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Le Zohar révèle le monde supérieur

Dr. Michael LaitmanQuand nous lisons le Livre du Zohar , nous  nous demandons toujours la même question: Pourquoi avons-nous besoin de ce livre ? Après tout, c’est totalement incompréhensible et il  parle  de choses  magiques, irréalistes et d’ actions qui  semblent comme des  commandements que nous avons appris de ce monde, et sur ​​des personnes, des animaux ou des paysages, comme les rivières, les collines, ou les montagnes. 

Nous devons comprendre que le Livre du Zohar  doit  devenir pour nous la révélation du monde supérieur , et notre monde inférieur est simplement une empreinte de celle du haut. Supposons que je construise  une tour à partir d’un morceau d’argile, que j’y verse du  plâtre, puis il  durcit en prenant la forme de la tour. Ensuite, je  retire le moulage, et je reçois un modèle et une matrice, un sceau et une empreinte.

The Zohar Reveals The Upper World-1

Le moule supérieur est le monde d’en haut, et le moule qui est resté sur le terrain est le monde d’en bas. Ainsi, les mondes supérieurs et inférieurs se corrèlent les uns avec les autres Ainsi, bien que nous parlons de ce bas monde et de tout ce qui se passe en lui: les collines, les mers, les routes, les animaux, les gens, ou le soleil et la lune, nous devrions encore constamment  nous rappeler qu’ils pointent vers sa projection: le monde supérieur.

Le Zohar décrit le monde d’en haut, tandis que le monde inférieur est son empreinte. Ce qui  dans notre monde est considéré comme le désir de recevoir du plaisir, dans le monde du haut est le désir de donner sans réserve.Comme nous cherchons à renforcer notre désir de donner sans réserve et d’atteindre la spiritualité en nous unissant au cours de notre étude ensemble  avec le groupe, nous ne deviendrons pas des points individuels dispersés à travers le monde, mais ferons  une certaine forme, quoique matérielle ,qui fait partie de notre monde inférieur. C’est notre groupe dans le monde inférieur.

The Zohar Reveals The Upper World-2

 

Mais en fait, il y a un tel groupe dans le monde supérieur, et nous y sommes déjà,  dans le don mutuel sans réserve et l’unité, dans un état ​​tout à fait correct puisque les états premier  (1) et le final (3) existent déjà dans l’infini . Nous ne devrions penser qu’à  ​​la façon de tirer cette force, le désir et les moyens à partir de l’état où nous sommes corrigés, afin de réellement l’atteindre, de le rendre réel pour nous élever à cette dimension supérieure dans nos sensations et notre compréhension, dans notre vie .

Donc, ici, dans ce monde, nous devons  sentir notre unité et visualiser que nous sommes  dans le groupe supérieur, au-dessus, comme entièrement corrigé, dans l’unité et le don sans réserve mutuel , dans notre état ​​supérieur. Par ailleurs, comme nous le désirons d’en haut, à partir de ce degré très supérieur, la Lumière s’étendra à nous, nous touchera, et nous tirera vers le haut.

Ainsi, le Zohar parle de notre état ​​supérieur en utilisant les mots de ce monde, la langue des branches. Et moi, en le lisant, je dois  constamment penser à être dans l’union totale avec le Groupe, dans le don mutuel sans réserve, puisque c’est là que je trouve le monde supérieur.
De la 2ème partie du cours  quotidien de Kabbale du 29/07/2011

Le Zohar se révèle dans l’amour

Dr. Michael LaitmanAfin de révéler le Zohar, nous  devons atteindre l’état qui convient pour le révéler. La Lumière supérieure est au repos absolu. Le Créateur est tout simplement caché à l’intérieur de la création parce que la création est incapable d’être dans un état ​​où le Créateur serait révélé en elle.

Par conséquent, les changements ne peuvent se faire qu’intérieur de la création. La création doit changer afin qu’elle atteigne les conditions de la révélation du Créateur, selon une loi: l’équivalence de forme.

. Dès que nous atteignons une quelconque mesure d’équivalence avec la qualité du Créateur, nous le révélons. La qualité minimale dans laquelle nous révélons le Créateur, en devenant semblable à Lui est atteinte lorsque nous nous unissons à l’autre avec une connexion minimale.

