Category Archives: travail intérieur

L’amour couvrira toutes les fautes

Dr. Michael LaitmanLa période de préparation est appelée la période  des «  péchés et transgressions ». Vous pouvez objecter et dire : comment était-ce une transgression, si je n’avais pas la compréhension ou la connaissance de quelque chose?

Oui, vous ne saviez pas, mais vous avez agi. Et même si vous avez essayé de suivre les instructions de la Kabbale, vous avez étudié et vous étiez dans un groupe, vous avez fait tout cela dans votre propre intérêt. C’est pourquoi, sans le savoir, vous avez effectué les actions dans le groupe et les études égoïstement, au lieu de les exécuter en vue du don sans réserve. Vous avez essayé d’utiliser vos amis et la Kabbale dans votre propre intérêt, et ces péchés sont appelés soit «transgressions intentionnelles» ou «erreurs involontaires, négligence ».

Plus tard, quand nous nous élevons à un degré spirituel et acquérons la force d’agir en vue du don sans réserve, nous corrigeons ces péchés. Au début, nous corrigeons les « erreurs », et ce faisant nous nous élevons au degré de Bina, le don sans réserve  pour l’amour du don, la crainte. Et puis nous corrigeons les «transgressions» pour le don sans réserve et acquérons le degré d’amour, la foi absolue.

D’où proviennent les transgressions et la négligence que nous corrigeons pour le don sans réserve et  l’amour au degré de Bina et Keter? Ils  ont été une fois sauvés dans nos désirs égoïstes, comme il est écrit: «La bête va avaler et recracher » Et c’est ainsi que nous avons recueilli un certain nombre de transgressions que nous pouvons désormais corriger.
Mais quelqu’un qui n’entre pas dans le groupe et ne commence pas l’étude pour atteindre l’objectif quelque soit l’intention dont il est capable,  ne commet pas de «transgressions» ou  ne fait pas d’« erreurs ». Il n’a rien à corriger du tout ; il lui manque le «mauvais penchant».

Cette «inclination égoïste» dont parle la Kabbale est une qualité particulière. Nous la formons tandis que nous sommes dans le groupe, lorsque l’on étudie, quand nous aspirons à donner sans réserve (Lishma), quand nous sommes certains que nous existons actuellement dans l’égoïsme (Lo Lishma), et quand nous nous commettons d’horribles transgressions en voulant atteindre la spiritualité pour notre propre bien et récolter les fruits dans tous les mondes.

C’est ainsi que nous accumulons les transgressions et les erreurs en nous. Et jusqu’à ce que nous les réunissions dans leur pleine mesure sur les « 400 ans d’esclavage égyptien », nous sommes incapables de leur échapper et de commencer la correction.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  19/07/2011, «L’Arvout (Garantie mutuelle) »

Le problème existe. Qui a une solution?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Arvout (Garantie mutuelle) »: Mais le rôle d’Israël envers le monde ressemble au rôle de nos saints pères envers la nation israélienne ….

Si ce n’était pas à cause de nos ancêtres, il n’y aurait aucune nation d’Israël, ce qui signifie le groupe qui aspire au Créateur et à la correction. De la même façon, nous devons maintenant nous soucier du monde, car sans notre aide, les gens ne seront pas en mesure de se corriger. Leurs désirs ne sont pas capables de s’élever par eux-mêmes, et les gens ne peuvent même pas penser à la correction en vue du don sans réserve.

Aujourd’hui, nous voyons cela dans le travail des scientifiques et d’experts éminents dans différents domaines. Ils écrivent des choses correctes sur le monde, mais ils ne peuvent pas prononcer un mot au sujet de la solution. Ils n’ont aucune aspiration « droit au Créateur », aucune étincelle spirituelle. Ainsi, ils ne réalisent pas que c’est la seule possibilité. Ils sont impuissants devant la nécessité d’une correction, ils n’ont pas les moyens pour cela.

