Category Archives: travail intérieur

Une demande pour devenir humain

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui nous nous trouvons dans un état ​​spécial où nous découvrons que nous ne survivrons pas sauf si nous atteignons la force de l’unité. Mais dans le même temps, nous avons à discerner: pourquoi avons-nous besoin de cette force?

Est-ce pour rendre notre vie plus confortable au niveau de ce monde, et ainsi au lieu de la force maléfique qui règne sur nous, nous nous armerions de la force de la bonté et parviendrons à l’équilibre à notre niveau actuel? Ou voulons-nous nous élever à une grande hauteur vers la force du don sans réserve de sorte qu’elle nous gouvernerait et révélerait en elle et venant d’elle la grandeur de ce don sans réserve?

Peut-être que nous aspirons à la force du don sans réserve, afin de l’utiliser simplement pour équilibrer la force de la  réception et vivre paisiblement dans ce monde. Dans ce cas, nous voulons utiliser la force du don sans réserve pour aider la force de l’égoïsme, qui est appelée le don sans réserve pour le bien de la réception. Ou voulons-nous atteindre la réception pour l’amour du don sans réserve ?

C’est la question: voulons-nous que la qualité du don sans réserve nous gouverne, ou bien la qualité égoïste? C’est là que réside notre liberté entière de choix. Ceci est décrit dans la prière appelée «la prière des 18 bénédictions»,  quelle miséricorde est-ce que je demande?

Ai-je envie de m’élever au niveau du don sans réserve et de donner du plaisir au Créateur, d’atteindre la foi au- dessus de la raison, d’utiliser tous mes désirs pour le bien du don sans réserve, et même de recevoir pour son bien de sorte que mon désir entier travaillerait pour le don sans réserve ? Ou dois-je parler seulement de la vie dans ce monde et vouloir le rendre meilleur?

Cela fait toute la différence: vais-je exister au niveau animé ou çà celui de l’humain? La différence entre eux est celle de la qualité. Au niveau animal nous percevons notre vie comme la vie du corps et ressentons ce monde comme nous le faisons aujourd’hui: notre corps et le monde environnant avec tout ce qui se place en lui.

Nous vivons pour le bien de l’existence de ce corps, chaque personne pour soi-même. C’est pourquoi nous sommes disposés à équilibrer notre vie avec la force du don  sans réserve en vue d’atteindre une existence plus agréable, plus confortable et paisible. Ou encore, pouvons-nous nous élever au  degré humain et obtenir une existence éternelle, au-dessus du monde de la matière?

La matière s’achève vers le bas, aux  niveaux minéral, végétal, et animal. Dans notre monde il n’y a pas d’autre degré, aucun degré  humain. Un être humain est un degré qui comprend l’esprit et le cœur, ce qui signifie le désir et la pensée, l’analyse.

C’est ce qui pousse à partir de notre esprit et de notre cœur, mais ce n’est pas corporel. Les gènes d’information (Reshimot), les données de la brisure, s’unissent ensemble: tous les cœurs, tous les désirs s’unissent en un seul cœur, comme un seul homme, et l’ensemble de nos intentions, ce qui signifie les pensées et l’esprit, s’unissent ainsi. Cette unité crée l’image de l’homme-un certain être virtuel qui n’existe pas dans la matière, qui ne se compose pas d’électrons  ni  de molécules qui s’unissent en un corps.

Nous le créons nous-mêmes, en unissant toutes nos pensées et nos désirs. C’est ainsi que nous commençons à exister à un niveau supérieur, appelé le degré humain (Adam), qui signifie « semblable » (Dommé) au Créateur. Puis l’ensemble de nos désirs et de nos intentions commence à fonctionner comme un récipient spirituel, avec un désir intérieur et un écran au-dessus du désir.

C’est le sens de l’être humain, ou «pré humain» (Adam Kadmon), l’homme du monde de BriyaYetsira, et Assiya. Mais notre corps n’est pas appelé humain. Nous l’appelons  humain parce que nous anticipons l’avenir, en espérant qu’il va nous amener à l’état où nous allons devenir humain.