Comment est-ce possible?Au-dessus de la force de répulsion qui nous sépare l’un de l’autre, au-dessus de la haine et du refus de nous unir, nous essayons d’éveiller un désir intérieur en  nous, un besoin persistant de nous unir dans nos aspirations intérieures, en don sans réserve mutuel, de créer un état ​​qui exprime la qualité du Créateur – la connexion mutuelle, le don sans réserve et l’union au moins au  plus petit degré.

Mais même si nous sommes incapables d’y arriver, nous devons désirer que cela arrive. Puis la force cachée en nous, le Créateur, nous aidera, nous rapprochera, et va construire l’état d’unité à l’intérieur de nous, en le faisant se réaliser.

En substance, il n’y a rien d’autre pour nous que à penser que d’essayer d’atteindre l’unité entre nous, en partant de la répulsion et d e la haine, et de révéler les dernières, et nous avons aussi besoin de persistance constante et d’aspiration.

Par conséquent, tout en lisant le Livre du Zohar, nous devons essayer de penser constamment au réseau de connexion entre nous, qui existe déjà, mais qui existe en aversion mutuelle, manquant de l’importance de l’union. Et nous devons désirer le  transformer en sa forme opposée celle de l’union. Quand notre réunion devient au  moins quelque peu semblable au Créateur, à la Lumière, alors la Lumière, puis commencera à circuler à la  traverser ce qui est appelé la révélation du Créateur à la création.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 01/08/11 , Le Zohar

Passer le témoin de relais qui éveille

Dr. Michael LaitmanDans les articles « Le don de la Torah »et« la garantie mutuelle », le Baal HaSoulam explique que la règle de « aime ton prochain comme toi-même » est la formule de notre correction. Nous pouvons uniquement nous corriger dans la connexion avec les autres.

Inversement, sans cette connexion, vous n’avez aucune chance, pas d’endroit pour la correction. Que peut faire une personne privée de la connexion avec les autres?. C’est exactement pourquoi la brisure a eu lieu et le mauvais penchant a été créé afin qu’au-dessus de lui, nous adressions nos discussions à un autre. C’est tout ce qui est exigé de nous.

.Dans la première étape, nous  nous unissons comme Hillel, le sage, a enseigné: «Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse ». Et puis nous nous déplaçons vers ce que  Rabbi Akiva a conseillé: « Aime ton prochain comme toi-même» Ainsi nous atteignons la fin de la correction et nous nous réalisons en fonction de la Pensée de la Création.

“ « La Torah », la méthode de correction, nous est donnée, si nous sommes d’accord pour devenir comme un seul homme dans un seul cœur. Avec cette méthode, en travaillant dans un groupe , nous pouvons exiger la correction de la force supérieure, la Lumière, ou le Créateur.

Essentiellement, le processus de correction peut être appelé réalisation de la garantie mutuelle, qui est un certain lien entre toutes les âmes. Les « âmes » sont dans les gens, les désirs de don. Si les gens forgent un lien et désirent se donner l’un à l’autre, la forme de cette connexion est appelé la «garantie mutuelle »

Il y a des gens dans le monde dont le désir s’allume avec une étincelle, une graine de désir altruiste.S’ils s’unissent pour faire allumer ces étincelles dans chacun et tous ensembles, s’ils se soutiennent et s’aident mutuellement à accroître les forces de germination afin de les attacher ensemble, alors ils forment un système qui remplit les conditions de garantie.  Dans ce système interconnecté et intégré, ils sont tous comme un seul homme dans un seul cœur, selon la condition dans laquelle ils avaient reçu la méthode.

Ainsi, ils atteignent la propriété de garantie mutuelle, et en elle, la force supérieure est révélée.C’est spécifiquement cette force qui leur a donné le désir, planté les étincelles en lui, et leur a présenté la méthode de correction qui permet aux amis de devenir semblables à elle en  propriétés.Elle est révélée en eux précisément en fonction de l’ampleur de cette équivalence.