Par conséquent, ils évitent les réponses dans leurs recherche et discussions. Ils ne peuvent pas voir plus loin sur la route, ils ne voient que ce qui se passe. Ils comprennent la nécessité de créer un monde intégré, et ils s’arrêtent  là. Par conséquent, leur raisonnement est vague. Cela se termine en rien ou retombe sur des propositions totalement irréalistes.
Je ne leur reproche pas. Ce n’est pas un signe de leurs limites. C’est juste que, sans l’ajout d’une étincelle spirituelle aux désirs humains dans notre monde, les gens ne peuvent pas voir l’avenir, le seul développement possible.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19/07/2011, «L’Arvout (Garantie mutuelle) »

Un affrontement entre le nouveau et l’ancien monde en moi

Dr. Michael LaitmanA l’intérieur de la tête de tous les degrés (Rosh) une collision se produit entre la Lumière et l’écran, ce qui signifie entre l’intention « en vue du don sans réserve» et le plaisir qui est directement senti à l’intérieur du désir de plaisir. Le plaisir direct est comme si je ressentais quelque chose de savoureux dans ma bouche, et ce goût est directement liée à mon désir.

Mais maintenant, je dois infliger un coup, ce qui signifie introduire un nouveau calcul, me tenir entre le plaisir et le désir qui sont ensemble à l’intérieur de moi. Je dois me tenir entre eux et leur donner une nouvelle forme de connexion, car sur les deux d’entre eux, je veux construire le Créateur afin qu’ils se traitent mutuellement avec le don sans réserve !

C’est ce qu’on appelle un coup (Hakaa) parce que je viens immédiatement contre cette connexion directe entre le plaisir et le désir. Et en vertu de cela, je construis la tête du  degré.

Le «visage» du Partsouf est la forme du don sans réserve qu’une personne a construit à partir des nouveaux rapports qu’elle veut établir entre le plaisir et le désir. Elle se tient entre eux et ne les laisse pas entrer en contact direct, car elle veut qu’ils s’apportent l’un à l’autre uniquement  sous la forme du  don sans réserve. Voilà comment on construit la forme du Partsouf spirituel.

En d’autres termes, la forme du Partsouf est construite sur la base des nouvelles relations entre le plaisir et le désir. Et après cela, le Partsouf ne veut pas accepter toutes les autres parties du plaisirs et des désirs qui ont été incapables de prendre la forme du don sans réserve, la forme du Créateur. Il s’avère qu’il est laissé avec un excès de désirs et de Lumières qui sont au-delà de ses calculs.

C’est alors que surgit un conflit entre cette forme directe restante, ce Partsouf distinct supplémentaire, dans lequel le désir et le plaisir sont connectés directement – et le nouveau,  le Partsouf saint qui a été construit, qui contient la bonne connexion entre le plaisir et le désir, la création d’un «visage». Et la personne ressent l’affrontement entre ces deux formes: entre la réception de tout pour elle-même, comme le Créateur le persuade de le faire, et la nouvelle forme du don sans réserve qu’elle vient de créer.

La collision mutuelle de ces deux forces est appelé «la collision des Lumières environnante et intérieure ».
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du  20/07/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

L’aube dans la profondeur du désir

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dois-je révéler la haine à l’intérieur de moi envers l’ami? Est-il ainsi pour que je ne reçoive pas de plaisir personnel individuel du Créateur?

Réponse: Ce que vous ressentez envers l’ami n’est pas vraiment de la haine, mais plutôt le rejet ou l’antagonisme pour diverses raisons. Vous rejetez certainement la haine, et refusez d’accepter le Créateur dans la même mesure. Et cela vous donne une occasion pour la correction. Après tout, vous révéler un espace de travail, votre propre  «  zone de construction » C’est la seule façon pour nous d’avancer, nous n’avons pas d’autre endroit où travailler.

C’est ce qui différencie la science de la Kabbale de toutes les autres méthodes. On pourrait penser que cela traite de ​​certains sujets nobles, certaines sphères empyrées, tandis qu’en vérité il n’y a rien dans la Kabbale, sauf dans le groupe de travail avec les amis, un travail très simple et vrai.

