Category Archives: travail intérieur

Un booster spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Zohar décrit un état au niveau des 125 degrés, le monde de l’Infini, le monde de l’adhésion, le monde de notre correction absolue, quand nous atteignons la similitude des qualités avec le Créateur. Pour cette raison, quelle que soit la distance et l’opposition d’où nous sommes par rapport à cet état parfait, manquant de point de contact avec lui, même au niveau du plus petit degré, la force de notre pression se révèle être la plus grande particulièrement dans cet état d’opposition par rapport à nos efforts pour atteindre la perfection. Ici, la distance fonctionne réellement à notre avantage.

Je n’ai pas créé cet état opposé; Celui que je désire atteindre l’a fait. Pour cette raison, un gramme d’effort que j’exerce pour être avec le Créateur, malgré cette plus grande distance possible qui est multipliée par 125 degrés. En d’autres termes, ces degrés m’avantagent dans mes efforts.

C’est de la même façon que tout est fait pour un bébé quand il pleure. Mais quand à un, deux ou trois ans il crit, les adultes ne font plus autant attention à lui.

La distance maximale travaille spécifiquement de telle manière qu’elle multiplie la force de notre effort sur ​​l’autre extrémité de l’échelle des degrés. C’est pourquoi nous devons apprécier notre état et nous devons souhaiter atteindre l’état final, autant que possible. Alors nos efforts seront vraiment grands.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 05/07/2011, Le Zohar

Et le secret sera mis en lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je n’arrive pas à comprendre le sens de la création et l’existence de notre monde. Est-ce la faute de la créature ou le dessein du Créateur? Qui est à blâmer pour ce malentendu?

 

Réponse: Personne n’est à blâmer ici. Nous sommes dans un état où, à la place du monde de l’Infini, immense et parfait, nous voyons notre monde et nous-mêmes comme imparfaits. Donc, nous allons faire un effort pour regarder tout à la lumière du don sans réserve, plutôt que dans la lumière de la réception. Ensuite, nous verrons que dans la réalité, nous sommes complètement corrigés, dans une vaste sphère parfaite et remplie de la Lumière, du Créateur.

Il n’y avait rien d’autre. C’était juste un malentendu  sur l’endroit où nous existons. Nous existons dans ce beau royaume maintenant, juste comme nous l’avions fait au début. Alors mettons nos efforts pour en faire une réalité.

De la série des cours virtuels du dimanche, le 10/07/2011

La sagesse ne sera pas oubliée du monde

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « Trouma (Don) », Item 422: Mais je suis perplexe à propos des sages de la génération – comment abandonnent-ils ne serait-ce qu’un instant et ne se tiennent pas debout devant Rabbi Shimon pour apprendre la Torah, alors que Rabbi Shimon est dans le monde. Mais dans cette génération la sagesse ne sera pas oubliée du monde. Malheur au monde quand il partira, et que les sages seront peu nombreux, et la sagesse sera oubliée du monde.

Ce n’est pas une référence à l’histoire. La génération de Rabbi Shimon est un degré spirituel élevé  auquel on peut se connecter et par conséquent on peut recevoir de ce grand degré appelé «Rabbi Shimon ». « Rabbi Shimon » n’est pas le nom d’un individu, mais celui de la source de Lumière d’un degré particulier (Arikh Anpin du monde d’Atsilout).

Par conséquent, on doit être attentif à ne pas perdre son aspiration  interne, constante, d’être connecté au Zohar-la Lumière même qui existe au niveau appelé « Rabbi Shimon ». Puis, dans la mesure de son approche ou de son  éloignement de ce degré, on peut évaluer son avancement ou son éloignement du travail spirituel.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 07/07/2011, Le Zohar

La dernière déception avant une joyeuse rencontre

Dr. Michael LaitmanLorsque le Créateur nous envoie la souffrance, c’est sa manière de nous donner des indices que nous sommes incapables de recevoir du plaisir directement. Après tout, le but de la création était de faire de l’homme égal au Créateur, aussi parfait que Lui, et pas seulement être un simple récepteur!

