Category Archives: travail intérieur

Le point entre l’accélération et un saut

Dr. Michael LaitmanUne personne qui commence à étudier la Kabbale et utilise tous ses outils atteint finalement un point critique où il faut arrêter de se développer par la force, inconsciemment. La première étape est destinée à lui procurer une familiarisation  avec son état, et cette étape est nécessaire.

Cependant, ensuite elle atteint un point de bifurcation, un changement soudain d’un état précédemment stable, un point de rupture quand elle doit évaluer et revoir toute son attitude envers le développement, la vie, son désir, la Lumière, et tous les outils à sa disposition. Elle change complètement tout son paradigme précédent, sa philosophie de vie, et sa perception du système où elle existe.

Auparavant, ce système la contrôlait parce qu’elle fonctionnait parfaitement au sein de la nature, et elle s’imagine être au-dessus de son manque de compréhension. Maintenant, elle comprend sa dépendance complète envers la nature, ses forces et ses lois, et elle doit prendre sa gouvernance dans ses propres mains, comme il est écrit: «Mes fils M’ont vaincu ». Ensuite, la personne comprend le point de rupture spécial où elle se trouve.
Avant, nous pensions seulement que nous avons changé quelque chose dans notre vie, mais en réalité, nous suivions docilement les ordres de la nature sans aucune liberté de choix. Maintenant, la liberté nous est donnée. La personne commence à voir le monde comme quelque chose de chaotique, sans aucun ordre. Cette sensation lui est donnée sur le but de sorte qu’elle, d’elle-même, voudrait tout mettre en ordre, tout connecter, et contrôler le monde.

Ici, elle reçoit une occasion pour demander au Créateur de la force, de la compréhension et de  l’avancement par la foi au-dessus de la raison, parce qu’elle désire être lié à des états plus élevés. Il souhaite en recevoir un esprit nouveau et de nouvelles qualités, et apporter ainsi son monde en équilibre. C’est parce que le monde est le reflet de l’ordre intérieur dans l’homme, selon sa perception intérieure de la réalité, et non pas selon la perception extérieure.

De la 1ère partie du cours quotidien de  Kabbale du 13/07/2011, Shamati n°21

Un nouveau coefficient est le catalyseur de l’avancement

Dr. Michael LaitmanNous commençons à  nous développer correctement quand enfin nous comprenons que nous avons à fournir un nouveau désir pour notre développement. C’est pourquoi nous avons besoin d’un groupe pour étudier. Le groupe nous réveille et nous donne un désir, et en étudiant, nous attirons la Lumière qui ramène vers le Bien.

La Lumière allume le désir obtenu du groupe, de  l’environnement, vers le don sans réserve.  Ainsi, nous commençons à grandir spirituellement. A partir de maintenant, les rênes qui guident notre développement sont entre nos mains, et nous devons commencer à les gérer avec l’aide de l’environnement et de la Lumière Environnante.

La personne qui a reçu une invitation à s’élever doit voir que son désir est sans cesse renouvelé. On nous donne le désir  habituel, initial, la «substance», mais nous nous devons ajouter l’aspiration spirituelle pour la forme pour laquelle nous voulons utiliser notre désir naturel: pour la réception ou  le don sans réserve.

Par conséquent, nous devons toujours aspirer à être dans l’ascension, dans un état de recherche et de demande d’aide de la part du groupe et de la Lumière Environnante. Si une personne estime qu’elle n’a aucune envie et aucune demande pour la Lumière, cela signifie qu’elle n’a pas reçu ce désir supplémentaire du groupe et ne ressent pas le besoin de poser des questions sur sa correction.

Non seulement certaines personnes recherchent activement  la correction et étudient  la Kabbale, mais aujourd’hui, toute l’humanité est à ce tournant, et cect est appelé une crise. C’est une véritable crise parce que nous devons revoir notre attitude envers la vie entière.

Jusqu’à présent, nous avancions dans l’ordre obligatoire, involontairement, conduit par notre égoïsme croissant. La Lumière a travaillé sur le désir de plaisir et l’a développé de façon linéaire, progressive. Cependant, tout à coup, un nouveau coefficient, « le catalyseur de l’avancement », a été ajouté à cette fonction.

