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Brisez les idoles en vous

Dr. Michael LaitmanNotre travail est de précisément imaginer ce qu’est la force supérieure. Et nous devrons faire de nombreux discernements sur cette voie. Dans un premier temps, une personne imagine la force supérieure comme étant une multitude de forces différentes, des images pieuses, et divinise différents phénomènes naturels qu’elle découvre autour d’elle. Une personne attribue à cette force des qualités humaines, car c’est le seul exemple qu’elle a, et dote les différentes images de la puissance divine, c’est ce qu’on appelle l’idolâtrie.

C’est une étape importante de notre développement, parce que nous existons dans notre désir égoïste avec une perception, une sensation et une analyse inversées de la réalité. De cette manière, nous examinons les attributs supérieurs, jusqu’à ce que nous atteignions une perception correcte.

Notre ancêtre Abraham, qui faisait initialement la vente des idoles, en est un exemple. En fait, son histoire nous parle de nous-mêmes. Tous, nous commençons notre chemin par l’adoration des différentes forces de la nature, en les considérant comme bonnes ou mauvaises, ou partiellement bonnes ou partiellement mauvaises. Nous les attribuons à certaines personnes, à notre environnement, un destin aveugle, ou à divers incidents.

Tous nos cycles de vie sont remplis de ces discernements jusqu’à ce que le point dans le cœur s’éveille en nous. Mais même lorsque nous l’avons déjà, nous devons encore discerner de nombreux aspects, qui nous rapprochent de la première perception de la spiritualité.
Nous ne savons toujours pas ce qu’est la réalité spirituelle, ou qui est le Créateur. Mais sur notre chemin vers ce discernement, nous subissons l’influence de l’environnement, qui peut nous conduire dans l’autre sens, nous tromper ou nous confondre, car nous ne ressentons pas encore le Créateur et ne pouvons pas nous accrocher à Lui.

Finalement, lorsque toutes nos multiples ascensions, descentes et confusions se résolvent, s’accumulent et se combinent en quelque sorte, nous atteignons un (certain) état et divisons la réalité en deux parties : Moi, celui qui sent, et ce que je sens. Il n’y a rien d’autre en dehors de cela !

Mais je me sens comme étant, soit dans l’égoïsme, dans la réception, ou dans le don sans réserve-il n’ya pas de troisième option. Existant dans l’égoïsme, je rapporte tout uniquement à ma seule personne et à mon monde, et cela définit mon état. Mais si j’existe dans la qualité du don, elle me remplit d’une chose appelée le Créateur (Bo-Ré) – «viens et vois. »

Je dois constamment effectuer des clarifications entre ces deux qualités. Et finalement, j’arrive à la conclusion que tout vient du Créateur, qui joue avec moi, soit en se cachant ou en me donnant des exercices pour que je construise en moi des définitions de plus en plus fines et précises de qui Il est.

Cela constitue pour l’essentielle tout notre travail.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 22/08/2011, n°62 Shamati

La guerre de Gog et Magog: dans ou hors de l’âme ?

Dr. Michael LaitmanDans la situation complexe d’aujourd’hui en Israël et dans le monde, il devient clair pourquoi le Baal HaSoulam insiste pour que tout d’abord, nous devions nous asseoir sur le banc d’école et étudier. C’est ce dont nous avons besoin, sinon, nous ne serons pas en mesure de nous relier correctement à ce qui se passe.

Cela ne veut pas dire que je doive aimer mes ennemis comme «chacun aura à payer pour ses actes », mais je n’ai aucune raison de les haïr. Je ne sais qu’une chose: comment je peux me préparer pour l’unité et sous quelles formes. Seulement cela peut casser la haine-seulement par cette connexion, à l’intérieur de laquelle la force supérieure se révèle.

Si elle est révélée, nous allons guérir de toutes ces forces du mal. Nous n’avons tout simplement pas le choix. Le Créateur nous presse tellement car sinon, nous ne pourrons jamais arriver au point où la force spirituelle, la sainteté règne en nous. Sans cela, nous n’avons aucune chance de salut. J’espère que nous parviendrons à transmettre ceci à la nation, simultanément avec la pression qui est exercée sur nous comme de l’extérieur, en fait d’En-Haut, et que  nous serons en mesure de réaliser l’unité.

