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Un nuage sombre sur le monde

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, nous pensons que le monde change, mais pourquoi? C’est parce que le Créateur se révèle. Il se rapproche, et nous ressentons des changements dans notre monde. Ces changements se sont tournés contre notre désir égoïste, et c’est pourquoi nous les percevons comme quelque chose d’obscur. Pour la première fois dans nos vies, il nous semble que nous ne pouvons pas entrer dans ce monde, dans cette vie. Nous ne pouvons pas comprendre ce qui se passe.

Habituellement, nous avions réalisé ce travail nous-mêmes; nous avons fait des changements, au lieu que la vie nous force à le faire.  Nous avons simplement vu que ce serait mieux de cette façon. Mais aujourd’hui tout est contraire. La vie change, le monde change, et nous tombons dans la confusion, comme si nous perdions le contrôle sur ce qui se passe et en cessant de le comprendre. Tout d’un coup, nous nous trouvons dans un nouveau monde plein de surprises désagréables-de plus en plus chaque jour.

Nous nous sentons tout à fait impuissants, comme les gens qui se sont égarés ou comme des enfants effrayés et désorientés qui ne savent pas ou ne comprennent rien. Et tout cela parce que la qualité du don sans réserve et de l’amour envers autrui se rapproche de nous et commence à nous recouvrir progressivement comme un nuage.

Jusqu’ici, ce nuage était léger et translucide, mais il descend sur nous du ciel, et nous commençons à  y perdre nos sens habituels : la vision, l’attention. Rien ne fonctionne plus dans ce brouillard. Peu à peu, ici et là, nous utilisons encore ce qui reste du passé. Mais il y a beaucoup d’actions que nous ne pouvons pas réaliser car ce nuage nous cache la cause et l’effet, et ne nous laisse pas comprendre le déroulement correct de l’action.

En fait, cela signifie que le Créateur se rapproche de nous. Et jusqu’à ce que nous commencions à changer en conséquence, nous ne serons pas en mesure de voir quoi faire avec nos vies à travers ce nuage, à travers cette nouvelle qualité de don sans réserve et d’amour, de connexion, d’unité, de globalité et d’intégralité.

Certes, nous pouvons essayer nous-mêmes de nous adapter à ce nuage. Nous ne serons pas en mesure de le chasser, mais seulement de nous ajuster à lui en quelque sorte. Et puis, plus il  descend sur nous, plus nous devenons semblables.

Si non, tout  va se passer dans l’autre sens. Ce sera comme un linceul sur nous avec un tel brouillard qu’il va nous obliger à devenir comme lui parce que nous nous sentirons de plus en plus faibles et incapables de comprendre, de sentir, de réagir, et de faire face à nos vies.

Nous ne pouvons attendre que la situation devienne absolument terrifiante, désespérée, et incertaine, et que les souffrances nous poussent enfin vers l’action. Elles seront d’autant plus importantes que les efforts qui nous sont demandés, puis nous allons courir chercher comment nous sauver de ces souffrances, pour les diminuer ou les adoucir. Ou nous pouvons commencer à chercher l’énergie et la force, la cause, et la motivation qui nous permettront de progresser contre notre nature et de la modifier afin de nous conformer à ce nuage,  à l’avance.

Alors nous comprendrons ce qui se passe ici. Nos nouvelles qualités nous aideront à comprendre la nature de ce nuage, selon la loi de l’équivalence de forme, et nous serons en mesure de nous installer en lui. Il n’apparaîtra plus comme un brouillard, au contraire, il va devenir une révélation d’une nouvelle gouvernance qui est beaucoup mieux, plus forte, et plus désirable que précédemment.

Après tout, nous étions gouvernés par notre ego, avant, tandis que maintenant c’est la décision de la force supérieure. Dans la mesure où nous l’entendons, nous entrons dans la même zone de révélation et commencerons  à exister en elle, à  la comprendre et à la ressentir.

Du cours quotidien de Kabbale du  02/09/2011, Lettre du Rabash

Prêt pour la coopération!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie : « tomber dans le désespoir du travail et crier vers le Créateur ? »

Réponse: Habituellement, au début une personne se repose sur elle-même et, plus tard, à cause du désespoir, elle doit compter sur le groupe. Puis, à cause aussi du désespoir, elle s’appuie sur la force supérieure. Finalement, il n’y a pas d’autre choix pour elle que de laisser la demande pour soi et de commencer à comprendre l’intention de donner sans réserve. Voilà comment elle est conduite par son programme interne, son HaVaYaH intérieur, jusqu’à ce que son appel au Créateur prenne une direction plus correcte.