Seuls ceux qui se rapportent aux niveaux minéral, végétal  et animal reçoivent simplement de Lui rien de plus que ce dont ils ont besoin « pour vivre ». Mais l’homme, Adam, signifie « semblable au Créateur » (Dome). Par conséquent, les niveaux inanimé, végétal, et animal tout simplement vivent leur vie, et toute la souffrance qu’ils éprouvent parfois c’est la faute de l’homme qui ne réalise pas son but.

Quant à l’homme, il souffre toujours …. Il est incapable de se satisfaire, et tout son développement est la croissance constante du désir de recevoir du plaisir,  qui ne cesse de devenir plus important et plus clair, ce qui oblige l’homme à constamment  poursuivre de nouveaux types d’accomplissement.

Il espère en permanence qu’il est sur le point de recevoir des commandes, mais à chaque fois il se retrouve avec rien. Et à la fin, il devient complètement déçu et comprend soudain qu’il n’est plus en mesure de continuer de la même façon! Il s’arrête de croire qu’il est en mesure de réaliser quelque chose dans cette vie avec son approche égoïste et la poursuite constante de plaisir.

Tout cela était arrangé d’avance, avec l’intention que l’homme fasse demi-tour et, au lieu de chercher un moyen de remplir son désir, commence à chercher un moyen d’acquérir la forme de la Lumière, la forme de l’Hôte, c’est-à-dire , au lieu de vouloir recevoir la Lumière elle-même, pour lui, de vouloir acquérir ses qualités, les qualités du Créateur.

Mais la forme de l’Hôte, la forme du donneur, doit revêtir le désir de la créature. Et pour cette raison, l’aspiration à donner sans réserve, cette forme de don sans réserve qui s’habille elle-même dans le désir de recevoir du plaisir, est appelé « l’écran » et la « Lumière réfléchie ».C’est l’approche nouvelle non-égoïstes où l’homme doit venir, une fois avoir été complètement déçu dans sa capacité à se satisfaire égoïstement.

Pour cela, il doit changer entièrement son approche de la vie, et au lieu de poursuivre le plaisir, commencer à poursuivre l’image du Créateur, qui s’habillerait en lui. Dans ce cas, le désir de recevoir du plaisir, qui a limité son égoïsme et se dote d’un écran et de la Lumière Réfléchie, va acquérir la même forme que le Créateur, le désir de donner sans réserve. Et puis la Lumière supérieure s’habillera dans le désir égoïste sous la forme du don sans réserve de la part de l’homme, dirigé  en retour vers le Créateur.

Là, dans ce désir de recevoir du plaisir, à l’intérieur de l’homme lui-même, leur rencontre aura lieu, la rencontre de l’homme et du  Créateur. Et c’est pourquoi le Créateur est nommé « Boré» («viens et vois»). Après tout, vous le révélez en vous, et nulle part ailleurs.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/07/2011, Écrits du Rabash

Avoir peur de trahir Son amour

Dr. Michael LaitmanTout dépend du désir de la créature. Autour de nous tout reste dans un état invariable: nous sommes entourés par la Lumière de l’Infini, le Créateur, la nature. Ce n’est pas important de savoir comment on l’appelle, c’est la qualité parfaite du don sans réserve et de l’amour absolu qui  règne dans le monde et remplit tout avec lui-même.

Cependant, nous ne serons pas en mesure de révéler cette Lumière supérieure, le Créateur et Sa relation avec nous, sans posséder les bons outils, les désirs corrects, les Kelim (récipients). C’est pourquoi la méthode entière de la science de la Kabbale comporte la façon de vous rendre digne de ressentir le Créateur.

Le Créateur est toujours bon et incarne le bien, le don sans réserve, et l’amour. Le plus grand plaisir de tous est de ressentir Son amour envers nous. Le seul problème est que cela ne peut se faire sentir dans les désirs de don sans réserve, car en venant en contact avec les désirs égoïstes, cette perception disparaît immédiatement.