C’est sur quoi repose la prière : pour nous aider à unir nos cœurs ensemble, ce qui signifie nos désirs, pensées et intentions, de sorte que nous compilions hors d’eux l’image complète de l’homme, d’un individu indépendant.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/08/2011, Shamati

Le cercle: la qualité du Créateur

Dr. Michael LaitmanActuellement, une nouvelle gouvernance se révèle dans le monde –une gouvernance « circulaire ». Mais cela ne signifie pas que la gouvernance « en ligne droite » disparaît. Nous devons comprendre comment nous pouvons utiliser la ligne droite pour remplir les cercles, ce qui signifie comment combiner l’individu avec la société et quelle relation établir entre eux.

«Je» dois rester. Je suis celui qui gouverne et prend les décisions, comprend, atteint, et aspire « droit » à un certain objectif, mais je fais tout cela pour le bien  (circulaire) du don sans réserve, de l’amour, en m’annulant moi-même.

Il y a une contradiction apparente, comme il est écrit: «Celui qui souhaite vivre se tue», ou comme le Créateur commandant à Abraham  de sacrifier son fils Isaac, tout en promettant que la postérité entière découlera de lui. Nous ne comprenons pas comment cela pourrait être, mais c’est la façon dont la gouvernance circulaire est révélée à partir de l’autre côté. Et à cause de cela nous nous trouvons dans de tels états compliqués –cassés et pas clairs. Toutefois, en commençant à vérifier, examiner, et à être déconcertés par ces  états, ce faisant, nous nous rapprochons de la spiritualité!

En effet, le monde spirituel comprend ces deux formes. Jusqu’à maintenant nous avons existé sous une seule forme, la droite. Je presse, et d’autres pressent sur moi en retour-et ainsi nous vivons tous par la loi de la « force fait le droit ». Et même si nous voyons des relations opposées, telles que celle entre une mère et un enfant, elles sont aussi régies par la nature par l’intermédiaire de la ligne droite.

Mais la gouvernance circulaire ne se révèle que de nos jours, c’est pourquoi nous nous sentons tellement impuissants. Afin de progresser, nous devons la comprendre au moins un petit peu. Et pour cela, nous avons besoin des qualités comme l’amour et la foi au-dessus de la raison, qui transcendent la gouvernance  en ligne droite.

Elles sont évaluées et remplies par le travail dans la ligne droite, mais les qualités mêmes existent au-dessus du désir de  profiter. Et quand nous atteignons le désir de donner sans réserve, qui se revêt à l’intérieur du désir de plaisir via un  écran, nous restons dans la ligne droite, mais néanmoins nous nous faisons  semblables au «cercle».

Le cercle est la qualité du  Créateur, tandis que la ligne droite est la qualité de la créature. Mais puisque nous travaillons dans la ligne droite avec la foi au-dessus de la raison et le désir d’être semblables à ce cercle, nous remplissons les cercles.  C’est comme si le Créateur, nous avait abandonné cet endroit et nous avait donné la liberté d’agir. Et nous ne Lui demandons pas qu’Il retourne à  cet endroit, mais plutôt, nous commençons à travailler là, comme Il le faisait quand Il était là. Cela signifie que nous satisfaisons la sphère circulaire à travers la ligne droite.

De la  3 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/08/2011, Talmud Esser Sefirot

L’unité est une boîte à bijoux avec un secret

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons la base de la correction: la question sur le sens de la vie. Quelle base les peuples ont-ils?

Réponse: Nous attribuons notre question sur le sens de la vie directement à l’absence d’unité. La lumière se manifeste dans l’unité, et donc, nous devons savoir prendre soin de notre unité. Il s’avère que le sens de la vie pour nous est d’être relié les uns aux autres.

Comme pour les autres, le sens de la vie pour eux est encore dans divers buts égoïstes. À la première étape, ils devront comprendre que le moyen d’atteindre ces objectifs est l’unité. En devenant unis, ils obtiendront ce qu’ils veulent.