L’humanité dans son ensemble aborde également ce besoin. Toutes les nations en auront besoin pour devenir un «groupe», sinon elles n’auront pas le droit d’exister. La Lumière supérieure constamment nous touche et nous conduit à ce point, et aujourd’hui, elle éclaire le désir d’une telle profondeur que nous devons comprendre que nous ne survivrons pas sans l’unité. A partir de maintenant notre vie ne dépend pas de l’économie et du commerce, comme au cours des 50 dernières années. Nous dépendons de plus en plus sur l’interconnexion humaine, nous devons unir nos âmes.

De cette manière, les Lumières touchent les récipients, pénétrant toujours plus profondément en eux et éclairant ce besoin. Que nous le voulions ou non n’est pas pertinent. Le moteur du générateur prend de la vitesse, l’illuminateur amplifie la luminosité des projecteurs, et leur éclat franchit les profondeurs de nos désirs.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 10/07/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Une recette universelle pour la réussite

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que peut faire une personne quand elle est incapable de se surpasser quand il y a des ragots et des insinuations dans le groupe?

Réponse: C’est un problème. Si nous sommes connectés au moins à une lettre de la sagesse de la Kabbale, tout ce qui se passe chez nous à partir de maintenant est seulement connecté à ses amis et à l’atteinte du Créateur dans le groupe. Il n’y a aucune autre cause pour les événements dans notre vie. Peu importe ce qui vous arrive, toutes les bonnes et les mauvaises choses vont de pair avec l’objectif. Vous êtes entrés sur une autoroute spirituelle.

Les gens dans le monde sont encore au stade où leur désir égoïste se développe. Cela va continuer jusqu’à ce qu’ils atteignent un point où le problème va se révéler à eux: soit une crise mondiale de l’interconnexion intégrée ou le point dans le cœur.

Cependant, nos échecs ne proviennent que d’un travail négligé négligent dans l’environnement. Et une fois encore, vous pouvez corriger tous les problèmes que dans l’environnement, seulement dans la connexion mutuelle avec les amis. Pourquoi est-ce ainsi? C’est parce que c’est de cette façon que vous réveillez la Lumière qui fait tout le travail. C’est la Lumière qui organise et détermine tout dans votre vie de votre santé physique au bien-être spirituel. Tout dépend de sa présence ou de son absence.

De cette façon, le travail en groupe est une méthode universelle qui vous permet d’atteindre le succès dans tout.

Question: Comment pouvons-nous faire en sorte que le groupe soit le seul territoire de notre travail? Comment pouvons-nous rester sur cette voie?

Réponse: Pour que chaque personne s’en souvienne et ressente son importance, il faut une opinion commune et une garantie mutuelle. Je dois m’assurer que je n’oublie pas que ma vie à tous ses niveaux et dans tous les détails ne dépend que du bien-être du groupe, de sa perfection.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 10/07/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Un monde qui surgit de la dissimulation

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment  construisons-nous la dissimulation dans la période de préparation, et comment pouvons-nous dissimuler le Créateur si nous ne le sentons même pas ?

 

Réponse: Je vais répondre brièvement: tout ce travail est fait seulement avec les amis, dans le groupe. Les amis vous sont également cachés, et aucun de nous ne connaît le degré réel de l’autre. Le groupe, dans sa vraie forme, nous est aussi dissimulé, comme l’est l’enseignant.

Notre tâche est de construire la dissimulation, c’est-à-dire, pour finalement commencer à préciser que je perçois tout selon l’étendue de mon manque de correction. Par conséquent, j’ai besoin de faire des corrections à mon ego et de dépeindre  tout le monde comme le plus grand de sa génération, existant dans un état qui me dépasse. Je dois atteindre un état où j’ai énormément de respect pour la dissimulation, souhaitant changer grâce à elle mon attitude envers tous les autres.