En fait, c’est ce qu’on appelle la guerre de Gog et Magog. Grâce à toutes les nations et en utilisant n’importe quelle instance et possibilité, le Créateur met la pression sur nous, et nous devons nous unir. C’est comme la sortie d’Egypte: la pression est de plus en  plus croissante, jusqu’à ce que nous n’ayons pas d’alternative, et que nous fuyions. Sinon, nous nevoulons pas laisser l’esclavage de notre égoïsme et nous serions disposés à y rester et y vivre à jamais.

Par conséquent, il n’y a pas moyen de sortir, nous devrons passer par toutes les «plaies d’Egypte» et la pression. Mieux nous les comprendrons, moins ces coups vont se matérialiser. Ils seront plus internes- avec de la compréhension, de l’attention, de la recherche et  un examen. Ils seront plus rapides, à un autre degré. Si le coup est ressenti dans la matière, il est plus dur et des milliards de fois plus long.

La différence entre les degrés est telle que le niveau de l’ensemble inanimé est équivalent à une plante! Essayez d’estimer cette proportion: un plateau de la balance contient tout l’inanimé de l’univers, et dans l’autre un brin d’herbe. Pouvez-vous imaginer quelle énorme différence cela représente, si nous nous élevons seulement d’ un degré dans notre examen et nos corrections, sans parler de nous élever de l’animal au degré parlant ! Et nous pouvons faire cela au lieu des coups qui nous attendent encore au niveau inanimé.

Imaginez combien de coups et de souffrances, nous aurons à traverser au niveau inanimé…. Par conséquent, tout notre travail est maintenant seulement de nous élever et de progresser plus vite. Pour ce faire, nous avons besoin de nous asseoir sur le banc d’école et d’apprendre à comprendre un peu ce qui se passe pour nous et pour le monde, et pourquoi. Nous devons expliquer cela à nous-mêmes et au monde entier. Nous n’avons pas d’autre arme, sauf des explications. Et la situation  nous y oblige tout simplement.

De la 5ème partie du  cours quotidien de Kabbale du 05/09/2011, « La Nation »

Devenir le centre du bien

Dr. Michael LaitmanNous devons révéler un endroit dans le cœur et l’esprit pour les véritables préoccuptions. Toutes les autres préoccupations doivent devenir obligatoires pour moi. Je vis dans ce monde et m’occupe de mes affaires par nécessité, mais ma  préoccupation véritable et sacrée concerne ce qui est vraiment important. Après tout, je suis humain et je souhaite réaliser quelque chose. Pour moi quelque chose est précieux dans la vie, à côté de l’argent et des problèmes quotidiens. C’est quelque chose à laquelle nous devons accorder une importance beaucoup plus grande qu’à tous les autres rebondissements et tournants de la vie.

Je peux travailler, acheter, et assister à des événements agréables ou désagréables. Peu importe ce que je fais, aussi longtemps que dans mon cœur et mon esprit il y a un endroit où je veuille m’élever. Et s’il y a un tel endroit, je dois connecter mes amis à cette préoccupation incontournable. Quand on y pense et qu’on se soutient mutuellement, voilà ce qu’est un groupe. Tout le monde est concerné afin que d’autres aient les mêmes pensées, les mêmes soucis. Je veux qu’ils aient soin de la chose la plus importante, et alors  j’en prendrai soin aussi.

Notre sollicitude mutuelle est de construire un récipient spirituel, le désir correct, pour élever une prière pour la correction. Quand il accumule une intensité suffisante quantitativement et qualitativement, alors dans ce réseau qui s’est étendu entre nous, nous révélons ce que nous souhaitons atteindre, la réalité supérieure,  et acquérons  la force, la santé, la sécurité et la prospérité ….

En effet, aujourd’hui, la nation juive repose davantage sur un miracle que sur des bases solides. Et pendant tout ce temps, nous avons un récipient spécial, grâce auquel nous pouvons chasser toutes les difficultés et les ennuis, et toutes les haines. Nous et nous seuls avons les clés de la réussite et la bonne vie pour tous. C’est précisément pourquoi le monde entier et nos voisins ne nous laisseront pas seuls.

On nous a donné une chance, et seulement si nous  réussissons la garantie mutuelle,  notre unité deviendra le centre mondial du bien. Donc nous allons y arriver ensemble, en prenant soin les uns des autres avec joie. 

Du cours n°1 de la Convention d’ Achziv, du 01/09/2011.