Et puis, sur ce chemin, ils vont progressivement commencer à comprendre, à réaliser: «Le logement abordable est important, mais l’unité est plus importante. » Ensuite, ils viendront à la correction.

Nos explications commencent à partir du point par lequel l’unité doit être utilisée comme un moyen propre pour réussir dans la vie. Ainsi, il devient clair que nous parlons du plus important, du meilleur outil que nous ayons. Dans le langage de la Kabbale, cette intention est appelé «Lo Lishma »: Nous voulons utiliser la puissance de notre unité à des fins égoïstes.

Ensuite, en commençant à apprécier l’unité, nous trouvons dans la connexion entre nous une «valeur ajoutée», qui est en soi un statut particulier incomparable, un sentiment sans précédent. Ainsi, nous révélons le « plus » dans l’unité: Nous commençons soudainement à aimer à prendre soin les uns des autres; nous trouvons un enchantement unique dans le don mutuel sans réserve, dans de garantie mutuelle.

Ce plaisir du don mutuel sans réserve est le plaisir même que le Créateur à l’origine a voulu nous donner à la pensée de la création. Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans le livre Ohr Bahir (la lumière clair) que le but de la création est de faire plaisir à ses créatures par la Lumière du don mutuel sans réserve entre elles et le Créateur. 

De la 5ème partie du cours quotidien de  Kabbale 28.07.2011, « La Paix »

Un avertissement dans un chuchotement

Dr. Michael LaitmanSi, après avoir entendu un seul mot, un faible indice du Créateur, je suis capable de l’augmenter en d’énormes souffrances à cause de ma nature opposée au Créateur, ou même à cause de la crainte d’une plus grande douleur, je vais être prudent et commencer à me comporter afin de ne pas entrer dans une confrontation avec Lui. Cela en vaut la peine même si cela provient de motifs égoïstes, dansvotre propre intérêt.

Cependant, si j’utilise tous ces états pour l’amour d’atteindre le don sans réserve et que je prends Son indice, un doux avertissement, comme un rappel au sujet de mon état ​​non corrigé, alors je peux le transformer en don sans réserve. La question est seulement combien puis-je diriger de ma propre peur, de mon propre désir, vers le don sans réserve pour ajouter à Son avertissement de lumière.

En d’autres termes, tout dépend de mon état. Peut-être que je suis prêt à exécuter immédiatement et à rechercher de toutes mes forces  pour la correction , à m’unir avec d’autres, à étudier, et attirer la Lumière qui ramène vers le bien comme si  j’avais  eu un terrible malheur. Et peut-être que je pense que ce n’est pas si terrible: quelque chose ne fonctionne pas, peut-être que je suis fatigué ou malade, et je peux faire  pour l’instant autre chose au lieu de la  correction.

En faisant cela, j’étire le temps et  j’attire encore plus de malheurs sur moi parce que je suis incapable de me réveiller avec un soupçon de lumière. En conséquence, nous souffrons deux fois plus: à la fois de l’étirement du temps et de coups plus lourds. Cela va continuer jusqu’à ce que la situation s’aggrave tellement que cela va tout simplement  me forcer à bouger de ma position. Cependant, combien de temps devrais-je perdre en vain et combien devrais-je souffrir? Combien dois-je travailler sur moi-même afin de sortir de cet état?

Chaque fois, mon état est toujours plus bas, plus loin de l’univers spirituel. C’est pourquoi le travail du côté de l’environnement est ici nécessaire afin de réveiller en eux la capacité à percevoir et à ressentir les appels que nous entendons chaque jour, à chaque instant.

Vous devez entendre comment le Créateur vous appelle, comment il est constamment à vous avertir de vous réveiller, en chuchotant quelque chose dans votre oreille. Vous devez en permanence essayer de l’écouter, puis à l’intérieur de vous, vous allez développer une sensibilité à son langage, à la façon dont il fonctionne  en vous, et vous éveille  de « l’épaisseur d’un cheveu», comme il est dit .Il n’est pas nécessaire de plus !

Une personne perçoit juste ce mince morceau de cheveux comme si c’était un pilier épais et lourd. C’est ainsi  l’importance qu’il lui accorde. Tout dépend de notre sensibilité.