En raison de ce coefficient, nous changeons notre développement à la fois qualitativement et quantitativement. A partir de maintenant, nous ne  nous développons pas le long d’une ligne droite en pente douce –  nous nous élevons qualitativement vers le Créateur. Ainsi, nous commençons à grandir comme un peuple appelé Adam, l’homme.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du  13/07/2011, Shamati n°21

Etudier avec bonheur

Dr. Michael LaitmanLors de la lecture du Zohar, nous devons garder l’intention et imaginez une image sensorielle à la place des mots. Notre image sensorielle doit inclure les deux éléments suivants:

1. Le bonheur de tenir la Torah, quelque chose de très élevé, ce que nous ne sommes pas encore en condition d’apprécier;
2. Le désir, le besoin, pour réellement se connecter, fusionner avec elle.

C’est pourquoi j’ai besoin de connaître le bonheur de respecter la Torah et de réaliser l’importance de l’objectif auquel nous sommes reliés. Et je dois aussi sentir le désir de devenir digne de toutes ces qualités de don sans réserve de sorte qu’elles se revêtent de moi, dans mon récipient spirituel, et je deviens vraiment en accord avec le don sans réserve, rayonnant la Lumière.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 05/07/2011, Shamati n°5

Un booster spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Zohar décrit un état au niveau des 125 degrés, le monde de l’Infini, le monde de l’adhésion, le monde de notre correction absolue, quand nous atteignons la similitude des qualités avec le Créateur. Pour cette raison, quelle que soit la distance et l’opposition d’où nous sommes par rapport à cet état parfait, manquant de point de contact avec lui, même au niveau du plus petit degré, la force de notre pression se révèle être la plus grande particulièrement dans cet état d’opposition par rapport à nos efforts pour atteindre la perfection. Ici, la distance fonctionne réellement à notre avantage.

Je n’ai pas créé cet état opposé; Celui que je désire atteindre l’a fait. Pour cette raison, un gramme d’effort que j’exerce pour être avec le Créateur, malgré cette plus grande distance possible qui est multipliée par 125 degrés. En d’autres termes, ces degrés m’avantagent dans mes efforts.

C’est de la même façon que tout est fait pour un bébé quand il pleure. Mais quand à un, deux ou trois ans il crit, les adultes ne font plus autant attention à lui.

La distance maximale travaille spécifiquement de telle manière qu’elle multiplie la force de notre effort sur ​​l’autre extrémité de l’échelle des degrés. C’est pourquoi nous devons apprécier notre état et nous devons souhaiter atteindre l’état final, autant que possible. Alors nos efforts seront vraiment grands.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 05/07/2011, Le Zohar

Et le secret sera mis en lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je n’arrive pas à comprendre le sens de la création et l’existence de notre monde. Est-ce la faute de la créature ou le dessein du Créateur? Qui est à blâmer pour ce malentendu?

 

Réponse: Personne n’est à blâmer ici. Nous sommes dans un état où, à la place du monde de l’Infini, immense et parfait, nous voyons notre monde et nous-mêmes comme imparfaits. Donc, nous allons faire un effort pour regarder tout à la lumière du don sans réserve, plutôt que dans la lumière de la réception. Ensuite, nous verrons que dans la réalité, nous sommes complètement corrigés, dans une vaste sphère parfaite et remplie de la Lumière, du Créateur.

Il n’y avait rien d’autre. C’était juste un malentendu  sur l’endroit où nous existons. Nous existons dans ce beau royaume maintenant, juste comme nous l’avions fait au début. Alors mettons nos efforts pour en faire une réalité.

De la série des cours virtuels du dimanche, le 10/07/2011

La sagesse ne sera pas oubliée du monde

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « Trouma (Don) », Item 422: Mais je suis perplexe à propos des sages de la génération – comment abandonnent-ils ne serait-ce qu’un instant et ne se tiennent pas debout devant Rabbi Shimon pour apprendre la Torah, alors que Rabbi Shimon est dans le monde. Mais dans cette génération la sagesse ne sera pas oubliée du monde. Malheur au monde quand il partira, et que les sages seront peu nombreux, et la sagesse sera oubliée du monde.