Ainsi, dans le travail collectif afin de corriger le monde, certaines personnes se réveillent  avant les autres. Ces gens aspirent à se corriger, pour parvenir à l’union et à la garantie, à une fusion entre eux, et à fusionner avec la force supérieure en conséquence. Ils aspirent directement au Créateur (Yashar El) et  veulent réaliser leur désir dans leur relation, ainsi que tous ensembles devant Lui. C’est pourquoi ils sont appelés Israël, ils sont spéciaux et doivent diriger par l’exemple, comme une force d’éducation pour le reste du monde.

Chez tous les autres gens cette étincelle, l’impulsion du don sans réserve, n’émerge pas de l’intérieur. Seules les tristesses de la vie vont leur faire prendre conscience de la nécessité de l’autocorrection, mais même alors, ils ne peuvent pas faire sans ceux qui sont appelés «Israël», ceux qui atteignent un certain degré de connexion, qui mettent en œuvre la méthode de correction. C’est pourquoi à la fin de l’article « La Garantie Mutuelle », Baal HaSoulam cite la Bible que les fils d’Israël doivent devenir le «royaume des prêtres» et une « nation sainte. »Les prêtres n’ont pas de possessions : ils ne font que nourrir les gens, les aider, et organiser.

 Ainsi, nous, ceux qui aspirent vers le but  de la création,  nous devons comprendre qu’en nous transformant en don sans réserve pour les uns aux autres, nous sommes simplement en train de nous préparer pour le travail réel, pour le don sans réserve au  monde. C’est notre destin, et pour cela que  nous avons été réveillés avant les autres.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  27/07/2011″La Paix »

La démocratie est un « truc » de notre égoïsme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si j’ étudie dans un groupe virtuel et que je ne connais pas d’obstacles  sérieux,  suis-je  en mesure de former  une prière vers le Créateur à partir des  problèmes matériels  réguliers du quotidien,  au travail et à la maison? »

Réponse: Il n’est pas nécessaire de chercher des perturbations, ni dans un environnement virtuel, ni un groupe de physique. Les obstacles viennent par eux-mêmes de notre désir de vraiment  nous rapprocher et de  nous unir avec l’autre. C’est alors que  les problèmes commencent! Et si vous n’avez pas aucun problème,  connectez-vous  aux autres et commencez  à les analyser.

Les perturbations viennent en conformité avec l’état. Lorsque les gens gardent une certaine distance, les problèmes ne se posent pas entre eux. Nous voyons notre monde se rapprocher de la démocratie. La «démocratie» est la plus grande tromperie, quand je m’éloigne  de vous, et  que vous vous éloignez de moi. Et maintenant nous ne nous touchons pratiquement pas les uns les autres, et nous disons que chacun a sa  liberté: «Ceci est à moi, cela est à vous; ne touchez pas ce qui est mien, et tout ira bien. »

Mais ce n’est pas d’ordre des relations parce que là la base nous ne sommes pas connectés les uns aux autres de quelque façon qui soit! Le peu que nous recevons d’un autre, nous le transmettons à lautrui par une sorte de tampon. Mais dans tous les autres cas, nous ne touchons pas les uns les autres. Et quand nous ne le faisons pas, il n’y a pas de problèmes-notre ego est prêt à accepter cela, et c’est l’option la plus pratique pour lui. C’est pourquoi le monde moderne en est venu à la démocratie, la protection des droits individuels, et ainsi de suite.

Mais si nous commençons à agir comme cela dans un groupe, nous ne pourrons jamais atteindre l’unité. La démocratie ne sera pas en mesure de conduire à l’unité, si tout est fait avec des gants et en gardant  une distance.

Nous avons été capables de faire cela jusqu’à aujourd’hui. Mais maintenant, peu importe combien nous y résistons, il n’y a pas de choix: la nature  nous presse, nous obligeant à nous unir et à établir une connexion. Et même si nous essayons toujours de garder une distance et  la même démocratie, la nature nous montre que nous sommes reliés les uns aux autres. C’est là que les problèmes commencent!

« Je ne peux pas aller plus loin! Une plus grande distance est impossible selon la forme que la nature me montre. Elle me montre que je suis connecté à tout le monde, et dans le même temps, je ne veux pas être connecté à eux. Fondamentalement, c’est l’essence même de la crise moderne.