Augmenter son esprit signifie augmenter sa sensibilité afin de percevoir de plus en plus profondément. Nous ne percevons pas le monde spirituel, précisément parce qu’il est trop subtil pour nous. C’est comme si il  était écarté de nos organes grossiers de perception. Toutefois, en raison de ces exercices, nous allons commencer à cueillir  et à sentir la réalité spirituelle. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/08/2011, Shamati # 9

La condition de la liberté absolue

Dr. Michael LaitmanLe Créateur a tout créé pour faire plaisir à l’homme. Mais nous avons besoin d’un récipient, le désir, pour recevoir le bien qu’Il veut donner. Il voulait donner le plaisir dont Llui-même bénéficie: le don sans réserve. Il n’y a aucun autre plaisir dans le monde!

Toutefois, pour ressentir ce plaisir, nous avons besoin de la qualité opposée, le manque d’atteinte, car l’opposé de la volonté de donner sans réserve, est le désir de recevoir du plaisir. C’est pourquoi le Créateur créa le désir de recevoir du plaisir, une créature artificielle qui n’existait pas avant, comme une empreinte inversée de lui-même.

Et maintenant, la créature ressent ces opposés à l’intérieur d’elle-même. D’une part, elle estime qu’il est possible de profiter de l’atteinte de son désir. Mais alors, elle fait un calcul et commence à désirer le don sans réserve. Autrement dit, elle ne cherche plus la satisfaction.

Le don sans réserve n’est pas la satisfaction, mais une propriété, une envie de donner. En le don sans réserve, une personne ne devient pas heureuse de ce qu’elle reçoit en retour, mais l’action même du don devient la satisfaction pour elle. Alors que dans la réception, une action est distincte de l’accomplissement. Et quand la satisfaction entre en moi, je me sens heureux. C’est cela, mon désir et la satisfaction sont deux choses opposés, et j’ai besoin de beaucoup d’effort pour recevoir la satisfaction car elle est à l’opposé de moi.

Toutefois, dans le don le don sans réserve, j’ai seulement besoin de sentir que quelqu’un d’autre désire et le satisfaire. Et cette action particulière, par rapport à l’autre personne que je satisfais, devient mon épanouissement. Je ne m’attends pas à recevoir aucune récompense en retour. Mon plaisir est dans l’action de donner.

En raison de cette différence, une personne travaillant avec la réception doit toujours vérifier et évaluer: Combien ai-je donné, et combien vont-ils me payer? C’est parce que le paiement ne dépend pas de moi, mais de l’autre, combien voudrait-il me payer. Mais si je travaille dans le don sans réserve et que je ne veux que cela, je ne dépends plus de personne et je peux décider moi-même où est ma limite !

Par conséquent, celui qui marche le long du chemin du don sans réserve établit lui-même dans quelle mesure il veut être en lui. Et le Créateur est d’accord avec lui! Il n’y a qu’une seule loi générale du don sans réserve et de l’amour, qui remplit et enveloppe la création tout entière. Il n’y avait aucune restriction ou interdiction de don sans réserve! C’est pourquoi chaque créature peut décider elle-même à quel niveau elle veut être en relation avec cette qualité, cette pensée, et l’intention de donner sans réserve.

Ici aucun calcul combien j’ai fait et combien je serai payé. Il n’est pas nécessaire de craindre que je vais avoir moins, que je recevrais moins. Je suis dans cette loi générale du don mutuel sans réserve, enveloppant l’univers tout entier et le remplissant, car «il n’ya rien hormis Lui. » J’établis moi même à quel degré je veux être. Selon cette mesure, j’ai l’expérience de la révélation ou de la dissimulation de ma capacité à donner sans réserve, et c’est dans cette mesure que je reçois du plaisir.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 29/07/2011, article n°61 de Shamati

Le médecin que vous soigne de l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je libérer mon cœur de l’égoïsme pour que le Créateur y règne?