Questions sur Le Zohar et la vie spirituelle dans un désert

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le message «Il faut de la préparation pour s’accorder au Livre du Zohar» vous avez écrit que «Le Zohar n’est pas révélé sauf s’il est étudiée dans un groupe. Il est impossible d’étudier le Zohar seul parce que le Zohar a été écrit par un groupe de kabbalistes qui ont formé un Kli complet. L’ensemble des dix auteurs du Zohar formaient un Kli complet, les dix Sefirot fondamentales. Chacun d’eux représente une Sefira spécifique, une force unique que le Créateur a créé comme un Kli complet »

Est-ce qu’en écoutant et en lisant le Zohar seul cela aussi attire la lumière environnante?

Réponse: Tout contact avec le texte, même si vous le lisez simplement  ne sachant pas comment attirer sur vous son influence (voir «Introduction à TES», point 155), fonctionne néanmoins sur vous, mais dans une moindre mesure. Nous nous efforçons toujours de l’effet maximum de correction, et ceci est réalisé virtuellement ou dans un groupe physique.

Question: Je vis dans le désert de Californie. Il n’y a pas de groupes pour étudier la Kabbale ici. Je ne veux pas renoncer à l’étude de la Kabbale. Elle m’a trouvé quand j’étais vide et profondément plein de désirs de réponses et de Dieu. Tellement de choses ont été donnés jusqu’ici, mais que dois-je faire? Il est dit que je dois étudier avec un groupe. Je n’ai que mes livres, le web, et ce désir gênant à l’intérieur. Que puis-je faire? Arrêter mon étude c’est comme de dire à un homme assoiffé, vous avez eu une tasse d’eau, maintenant oublier de boire ici, retournez dans le désert et mourez. S’il vous plaît aider moi.

Réponse: Je vous assure qu’une connexion virtuelle avec nous pendant les cours et une présence physique sur le congrès des États-Unis suffiront pour votre progrès spirituel!

Pas seulement la moitié, mais un royaume entier d’amour

Dr. Michael LaitmanSeule la dernière, la quatrième phase (Behina Dalet) est considérée comme un récipient qui reçoit, car il possède deux qualités: il est «possible» pour lui de refuser la satisfaction, mais il «a l’intention» de recevoir. Si le quatrième degré a reçu satisfaction comme inconsciemment lors de la première phase, il n’aurait pas le libre choix. Toutefois, le quatrième degré choisit de recevoir.

C’est une erreur commune de croire que chacune des quatre phases existe indépendamment des autres et c’est tout avant qu’il ne soit oublié. Toutefois, la troisième phase (Behina Guimel) est le résultat de la deuxième phase et est encore plus raffinée. Toutes les qualités de la deuxième phase (Behina Bet) existent au sein de la troisième phase et sont ajoutées à elle sans rien effacer du passé. Pour cette raison, si Behina Bet dit qu’il était libre et ne souhaitait pas recevoir, cette qualité, avec toutes ses définitions et interprétations, il existe dans la quatrième phase, Behina Dalet.

Avant de passer dans la quatrième phase, la troisième phase reçoit toute la sagesse, Hokhma. Puis, comme si elle négligeait cette sagesse, elle la rejette et demande à devenir Zeir Anpin: la Lumière de Hassadim (Miséricorde) avec l’illumination de Hokhma (la Sagesse). Toutes ces définitions existent dans la troisième phase au moment où elle se transforme en la quatrième phase.

C’est pourquoi Behina Dalet peut choisir de recevoir ou non, mais elle fait le choix de recevoir. En d’autres termes, cela est défini par la catégorie «possible», car les deux sont possibles. Behina Dalet est capable de faire les deux, et ce n’est pas un faible robot, comme la première phase qui reçoit automatiquement tout ce que Keter lui donne. Behina Dalet dit: «Je recevrai parce que je le veux. »

En d’autres termes, elle n’est pas soumise à cet accomplissement, elle le choisit. Elle a le libre choix de savoir si elle reçoit, et c’est pourquoi cela est appelé « possible ». Après tout, il est possible d’échapper sans recevoir. Cependant, non, elle veut recevoir, et elle le fait « intentionnellement ». Elle est absolument libre dans le choix de son état.