Mais dans le groupe, nous avons besoin de travailler avec le cœur. Ce n’est pas grave si nous sommes ensemble dans une pièce ou derrière les écrans d’ordinateur dans une classe virtuelle. La clé est d’éviter de nous induire en erreur sur le fait d’avoir atteint la connexion. C’est un gros problème car une personne se convainc, en raison de la capacité de défense de l’égoïsme, que tout va bien et qu’elle a un lien suffisant avec les autres. Elle  l’oublie complètement et expérimente  de nombreuses perturbations. »

Mais lorsque nous voulons comprendre cela et nous le faisons ensemble, nous commençons à travailler avec cela et à  révéler la force du mal, qui nous sépare, et sépare nos cœurs. Ce n’est pas un travail facile.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/07/2011, article n° 218 Shamati

L’ordre « inverse » direct

Dr. Michael LaitmanLes étudiants ont généralement du mal à saisir le concept de «l’Ordre inverse de la Lumière entrant dans le désir. » Mais en réalité c’est un processus très naturel.

Si je suis au degré zéro (Shoresh), je comprends et j’atteins seulement la Lumière minimale de Nefesh. Quand mon désir grandit et atteint le niveau 1 (Aleph), La Lumière de Nefesh passe en lui, tandis que La Lumière du degré suivant (Rouakh) entre au degré zéro.

The Direct Reverse Order

 

Quand j’étais avec la Lumière de Nefesh, se qui signifie avec peu de raison, de force et de calculs, qui était la seule façon dont je pouvais sentir ma relation et ma connexion avec la Lumière. C’est tout ce que j’avais.

Maintenant j’ai atteint une plus grande profondeur du désir et une plus grande Lumière. Mais cette lumière ne se rapporte pas à mon état actuel. A ce degré auquel je suis monté avec mon nouveau désir, plus fort, je reçois la plus faible Lumière, Nefesh, parce que je commence à peine à commencer à apprendre davantage sur ce nouveau désir.

Mais maintenant je sens aussi et je comprendre mieux mon état précédent. J’ai l’impression que c’était le début, le tremplin à partir duquel je suis monté à mon niveau actuel. C’est pourquoi j’ai maintenant atteint dans une plus grande compréhension, ce qui est appelé la Lumière de Rouakh, comparée à la lumière de Nefesh que j’avais avant.

Supposons que je passe de l’âge de un an à l’âge de deux ans. Au niveau d’un enfant de deux ans, je ne connais pas encore le monde et moi-même et je possède une perception et une raison très basique (la Lumière de Nefesh)- simplement j’existe. Mais ma compréhension de ce que doit être un an d’âge, y compris toutes les formes antérieures et les états, s’améliore. En eux, j’ai déjà une sorte de réalisation, la Lumière du Rouakh.

Il s’ensuit plus je vieillis, plus je deviens intelligent, seulement pas dans mon état actuel. C’est parce que dans la spiritualité, nous avançons toujours  par la foi au-dessus de la raison, sans en comprendre pleinement le processus, mais simplement en entrant dans un nouvel état à chaque fois. Et quand je monte vers ce nouvel état, à l’intérieur j’acquiers la lumière de Nefesh.

Mais j’ai déjà atteint les états antérieurs et j’ai reconnu leur nécessité et l’inévitabilité. Je sais pourquoi ils m’ont réalisé en moi de cette façon, pourquoi j’ai subi toute la chaîne de ces états. C’est pourquoi dans cet état, je  sens NaRaNHaY (Nefesh-Rouakh-Neshama-Haya-Yekhida).

 De la 4e partiedu cours quotidien de Kabbale 13/07/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Apprendre à percevoir la Bonté

Dr. Michael LaitmanNous sommes habitués à voir clairement des phénomènes familiers de notre monde, qui ne changent pas. D’autre part, certains phénomènes dépendent de la façon dont nous les utilisons. Par exemple, il y a l’électricité que nous pouvons utiliser pour produire différentes actions complètement opposées, comme obtenir du froid et de la chaleur. Le feu qui permet de chauffer ou de brûler est un autre exemple. Fondamentalement, tout dépend de la façon dont il est utilisé. En d’autres termes, tout dépend de l’utilisateur, le désir (Kli) que cette force revêt.