Réponse: Nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes cela devrait être clair pour tout le monde. A propos de cela il est écrit: «Tournez-vous vers l’artiste qui m’a fait ! » Notre travail n’est pas sur notre correction, mais sur l’étude des processus de correction, la réalisation de sa nécessité et de notre propre corruption, et ensuite de demander la correction.

Le «médecin de tous les cœurs brisés » est le Créateur, pas nous. Par conséquent, nous n’avons besoin que de révéler notre brisure, soit par l’étude et l’union ou via le chemin de la souffrance. Ce dernier comprend le genre de bombardements qui ont frappé le sud d’Israël ces derniers jours, la situation financière de crise à travers le monde, et les vagues d’agitation qui ont frappé de nombreux pays.

Tous les problèmes liés à la santé, qu’ils soient général ou particulier, jusqu’au plus petit, découlent tous d’un manque de correction. Il n’y a pas d’autre cause que cela. Et si nous nous réveillons de la plus légère piqûre d’En Haut et que nous pouvons avancer grâce à elle, nous remercions le Créateur pour une telle prise de conscience et n’avons pas besoin de coups plus forts.

Il est écrit que «le Créateur chatouille les justes avec un fil d’un cheveu. » Cela signifie qu’ils prennent le moindre problème, le connectent à la racine, et se rendent compte qu’il vient d’En Haut. Cette approche sensible à toutes les sensations entrantes leur est suffisante pour commencer la correction et avancer.

Mais si nous ne prêtons pas attention aux petits trucs qui sont envoyés du ciel, le scénario est comme une mère qui veut en douceur enseigner quelque chose à son petit enfant, mais il ne fait pas attention à elle. Elle est obligée de faire pression sur lui de plus en plus  fort, parfois même lui donner une fessée, pour obtenir la bonne réaction de sa part.

En effet, l’ego doit en quelque sorte être mis en garde pour que ça  fasse mal. Et nous devons ajouter de nous-mêmes encore un petit peu de cœur lourd pour nous obliger à être prudents puisque nous travaillons contre notre désir égoïste. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/08/2011, Shamati # 9

Toujours rester dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanRester dans la spiritualité signifie être d’accord que votre ego ne sera jamais satisfait. Actuellement, nous sommes au tout début du chemin spirituel, et nos désirs de plaisir ne trouvent plus leur accomplissement. Ils continueront à se vider de plus en plus, jusqu’à ce qu’ils deviennent parfaitement clair pour nous que nous devons nous élever au-dessus.

Nous n’avons pas d’autre choix. Toute l’approche précédente s’est épuisée; tout ce jeu qui a été mis en mouvement  d’En-Haut pour faire croître en nous les désirs de ce monde, est terminé. Nous devons maintenant travailler sur d’autres types de désirs. Et nous allons bientôt voir ce phénomène à l’échelle mondiale.

Nous ressentirons un manque de tout dans nos désirs égoïstes: manque de sécurité, de confiance, de vitalité et d’espoir pour l’avenir. Dans le même temps, une opportunité se lèvera pour se connecter au Créateur et demander  d’adhérer à Lui.

Et vous vous tournez vers Lui, non pas pour vous cacher loin de la sensation de manque et de vide car dans ce cas, il vous suffirait de remplacer un petit accomplissement par un grand.  Qui ne voudrait pas cela? C’est ce qui arrive généralement quand quelque coup s’abat sur une personne, et elle se souvient immédiatement du Créateur et commence à prier.

Normalement votre corps animal ne vous permet pas de penser à Lui, mais quand il a peur, il vous déploie vers le Créateur pour de l’aide. Et vous (l’être humain en vous) aspirez au Créateur, car votre animal vous pousse vers Lui. C’est comme si on vous disait qu’il n’y a rien à manger et qu’on vous envoyait vers la Créateur pour demander de la nourriture. Et vous, les  êtres humains, vous allez demander à votre animal. Voilà comment nous vivons ….