Ce n’est pas une référence à l’histoire. La génération de Rabbi Shimon est un degré spirituel élevé  auquel on peut se connecter et par conséquent on peut recevoir de ce grand degré appelé «Rabbi Shimon ». « Rabbi Shimon » n’est pas le nom d’un individu, mais celui de la source de Lumière d’un degré particulier (Arikh Anpin du monde d’Atsilout).

Par conséquent, on doit être attentif à ne pas perdre son aspiration  interne, constante, d’être connecté au Zohar-la Lumière même qui existe au niveau appelé « Rabbi Shimon ». Puis, dans la mesure de son approche ou de son  éloignement de ce degré, on peut évaluer son avancement ou son éloignement du travail spirituel.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 07/07/2011, Le Zohar

La dernière déception avant une joyeuse rencontre

Dr. Michael LaitmanLorsque le Créateur nous envoie la souffrance, c’est sa manière de nous donner des indices que nous sommes incapables de recevoir du plaisir directement. Après tout, le but de la création était de faire de l’homme égal au Créateur, aussi parfait que Lui, et pas seulement être un simple récepteur!

Seuls ceux qui se rapportent aux niveaux minéral, végétal  et animal reçoivent simplement de Lui rien de plus que ce dont ils ont besoin « pour vivre ». Mais l’homme, Adam, signifie « semblable au Créateur » (Dome). Par conséquent, les niveaux inanimé, végétal, et animal tout simplement vivent leur vie, et toute la souffrance qu’ils éprouvent parfois c’est la faute de l’homme qui ne réalise pas son but.

Quant à l’homme, il souffre toujours …. Il est incapable de se satisfaire, et tout son développement est la croissance constante du désir de recevoir du plaisir,  qui ne cesse de devenir plus important et plus clair, ce qui oblige l’homme à constamment  poursuivre de nouveaux types d’accomplissement.

Il espère en permanence qu’il est sur le point de recevoir des commandes, mais à chaque fois il se retrouve avec rien. Et à la fin, il devient complètement déçu et comprend soudain qu’il n’est plus en mesure de continuer de la même façon! Il s’arrête de croire qu’il est en mesure de réaliser quelque chose dans cette vie avec son approche égoïste et la poursuite constante de plaisir.

Tout cela était arrangé d’avance, avec l’intention que l’homme fasse demi-tour et, au lieu de chercher un moyen de remplir son désir, commence à chercher un moyen d’acquérir la forme de la Lumière, la forme de l’Hôte, c’est-à-dire , au lieu de vouloir recevoir la Lumière elle-même, pour lui, de vouloir acquérir ses qualités, les qualités du Créateur.

Mais la forme de l’Hôte, la forme du donneur, doit revêtir le désir de la créature. Et pour cette raison, l’aspiration à donner sans réserve, cette forme de don sans réserve qui s’habille elle-même dans le désir de recevoir du plaisir, est appelé « l’écran » et la « Lumière réfléchie ».C’est l’approche nouvelle non-égoïstes où l’homme doit venir, une fois avoir été complètement déçu dans sa capacité à se satisfaire égoïstement.

Pour cela, il doit changer entièrement son approche de la vie, et au lieu de poursuivre le plaisir, commencer à poursuivre l’image du Créateur, qui s’habillerait en lui. Dans ce cas, le désir de recevoir du plaisir, qui a limité son égoïsme et se dote d’un écran et de la Lumière Réfléchie, va acquérir la même forme que le Créateur, le désir de donner sans réserve. Et puis la Lumière supérieure s’habillera dans le désir égoïste sous la forme du don sans réserve de la part de l’homme, dirigé  en retour vers le Créateur.

Là, dans ce désir de recevoir du plaisir, à l’intérieur de l’homme lui-même, leur rencontre aura lieu, la rencontre de l’homme et du  Créateur. Et c’est pourquoi le Créateur est nommé « Boré» («viens et vois»). Après tout, vous le révélez en vous, et nulle part ailleurs.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/07/2011, Écrits du Rabash

Avoir peur de trahir Son amour

Dr. Michael LaitmanTout dépend du désir de la créature. Autour de nous tout reste dans un état invariable: nous sommes entourés par la Lumière de l’Infini, le Créateur, la nature. Ce n’est pas important de savoir comment on l’appelle, c’est la qualité parfaite du don sans réserve et de l’amour absolu qui  règne dans le monde et remplit tout avec lui-même.

