diffusion de la Kabbale.

Ceux qui sont pour l’instant satisfaits de leur vie, doivent être laissés seuls. Et le reste a besoin d’explication sur l’endroit où ils peuvent trouver à combler le vide qu’ils ressentent. Les gens doivent comprendre qu’un désir particulier est révélé en eux en ce moment.

Jusqu’à présent, il manque complètement de forme. Il doit être «formaté» et «branché» avec un nouveau programme ou système, comme un disque d’ordinateur qui, jusqu’à présent n’est qu’un morceau inerte en métal ou plastique, et nous avons besoin de le «faire vivre» afin d’apprendre à travailler avec les programmes et les données. Nous serons alors en mesure d’utiliser ce désir qui est le nôtre.
Pour faire tout cela, nous avons besoin d’une force spéciale que nous recevons grâce à nos efforts dans le groupe, l’étude et en écoutant l’enseignant. Et de cette manière nous allons progressivement nous « reformater », et dans cette mesure, nous commencerons à adopter de nouvelles informations spirituelles qui nous donneront satisfaction et nous aideront à trouver nos repères dans la vie.

Travailler avec la résistance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que nous ne devrions pas supprimer l’ego, mais plutôt augmenter ses effets positifs. Qu’entendez-vous par là?Réponse: Il s’agit d’une personne qui marche sur le chemin de la spiritualité et est engagée dans un groupe kabbalistique. Comment alors peut-on augmenter le positif quand on tombe?

Lorsque je me sens malade je prends une pilule, et quand je suis de mauvaise humeur je vais danser. Mais en faisant ces choses, je n’ai pas supprimé ou annulé mon ego dans la moindre mesure. Si vous vous sentez malade, vous le reconnaissez comme un fait, mais ne vous culpabilisez pas. Ce n’est pas vous! C’est juste un peu plus de votre égoïsme qui se montre à vous. Ne le prenez pas personnellement.

Le négatif évolue constamment dans une personne afin de développer les aspects positifs. Qu’est ce que ce positif, alors? Ce n’est pas l’anéantissement de l’égoïsme ou l’équilibre avec lui sur le plan corporel. En aucun cas je ne pourrais compenser un moins avec certains plus terrestres. Peu importe combien ma sensation peut être horrible, je tiens à compenser les négatifs uniquement avec un positif spirituel. Sinon, je serai semblable aux «réformateurs» du monde.

Quoi qu’il en soit, je ne compense pas le négatif en le réduisant. Après tout, il m’est donné délibérément puisque rien n’est accidentel dans la vie. Alors, que dois-je faire? J’ai besoin d’augmenter mes relations positives avec le groupe, le bon environnement. Pourquoi? C’est parce que tout mon avenir dépend de notre inclusion mutuelle en un seul système intégré.

Si l’égoïsme est en pleine évolution en moi, alors c’est la seule décision correcte. Mon positif se trouve sur mon chemin vers le groupe. Si, dans tout mon égoïsme qui émerge, j’augmente ma connexion positive avec l’environnement, alors c’est vraiment une force altruiste avec laquelle je contre balance la force égoïste. Et il s’avère que je m’élève au prochain niveau en compensant le négatif.

Ensuite, il va sans dire, un nouveau négatif émerge en moi, et je dois prendre racine dans le groupe à nouveau. Mais à ce point le groupe semble encore pire pour moi: «Idiots, mannequins au cœur dur. Je ne veux pas de toute façon, laissez-moi me rafraîchir les idées ailleurs ».

Et ainsi, peu à peu une personne baisse la tête, encore et encore, et se tourne vers l’environnement jusqu’à ce qu’elle atteigne une connexion complète. La nature nous encourage à faire de même afin que nous soyons ensemble comme un tout indissociable. Par conséquent, la crise mondiale et la dépendance complète sur l’autre nous montre dans quelle direction nous devons nous corriger.

Donc, nous avons convenu de ne pas travailler contre l’égoïsme, mais de travailler afin de l’utiliser correctement. En raison du négatif, nous le transformons en un positif. Sinon, nous ne l’aurions jamais.

Mon «moi» est une résistance, comme la résistance nécessaire pour la production de courant provenant d’une source d’alimentation. Le négatif et le positif créent la tension qui attire et forme notre réalité. Par conséquent, après avoir atteint un certain potentiel entre le plus et le moins, je commence à voir l’image du monde Supérieur sur mon « écran ».
De la 2ème leçon à la Convention de Berlin sur 28/1/11

Monter les barreaux de l’échelle par la Lumière du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est connu que le groupe de Rabbi Shimon a atteint l’unité entre ses membres à travers l’écriture mutuelle du Zohar. Est-ce aussi une bonne méthode pour nous, à notre époque? Devrions-nous essayer de nous unir en formant des petits groupes et, ensemble, prendre un article et essayer de le développer? Ou est-ce que cela risque de nous confondre puisque chacun de nous est à son propre stade d’avancement, différent de tous les autres ?