Mais si vous, les êtres humains, aspirez au Supérieur, non pas parce que vous ressentez un manque dans votre épanouissement régulier, mais parce que vous avez commencé à ressentir l’importance du don sans réserve que l’environnement vous fournit, alors vous développez les désirs spirituels  au-dessus de vos désirs vides personnels. Si vous ne le faites pas parce que vous voulez vous remplir vous-même ou  profiter d’une certaine façon, cela signifie que vous avez réalisé une révolution intérieure, après quoi vous commencez à prendre soin de votre récipient spirituel. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du   18/08/2011, Shamati #53

Un détecteur pour révéler le Créateur

Dr. Michael LaitmanLe livre du Zohar décrit les liens entre nous, car il n’y a rien d’autre à dire dans l’ensemble de la réalité. La réalité est une. Nous sommes à l’intérieur de la Lumière, le Créateur, le Créateur, et nous devons révéler notre véritable état.

Dans la mesure où nous faisons des tentatives de le révéler, on nous donne la sensation d’obscurité intérieure, que nous pouvons disperser, rabattre, avec l’aide d’efforts communs dans la connexion entre nous. Grâce à ces efforts mutuels, nous aidons la Lumière à devenir révélé.

C’est exactement ce que nous devons faire. Il n’y a rien en dehors de nos efforts, notre désir, notre inquiétude, notre demande, et notre aspiration à l’état de la révélation. Alors, quel est le problème? Le problème est que cette révélation signifie désirant la révélationde l’état qui nous est opposé. Nous nous trouvons entre deux aspirations: l’attraction naturelle vers nous-mêmes, et l’aspiration à l’extérieur artificielle, en dehors de nous.

Par conséquent, grâce à différents efforts, par tous les moyens possibles, je dois être inspiré par l’environnement et atteindre un état où l’aspiration à l’extérieur va devenir plus important pour moi que l’attraction naturelle vers moi.

Si je suis en mesure d’acquérir cette importance avec l’aide des efforts et de la demande de la Lumière, pour qu’elle devienne révélée et m’aide, cela signifie que je suis en mesure de révéler le lien entre nous. Et dans la mesure où je révèle cette connexion, je révèle la Lumière, le Créateur. C’est parce que la Lumière devient révélée l’intérieur de notre connexion, mais je ne peux pas la révèle – il me manque le détecteur.

De la 2ème partie du cours quotidien de de Kabbale du 01/08/11, « Le Zohar« 

Allumons la lumière!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous disons souvent que nous devons jouer à une bonne relation dans le groupe. Quel est ce jeu?

Réponse: Le jeu stimule notre avancement. Nous faisons des jeux pour les enfants car ils grandissent et passent par des stades de développement. Et donc ceux qui ne jouent plus, ne se développent plus.

Chaque fois que je me définis dans un état actuel, je l’examine, et j’établis une certaine image de moi-même, cette image de l’avenir que je voudrais être dans cette transition d’un état à un autre, est appelée un jeu. Je le joue en étant dans cette image suivante, pour acquérir cette forme.

Dans un jeu, nous avons l’habitude de dépeindre la façon dont nous pouvons bénéficier, gagner, et réaliser quelque chose. Il y a un jeu externe d’atteindre certains buts externes, et il y a un jeu interne, quand je fais des changements à l’intérieur de moi-même. Mais chacun est un jeu.

Tout ce qui se développe a toujours un état désiré et une réalité, l’idée d’un objectif futur, et l’aspiration pour celui-ci. Ça se passe au niveau végétal et animal, pas seulement avec l’homme. Pour une plante, le jeu est dans sa cellule, pour un animal, c’est avec lui-même ou avec d’autres animaux, et cela se produit aussi au niveau de la physiologie humaine.

L’homme est considéré comme « Adam » et veut devenir semblable au Créateur en jouant précisément ce jeu: comment devenir comme Lui. Pour ce faire, il doit réfléchir à cette forme tout le temps: Qu’est-ce que cela signifie d’être semblable à celle du haut, pour être son égal, adhérer à Lui, Lui ressembler dans les propriétés et jouer à ce jeu dans le groupe .