C’est ce qu’on appelle la souffrance qui conduit une personne vers un objectif correct. Après tout, «Ce que  l’esprit ne fait pas, le temps le fait » et « la souffrance adoucit l’égoïsme». Ceci est le chemin par lequel nous avançons. A chaque fois que nous faisons une « erreur », elle nous conduit à une révélation d’un état ​​plus correct. Voilà comment la chaîne de gènes informatifs (Reshimot) opère en nous.

C’est ainsi que nous  atteignons finalement un état dont il est dit: « Les fils d’Israël se sont déspérés du travail et ont crié vers le Créateur ». Cela signifie que lorsqu’une personne se déplace le long de cette chaîne d’états connectés de causes à effets, elle est déçue de plus en plus. Elle fait ainsi  jusqu’à ce qu’elle atteigne un état de désespoir total, où elle comprend qu’elle ne peut rien faire par  elle-même et qu’« il n’y a rien hormis Lui», ce qui signifie que personne ne peut l’aider, sauf  le Créateur. Ce Créateur n’est pas une force magique, mais une réalité particulière qui se révèle au sein d’une personne.

Cette réalité ne se révèle que lorsqu’elle revêtue dans une personne. C’est pourquoi une personne commence à vouloir que l’intention de donner sans réserve la domine.

Il est dit: «Vous n’aurez pas d’autres dieux. » Autrement dit, nous devons déterminer que tout, à la fois extérieurement et intérieurement, est gouverné par un seul Créateur. Nous déterminons ceci comme le résultat de l’adhésion à Lui et à travers le contraste des contradictions qui se révèlent  à nous. C’est le moment le plus difficile parce que nous découvrons une nouvelle réalité avec deux forces dominantes, mais elles se réunissent en une seule force. Et c’est ce que toute l’humanité doit faire.

Jusqu’à aujourd’hui, « je » me considérais comme la seule autorité,  qui se tenait contre la société et la nature minérale, végétale, animale et humaine, et j’ai essayé de les contrôler autant que possible afin d’en profiter. Je les ai pris en considération, mais seulement pour déterminer si je pouvais les traiter, à l’instar de quand je vois d’avance que je ne peux pas soulever une grosse valise.

J’ai été le principal lien dans ce système, et en fait tout passait par moi. Même quand j’ai obéi à quelque force extérieure, comme le gouvernement ou la société, c’étaient mes décisions, mes pensées et mes désirs.

Et maintenant je suis dans un état ​​de désarroi, car je vois que ce ne sont pas mes pensées, non plus que mes intentions ni mes désirs! Mais la décision ne peut être la mienne que si je sais comment travailler avec mon environnement. J’ai une petite zone de liberté appelé la «troisième tiers de Tifferet ». Tout ce qui existe en moi et hors de moi, à l’exception de cette relation subtile envers l’environnement, je dois l’attribuer au Créateur.

Ce n’est pas de leur propre volonté que ces personnes devant moi veulent me battre ou m’embrasser.  Ces actions ne sont pas les leurs, mais celles du Créateur. Et mon propre comportement, que j’agisse correctement ou non,  que je sois  un pécheur ou un saint, n’est pas déterminé par moi-même mais par une force extérieure.

Pour la première fois dans l’histoire de notre développement, nous découvrons l’existence d’une force extérieure, et nous devons travailler avec elle d’une manière très spéciale. Plus vite nous essayons de découvrir cette gouvernance et  commençons  à collaborer avec  elle, plus nous allons gagner et nous épargner des souffrances. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 07/09/2011, Shamati # 109

Comment blanchir les différentes couleurs du désir

Dr. Michael LaitmanToute la réalité est le développement de notre désir de recevoir du plaisir. Il doit d’abord se développer de lui-même, jusqu’à ce qu’il atteigne un degré spirituel. Et à partir de ce moment, nous commençons à nous développer de deux manières, selon deux voies parallèles : la gauche et la droite, toujours en nous élevant au-dessus de notre désir de recevoir du plaisir et en travaillant pour l’importance du désir de donner. Nous faisons cela jusqu’à ce que nous comprenions qu’il n’y a pas de désir de recevoir : Tout ce qui existe n’est que pur désir de donner.

