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Un monde qui surgit de la dissimulation

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment  construisons-nous la dissimulation dans la période de préparation, et comment pouvons-nous dissimuler le Créateur si nous ne le sentons même pas ?

 

Réponse: Je vais répondre brièvement: tout ce travail est fait seulement avec les amis, dans le groupe. Les amis vous sont également cachés, et aucun de nous ne connaît le degré réel de l’autre. Le groupe, dans sa vraie forme, nous est aussi dissimulé, comme l’est l’enseignant.

Notre tâche est de construire la dissimulation, c’est-à-dire, pour finalement commencer à préciser que je perçois tout selon l’étendue de mon manque de correction. Par conséquent, j’ai besoin de faire des corrections à mon ego et de dépeindre  tout le monde comme le plus grand de sa génération, existant dans un état qui me dépasse. Je dois atteindre un état où j’ai énormément de respect pour la dissimulation, souhaitant changer grâce à elle mon attitude envers tous les autres.

C’est sur cet écran de dissimulation que je dois construire une nouvelle image du monde, et cette vue d’ensemble sera établie ou moulée à partir de l’importance que j’accorde à chaque phénomène. Si je fais cela, alors progressivement, je vais commencer à travailler contre mon ego et apprendre à percevoir le monde spirituel, c’est-à-dire dessiner l’image du monde spirituel. Après tout, il n’existe pas en dehors de moi, mais seulement à l’intérieur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du  21/07/2011,  article Shamati N°174

Approcher le monde avec la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je tente d’orienter le monde vers l’objectif de la création, pourriez-vous dire que je donne la garantie aux gens ? Y-a-t-il une garantie unilatérale?

 

Réponse: Oui, vous faites avancer les gens. Ils ne peuvent pas encore montrer la réciprocité en retour. Néanmoins, c’est un progrès, et c’est très important.

Nous devons comprendre que notre mission est de faire progresser le monde, et notre progrès dépend de ses étapes. Bien sûr, cette dépendance n’est pas directe, mais faire avancer le monde nécessite des efforts sérieux. Nous ne faisons pas cela au détriment de nos efforts intérieurs ; mais nous ne serons pas en mesure de nous  développer intérieurement sans contribuer  au développement du monde.
Tout est arrangé sous la forme d’un système intégré. Moi, le groupe,  le monde, et le Créateur doivent être un complexe unique. C’est pourquoi nous avons besoin maintenant de nous soucier de tout le monde. Comme le Baal HaSoulam l’écrit, le monde entier est une seule famille et on ne peut rien faire. En se concentrant sur une gamme étroite, en restant dans une niche, nous ne pourrons pas atteindre le résultat souhaité.

D’autre part, en sortant dans le monde, nous devons être prudents parce que nous pouvons perdre nos principes et glisser dans une approche purement psychologique de «Soyons proches les uns des autres, soyons amis. » Non, ça ne marchera pas. Comme en Russie ou dans les kibboutzim (communautés) en Israël, ce sera une connexion dépourvue de force interne.

Une connexion nécessite la force qui nous unit, la Lumière supérieure. Vous devez vous adresser au monde avec des matériaux du Baal HaSoulam, pas nécessairement avec les textes, mais avec ces messages, avec ces principes. Peu à peu, petit à petit, vous devez expliquer aux gens que cela vient de la science de la Kabbale.
Le chemin est long, mais vous devez être clair sur cela dès maintenant. Vous devez être immergé dans la méthode, saturé. Si vous n’étudiez pas constamment les matériaux kabbalistiques, si vous ne les absorbez pas, en creusant plus profondément, vous allez seulement nourrir les personnes avec de belles paroles, du New Age ou de mysticisme. Vous-même, ne remarquerez pas comment vous allez glisser en bas.

Si une personne n’a pas consacré quelques heures par jour à des études sérieuses dans un groupe sérieux, si elle ne travaille pas sur cette question matin et soir, elle perd son chemin. Religions, croyances, traditions mystiques, et tout ce qui y ressemble vient de cette racine. Tout est venu de la Kabbale.

Par ailleurs, notre égoïsme, notre monde appellent à des concessions, en disant: «Cela ne vous coûte rien. Ajouter un peu ici. Changer un peu là. Vous risquez de manquer quelque chose, mais vous allez arriver aux gens ». Non, vous ne  toucherez pas les gens. Vous viendrez à eux sans vos points forts et sans une force spirituelle, déjà corrompus.