Ainsi, il s’avère que de mon côté, le seul récipient digne de révéler  ma relation avec le Créateur, c’est la peur de ne pas être en mesure de recevoir son amour envers moi et de ne pas y répondre correctement. Si Sa relation envers moi doit être révélée-  et c’est le seul plaisir qui existe réellement dans la nature-, alors je dois être prêt à le recevoir dans le récipient  appelé « en tremblant ». Je crains d’utiliser cet amour pour mon propre plaisir, d’en profiter égoïstement, et au lieu, je veux lui répondre avec le même genre d’attitude.

C’est ce qu’on appelle trembler parce que je dois avoir peur de ce qu’à un moment donné, ma relation peut être ruinée. Elle peut être contournée, et au lieu de penser à Lui, je pourrais commencer à penser à moi-même.

Cependant, ma capacité à toujours rester aussi aimant envers Lui alors qu’Il se révèle à moi dépend de son influence sur moi, ce qui signifie que  ressentir ou non ce sentiment de peur dépend du Créateur. Je Lui demande de me la donner : cette peur est ma principale préoccupation. Dès que j’atteins la peur correcte  dans la bonne forme et que je suis assez fort, je vais immédiatement commencer à ressentir Sa relation envers moi.

C’est comme si je continuais à augmenter le voltage sur une lampe jusqu’à ce qu’elle s’allume enfin ! A partir de ce moment, nous pouvons la voir briller. De la même façon, nous sommes situés dans un océan d’amour et de don sans réserve  venant du côté du Créateur, et à l’instant où mon état intérieur appelé «peur» est mis en œuvre au bon niveau, je vais commencer à révéler l’amour du Créateur à l’intérieur de mon tremblement.

Les deux conditions suivantes dépendent entièrement de Lui:
1. La création du récipient qui assure cette peur en moi. Sinon, je ne peux pas être sûr de moi. En ce sens, je suis complètement dépendant de son aide appelée la Lumière qui ramène vers le Bien;
2. L’accomplissement, la révélation de Son amour envers moi, de telle manière que je l’accepte quand il se révèle et  que je me rapporte à lui  correctement. Je ne veux pas que cet amour gâche ma réponse envers Lui en tombant tout à coup dans l’égoïsme.

Il s’avère que dans la construction du récipient (le désir), dans son accomplissement, et le résultat de son accomplissement, je suis absolument dépendent du Créateur. Afin d’atteindre l’adhésion avec lui, j’ai besoin de la peur à partir de laquelle mon récipient spirituel est construit, la réception de la Lumière, et les résultats de cette réception.

Si je me préoccupe de la mise en œuvre de ces conditions dans la forme correcte en pertinence avec mon niveau, j’atteindrai l’adhésion en tant que résultat. Je vais créer le récipient spirituel et recevoir l’accomplissement en lui. C’est ainsi que nous atteindrons l’objectif: l’adhésionau Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 06/07/2011, Shamati n° 38

Faire de sa vie une réussite

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de prolonger notre existence corporelle dans ce monde en atteignant la spiritualité? Est-ce que l’un affecte l’autre?
Réponse: Une personne a besoin d’aspirer à terminer son chemin spirituel dans cette vie matérielle. Atteindre cet état signifie que sa vie a été un succès. Cela dépend d’elle.
Le nombre d’années de son existence ne dépend pas d’elle. Mais remplir son existence avec des corrections, oui. Peu importe, son chemin corporel est tel qu’il permet d’atteindre  sa correction au cours de ces années. Cette opportunité nous est donnée. Le reste dépend de la personne.

De la série  des cours virtuels du dimanche du  10/07/2011

Le point central de l’univers

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses pour le sens des mots »: Question 39: Qu’est-ce que le point  du milieu (Nekouda Emtzait)? C’est le nom de la Behina Dalet (phase quatre) dans Ein Sof (infini). Elle  est nommée d’après son union avec Ohr Ein Sof (la Lumière de l’Infini).