C’est de cette façon que nous arrivons à un point où il n’y a rien de blanc, mais où se trouve une lumière blanche continue autour de lui, et nous commençons à faire des actions différentes pour maintenir cette qualité de blanc. Tout le travail se passe de nuit, afin de séparer la nature du receveur de la nature de celui qui donne et afin de comprendre que notre désir de recevoir du plaisir est simplement l’empreinte inversée de la Lumière. Le désir de recevoir nous est expressément donné pour que nous le surmontions, que nous nous élevions au-dessus de cette obscurité, et que nous construisions notre propre réalité.

Ces obstacles à surmonter sont comme des exercices scolaires ou des entraînements sportifs, dont dépend tout notre avancement. Et l’instructeur est bon car il a une grande réserve d’exercices appropriés organisés dans un ordre correcte, selon les besoins de chaque élève. Il sait aussi comment amener une personne à la correction, c’est-à-dire à l’objectif, de la manière la plus rapide et la plus efficace.

Notre vie entière est une série d’exercices que le Créateur met devant nous, attendant que nous y réagissions correctement à chaque fois. Il est le juge compétent,qui ne se trompe jamais,qui connaît tous nos cheminset le fond de chacun. C’est pourquoi nous devons comprendre que tout ce que nous ressentons, à chaque instant de notre existence, est uniquement destiné à la réalisation plus rapide et plus efficace de l’objectif approprié et bon de notre développement, jusqu’à ce que nous atteignons l’état final parfait.

C’est pourquoi nous devons justifier toutes les actions du Créateur et toutes les situations qu’Il met devant nous, pour que nous puissions nous entraîner à les surmonter et à les évaluer, et que nous puissions établir ainsi une attitude correcte. C’est notre vie soustous ces aspects.

Mais quand nous n’arrivons pas à faire un exercice et à réagir de la bonne façon, la prochaine étape arrive. Et si nos actions sont efficaces à ce stade, nous corrigeons également la dette, que nous avions laissée la dernière fois. Tous les états à tout moment sont connectés dans une chaîne de causes à effets : la sensation dans le cœur et l’esprit, la perception de la réalité, la sensation du passé, du présent et de l’avenir, et de tout l’environnement. Toutes ces choses que je peins avec mes propres qualités, comme si j’utilisais de la peinture, sur une toile de lumière blanche, que j’extrais du point noir, immergé dans un océan blanc de don.

Tout ce qui existe hors de cette lumière blanche, que je ne distingue pas encore, toutes ces choses sont des nuances de mes qualités. Et si je les élève au niveau, où je peux justifier Celui qui m’apporte mes sensations actuelles, je me vois comme un point noir dans un océan de lumière blanche. Et tout ce que je vois en dehors de cela est un plus qui m’amènera au prochain degré plus élevé.

Et Son ajout vient toujours comme une sensation d’obscurité dans toutes les différentes formes que ma réalité actuelle peint pour moi. Mais toutes ces couleurs sont faites avec mes « 613 » désirs corrompus. C’est pourquoi, je vois que, dans l’ensemble de la réalité, que ce soit dans la vie matérielle ou la sensation intérieure (le cœur et l’esprit), le Créateur m’invite toujours à atteindre la similitude avec Lui. Après tout, je n’ai rien d’autre qu’un simple point noir, servant de fondation qu’Il utilisa pour me créer « de l’absence » grâce à l’océan de lumière supérieure.

Le travail spirituel commence ici.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/09/2011, n°127 Shamati

Crise: connexion par une explosion

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lors de la brisure, comment se fait-il que le supérieur savait que la créature allait se casser, mais répondit encore à sa demande?

Réponse : Bien sûr, le supérieur savait. Il organisa Lui-même la brisure ! Sinon, comment Malkhout se connecterait-elle à Bina s’il ne l’avait pas brisé ?

Lorsque les gens parlent de la crise actuelle, ils se réfèrent également à elle comme étant une sorte de rupture (le mot «crise» vient de la même racine). Mais ce n’est pas correct. Une crise est la création d’une connexion entre deux qualités qui ne peuvent pas se connecter d’un autre façon.