C’est un très gros problème. C’est pourquoi quand un enseignant s’en va, des groupes bons et solides perdent leur chemin, perdent de leur force et dépérissent.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/07/2011, «L’Arvout (Garantie mutuelle) »

Lié au monde entier

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous sommes maintenant dans quelque chose comme une période transitoire, un temps d’inactivité, entre les congrès. Comment pouvons-nous renforcer la garantie mutuelle pour avancer?

Réponse: Vous avez besoin d’un travail constant. Quelle différence si nous tenons une convention maintenant ou pas? Une personne ne sait pas quand elle gagne la mesure d’effort requise. Elle doit aspirer à chaque jour nouveau de sa vie, en prévision du moment où elle sera en mesure d’effectuer le don sans réserve aux amis, et à travers eux, au monde entier, et à travers cela, au Créateur.

Je dois analyser mes états intérieurs, ce que sont mes pensées et mes intentions, dans quelle mesure pendant la journée j’essaie de révéler le but, si mon cœur est imprégné de cette aspiration, si  il se réveille, si je peux m’engager à cela, et si je peux garder cette pensée dans le contexte de toutes les autres actions, quoi que je fasse. A partir de là, je peux voir combien j’ai progressé.

Nous avons une seule possibilité de rejoindre le monde spirituel: en travaillant en permanence sur nos désirs et en les rapprochant de plus en plus  de la sensation et de notre compréhension du don sans réserve. Les changements devraient se produire en nous, dans nos désirs. Par conséquent, chaque instant qui y est dédié, nous fait progresser le long du chemin.

Ensuite, tout dépend de la personne. Dans son opinion, quel genre de mouvement vers l’avant doit-elle faire: individuel ou dans le monde entier? Si elle veut atteindre l’objectif de la création, ce mouvement n’est possible que sur une échelle globale. Tout ce qui est en dessous de cette référence ne fonctionne pas de nos jours.

Dans le passé, le groupe ou l’enseignant ont été suffisants, mais aujourd’hui, nous sommes liés dans le monde entier. Celui dont les actes, jour après jour, déplace notre groupe mondial  et le monde entier vers la correction  au moins d’une certaine façon peut voir que cela le stimule, lui et sa propre progression. En substance, le progrès individuel est un investissement dans les autres.

En outre, vous devriez essayer chaque jour d’ajouter une certaine qualité à ce que vous donnez à d’autres dans votre correspondance, des blogs et des projets Internet. Nous ne pouvons donner sans réserve à des amis que lorsque nous fusionnons avec eux, quand nous les comprenons, plutôt que d’essayer de leur imposer quelque chose qui nous plaît. En abordant les gens, nous devrions distribuer, diffuser, ce qui est aussi proche d’eux que possible. Nous devrions nous «habiller» en eux.

L’amour est quand je prends le désir de l’autre personne et que je le remplis en fonction de ce qu’il ou elle veut. Sinon, nous ne serons pas en mesure d’approcher quiconque.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale,du 21/7/11 Arvout

Avant que le train ne nous rattrape

Dr. Michael LaitmanLe groupe opère de la même façon que toute autre personne en utilisant la «force miraculeuse » de la Lumière (Segoula). Pour ce faire, elle a besoin d’écouter les instructions du l’enseignant et de les réaliser en elle-même. Cependant, la chose principale, c’est l’unité et la connexion, le «cercle»  que les membres du groupe créent entre eux. Là, ils sont tous égaux. Nul n’est grand ou petit, ni par rapport à une quelconque qualité, ni en termes de son avantage sur l’autre.

Les petits et les grands, les débutants et les anciens, sont égaux. Le groupe doit être complètement uniforme et homogène. Il doit tendre vers l’unité et la garantie mutuelle.

Quand ils surmontent tous les problèmes et les difficultés et le désir de se construire dans une telle forme, afin de vraiment sentir la qualité du don sans réserve qui est en cours de restauration entre eux, cette liaison est appelé la  Shekhina (divinité), le désir commun qui découle des parties étrangères et séparées qui souhaitent se connecter. Ils attirent la Lumière qui ramène vers le Bien selon l’étendue de leur désir et leur besoin de se connecter.