Nous commençons à nous percevoir nous-mêmes, notre existence, mais seulement après avoir atteint la quatrième phase. C’est parce que nous ne pouvons que ressentir notre propre être, contrairement à son opposé: la racine supérieure.

Ce sentiment est révélé à la dernière, à la quatrième phase de la quatrième phase (Behina Dalet de Dalet). C’est parce que la quatrième phase est le désir de plaisir en commençant à la connaître elle-même. Toutes les phases précédentes sont révélées à l’intérieur d’elle.

Les phases zéro, un, deux et trois sont séparées de la racine et se construisent à l’intérieur de la quatrième phase. La dernière, la quatrième phase rassemble l’expérience de toutes ces phases et révèle elle-même et sa relation à Lui, c’est-à-dire, atteint ce que le supérieur fait avec elle, par rapport à elles.

Cette quatrième phase de la quatrième phase se découvre comme le désir de plaisir. Dans sa partie supérieure, elle vient à la compréhension et à la réalisation de la racine, tandis que dans la partie basse, sa propre relation, la réaction à la révélation de la relation du Créateur à elle, est déjà visible. Cette réaction est le sentiment de honte qui lui fait effectuer la première restriction (Tsimtsoum Aleph).

Comme il est écrit, cette phase est appelée le point du milieu (Nekouda Emtzait) « après son union avec Ohr Ein Sof (la Lumière de l’Infini) », ce qui signifie que toute la Lumière de l’Infini est révélée en elle avant qu’elle ne ressente la honte et décide d’effectuer la restriction.

Tout cela est concentré à l’intérieur de la quatrième phase (Dalet) à la frontière où sa partie supérieure se termine. Dans cette partie, elle sent l’attitude du Créateur envers elle et donc s’attache à Lui, ce qui signifie qu’elle est incluse en Lui et elle-même s’annule devant cette Lumière, l’amour du Créateur.

Ceci se passe exactement à la frontière, après quoi la partie inférieure et une nouvelle révélation commencent. Dans l’état de fusion avec le Créateur, où elle atteint sa pleine unité avec la Lumière et la fidélité à Lui de tout son cœur et de toute son âme en vertu de sa nature, au fond de la profondeur de cette unité, elle découvre soudain une qualité dans le Créateur à laquelle elle ne peut pas se connecter.

C’est parce que maintenant elle n’est pas connectée au Créateur Lui-même, mais à l’accomplissement qu’elle reçoit de Lui. C’est pourquoi elle ressent leur connexion comme imparfaite. Il y a une qualité  en plus dans le Créateur, la qualité de Celui qui donne, et elle n’est pas capable de se connecter à cette qualité. C’est pourquoi elle commence à ressentir de la honte. Dans la profondeur même de sa connexion et de la dépendance à Lui, comme celle d’un bébé  se nourrissant complètement de la mère, elle découvre qu’Il est opposé à elle.

Cette terrible honte est suscitée à  l’intérieur d’elle parce qu’elle est située juste à l’intérieur du Créateur, dans la connexion la plus  étroite à lui. Ce sentiment de honte construit les quatre phases inversées quand elle décide quoi faire avec cet écart et vient de la racine du sentiment de la honte à sa quatrième phase, c’est-à-dire à la décision de se restreindre et de ne plus recevoir la Lumière. Maintenant, elle commence à chercher comment fusionner dans les conditions d’égalité et de la similitude des qualités, et non par elle-même en devenant celle qui se limite et qui est pleinement réception.

Ceci est le point du milieu, celui qui a été complètement fusionné avec le Créateur avant qu’il ne commence à brûler de honte et que toutes les actions suivantes prennent place.
De la 3e partie du cours quotidien de  Kabbale 27/06/2011, Talmud Esser Sefirot

Réparer la «chair» de votre âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: la révélation du mal est-elle suffisante pour avancer?