En technologie, nous utilisons souvent cette méthode de connexion, lorsque les forces défensives de certains matériaux doivent être détruites afin de les connecter à un autre matériau. Cette méthode est utilisée pour souder les métaux, pour les incorporer l’un dans l’autre. Quand des choses ne peuvent pas se connecter, nous devons alors détruire leurs forces défensives, les frontières entre elles, et les forcer à se connecter, à entrez l’une dans l’autre. Cela devient possible grâce à leur brisure, par la force, au moyen d’une explosion.

Pourquoi devons-nous faire exploser et casser des choses, cela peut paraître étrange, mais nous ne les cassons pas, au contraire, nous réalisons une connexion. Et il nous serait impossible de nous connecter l’un avec l’autre, si chacun d’entre nous ne cassait pas sa barrière défensive. Après tout, la force de l’égoïsme, la force du désir de recevoir du plaisir, qui existe dans toutes les matières, ne permettra jamais à quiconque d’entrer sur son territoire. C’est pourquoi nous devons utiliser une force spéciale contre la force de l’égoïsme, ce qui briserait ses limites, afin d’introduire en elle un deuxième matériau, un second attribut, comme un invité indésirable.

C’est ce qui arrive lors de la rupture avec Bina et Malkhout. Mais si Malkhout ne reçoit jamais la qualité de Bina, elle ne sera pas capable de se corriger. Et elle ne peut pas recevoir les qualités de Bina, car elle a mis des restrictions sur elle-même, des écrans défensifs – elle ne souhaite rien recevoir. Elle doit être brisée par la force ! Elle ne sera jamais d’accord de le faire d’elle-même.

Elle ne sera pas d’accord de se briser et de recevoir pour son propre bien. Pourtant, sans la révélation du désir de recevoir égoïste, il est impossible de révéler les vraies qualités de Malkhout qui sont opposées au don et qui ne lui permettent pas de l’atteindre.

C’est pourquoi la brisure fut réglée d’en-haut. Nous l’appelons ainsi, mais en réalité, c’est la connexion de Malkhout et Bina, car dès qu’elle arrive, les qualités de la miséricorde et de la justice s’entremêlent.

A la fin, nous obtenons Bina et Malkhout, qui sont étroitement liées l’une à l’autre, mais brisées. Cela est aussi une atteinte, car même si elles se sentent éloignées du Créateur, elles ont la capacité de corriger cette distance, car elles sont connectées !

Il s’ensuit que la brisure est une grande correction dans la construction d’un récipient. Il est impossible pour nous d’atteindre la suite ou toute correction, sans cet état intermédiaire. C’est pourquoi nous avons besoin de voir un tournant, un point de «bifurcation», dans la crise actuelle-une possibilité de virage serré menant à un état totalement nouveau.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 04.09.2011, Préface à la sagesse de la Kabbale

C’est le temps de la réalisation pratique de la Kabbale

Dr. Michael LaitmanNous ne pouvons exercer notre libre choix que dans le groupe, dans l’environnement, en choisissant un bon environnement dans lequel nous voulons construire le modèle de l’humanité corrigée. Et pour cela, nous devons utiliser le pouvoir qui vient de l’étude de la science de la Kabbale, la plus puissante de toute. La Kabbale décrit les états spirituels directement, et il est plus facile de garder l’intention correcte avec elle.

Pour nous aider à atteindre la bonne intention, nous avons reçu des livres écrits dans la langue de la Kabbale au lieu de la langue de la Mishna (les légendes) ou le Talmud. Et donc, nous nous réunissons dans un groupe et voulons construire entre nous une relation dans laquelle chacun est relié à l’autre. La situation extérieure nous invite à nous relier; elle fait pression sur nous et nous oblige à nous unir pour aider à répandre la méthode de la correction dans le monde.

Il s’avère que nous sommes dans la période où la Torah est incarnée dans le travail pratique intérieure. Et cette Torah est bénie et efface tous nos péchés. Ainsi, notre seul péché, qui est notre ego, l’intention égoïste, est corrigé.

Il n’y a rien de plus important que d’imaginer notre état corrigé à l’égard de la connexion entre nous, ainsi que la révélation du Créateur et l’adhésion à Lui de sorte que finalement nous arrivions à l’intention du pur don sans réserve.