Chaque degré ultérieur contient la Lumière de tous les degrés précédents. Quand on dit que la Lumière a disparu, ce qui signifie qu’il ne veut pas le considérer comme son accomplissement principal. Par exemple, Bina dit qu’elle ne veut pas la lumière de Hokhma, mais elle ne disparaît pas n’importe où. Après tout, si elle n’avait pas la Lumière de Hokhma, comment pourrait-elle dire qu’elle n’en voulait pas? Ensuite, elle ne serait pas Bina. Cela ressemble beaucoup à la façon qu’une femme aime son mari assis à côté d’elle et lui dit combien elle n’a pas vraiment besoin de lui . Telle est la personnalité féminine de Malkhout.

C’est seulement si vous étiez riche que vous pourriez avoir le droit de dire que vous ne vouliez pas l’un de vos richesses et d’être dans un état de pur don sans réserve, Hafetz Hessed. Sinon, si vous n’avez rien, qu’est ce qui pourrait vous élever au-dessus, dans le don sans réserve? Vous ne pouvez pas être un juste si vous n’avez pas un sou, mais parler de partage avec tout le monde comme si vous étiez aussi riche que Rothschild.

Tout d’abord, atteindre le degré de «Rothschild». Recevez toute cette puissance et toute cette force, tout l’argent. Sentez-vous tout ce que vous avez, non pas comme un petit enfant sans la compréhension des factures, mais atteignant la pleine puissance dans les mains qui peuvent acheter tous les plaisirs de ce monde, tout sauf l’amour.

Ensuite, donnez tout pour l’amour. Ensuite, nous verrons vraiment que tout ce que vous vouliez, c’était le don sans réserve, Hafetz Hessed. Cela ne fonctionnera pas d’une autre manière.
De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 01/09/2011, Talmud Esser Sefirot

Il n’y a pas de pause dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuand une personne atteint son premier contact avec le Créateur à un certain niveau, c’est-à-dire la révélation de deux contraires ensemble, elle a immédiatement besoin de l’aide du supérieur. L’alliance de la circoncision» est simplement la première action du supérieur sur l’inférieur.

C’est la Lumière qui révèle la force supérieure comme étant l’attribut du don et amour, force qui se dresse face au désir égoïste de la créature qui veut l’utiliser. Mais en même temps nous devons maintenant révéler un nouveau niveau de connexion entre nous, atteint à travers l’écran et la lumière réfléchie.

Il y a encore beaucoup de travail devant nous, avant que nous atteignions l’adhésion. Et tout cela est l’œuvre de la créature qui suscite le travail de la force de la lumière sur elle, créant une multitude de corrections des différents attributs, étape après étape. Nous devons comprendre profondément et soigneusement ce que nous demandons à la force supérieure de faire avec nous. Après tout, tout le sens de notre travail est de révéler à travers elle le plan de la création. Le processus que nous vivons nous permet de nous familiariser avec la force réelle supérieure, comme il est écrit : « Nous Te connaîtrons par Tes actions »

Lorsque nous passons par toutes les actions qu’Il a préparées pour nous, nous révélons, Sa pensée, l’intention et le plan de la création à travers Sa pensée. C’est pourquoi chaque action est suivie par une action plus compliquée encore. Il n’y a pas d’actions dans le monde spirituel, vous permettant de vous asseoir, de vous reposer et de profiter des fruits du travail accompli, telles que nous permettons à notre désir égoïste de se reposer un peu après le plaisir atteint dans notre monde. Il n’y a de telles pauses dans le monde spirituel.

Là-bas, il n’y a pas de notion de temps, parce que nous sommes continuellement sous la pression d’une force de don constamment croissante. Il peut y avoir des périodes de faiblesse et de confusion, mais il est impossible de tomber de ce chemin et d’arrêter de faire ce qu’il faut.

C’est pourquoi il n’y a pas de temps. Le temps est fait par un mouvement de balancier d’arrière en avant, comme une pendule qui compte les interruptions : elle s’arrête, puis oscille pour basculer vers l’arrière. Ces pauses n’existent pas dans le monde spirituel. L’ensemble du processus spirituel consiste à ce que nous unissions ensemble la lumière et les ténèbres. Il n’y a pas de descentes, car toutes les « descentes » n’arrivent que pour monter!