C’est la même chose au sujet de la Lumière supérieure. Elle contient tout, y compris le désir lui-même, tous les phénomènes qui peuvent se produire en lui, et toutes les impressions qu’il percevra de la Lumière.

Une erreur habituelle d’un débutant est de penser que la lumière est quelque chose de précis et constant qui est toujours bon. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il y a même de la notion de Poulsa de Noura (coups de feu), une malédiction. Globalement, toutes les choses les meilleures et les pires proviennent de la Lumière. C’est comme l’électricité: Tout dépend de la façon dont elle est utilisée.

Pour cette raison, la définition du Créateur comme «bon qui fait le bien» se réfère à la Lumière, un phénomène qui ne peut être accepté et révélé que dans les désirs de donner sans réserve. Il est impossible de recevoir et de sentir cette bonté dans un désir égoïste. Il n’existe tout simplement pas là.

Depuis le désir de donner sans réserve qui n’est limité en rien, et la nature de la Lumière réelle dans sa racine du « Bon qui fait le bien» est illimitée, le phénomène appelé la Lumière et la vie ne peut être vécue que dans un désir qui est entièrement dirigée vers le don sans réserve. Tous les autres formes opposées ne sont pas appelées vie et  lumière.

Nous tenons à atteindre la sensation du bon qui fait le bien, mais nous ne comprenons pas que cela ne signifie rien d’autre que la sensation du don sans réserve et de l’amour. C’est comme quand un toxicomane pense que les bons états n’existent que sous l’influence de drogues, sans comprendre qu’il y a un moyen de recevoir du plaisir par d’autres choses.

Pour cette raison, notre objectif est de préparer le désir, le récipient, afin de percevoir la qualité du don sans réserve. Comme il est écrit: «La  Sagesse est donnée aux sages » Cela signifie qu’il est donné à ceux qui comprennent qu’ils n’existent pas dans la qualité du don sans réserve, et que c’est la seule nature qu’ils ont besoin pour atteindre pour recevoir la Lumière de Hokhma (la Sagesse), la Lumière de la vie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 18/07/2011, article n° 122 de Shamati

Poussé par la souffrance, la curiosité, ou le point dans le cœur

Dr. Michael LaitmanLa seule chose qui est exigée de nous est d’adhérer au Créateur. C’est pourquoi tout ce qui nous arrive est agencé de manière à nous obliger à nous tourner vers Lui, à ressentir maintenant le besoin de Lui, alors que nous ne  sommes pas dans l’attribut du  don sans réserve.
Une personne vit complètement liée et enchevêtrée par cette vie. Et toute cette confusion, ces problèmes dans la vie, son ordre et son désordre la poussent progressivement  à un état où  elle voit qu’elle est incapable de faire face à cette vie. Elle  ne peut pas comprendre, ressentir son but et la raison, et venir à sa racine. Et puis elle sent qu’elle doit trouver la racine de la vie, Celui qui détient cette vie, et Le révéler et Le connaître.
Les souffrances, la curiosité, même le point dans le cœur caché à l’intérieur d’une personn qui souffre en raison d’un manque d’adhésion  avec le Supérieur, ou autre chose conduit progressivement  une personne à comprendre qu’elle  ne peut plus prétendre qu’elle  dirige sa vie elle-même, comme Pharaon souverain qui dit: «Qui est le Créateur que je devrais écouté ? Je suis le seul maître ici ! »
Voilà comment notre ego pense, jusqu’à ce qu’il reçoive  les coups qui me font voir que le Créateur est le juste et que  je suis le méchant. Et puis une personne comprend qu’elle doit révéler le Créateur.
Même quand une personne se lance sur cette voie et fait ses premiers pas,  en se trouvant dans un groupe et en commençant à étudier la Kabbale, elle passe beaucoup de temps avant de commencer à réaliser qu’elle est dans un environnement complètement déterministe,  un système fermé où tout est déjà prédéterminé. Ce système n’accepte pas de mouvements libres ou de hasards dans aucune de  toutes ses parties: minérale, végétale, animale ou humaine. Toutes d’entre elles existent en fonction de la loi parfaite qui fait progresser la création toute entière à un état où tous ses éléments atteignent une adhésion  à la racine supérieure.
Cette adhésion est réalisée par le niveau  humain, le plus grand élément de ce système, qui comprend toutes les étapes précédentes. Mais  cela ne se passe pas à cause de ses propres efforts. Il doit demander au Créateur d’exécuter toutes les actions.