Nous devons réaliser cet objectif pratiquement dans le groupe et dans l’humanité tout entière, et nous étudions la Kabbale seulement dans ce but

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 11/08/2011, Écrits du Rabash

« Quiconque est en deuil de Jérusalem, est récompensé de voir sa joie»

Dr. Michael LaitmanLes degrés plus élevés dans le monde spirituel diffèrent par leur qualité et non leur quantité. C’est la façon dont une personne sent la différence entre son intention égoïste et le don sans réserve par rapport aux autres personnes et le Créateur. Elle commence progressivement à comprendre que sa souffrance doit être construite sur sa connaissance du mal, la profondeur de son égoïsme.

Il est écrit: «Quiconque est en deuil de Jérusalem est récompensé de voir sa joie. » Quelle est cette souffrance et ce chagrin à ce sujet? S’agit-il de mon manque de satisfaction? Et cela se réfère à l’état préliminaire, les stades de développement « Lo Lishma. » Mais dans le même temps, parfois on comprend déjà qu’on ne doit pas faire des calculs pour soi-même.

Peut-être qu’une personne est prête à révéler qu’elle souffre parce qu’elle n’a pas reçu le désir -afin qu’elle puisse s’élever au-dessus. Elle ne veut pas être satisfaite dans ce désir, elle veut être satisfaite au-dessus, acquérir la possibilité de donner sans réserve  au lieu de recevoir. En d’autres termes, elle fait un calcul au-dessus de son ego.

Il y a beaucoup de « héros » qui sont supposés se surpasser et réprimer leurs désirs par le jeûne ou de faire d’autres efforts. Mais tout cela se fait selon un calcul égoïste. Un désir est tout simplement remplacé par un autre, un désir plus fort, et donc la personne se sent comme s’il y avait beaucoup à y gagner puisque tout dépend de l’importance.

Mais il est impossible de justifier l’importance de la spiritualité dans notre précédente perception-Je suis tout simplement incapable de ressentir ou de me convaincre que je dois atteindre la spiritualité. Il n’y a aucune justification pour cela.

Je peux imaginer que je vais avoir à la fois ce monde et le monde futur, l’éternité et la perfection. Mais il arrive un moment où je comprends que je n’ai rien. Alors, que dois-je faire alors, comment dois-je passer? L’énergie pour passer provient de la Lumière, à partir d’une source additionnelle d’énergie qui m’est révélée , qui me permet de s’élever au-dessus moi-même.

C’est pourquoi il existe différents degrés de l’état qu’un homme qui souhaite atteindre le monde spirituel traverse. Il est « censé » spirituellement ne pas savoir ce qu’il est, et seulement en quelque sorte s’imagine au niveau zéro de son égoïsme. Puis je descends au premier degré de mon ego, de construire le premier degré de mon avancement dans la spiritualité selon lui, et je commence l’évaluer un peu.

Et cela continue jusqu’à ce que je complète toutes les ruptures, toutes les chutes des temples de la sainteté que j’ai bâtis, vu, et a atteint en moi. J’arrive à un état où je révèle que tous ces désirs brisés de moi, sont en réalité, sainteté absolue.

Et tous les états passé, toute la «destruction de Jérusalem, » de la « ville idéale » ou « la peur absolue» (Ira Shlema), deviennent inclus en moi sur tous les degrés 1-2-3 du désir égoïste, jusqu’à ce que je atteigne le 4ème degré, la fin complète de la correction, qui n’est même pas ma propre correction, mais la correction générale. Tous ces degrés antérieurs déjà inclus en moi comme des degrés de sainteté, étant dans l’état du don sans réserve-même si ce n’est pas encore en valeur absolue le don sans réserve, un désir parfait (récipient). Cela va jusqu’à ce que je vois une « Jérusalem reconstruite» dans sa joie, la ressentant dans mon désir, la perception corrigée de la réalité.

Et puis je vois que tous les états passés ont été nécessaires pour moi afin de comprendre cet état parfait, où j étais dès le début. Il n’y a pas de moments différents ou des états différents-tout se passe seulement dans ma perception à la mesure de mon désir créé par le Créateur. Mais grâce à mes propres efforts je révèle ce qu’Il a créé, et pour cette raison j’acquiers un récipient parfait, État 3 de la fin de la correction.