Puis, la lumière de AB-SAG vient à eux et clarifie et corrige leurs désirs. Ainsi, ils avancent jusqu’à ce qu’ils voient qu’ils commencent essentiellement à construire un récipient spirituel au sein du groupe. Malkhout du monde d’Atsilout est entre eux dans ce désir commun qu’ils construisent à travers le don sans réserve à un autre. Ce récipient  est rempli de la qualité du don sans réserve et c’est son atteinte, dénommée la Lumière supérieure ou le Créateur, qui réside entre eux.

Ce travail est personnel pour chaque individu ainsi que commun pour tout le groupe. Cela s’applique également à l’humanité entière qui est maintenant dans cet état contre sa volonté. L’humanité n’a tout simplement pas l’étincelle initiale qui s’éveille dans le cœur et qui attire quelqu’un à elle : une personne est simplement poussée en avant par la souffrance.

Nous devons devenir cette étincelle attirante pour eux. Par ailleurs, l’opinion publique va comprendre très rapidement les grands principes de cette voie et faire des progrès. Notre objectif est de fournir à l’humanité la méthode de correction avant que les gens ne soient prêts à faire un pas en avant. Jusqu’ici, le problème est qu’ils avancent plus vite que la mise à disposition de notre méthode.

Nous pensons que nous faisons progresser alors que tout le reste demeure quelque part loin derrière, mais ce n’est pas vrai. Ils sont réellement en train d’avancer très vite, et ils sont prêts à accepter la méthode de correction venant de nous. Nous sommes en retard pour y répondre. C’est un gros problème, et nous avons vraiment besoin de nous dépêcher.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/07/2011, article  n °122 Shamati

Le point infini

Dr. Michael LaitmanAprès le Tsimtsoum (restriction), quand Malkhout (la 4e phase, Behina Dalet) décide qu’elle doit atteindre la similitude avec le Créateur, elle  commence à se vérifier pour voir de quels parties et niveaux elle se compose.

Voilà comment elle se divise elle-même en mondes, Partsoufim et Sefirot, jusqu’à ce qu’elle réalise pleinement elle-même comme un récipient qui descend dans ce monde.

Chaque fois qu’elle arrive à se connaître davantage, elle se cache dans les mêmes proportions. Voilà comment nous arrivons à ce monde, le plus bas et le plus sombre de l’univers, ce qui signifie qui nous est le plus dissimulé. Et d’ici, de cette obscurité, on commence à révéler les désirs et la Lumière afin de remonter.

Malkhout a deux désirs: devenir semblable et adhérer à la racine, mais dans le même temps rester indépendante et autonome. Et l’indépendance est seulement possible quand il y a résistance. C’est pourquoi cette action est appelée « l’accouplement tout en frappant» (Zivoug de Haka’a).

Le désir d’atteindre la racine signifie accouplement (Zivoug). Et les coups (Haka’a) résultent de la volonté de préserver son indépendance, de ne pas se remplir avec la Lumière pour son propre intérêt, mais uniquement dans le but de donner sans réserve. Alors c’est considéré comme le don sans réserve plutôt que la réception.

Nous avons besoin de nous identifier avec Malkhout de l’Infini  car nous sommes ses parties. Cela signifie que nous avons besoin de vouloir agir comme elle, pour faire plaisir à l’Hôte, tout comme Il veut nous donner sans réserve du plaisir. Nous ne devrions jamais oublier Malkhout de l’Infini, car nous sommes inclus dans ce point et nous existons en lui définitivement.

Peu importe où je suis (seul, en groupe, ou lors de la diffusion), je suis toujours dans le point de Malkhout de l’Infini, qui a décidé d’être un donneur, comme l’invité en relation avec l’Hôte. C’est pourquoi, peu importe ce que nous faisons, nous devons adhérer à ce point. Et toutes nos actions sont dans le but de lui faire plaisir, tout comme Il nous fait plaisir.

Mais comment je sais qu’Il me donne du plaisir? C’est là, dans ce point, que Malkhout a révélé cela. Et comme j’aspire vers cela, je m’inclus dedans et révèle cela aussi.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 19/07/2011, Talmud Esser Sefirot

Ne regrettez pas le temps perdu …

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je conserver l’intention constante dont Le Zohar décrit sur le lien entre nous?

Réponse: La chose principale est l’intention. Si vous pouvez écouter le texte du Zohar et garder une bonne intention, alors écoutez. Si vous ne pouvez pas écouter puisque l’écoute, vous détourne de l’intention, alors rester dans l’intention.