Réponse: La révélation du mal est une puissante méthode de l’avancement, car il s’agit d’une découverte d’un désir non corrigé. Si vous le corrigez, vous progresserez. C’est pourquoi il est impossible de le faire sans la révélation du mal.

Par exemple, vous entrez dans une voiture et essayer d’arriver à destination avec votre voiture. Soudain, vous voyez que la clé ne correspond pas à la serrure de contact. Vous commencez à arranger la clé. Vous réparer la clé, la mettez dans le contact, mais cela ne marche pas. Vous devez réparer la serrure.

Vous réparer la serrure, vous tournez la clé  – la voiture ne démarre pas. Vous découvrirez que les fils ne sont pas connectés à l’allumage. Vous devez brancher les fils. Les fils sont réparés. Pourquoi ça ne marchera pas? Il n’y a pas de batterie.

Et vous allez étape par étape jusqu’à ce que vous répariez la voiture entière. Mais chaque fois que vous découvrirez ce qui manque jusqu’à ce que vous terminiez les rénovations et polissiez jusqu’à la dernière goutte de peinture. Puis vous vous installez et vous conduisez. La voiture ne bougera pas de là tant que cela ne sera pas fait.

Question: Qu’est-ce que cela signifie corriger chaque composant?

Réponse: Pour corriger signifie que vous comprenez pourquoi vous avez besoin du composant, comment il se connecte à d’autres parties, et ce que ses formes détruites et corrigées sont. Chaque composant est une partie de votre cœur, votre âme. «allumage» et «clé», «fils» et «batterie», chaque composant dernière, toutes ces choses sont vos désirs intérieurs, la «chair» de votre âme.
De la leçon quotidienne de Kabbale 24/06/2011, Écrits du Rabash

Une route sans panneau

Dr. Michael LaitmanLe problème réside dans le fait que nous ne comprenons pas combien nous sommes loin de la qualité du don sans réserve. Chaque petite action nous rapproche un peu plus vers le but. Voilà comment nous avançons sur ce chemin, millimètre par millimètre, et un seul millimètre ne peut être sauté.

Aujourd’hui, le chemin nous est caché. Par exemple, pendant ce repas, nous allons traverser 20 à 30 millimètres de Reshimot (réminiscences). C’est beaucoup, mais personne ne va le sentir. C’est la façon dont cela sera jusqu’à ce que nous atteignions l’entrée du monde spirituel. C’est alors seulement que nous le sentirons.

Pour l’instant, c’est comme si nous allions à Madrid par  l’autoroute, sans aucun panneau, et nous ne savons pas combien de temps nous devons rouler. Cela fait que du premier mètre au dernier mètre sur la route, avant que je ne vois Madrid, est exactement la même chose pour moi. Tout au long du chemin, rien ne semble changer, juste la même route, des arbres et des champs.

Nous ne réalisons pas combien de petites actions nous faisons à chaque seconde qui, ensemble, composent notre avancement. Ce n’est pas un hasard si il n’y a pas de signes et panneaux sur cette voie. Il en est ainsi pour que la personne apprenne à recevoir du plaisir du voyage lui-même. Si vous êtes en train d’avancer vers le don sans réserve, même dans l’obscurité, vous devez ressentir la joie. Sinon, vous exigez juste une récompense.

Pour cette raison, une personne ne doit pas attendre la fin du chemin, il n’y a pas de fin. Le chemin se termine lorsque vous décidez vous-même: «Je n’ai pas de destination. Je suis content de ce que j’ai. La seule chose que je veux, c’est de trouver du plaisir à partir du don sans réserve. « Vous recevez la récompense lorsque vous arrêtez d’être exigent, et cela signifie que vous avez atteint l’objectif. 
De la discussion pendant un repas à Madrid 03/06/2011

Discussion d’un homme avec un rocher

Dr. Michael LaitmanQuestion: La Torah raconte une histoire sur la façon dont les gens qui erraient dans le désert face à la mort par manque d’eau et de Moïse qui se retourna vers le Créateur lui demandant de l’aide. Le Créateur ordonna à Moïse d’aller et de parler avec un rocher devant la foule et alors il lui donnerait de l’eau.