Essentiellement, toutes les chutes et les corrections qui se produisent à l’intérieur de notre réalisation sur le chemin de la révélation de la perfection. Il s’ensuit que ceux qui «ne sont pas en deuil pour Jérusalem» ne mériteront pas de voir sa joie.
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De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 09/08/2011, Écrits du Rabash

Entre le désiré et la réalité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pendant la lecture du Zohar, devrions-nous essayer de chercher la connexion entre nous dans l’esprit ou dans les sensations?

Réponse : Nous devrions la chercher dans nos sensations. Si nous sommes incapables de la trouver, l’esprit doit nous y aider. Toutefois, d’abord et avant, tout nous devons essayer de trouver une connexion par l’émotion.

Le Zohar décrit la connexion qui existe déjà entre nous. Cette connexion se révélera en tant que Malkhout du monde de l’Infini, remplie de la Lumière de l’Infini, de la présence et de la révélation du Créateur. C’est ce à quoi nous devons aspirer.

Ainsi, lors de la lecture du Zohar, nous essayons d’imaginer la connexion correcte entre nous. Aujourd’hui, la nécessité pour ce type de connexion entre toute l’humanité devient évidente. C’est pourquoi la sagesse de la Kabbale se révèle à tous. Elle demande à ceux qui ont reçu un éveil et ont commencé à étudier un peu avant les autres, de la diffuser dans le monde entier, afin que chacun puisse se rendre compte que nous sommes dans une crise, que notre connexion actuelle ne fonctionne plus, et que nous devons révéler une nouvelle connexion entre nous.

Cette nouvelle connexion ne peut être discernée de manière naturelle, égoïste, comme cela fut fait auparavant, parce que cette connexion existe déjà dans le système global et intégré, imprégné de la garantie mutuelle, le système qui est en train de se révéler un peu au monde. Par conséquent, un problème se pose : un meilleur type de connexion se manifeste à nous, mais nous nous y rapportons encore de façon égoïste. La crise est l’écart entre l’état désiré qui commence à se révéler dans le monde et l’état dans lequel nous sommes actuellement. Voilà ce qu’est une crise.

La lecture du Livre du Zohar, l’étude de la Kabbale dans son intégralité, et tous nos efforts doivent nous conduire à un état où nous devenons semblables au réseau de connexion qui se révèle entre nous. Après tout, il s’est révélé bien plus corrigé que nous sommes dans notre état de rupture. Lorsque nous analysons la situation, nous nous disons que le monde est devenu interdépendant, alors que nous ne le sommes toujours pas.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 05/09/2011, Le Zohar

Une question sur le changement personnel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je sais et j’ai essayé plusieurs fois: il m’est impossible de changer mon être égoïste. Je veux changer, mais je n’en ai pas le pouvoir. Je sais cela et la Kabbale dit que c’est impossible.

Quelle est la prochaine étape? Accédez à Google Maps et regardez là où le Créateur  habite et voyager vers  Lui? Frapper à Sa porte et quand Il ouvre demander et exiger de Lui de changer mon mauvais penchant pour le bon?

Cela me rend « fou ». Chaque jour je me réveille et  je sais qu’il n’est pas en mon pouvoir de  surmonter ce mauvais penchant.

Réponse: Si vous êtes convaincu que vous êtes incapable de vous changer vous-même, c’est une grande découverte en soi. Mais ce n’est pas requis de vous: vous devez être spécifiquement convaincu que vous en  êtes incapable. En reconnaissant votre incapacité à changer votre égoïsme, vous verrez que vous êtes gouvernés par le Créateur pour évoquer votre demande pour qu’Il vous change

Nous vivons dans le monde non-existant

Dr. Michael LaitmanTous les mondes supérieurs, la brisure et la descente de Haut en bas tout le chemin jusqu’à ce  monde, et puis le développement dans ce monde jusqu’à nos jours, tout cela ne peut pas encore être appelé la créature. Ce n’est que maintenant, quand nous commençons enfin à révéler quelque chose et à compléter notre développement précédent, qu’on peut dire que nous sommes proches du début d’être la créature. Les degrés que nous commençons maintenant à réaliser se transforment en une sorte de véritable réalité.