La même condition du maintien de la volonté constante d’être corrigée par la Lumière s’applique à l’étude de tous les autres matériaux kabbalistiques, et en général, à chaque instant de la vie. Si une personne ne peut pas rester dans l’intention, il est dommage de gaspiller les efforts et perdre du temps.
De la 2ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 07/07/2011, Le Zohar

Le feu de l’enfer

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « Trouma (Don) » Point 443: Le jugement de la punition de l’Enfer est la condamnation des méchants là-bas. Pourquoi sont-ils condamnés dans le jugement de l’enfer? L’enfer est un feu qui brûle jour et nuit, comme les méchants, qui se réchauffent dans le feu du mauvais penchant à violer les mots de la Torah. Avec chaque réchauffement avec lequel ils se réchauffent dans le mauvais penchant, le feu de l’enfer brûle en eux.

L’enfer est les étapes de la révélation de l’égoïsme comme le mal, quand une personne se sent comme un receveur, et le feu de la honte le brûle. Ce feu nous pousse à nous corriger.

Par ailleurs, dans cet état de l’enfer, une personne a tout sauf l’attribut du don sans réserve, et c’est pourquoi elle souffre. J’ai toute l’abondance, la satisfaction de mon égoïsme, mais je ne leur souhaite pas. Je veux être dans le don sans réserve parce que cela me rend proche du Créateur. Je ne veux pas être un receveur! C’est ce que l’enfer est.
De la 2ème partie ducours quotidien de Kabbale 09/07/2011, Le Zohar

Notre négligence

Dr. Michael LaitmanEn me limitant dans le but de me soucier de mon prochain, je ne vais pas du tout secrètement me soucier de mon propre bien-être. J’ai tout simplement à ne pas penser à moi. C’est la correction que la Lumière effectue en moi. C’est le sens de l’élévation au-dessus du désir, effectuant la première restriction, et l’acquisition de la qualité du don sans réserve. Tout cela est le résultat de l’influence de la Lumière.

Mon attention pour autrui n’est en aucune façon reliée à tous les détails matériels. Je continue de manger, boire, et d’alimenter toutes mes besoins. C’est une question de mon désir, mon attitude intérieure à l’action.

Par exemple, disons que je veuille vraiment aider une personne malade, je tiens à la nourrir et lui donner à boire, mais les médecins ne lui permettent pas autre chose qu’un petit morceau de pain et une tasse de thé. Ainsi, même si je voulais lui donner un plat riche et exquis et que j’ai l’occasion de le faire, je suis limité.

Il s’avère que tout est une question d’intention. Nous ne construisons pas des relations de garantie mutuelle entre nous sur une base artificielle. Et c’est pourquoi il nous semble impossible d’atteindre le don sans réserve et l’unité, qu’il est impossible d’abandonner le souci de soi, de ne pas se soucier même de ses nécessités vitales, et ne penser qu’au prochain. Elles me sont fournies par les autres comme je me les serai procuré. Par leur garantie, ils prennent soin de mes besoins matériels, ainsi que la prise totale, l’attention à 100% de ma réussite spirituelle.

Tout cela doit être construit correctement. Qui sont les amis? Ils reçoivent des désirs qui sont corrigés par la Lumière qui ramène vers le bien. Rien ici ne se fait par nos propres efforts. Des efforts doivent être faits afin d’attirer la Lumière, qui viendra nous corriger. C’est drôle de penser que nous agirions pour l’amour du don sans réserve de notre propre gré. Une personne peut-elle vraiment sauter au-dessus de sa tête?

Notre problème est que nous ne cherchons pas la Lumière dans toutes nos actions. Nous pensons que l’action elle-même apportera le résultat: que nous nous réjouirons et nous commencerons à aimer le prochain. Mais cela n’arrivera pas. Nous devons nous réjouir avec l’intention et grâce à elle, la Lumière viendra et nous fusionnerons dans l’étreinte intérieure. Tout est réalisé au moyen de la Lumière que ramène vers le bien. On oublie la composante la plus importante, au sujet de la seule force qui opère dans la réalité.

Il nous semble qu’il est très difficile et irréaliste de se connecter dans la garantie mutuelle, l’unité, l’adhésion, autrui, le don sans réserve, et la nécessité vitale de façon à ce que nous devenions un seul récipient pour révéler le don sans réserve absolue, ce qui signifie la révélation du Créateur à la création . Et la seule raison pour cela est que nous n’avons pas évoqué la Force qui va construire cet état pour nous. Nous attendons à tort de le créer nous-mêmes.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/07/11, Matan Torah

Ce n’est pas un jeu, mais des signes en chemin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dois-je voir le Créateur comme divisé en tant de forces différentes? Est-il possible que je puisse Le lier à mes différents désirs et qualités et le percevoir?