Et même quand nous ressentons une faiblesse, ce n’est pas notre faute, mais une condition obligatoire permettant de révéler un désir plus profond. Regardez combien il y a de sentiments, de pleurs, de peur, et de prières, dans le livre des Psaumes du roi David, tout cela ensemble avec la révélation d’un nouveau désir, qu’il perçoit avec joie. Sinon, cela n’aurait pas été un désir spirituel.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 31/08/2011, n°95 Shamati

L’égoïsme est roi sans couronne

Dr. Michael LaitmanLe Créateur créa des créatures,  pour leur faire du bien, parce que Sa nature est Bonté. En vertu de sa perfection, Il a l’attribut du don et veut nous amener à la même perfection,au même désir de donner, mais nous devons vouloir ce désir de donner, nous devons en sentir la nécessité.

Un besoin ne se fait sentir qu’à partir du manque de celui-ci, de son contraire. Je sens que j’ai besoin de quelque chose que je n’ai pas, je veux être quelqu’un d’autre, pas moi. Cette différence est appelée le besoin. Moi, ce besoin ne vient pas du Créateur, mais de la créature elle-même, il est appelé aspiration.

Pour atteindre une aspiration,un désir conscient, nous devons faire des efforts. Si nous travaillons pour réaliser quelque chose que nous connaissons à l’avance, on appelle cela «travailler dans la raison. » Si nous travaillons pour atteindre une récompense qui n’est pas clair pour nous, on appelle cela «travailler au-dessus de la raison», c’est-à-dire contre la logique. C’est pourquoi notre travail est d’aspirer à cet état, qu’il nous faut réaliser. Afin de nous permettre de développer cette aspiration, nous pensons à tort que nous devonsatteindre la satisfaction.

Cependant, en réalité, nous devons atteindre l’équivalence de forme, qui est un objectif tout à fait différent. Nous ressentons le besoin de nous remplir. Chacun fait de son mieux, selon ses propres capacités, pour réaliser cela aux niveaux minéral, végétal, ou animal, mais le véritable contentement qui vient à nous est appelé «humain» et il n’est pas de simplement satisfaire notre désir. Le désir au niveau humain est rempli par un sentiment de similitude avec le donateur, de similarité avec le Créateur.

C’est ce qu’on appelle la Lumière, la satisfaction. Plus je suis comme Lui, plus le sentiment de plaisir est grand. Ce n’est plus un peu de lumière, mais la pleine lumière de NRNHY (Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, et Yekhida).

Notre tâche est de chercher cette satisfaction, l’imaginez et la désirez, et de découvrir la méthodologie qui nous permette de s’en approcher. Au lieu de chercher la satisfaction votre corps animal à travers divers plaisirs au-delà du nécessaire, nous devons aspirer à combler l’humain en nous par le désire de donner, par la similitude avec le Créateur.

Si ma demande est de ressembler au Créateur, je Le révélerai. Si je demande la satisfaction l’animal en moi, alors, selon le niveau de mon développement, je reçois habituellement l’effet inverse pour que je me tourne vers le but de la création.

C’est pourquoi une personne est placée toujours entre deux forces la conduisant vers un seul but: la force de sainteté et la force impure, la force égoïste. Toutes deux agissent sur une personne et la dirige, mais le plus souvent, nous sommes conduits par le mauvais penchant, car notre nature nous force constamment nous tourner que vers la satisfaction égoïste. Ce n’est que grâce à toutes sortes de chocs, de déceptions, et d’ajustements désagréables, que nous gardons la bonne direction et, ainsi, avançons.

Par conséquent, la force impure est appelé le «royaume sans la couronne », car il n’aspire pas à rejoindre la générosité royale et ne veut que se satisfaire elle-même. Elle place une personne dans la confusion et cultive son désir égoïste, avec un sentiment de vide et d’impuissance.

Peu à peu, à côté de ce sentiment, notre esprit commence à grandir. Finalement, une personne voit que ses désirs, ainsi que son esprit, ont augmenté parce qu’elle n’a pas obtenu ce qu’elle désirait depuis longtemps, et maintenant elle voit enfin que ce n’est pas la voie du progrès. Elle voit qu’elle doit agir d’une manière différente. Ainsi, au moyen de la force « opposée »,  nous avançons vers le but de la création.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 04/09/2011, n°17 Shamati

Un petit monde perdu

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que doit-on faire pour se connecter aux désirs des autres? Est-il suffisant de simplement le vouloir? 