Cela signifie que tous ensemble nous devons imaginer un état où la connexion entre nous, nous décrit l’image du Créateur dans notre récipient commun. Et pour atteindre cet objectif, il doit y avoir une égalité totale et un partenariat. Le mot « ami » (Haver) dérive du mot « connexion » (Hibour), et la connexion est possible uniquement entre égaux, à la condition du don réciproque et de l’amour, une garantie mutuelle.

Nous ne sommes rien du tout comme ça, mais si les amis et moi essayons de jouer comme si nous étions dans une telle relation, dans notre forme future, alors nous nous efforçons constamment pour une connexion et le désir partagé de prendre la forme du don mutuel sans réserve. Et à l’instant où nous recevons cette forme du don sans réserve, nous sentons la lumière en elle, due au fait que nous avons finalement terminé notre connexion! Et puis la lumière s’allume! Ceci est la révélation du Créateur.

Et ainsi, nous l’allumons de plus en plus à chaque fois, au-dessus tous les obstacles. Après tout, il n’y a pas de jeu sans obstacles.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 25/07/2011, article n°39 de Shamati

Une belle femme, une belle maison et de beaux récipients

Dr. Michael LaitmanLes sages ont dit: «Les trois raisons de renforcer la sagesse de l’homme: une belle femme, une belle maison, et  de beaux récipients. » La « belle femme » est Malkhout, qui devient si belle, parce que je veux faire entrer la Shekhina, le rassemblement de toutes les âmes, et être en contact avec tous les autres qui cherchent à donner sans réserve.

Les âmes des grands kabbalistes de tous les temps et de toutes les générations, qui se sont transformées, et tous ceux qui s’efforcent pour la correction sont déjà là. Ceux qui sont comme moi sont considérés comme mes amis, et ceux qui me suivent sur ​​l’échelle spirituelle et obtiennent mon aide sont appelés mes disciples. Ensemble, nous voulons appartenir à une âme commune, la Shekhina, considérée comme une «belle femme».

Une « belle maison » et des « beaux récipients » sont spécifiques à quelqu’un qui veut corriger son cœur, tous ses désirs, sont les organes particuliers de la Shekhina. Chaque jour, il se connecte à elle pour voir ce qu’il peut y déposer parce que chaque particule est ajoutée sur le compte collectif.

Ainsi  nous avançons étape par étape, et surtout, nous devons rester sensibles. Chaque jour, de nouvelles opportunités nous sont données pour approcher le don sans réserve, mais pas le «carburant», l’éveil, qui est fait pour que je l’apporte par moi-même. Sinon, j’agirais comme une marionnette qui tourne en rond tirée par des ficelles, c’est à dire, purement par instinct, comme un animal.

Mais on m’a donné le libre arbitre pour choisir-la réalisation par laquelle je ne me sens pas inspirée et que je dois néanmoins faire se lever, sans aucun désir de le faire, et commencer la journée en surmontant un sentiment lourd: physique et émotionnel, la confusion de l’esprit et les autres perturbations, les états désagréables, des pensées contre le don sans réserve et des problèmes extérieurs. Et je dois remercier pour tous ces obstacles comme pour les nouveaux états, sur lesquels je dois maintenant choisir mon attitude envers la ShekhinaMalkhout du monde d’Atsilout qui unifie toutes les âmes.

Là, à l’intérieur, je veux vivre connecté avec tout le monde ensemble et voir l’humanité corrigée. Et je veux que chaque jour soit aussi nouveau pour moi, c’est que je veux continuer à porter encore une fois, chaque propriété de sorte que chaque goutte soit déposée sur le grand compte commun. Et c’est ainsi que nous nous élevons. Une personne travaille de cette manière et cherche dans tous ses états personnels à venir à partir de « beaux récipients »  (désirs) vers une « belle maison »,  un cœur corrigé, et renouer avec la « belle femme », Malkhout du monde d’Atsilout, alors elle  combine toutes ces trois conditions et reçoit l’esprit supérieur. C’est-à-dire, qu’elle monte au-dessus de son désir corrompu de recevoir du plaisir -avec l’intention de donner sans réserve.

La sainte Shekhina est notre intention que nous pouvons transformer au-dessus de nos désirs brisés.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, Shamati n°9 du 21/8/11