Réponse: C’est correct. Lorsque mon ego, le désir de recevoir du plaisir, s’imagine être au-dessus du Créateur, il commence à imaginer des idoles au lieu de Lui. Fondamentalement, il imagine d’autres forces, non pas le Créateur exactement.

Je vois l’empreinte de mon désir égoïste non corrigé comme «d’autres dieux. » Quand je ne suis pas dans l’état du don sans réserve par rapport à un certain désir, quand je n’arrive pas à agir dans une forme corrigée, alors la forme dans laquelle mon désir décrit le Créateur pour moi est appelé «idoles».

C’est la différence entre les dix Sefirot impures (Klipa) et les dix Sefirot de la sainteté (don sans réserve). Quand en regardant à travers elles à partir de ma Malkhout corrompue, j’imagine Keter  corrompue, c’est ce qu’on appelle «d’autres dieux », d’autres idoles. Et la façon dont je vois Keter quand je la regarde c’est à partir de Malkhout corrigée, cela s’appelle le Créateur.

Le Créateur correspond au degré spirituel auquel je suis en mesure de me connecter avec Lui et de Le révéler. Mais c’est cette même force supérieure, quoique relative à mon degré. C’est pourquoi «idoles» sont des formes corrompues dans lesquelles j’imagine la seule force supérieure, selon la manière dont mon ego la décrit à l’intérieur de mes fautes.

Pour cette raison, si une personne se rapporte aux formes de ces «idoles» correctement, elles se transforment en indications pour elle. Elle va comprendre que rien n’est créé en vain, et elle sera capable d’avancer spécifiquement à cause de ces formes. Comme il est écrit, Pharaon nous rapproche du Créateur.

Je me rapproche de la vérité spécifiquement en passant d’une fausse idole à une autre! Indépendamment de au combien c’est désagréable et contraire à l’état vrai, nous pouvons travailler spécifiquement avec ces oppositions. C’est parce que nous n’avons pas encore de connexion avec le don sans réserve, «sainteté».
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 07/07/2011, Shamati n°15

Le monde dans lequel «Il n’y a rien hormis Lui»

Dr. Michael LaitmanUn être humain est créé dans un état tel qu’il lui semble que d’autres personnes existent et qu’un monde immense l’entoure. Mais tout cela est ses désirs intérieurs dont il n’a pas encore été en mesure de rassembler pour voir qu’il n’y a seulement que lui, debout devant le Créateur.

On doit attribuer toutes les distorsions, les troubles, les pensées étrangères, les désirs superflus, et des incidents apparemment «aléatoires» qui nous arrivent non pas par leur nombreuses sources imaginaires et leurs raisons qui nous apparaissent encore à cause de l’imperfection de notre travail, mais seulement à cause du Créateur.

C’est ce en quoi consiste le travail intérieur. Après tout, tout ce qu’une personne n’attribue pas au Créateur, mais plutôt l’attribue à d’autres forces, comme d’autres personnes, toutes sortes de raisons, le destin, et même à lui-même, tout cela est appelé «idoles» (dieux étrangers) . Ainsi, il s’avère qu’il se considère comme dépendant de quelque chose d’autre que le Créateur, comme s’il y avait une autre force qui peut être une source d’influence sur lui, que cela soit bon ou mauvais.

Nous devons réaliser le principe qu’«il n’y a rien hormis Lui» au-dessus de tous les obstacles nous arrivant intentionnellement, nous égarent, afin que nous apprenions à nous ajuster à la force unique, une seule source. Ce travail se compose en apparence de plusieurs types et étapes différents:

    Clarifier l’unicité de la source, si d’autres sources existent ou c’est la seule;
    Clarifier la nature de la source, si c’est bien ou mal;
    Clarifier notre relation avec la Source: Est-ce que c’est  «pour soi» ou «pour l’amour du don sans réserve».

Une personne effectue les travaux liés à la Source avec son propre récipient spirituel, désir, en s’unissant à tous les autres, puis elle se sent comme la seule créature. Elle réunit également toutes les forces agissant sur elle, toutes les différentes sources en une seule source. En d’autres termes, il existe plusieurs types de travaux, selon la façon dont les deux, un être humain et le Créateur, se connecte.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 07/07/2011, Shamati N°15