Cependant, nous ne serons pas en mesure de révéler cette Lumière supérieure, le Créateur et Sa relation avec nous, sans posséder les bons outils, les désirs corrects, les Kelim (récipients). C’est pourquoi la méthode entière de la science de la Kabbale comporte la façon de vous rendre digne de ressentir le Créateur.

Le Créateur est toujours bon et incarne le bien, le don sans réserve, et l’amour. Le plus grand plaisir de tous est de ressentir Son amour envers nous. Le seul problème est que cela ne peut se faire sentir dans les désirs de don sans réserve, car en venant en contact avec les désirs égoïstes, cette perception disparaît immédiatement.

Ainsi, il s’avère que de mon côté, le seul récipient digne de révéler  ma relation avec le Créateur, c’est la peur de ne pas être en mesure de recevoir son amour envers moi et de ne pas y répondre correctement. Si Sa relation envers moi doit être révélée-  et c’est le seul plaisir qui existe réellement dans la nature-, alors je dois être prêt à le recevoir dans le récipient  appelé « en tremblant ». Je crains d’utiliser cet amour pour mon propre plaisir, d’en profiter égoïstement, et au lieu, je veux lui répondre avec le même genre d’attitude.

C’est ce qu’on appelle trembler parce que je dois avoir peur de ce qu’à un moment donné, ma relation peut être ruinée. Elle peut être contournée, et au lieu de penser à Lui, je pourrais commencer à penser à moi-même.

Cependant, ma capacité à toujours rester aussi aimant envers Lui alors qu’Il se révèle à moi dépend de son influence sur moi, ce qui signifie que  ressentir ou non ce sentiment de peur dépend du Créateur. Je Lui demande de me la donner : cette peur est ma principale préoccupation. Dès que j’atteins la peur correcte  dans la bonne forme et que je suis assez fort, je vais immédiatement commencer à ressentir Sa relation envers moi.

C’est comme si je continuais à augmenter le voltage sur une lampe jusqu’à ce qu’elle s’allume enfin ! A partir de ce moment, nous pouvons la voir briller. De la même façon, nous sommes situés dans un océan d’amour et de don sans réserve  venant du côté du Créateur, et à l’instant où mon état intérieur appelé «peur» est mis en œuvre au bon niveau, je vais commencer à révéler l’amour du Créateur à l’intérieur de mon tremblement.

Les deux conditions suivantes dépendent entièrement de Lui:
1. La création du récipient qui assure cette peur en moi. Sinon, je ne peux pas être sûr de moi. En ce sens, je suis complètement dépendant de son aide appelée la Lumière qui ramène vers le Bien;
2. L’accomplissement, la révélation de Son amour envers moi, de telle manière que je l’accepte quand il se révèle et  que je me rapporte à lui  correctement. Je ne veux pas que cet amour gâche ma réponse envers Lui en tombant tout à coup dans l’égoïsme.

Il s’avère que dans la construction du récipient (le désir), dans son accomplissement, et le résultat de son accomplissement, je suis absolument dépendent du Créateur. Afin d’atteindre l’adhésion avec lui, j’ai besoin de la peur à partir de laquelle mon récipient spirituel est construit, la réception de la Lumière, et les résultats de cette réception.

Si je me préoccupe de la mise en œuvre de ces conditions dans la forme correcte en pertinence avec mon niveau, j’atteindrai l’adhésion en tant que résultat. Je vais créer le récipient spirituel et recevoir l’accomplissement en lui. C’est ainsi que nous atteindrons l’objectif: l’adhésionau Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 06/07/2011, Shamati n° 38

Faire de sa vie une réussite

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de prolonger notre existence corporelle dans ce monde en atteignant la spiritualité? Est-ce que l’un affecte l’autre?
Réponse: Une personne a besoin d’aspirer à terminer son chemin spirituel dans cette vie matérielle. Atteindre cet état signifie que sa vie a été un succès. Cela dépend d’elle.
Le nombre d’années de son existence ne dépend pas d’elle. Mais remplir son existence avec des corrections, oui. Peu importe, son chemin corporel est tel qu’il permet d’atteindre  sa correction au cours de ces années. Cette opportunité nous est donnée. Le reste dépend de la personne.