De la 1ère partie du cours  quotidien de  Kabbale du  27/07/2011, article  n°50 Shamati

Jouer le jeu est une affaire sérieuse

Dr. Michael LaitmanLe jeu est la tâche la plus importante pour nous. Par conséquent, lorsque nous lisons le Zohar, nous devons  jouer à être de  grands kabbalistes et imaginer que nous résidons dans le même état que les auteurs du Livre du Zohar, ceux qui les premiers ont révélé combien ils se haissaient les uns les autres, mais se sont  réunis par la suite.
Au début, ils se  détestaient les uns les autres et, par conséquent, ne ressentaient rien au-delà de leur état animé,  l’état de ce monde. D’une telle profonde  descente , ils ont commencé à  s’élever au niveau spirituel du don sans réserve mutuel et de garantie, et c’est alors que leur lien est devenu si fort qu’ils ont révélé ce qui est décrit dans le Zohar.
Par conséquent, de notre manque de connexion, nous aussi nous devons essayer de réaliser un lien aussi fort que le leur, et puis nous allons découvrir ce que le Zohar raconte, nous allons atteindre le niveau des auteurs du Livre. S’ils ont commencé avec la haine, en voulant littéralement se  tuer les uns les autres, même si nous n’atteignons pas une telle prise de conscience profonde du mal, autant que nous sommes en mesure de le faire et de le corriger, nous allons atteindre au moins un certain degré de compréhension de ce qu’ils ont écrit  à ce sujet, puis nous monterons au  même degré qu’ils ont révélé.
Question: Comment le jeu est-il connecté  avec le fait de tirer la Lumière environnante?

Réponse: Le jeu est tout. Il est la seule action que nous effectuons. Le jeu signifie que je m’efforce vers ce que je désire atteindre. Quelle est la différence entre ce jeu et une autre action créatrice dans notre monde si tout en le faisant, nous avons également le désir d’obtenir quelque chose de lui? Bonne question, mais dans ce jeu, nous ne savons pas vraiment quoi faire. Il y a un élément de chance, de libre volonté , il y a quelque chose je ne peux pas savoir à l’avance. Et c’est pourquoi c’ est appelé un  jeu .
Dans ce jeu, je compte sur les autres comme si nous étions dans un véritable état  de jeu dans quelque action imaginaire. Mais en réalité, cette action imaginaire se révèle être vraie quand on arrive à elle. Par conséquent, le jeu est considéré comme une affaire sérieuse.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du  25/07/2011, Le Zohar

La grande simplicité de la perfection ronde

Dr. Michael LaitmanL’ensemble du groupe et l’ensemble de l’humanité en général construisent en premier  « de formes droites » (Yashar). Je limite mon désir de plaisir,  je construis un écran, et avec une partie de ce désir que je continue de travailler davantage, par la foi au- dessus de la raison, dans le don sans réserve, connecté aux autres.
Mais dans certains désirs, je suis incapable de travailler dans le don sans réserve envers les autres et je les utilise uniquement dans mon propre intérêt. Ainsi, je restreins simplement ces désirs. Je veux me recueillir dans une «ligne»,  viser une direction, vers le don sans réserve.
Par conséquent, je construis les «lignes de connexion » entre moi et les autres,- le système de communication correct. Si après tout mon travail, je parviens à changer mon désir de plaisir en don sans réserve, et que je le transfère complètement à l’extérieur de moi-même, et  que je l’utilise pour donner aux autres, cela indique que j’ai construit l’image de celui qui donne  hors de moi-même. Et je me transforme en un «cercle »
Je ne suis plus  collé à la ligne. Au contraire, dans tous mes désirs, dans toutes les directions et les possibilités, je cherche à faire plaisir aux autres sans distinction, en choisissant de donner plus ou moins à n’importe lequel d’entre eux.
En effet, il y a beaucoup de différences et de tests, mais je ne teste pas mes capacités parce que je suis un «cercle», qui n’est plus limité dorénavant. Mais par rapport à moi, ils ne sont pas encore un cercle ; ainsi je peux leur donner de plus en plus de diverses façons. Et c’est ainsi jusqu’à la fin de la correction collective, quand tout s’unifie dans l’adhésion considérée comme « Zivoug Rav OuMekabtziel Paalim » et tourne en rond (Igoulim).
En d’autres termes, un «cercle» est l’état d’être d’un enfant qui n’est pas encore développé et reste dans les bras de sa mère. Et donc, il n’a pas de responsabilités, sauf celle de s’annuler lui-même. C’est ainsi que Malkhout du monde  de l’Infini avait l’habitude de s’annuler devant la force supérieure, la Lumière supérieure qui l’a remplie, et donc elle avait une forme  «circulaire». Elle  a même séjourné dans l’adhésion, mais seulement par la grâce du Supérieur.
Mais à  la toute fin, dans l’état  3, quand nous reviendrons à l’infini une fois de plus, nous construirons ce « cercle » de nous-mêmes.  Par conséquent, nous faisons une restriction à l’état initial, créons un lieu de travail pour nous-mêmes, et en  lui nous construisons l’état parfait, à la place du Créateur. Cette opération est décrite comme «Mes fils M’ont vaincu. »