Réponse: Les auteurs du Zohar étaient également à différents stades d’avancement, ils n’étaient pas tous égaux. Chacun des dix auteurs du Zohar correspondait à l’une des dix Sefirot, selon leur nature et la racine de leurs âmes. Pourtant, chacun d’eux a complètement annulé son ego et ils ont été capables de s’unir avec les autres dans toute la mesure de leur nature.

C’est pourquoi chacun a pu atteindre les 125 degrés de l’échelle spirituelle, ce qui signifie sa propre correction finale individuelle (Gmar Tikkoun). Et ensemble, ils ont été en mesure de se connecter au plus haut niveau possible de l’unification des âmes, c’est pourquoi ils ont révélé toute la Lumière, l’illumination supérieure qui descend vers nous à partir de Arikh Anpin dénommé « Zohar» (Une forme particulière de la Lumière).

De toute évidence, nous ne sommes pas près d’être à proximité de ces degrés, nous sommes tous « morts », c’est-à-dire, immergés au sein de nos désirs égoïstes. Nous ne sommes pas prêts et nous n’avons pas le désir de nous connecter l’un avec l’autre. Nous sommes confrontés à de nombreuses luttes et corrections jusqu’à ce que nous atteignions une certaine forme d’unité.

Mais si nous essayons d’imiter les adultes comme des enfants à travers leurs jeux, alors nous attirons la Lumière de cet état parfait qui existe déjà. Ces âmes, les auteurs du Zohar, l’ont révélée et formée par leur ascension de bas en haut.

Une échelle des mondes(cinq mondes, chacun contenant cinq Sefirot, avec chacune contenant cinq Sefirot, totalisant 125 degrés) descend de haut en bas, du monde de l’Infini. De cette façon, la lumière descend vers nous du haut en bas: Yekhida, Haya, Neshama, Rouakh, Nefesh (NaRaNHY dans l’ordre inverse). C’est ce qu’on appelle une dissimulation, la réduction de la Lumière ou des mondes (le mot «monde», «Olam » en hébreu, vient du mot « Alama»,« dissimulation »). En d’autres termes, au-dessus il y a 100% de la Lumière, et en dessous 0% de celle-ci. C’est le système des mondes (dissimulations).

Il y a des âmes dans notre monde où le désir dénommé «homme» ou «Adam» (semblable au Créateur) se réveille, c’est le rudiment de l’homme dans la spiritualité. Ensuite, ce désir commence à se développer. Comment pousse-t-il ? Il doit communiquer avec neuf autres comme lui, même au moindre degré d’unification. De cette manière, ils continuent de se connecte encore plus fortement, jusqu’à ce qu’ils atteignent le plus haut degré d’unité entre les âmes.

Tout au long de l’histoire, il y eut des âmes qui ont atteint l’union avec l’autre et elle sont tous connectées avec d’autres à différents niveaux de cette échelle de degrés. Tous les auteurs du Zohar ont atteint le plus haut degré ensemble, et pour cette raison, la Lumière qu’ils ont apportée à ce livre est si grande qu’elle influence et brille pour tous les gens. C’est parce qu’ils prennent la Lumière de l’Infini et sont en mesure de nous l’apporter à condition que de notre part, nous voulions au moins nous élever un peu vers eux.

Le Zohar, l’ensemble de la Lumière ou une partie d’elle, est toujours révélé dans la mesure du degré d’unification, le degré du don sans réserve, et la similitude entre le désir (Kli) et la Lumière. C’est pourquoi nous avons besoin de communiquer autant que possible, tant quantitativement que qualitativement. Nous allons recevoir cette Lumière en fonction de notre capacité à atteindre au moins le premier échelon des 125 degrés.

Après tout, qu’est-ce que représentent tous les 125 degrés ? Le degré de Nefesh contient également toutes les cinq Lumières : Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida (NaRaNHY), et chacune d’elles possède son propre NaRaNHY. D’où (NaRaNHY) Х (NaRaNHY) Х (NaRaNHY) = 5х5х5 = 125 degrés.

Puisque la Lumière est divisée en fonction du degré de l’Aviout (épaisseur) du désir, nous pouvons réaliser notre connexion, c’est-à dire nous élever au-dessus de cette épaisseur et communiquer en dépit de notre ego. La lumière nous influencera, nous corrigera, puis nous comblera dans la mesure de notre capacité à annuler cet Aviout, en même temps que notre désir de l’utiliser pour nous connecter.

Il n’y a rien ici à côté de ces deux composantes, la Lumière et le Kli, et le degré de connexion entre eux s’appelle l’«écran» ou une «intention».