Tout ce qui s’est passé avant: les quatre phases de la Lumière Directe, Malkhout du monde de l’Infini, l’expansion des mondes tout le long jusqu’à notre monde, la naissance de notre univers, de la Terre et de l’humanité, toute son histoire jusqu’à aujourd’hui , tout cela est comme un grain qui contient l’ensemble du programme, la totalité du processus dans son potentiel. Après tout, aucun n’a encore réalisé son libre choix! Il n’existe aucune créature encore! Aucun n’a encore rien fait par son  propre désir, de son  libre choix, distinctement du Créateur.

Ce processus spécial commence seulement à partir d’aujourd’hui. Jusqu’à présent, tout est venu d’En Haut. Et même lorsque nous lisons à propos de certaines actions, comme les écrans, les calculs, tout cela se réfère à l’avenir. En outre, les personnes qui ont déjà atteint ceci de bas en haut nous en parlent. Et seul le programme Supérieur est réalisé de Haut en bas. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/09/2011, Talmud Esser Sefirot

Personne ne nous aidera sauf nous!

Dr. Michael LaitmanDe nos jours, il n’y a pas grande différence entre travailler dans le groupe ou  dans  l’ensemble de l’humanité, entre le travail individuel ou  collectif, puisqu’ un réseau commun a été révélé. Dans le passé, des groupes de kabbalistes ont travaillé dans la clandestinité, séparés du reste du monde. Ils ne se montraient pas, car il était interdit de révéler la Kabbale et expliquer son but avant que le réseau réel de connexions communes ne devienne  révélé et que la nécessité d’une méthode de correction ne se fasse sentir.

C’est pourquoi les kabbalistes ont gardé le silence. Mais depuis le moment où ce réseau a commencé à se révéler, la situation est devenue cardinalement opposé, et nous devons divulguer cette sagesse.

Les kabbalistes ont prédit ceci même avant que ce réseau ne se révèle au monde. Il y a près d’une centaine d’années, le Baal HaSoulam a commencé à parler au  monde au sujet de la nécessité de révéler la sagesse de la Kabbale. Il pensait que le monde devrait se préparer à avancer pour la révélation des connexions qui éviteraient de traverser des guerres et les souffrances que nous avons connues au cours du siècle passé.

L’humanité a expérimenté plus de tueries et de souffrances au XXe siècle que dans toute l’histoire de l’humanité. Et bien sûr, il était possible de passer par toutes ces corrections dans une forme différente. Mais jusqu’ici, les corrections que le Supérieur effectuait, demeuraient en Lui, et nous ne les connaissions pas ni ne les voyions de nos propres yeux. Nous n’avons pas les moyens de voir les corrections que nous avons atteintes au prix de telles grandes souffrances.

Même si ce fut une correction, cependant sa forme n’était pas souhaitable car elle nous a couverts sous la pression d’En Haut et contre notre propre désir. Dans la Kabbale cette relation est appelée  « Akhor Be Akhor » (dos à dos). Mais nous devons arriver à un accord complet et  nous tourner «face à face » l’un avec l’autre (« Panim Be Panim »).

Après tout, d’une façon ou d’une autre, nous avons toujours avancé, mais cela arrive d’une manière indésirable. Mais maintenant, après que la Kabbale soit sortie à la lumière, l’humanité peut se préparer à la révélation du réseau qui nous relie à travers une  éducation intégrée, globale, et la garantie mutuelle, c’est-à-dire, à travers la connexion appropriée entre nous.

Et quand nous nous préparons pour cette révélation, nous allons l’accueillir comme quelque chose de bon, et nous la percevrons comme un champ commun béni par le Créateur, et non pas comme une vie pleine de dangers et de menaces. Tout ne dépend que de notre récipient, qui doit précéder la Lumière.

Vous aurez l’impression que ce domaine de connexions mutuelles est bénie par le Créateur parce que vous  voudrez vous-même le bénir ! Vous allez penser que chaque nouvelle révélation vous bénéficie car elle vous rapproche du don général sans réserve, de la garantie mutuelle!

Tout ce qui  arrive devait arriver. Nous n’avons commis  ni erreur, ni pris de mauvaises mesures-tout s’est passé selon le désir du Créateur qui s’est révélé de cette manière. Nous ne devons rien regretter du passé, même les événements les plus douloureux qui sont très difficiles à accepter: « Il n’y a rien hormis Lui »

Mais à partir d’aujourd’hui, nous avons besoin de voir que tout dépend de nous, et « personne ne nous aidera, sauf  nous! » 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 30/08/2011, Shamati # 110