C’est sur cet écran de dissimulation que je dois construire une nouvelle image du monde, et cette vue d’ensemble sera établie ou moulée à partir de l’importance que j’accorde à chaque phénomène. Si je fais cela, alors progressivement, je vais commencer à travailler contre mon ego et apprendre à percevoir le monde spirituel, c’est-à-dire dessiner l’image du monde spirituel. Après tout, il n’existe pas en dehors de moi, mais seulement à l’intérieur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du  21/07/2011,  article Shamati N°174

Approcher le monde avec la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je tente d’orienter le monde vers l’objectif de la création, pourriez-vous dire que je donne la garantie aux gens ? Y-a-t-il une garantie unilatérale?

 

Réponse: Oui, vous faites avancer les gens. Ils ne peuvent pas encore montrer la réciprocité en retour. Néanmoins, c’est un progrès, et c’est très important.

Nous devons comprendre que notre mission est de faire progresser le monde, et notre progrès dépend de ses étapes. Bien sûr, cette dépendance n’est pas directe, mais faire avancer le monde nécessite des efforts sérieux. Nous ne faisons pas cela au détriment de nos efforts intérieurs ; mais nous ne serons pas en mesure de nous  développer intérieurement sans contribuer  au développement du monde.
Tout est arrangé sous la forme d’un système intégré. Moi, le groupe,  le monde, et le Créateur doivent être un complexe unique. C’est pourquoi nous avons besoin maintenant de nous soucier de tout le monde. Comme le Baal HaSoulam l’écrit, le monde entier est une seule famille et on ne peut rien faire. En se concentrant sur une gamme étroite, en restant dans une niche, nous ne pourrons pas atteindre le résultat souhaité.

D’autre part, en sortant dans le monde, nous devons être prudents parce que nous pouvons perdre nos principes et glisser dans une approche purement psychologique de «Soyons proches les uns des autres, soyons amis. » Non, ça ne marchera pas. Comme en Russie ou dans les kibboutzim (communautés) en Israël, ce sera une connexion dépourvue de force interne.

Une connexion nécessite la force qui nous unit, la Lumière supérieure. Vous devez vous adresser au monde avec des matériaux du Baal HaSoulam, pas nécessairement avec les textes, mais avec ces messages, avec ces principes. Peu à peu, petit à petit, vous devez expliquer aux gens que cela vient de la science de la Kabbale.
Le chemin est long, mais vous devez être clair sur cela dès maintenant. Vous devez être immergé dans la méthode, saturé. Si vous n’étudiez pas constamment les matériaux kabbalistiques, si vous ne les absorbez pas, en creusant plus profondément, vous allez seulement nourrir les personnes avec de belles paroles, du New Age ou de mysticisme. Vous-même, ne remarquerez pas comment vous allez glisser en bas.

Si une personne n’a pas consacré quelques heures par jour à des études sérieuses dans un groupe sérieux, si elle ne travaille pas sur cette question matin et soir, elle perd son chemin. Religions, croyances, traditions mystiques, et tout ce qui y ressemble vient de cette racine. Tout est venu de la Kabbale.

Par ailleurs, notre égoïsme, notre monde appellent à des concessions, en disant: «Cela ne vous coûte rien. Ajouter un peu ici. Changer un peu là. Vous risquez de manquer quelque chose, mais vous allez arriver aux gens ». Non, vous ne  toucherez pas les gens. Vous viendrez à eux sans vos points forts et sans une force spirituelle, déjà corrompus.

C’est un très gros problème. C’est pourquoi quand un enseignant s’en va, des groupes bons et solides perdent leur chemin, perdent de leur force et dépérissent.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/07/2011, «L’Arvout (Garantie mutuelle) »

Lié au monde entier

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous sommes maintenant dans quelque chose comme une période transitoire, un temps d’inactivité, entre les congrès. Comment pouvons-nous renforcer la garantie mutuelle pour avancer?