Réponse: Nous avons besoin d’actions concrètes pour au moins expliquer à chaque personne pourquoi elle se sent mal. C’est comme lorsque l’on se comporte avec de jeunes enfants. Si un enfant se blesse et pleure, nous devons d’abord lui expliquer la raison de ce qui s’est passé, pour que la prochaine fois, il s’en éloigne. Ensuite, nous devons expliquer comment corriger ce qui s’est passé et comment atteindre le succès précisément grâce à ces erreurs. 

Maintenant le monde entier se retrouve dans une situation particulière où le champ de force supérieure s’est révélé – La connexion entre nous tous. En attendant, l’humanité n’est pas prête pour cela,cette situation ne correspondant pas à ses qualités. Par conséquent, le réseau qui s’étend au-dessus de nous suscite en nous un sentiment de rupture, de catastrophe, et de crise, et rien ne fonctionne pour nous, rien n’est clair, tout est comme dans un brouillard, dans un état de confusion. 

Alors tout d’abord, nous devons expliquer au petit enfant perdu pourquoi tout cela se passe ainsi, aussi bien que l’ensemble du processus. Certains commencent à comprendre plus tôt, les autres plus tard. En général, on appelle cela la connaissance du mal, première étape de la correction. On dit à quelqu’un : Regardez, c’est pourquoi vous sentez mal ! 

Et maintenant, examinons ce que nous devons faire pour nous sentir bien. Si nous restons dans notre état actuel et ne faisons pas le moindre effort pour parvenir à correspondreau réseau qui se révèle à nous, nous n’aurons jamais une belle vie. 

Ici seulement, la méthode, la sagesse de la Kabbale vient avec la lumière, expliquant à une personne la raison du mal et comment l’éviter. Nous commençons progressivement à réaliser que cela dépend de la connexion correcte et bonne entre tous les peuples, de la garantie dite mutuelle, parce qu’ainsi, nous parvenons à correspondre à ce réseau. 

Plus nous serons en adéquation avec lui, mieux nous nous sentirons. Au moins, à partir d’une mauvaise sensation, nous commencerons progressivement à nous rapprocher de la bonne. 

Et si l’on avance plus encore, alors, éventuellement, nous nous préparerons à la révélation de cette connexion, si bien que nous irons de succès en succès. Tout dépend de notre préparation. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 30/08/2011, n° 110 Shamati

Changer un «mauvais œil» en bénédiction

Dr. Michael LaitmanLa différence entre un «bon œil» et un «mauvais», entre une bénédiction et une malédiction, c’est que dans ce dernier cas, la révélation se fait toute seule, sans mes efforts préliminaires, et je manque de récipient approprié. Alternativement, d’abord, je prépare le récipient, le désir, et ensuite, quoi qu’il arrive c’est la révélation pour moi. Dans les deux cas, cependant, c’est la même chose qui est révélée.

Si elle devient révélée sans que mon désir soit préparé, sans mon récipient, je ressens l’obscurité, la dissimulation. Et si mon désir se révèle d’abord, je perçois le contraire: la Lumière, la révélation. Il n’y a aucune autre différence entre une malédiction et une bénédiction.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale  du 03/08/2011, Shamati # 110

Vous ne croirez jamais de quel genre de groupe il s’agit

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que faire si vous sentez que vous ne donnez pas assez au groupe, comme si vous aviez épuisé vos forces?

Réponse: En effet, la force s’épuise en s’exerçant, diminue à chaque instant. Et il est bon de ressentir que votre force vous est comptée. Typiquement, nous ne réalisons même pas ce qui se passe, mais tout simplement nous nous détendons et tombons de sommeil, en perdant notre désir. Et c’est seulement parce que nous ne nous soucions pas de notre éveil. Nous devons nous aider les uns les autres puisque c’est la seule façon de nous réveiller!

Si vous ne vous investissez pas dans les autres afin qu’ils se soucient de vous, vous ne recevrez pas de force. Et le niveau de l’environnement n’est pas grave, ni ce qu’ils font. La clé est pour vous de commencer à agir et à investir en eux, et vous verrez le résultat. Vous ne croirez même pas combien ce groupe et les amis peuvent vous donner. Tout dépend de l’investissement de l’individu et de sa sensibilité.

Et si vous vous investissez dans le groupe, vous découvrirez soudain qu’ils se sont également réveillés et sont en train d’agir sur vous. Même si vous ne l’aviez pas remarqué avant, vous serez reconnaissant de votre investissement. Et c’est ce qu’on appelle la  garantie mutuelle. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 04/09/2011, Shamati # 17