Mais au lieu de parler avec le rocher, Moïse frappa la roche avec son bâton, et « les eaux de la discorde » en ont jaillies, ainsi nommées pour avoir désobéi à son Créateur. Pourquoi Moïse, le chef de la nation toute entière, a-t-il désobéit à l’ordre du Créateur?

Réponse: La roche est au sol, Malkhout, le désir de recevoir du plaisir, qui doit être corrigé afin d’être utilisé «  dans le but du don sans réserve ». Cette correction peut être soit sous la forme d’un « coup » ou d’une « discussion » selon le degré. C’est de cette manière qu’un acte de don sans réserve peut se produire : l’eau qui jaillit de cet acte.

L’eau est la force qui donne la vie au désir de recevoir du plaisir et le transforme en un désir qui reçoit dans le but du don sans réserve. Lorsque vous «parlez» avec le rocher, Malkhout, vous vous accordez à l’intérieur de lui sur le plan humain, le niveau du «parler», le degré de Bina, et l’eau que vous tirez de la vie qu’elle porte, le don sans réserve, la miséricorde (Hassadim).

Mais lorsque vous le frappez, vous faites s’écouler « les eaux de la discorde. » Et même si c’est de l’eau (le symbole de Bina, le don sans réserve), cette eau n’est pas de ce genre là (elle porte la force de Guévourot), elle est tombée sous l’influence de Malkhout. Telle est l’origine de tous les typhons, les inondations et les tsunamis. Toutes ces choses sont un reflet de la force de Bina contrôlée par Malkhout.

« Les gens » sont tous les désirs privés, et Moïse est la plus haute qualité qui a la capacité de recevoir l’eau de Bina en augmentant Malkhout vers elle, le désir de recevoir du plaisir. Mais Moïse voit qu’il n’y a pas assez de force pour soulever tous les autres désirs appelés «peuple» de leur état actuel et les pousser vers le degré de Bina avec lui. Et c’est pourquoi au lieu de s’élever à un degré supérieur et de « parler », il « frappe » la roche, ce qui signifie qu’au lieu de se connecter avec elle sur un plus haut niveau, «parlant», , il se connecte uniquement avec elle sur le niveau d’une «action».

Du côté de Moïse, il a été puni pour ce péché apparent. Mais nous devons comprendre que toutes les «punitions» décrites dans la Torah sont des corrections. Il était tout simplement incapable de le faire d’une toute autre manière, même s’il était clair pour lui que, à ce moment là il avait besoin d’atteindre le degré du « parler »: d’un certain niveau de connexion entre Malkhout et Bina.

Ceci est le résultat de sa révélation spirituelle, et il est appelé:  » Le Créateur lui dit  » Mais il est plus facile de le réaliser rapidement et correctement au niveau d’une action, et il ne voit pas d’autre occasion pour la correction.

C’est pourquoi Moïse a été contraint de «pécher», et sa correction est dans sa « punition » de ne pas recevoir la permission d’entrer en terre d’Israël. Il meurt quand il atteint la frontière réelle. Même s’il n’a pas été en mesure de le saisir (ce n’est pas son degré), il est appelé « un  fidèle berger » et le maximum qu’il puisse atteindre est Bina. Et d’autres continuèrent après lui.

Une frontière est la ligne où j’arrête mes actions du don sans réserve à cause du manque de force de l’intention. Cela m’oblige à arrêter et ne plus utiliser mon désir, je me limite.

Mourir signifie le manque de capacité à faire des actions dans le but du don sans réserve.
De la leçon sur la Torah portion hebdomadaire 27.06.2011