Réponse: Vous avez besoin d’un travail constant. Quelle différence si nous tenons une convention maintenant ou pas? Une personne ne sait pas quand elle gagne la mesure d’effort requise. Elle doit aspirer à chaque jour nouveau de sa vie, en prévision du moment où elle sera en mesure d’effectuer le don sans réserve aux amis, et à travers eux, au monde entier, et à travers cela, au Créateur.

Je dois analyser mes états intérieurs, ce que sont mes pensées et mes intentions, dans quelle mesure pendant la journée j’essaie de révéler le but, si mon cœur est imprégné de cette aspiration, si  il se réveille, si je peux m’engager à cela, et si je peux garder cette pensée dans le contexte de toutes les autres actions, quoi que je fasse. A partir de là, je peux voir combien j’ai progressé.

Nous avons une seule possibilité de rejoindre le monde spirituel: en travaillant en permanence sur nos désirs et en les rapprochant de plus en plus  de la sensation et de notre compréhension du don sans réserve. Les changements devraient se produire en nous, dans nos désirs. Par conséquent, chaque instant qui y est dédié, nous fait progresser le long du chemin.

Ensuite, tout dépend de la personne. Dans son opinion, quel genre de mouvement vers l’avant doit-elle faire: individuel ou dans le monde entier? Si elle veut atteindre l’objectif de la création, ce mouvement n’est possible que sur une échelle globale. Tout ce qui est en dessous de cette référence ne fonctionne pas de nos jours.

Dans le passé, le groupe ou l’enseignant ont été suffisants, mais aujourd’hui, nous sommes liés dans le monde entier. Celui dont les actes, jour après jour, déplace notre groupe mondial  et le monde entier vers la correction  au moins d’une certaine façon peut voir que cela le stimule, lui et sa propre progression. En substance, le progrès individuel est un investissement dans les autres.

En outre, vous devriez essayer chaque jour d’ajouter une certaine qualité à ce que vous donnez à d’autres dans votre correspondance, des blogs et des projets Internet. Nous ne pouvons donner sans réserve à des amis que lorsque nous fusionnons avec eux, quand nous les comprenons, plutôt que d’essayer de leur imposer quelque chose qui nous plaît. En abordant les gens, nous devrions distribuer, diffuser, ce qui est aussi proche d’eux que possible. Nous devrions nous «habiller» en eux.

L’amour est quand je prends le désir de l’autre personne et que je le remplis en fonction de ce qu’il ou elle veut. Sinon, nous ne serons pas en mesure d’approcher quiconque.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale,du 21/7/11 Arvout

Avant que le train ne nous rattrape

Dr. Michael LaitmanLe groupe opère de la même façon que toute autre personne en utilisant la «force miraculeuse » de la Lumière (Segoula). Pour ce faire, elle a besoin d’écouter les instructions du l’enseignant et de les réaliser en elle-même. Cependant, la chose principale, c’est l’unité et la connexion, le «cercle»  que les membres du groupe créent entre eux. Là, ils sont tous égaux. Nul n’est grand ou petit, ni par rapport à une quelconque qualité, ni en termes de son avantage sur l’autre.

Les petits et les grands, les débutants et les anciens, sont égaux. Le groupe doit être complètement uniforme et homogène. Il doit tendre vers l’unité et la garantie mutuelle.

Quand ils surmontent tous les problèmes et les difficultés et le désir de se construire dans une telle forme, afin de vraiment sentir la qualité du don sans réserve qui est en cours de restauration entre eux, cette liaison est appelé la  Shekhina (divinité), le désir commun qui découle des parties étrangères et séparées qui souhaitent se connecter. Ils attirent la Lumière qui ramène vers le Bien selon l’étendue de leur désir et leur besoin de se connecter.