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 25/07/2011, Talmud Esser Sefirot

Sans dissimulation, nous ne pouvons pas révéler la perfection

Dr. Michael LaitmanShamati # 174 « Dissimulation »: Concernant la dissimulation, qui est une correction, si elle n’avait pas existé, l’homme n’aurait pas pu atteindre aucune perfection, car il n’aurait pas été digne d’atteindre l’importance de la chose.

Nous avons été créés par la Lumière comme la volonté de recevoir du plaisir, et donc nous sommes entièrement en son pouvoir et nous ne nous sentons pas comme existant. Aujourd’hui, nous ne sentons pas encore notre existence. Ce que nous sentons est une sensation trompeuse car il est seulement possible de se sentir séparé, à distance, et en dehors, de la condition dans laquelle vous vous tenez en opposition face à celui dont vous êtes en dehors.

Mais nous ne pensons pas que nous sommes debout en opposition au Créateur, contre la Lumière, et donc nous ne pouvons pas nous considérer comme existant. Après tout, nous sommes obligés de tout percevoir à partir du contraste des contraires: comme «moi» et quelque chose en dehors de moi. Ensuite, par rapport à ce « en dehors », je serai en mesure de déterminer qui je suis.

Mais en attendant, je reste seul, juste un objet intérieur de moi. Je ne peux rien dire sur moi-même car il n’y a personne par rapport à qui je puisse me mesurer.

Par conséquent, avant qu’une personne puisse s’arrêter et effectuer une restriction sur son ego, qui signifie «passer la « Makhsom » (la frontière du monde spirituel) et se tenir face au Créateur, elle n’est pas encore appelée création. C’est ce qu’on appelle la période de préparation, quand nous sommes entièrement régis par le supérieur.

Ce n’est qu’après, que nous sommes prêts à prendre sur nous la dissimulation qui se révèle entre nous et le Créateur, nous grandissons éloignés de Lui et nous recevons une existence indépendante. La dissimulation produit l’objectif le plus important pour moi. Dans la mesure où je veux atteindre cette qualité, et que je n’en suis pas capable car cela est dissimulé, c’est-à-dire à quel point je sens de son importance.

Finalement j’arrive à un point où je commence à évaluer la dissimulation, car elle se transforme en mon récipient pour la Lumière. Il est écrit, «la Sagesse (Hokhma) est donnée au modeste. » Parce que je fais de ma volonté pour qu’elle fasse plaisir au modeste, je suis capable d’atteindre la Lumière de Hokhma qui se dresse en face de moi, acceptant la Lumière réfléchie, pour l’amour du don sans réserve.

Par conséquent, la dissimulation élargit mon récipient spirituel « 620 » fois et me donne une nouvelle nécessité, au lieu de plaisir, je veux atteindre l’importance du Donneur. Toutes les qualités du récipient spirituel sont présentes dans la dissimulation réelle.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 21/07/11, Shamati