Le monde binaire

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites que notre désir de donner, c’est de « faire croire ».

Réponse: Bien sûr que c’est de « faire croire » maintenant. Pourquoi voudrais-je quelque chose qui soit d’ «un autre monde? » Qu’aurais-je en retour?

Par exemple, serais -je capable de ressentir la faim d’une autre personne en devenant affamé moi-même? Non, je ne le serais pas si un tel calcul n’est pas «en phase» avec mes Kelim (récipients). Une personne agit toujours sur la base de son désir. Comment puis-je vouloir quelque chose au-delà de la portée de mon désir? C’est impossible, ce n’est pas inscrit dans la nature.

Un arbre est un arbre, une pierre est une pierre, et le désir est un désir. L’esprit est à côté de lui, en l’aidant à se remplir avec la chose désirée. Il n’y a rien d’autre.

En fin de compte, nous parlons des «pierres de construction » très simples de l’univers, qui fonctionnent sur un principe binaire: oui ou non. Il n’y a pas de multiplicité, ni de complication. Tout ce qui est complexe est une somme de ces composants binaires qui représentent l’existence ou l’absence. Il n’y a pas d’entre-deux, seulement l’obscurité totale ou la lumière totale. Ensuite, les mêmes éléments binaires génèrent, bâtissent tout un système de relations nuancées entre eux.

Donc, si je veux quelque chose, je ne pense qu’à ce que je veux. Si je veux vraiment quelque chose de spécifique, comme une carotte, cela signifie que je ne ressens pas de manque pour une banane. La banane n’existe pas pour moi à ce moment-là, je suis obsédé par ce que je veux. Ceci peut être observé clairement avec les enfants. Les composants de la mémoire d’un ordinateur fonctionnent selon le même principe, comme le font nos neurones: oui ou non, un «clic» ou son absence.

Par conséquent, cela ne se peut tout simplement pas que dans le désir de réception je ressente en lui le désir de donner. Je ne comprends pas ni ne ressens ce que les autres veulent. Je peux sentir à l’intérieur de moi seulement une forme intitulée «l’autre», mais elle se manifeste à l’intérieur de mon désir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/2011, Écrits de Rabash

Pris dans l’illusion

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous sommes égoïstes, cela signifie que tout désir de donner sans réserve est une illusion, n’est-ce pas?

Réponse: C’est une illusion totale, un mensonge absolu. Si je pense à quelqu’un, je pense à moi-même, en ajoutant une pseudo-connexion avec une autre personne. En vérité, cela n’existe pas, il n’y a personne d’autre. Toutes mes perceptions et mes impressions restent dans mon désir, et c’est le principe sur lequel je peux faire un calcul.

Question: Pourquoi, alors, sommes-nous assis ici et espérons-nous que nous voudrons donner sans réserve ? Comment un tel désir peut-il sortir de nous?

Réponse: Cela se produit parce que notre volonté est capable de s’expérimenter de cette façon au plus profond à l’intérieur d’elle-même, tandis qu’à l’extérieur, elle peut se sentir comme si elle n’était pas elle-même, mais quelqu’un d’autre. Rien n’a été brisé, sauf a pensée, l’intention, l’idée que nous sommes tous fragmentés et déconnectés. Le désir lui-même ne peut pas être cassé, c’était l’intention qui a éclaté, la conscience de l’unité.

Par conséquent, nous tombons dans l’illusion qu’un désir créé par le Créateur est divisé, fracturé, et brisé en plusieurs morceaux. Cette illusion apparaît dans le désir lui-même.

Nous avons des Kelim internes (récipients, désirs), la «racine», l’«âme», le «corps», dans lequel j’expérimente mon «moi». En outre, j’ai des Kelim extérieurs, un «vêtement» et une «chambre», que je perçois comme pas mon « moi. » Si je déchire mes vêtements, je ne vais pas hurler de douleur. Je ne ressens pas dans les environnements, en dépit du fait que cela est aussi mon désir. Simplement, de telles particularités, comme le manque de sensibilité y est apparu.

Imaginez, si vous voulez, que vous pourriez ressentir toutes les Kelim dans leur forme authentique. Puis, toute la réalité serait votre propre « chair » pour vous. Plus que cela, quelqu’un grattait le mur avec un clou, et vous hurleriez de douleur.

Notre difficulté est l’absence d’intention. L’intention est devenue corrompue, et maintenant nous ne voyons pas les désirs des «autres» de façon aussi pertinente pour nous. Tout dépend de ce qui est révélé à une personne. Notre seule tâche est d’y intégrer les désirs. Bien qu’ils restent inchangés, c’est l’intention qui compte: que ce soit pour recevoir ou pour donner sans réserve.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/2011 Écrits du Rabash