Puis, la lumière de AB-SAG vient à eux et clarifie et corrige leurs désirs. Ainsi, ils avancent jusqu’à ce qu’ils voient qu’ils commencent essentiellement à construire un récipient spirituel au sein du groupe. Malkhout du monde d’Atsilout est entre eux dans ce désir commun qu’ils construisent à travers le don sans réserve à un autre. Ce récipient  est rempli de la qualité du don sans réserve et c’est son atteinte, dénommée la Lumière supérieure ou le Créateur, qui réside entre eux.

Ce travail est personnel pour chaque individu ainsi que commun pour tout le groupe. Cela s’applique également à l’humanité entière qui est maintenant dans cet état contre sa volonté. L’humanité n’a tout simplement pas l’étincelle initiale qui s’éveille dans le cœur et qui attire quelqu’un à elle : une personne est simplement poussée en avant par la souffrance.

Nous devons devenir cette étincelle attirante pour eux. Par ailleurs, l’opinion publique va comprendre très rapidement les grands principes de cette voie et faire des progrès. Notre objectif est de fournir à l’humanité la méthode de correction avant que les gens ne soient prêts à faire un pas en avant. Jusqu’ici, le problème est qu’ils avancent plus vite que la mise à disposition de notre méthode.

Nous pensons que nous faisons progresser alors que tout le reste demeure quelque part loin derrière, mais ce n’est pas vrai. Ils sont réellement en train d’avancer très vite, et ils sont prêts à accepter la méthode de correction venant de nous. Nous sommes en retard pour y répondre. C’est un gros problème, et nous avons vraiment besoin de nous dépêcher.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/07/2011, article  n °122 Shamati

Le point infini

Dr. Michael LaitmanAprès le Tsimtsoum (restriction), quand Malkhout (la 4e phase, Behina Dalet) décide qu’elle doit atteindre la similitude avec le Créateur, elle  commence à se vérifier pour voir de quels parties et niveaux elle se compose.

Voilà comment elle se divise elle-même en mondes, Partsoufim et Sefirot, jusqu’à ce qu’elle réalise pleinement elle-même comme un récipient qui descend dans ce monde.

Chaque fois qu’elle arrive à se connaître davantage, elle se cache dans les mêmes proportions. Voilà comment nous arrivons à ce monde, le plus bas et le plus sombre de l’univers, ce qui signifie qui nous est le plus dissimulé. Et d’ici, de cette obscurité, on commence à révéler les désirs et la Lumière afin de remonter.

Malkhout a deux désirs: devenir semblable et adhérer à la racine, mais dans le même temps rester indépendante et autonome. Et l’indépendance est seulement possible quand il y a résistance. C’est pourquoi cette action est appelée « l’accouplement tout en frappant» (Zivoug de Haka’a).

Le désir d’atteindre la racine signifie accouplement (Zivoug). Et les coups (Haka’a) résultent de la volonté de préserver son indépendance, de ne pas se remplir avec la Lumière pour son propre intérêt, mais uniquement dans le but de donner sans réserve. Alors c’est considéré comme le don sans réserve plutôt que la réception.

Nous avons besoin de nous identifier avec Malkhout de l’Infini  car nous sommes ses parties. Cela signifie que nous avons besoin de vouloir agir comme elle, pour faire plaisir à l’Hôte, tout comme Il veut nous donner sans réserve du plaisir. Nous ne devrions jamais oublier Malkhout de l’Infini, car nous sommes inclus dans ce point et nous existons en lui définitivement.

Peu importe où je suis (seul, en groupe, ou lors de la diffusion), je suis toujours dans le point de Malkhout de l’Infini, qui a décidé d’être un donneur, comme l’invité en relation avec l’Hôte. C’est pourquoi, peu importe ce que nous faisons, nous devons adhérer à ce point. Et toutes nos actions sont dans le but de lui faire plaisir, tout comme Il nous fait plaisir.

Mais comment je sais qu’Il me donne du plaisir? C’est là, dans ce point, que Malkhout a révélé cela. Et comme j’aspire vers cela, je m’inclus dedans et révèle cela aussi.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 19/07/2011, Talmud Esser Sefirot