De la série  des cours virtuels du dimanche du  10/07/2011

Le point central de l’univers

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses pour le sens des mots »: Question 39: Qu’est-ce que le point  du milieu (Nekouda Emtzait)? C’est le nom de la Behina Dalet (phase quatre) dans Ein Sof (infini). Elle  est nommée d’après son union avec Ohr Ein Sof (la Lumière de l’Infini).

Nous commençons à nous percevoir nous-mêmes, notre existence, mais seulement après avoir atteint la quatrième phase. C’est parce que nous ne pouvons que ressentir notre propre être, contrairement à son opposé: la racine supérieure.

Ce sentiment est révélé à la dernière, à la quatrième phase de la quatrième phase (Behina Dalet de Dalet). C’est parce que la quatrième phase est le désir de plaisir en commençant à la connaître elle-même. Toutes les phases précédentes sont révélées à l’intérieur d’elle.

Les phases zéro, un, deux et trois sont séparées de la racine et se construisent à l’intérieur de la quatrième phase. La dernière, la quatrième phase rassemble l’expérience de toutes ces phases et révèle elle-même et sa relation à Lui, c’est-à-dire, atteint ce que le supérieur fait avec elle, par rapport à elles.

Cette quatrième phase de la quatrième phase se découvre comme le désir de plaisir. Dans sa partie supérieure, elle vient à la compréhension et à la réalisation de la racine, tandis que dans la partie basse, sa propre relation, la réaction à la révélation de la relation du Créateur à elle, est déjà visible. Cette réaction est le sentiment de honte qui lui fait effectuer la première restriction (Tsimtsoum Aleph).

Comme il est écrit, cette phase est appelée le point du milieu (Nekouda Emtzait) « après son union avec Ohr Ein Sof (la Lumière de l’Infini) », ce qui signifie que toute la Lumière de l’Infini est révélée en elle avant qu’elle ne ressente la honte et décide d’effectuer la restriction.

Tout cela est concentré à l’intérieur de la quatrième phase (Dalet) à la frontière où sa partie supérieure se termine. Dans cette partie, elle sent l’attitude du Créateur envers elle et donc s’attache à Lui, ce qui signifie qu’elle est incluse en Lui et elle-même s’annule devant cette Lumière, l’amour du Créateur.

Ceci se passe exactement à la frontière, après quoi la partie inférieure et une nouvelle révélation commencent. Dans l’état de fusion avec le Créateur, où elle atteint sa pleine unité avec la Lumière et la fidélité à Lui de tout son cœur et de toute son âme en vertu de sa nature, au fond de la profondeur de cette unité, elle découvre soudain une qualité dans le Créateur à laquelle elle ne peut pas se connecter.

C’est parce que maintenant elle n’est pas connectée au Créateur Lui-même, mais à l’accomplissement qu’elle reçoit de Lui. C’est pourquoi elle ressent leur connexion comme imparfaite. Il y a une qualité  en plus dans le Créateur, la qualité de Celui qui donne, et elle n’est pas capable de se connecter à cette qualité. C’est pourquoi elle commence à ressentir de la honte. Dans la profondeur même de sa connexion et de la dépendance à Lui, comme celle d’un bébé  se nourrissant complètement de la mère, elle découvre qu’Il est opposé à elle.

Cette terrible honte est suscitée à  l’intérieur d’elle parce qu’elle est située juste à l’intérieur du Créateur, dans la connexion la plus  étroite à lui. Ce sentiment de honte construit les quatre phases inversées quand elle décide quoi faire avec cet écart et vient de la racine du sentiment de la honte à sa quatrième phase, c’est-à-dire à la décision de se restreindre et de ne plus recevoir la Lumière. Maintenant, elle commence à chercher comment fusionner dans les conditions d’égalité et de la similitude des qualités, et non par elle-même en devenant celle qui se limite et qui est pleinement réception.

Ceci est le point du milieu, celui qui a été complètement fusionné avec le Créateur avant qu’il ne commence à brûler de honte et que toutes les actions suivantes prennent place.
De la 3e partie du cours quotidien de  Kabbale 27/06/2011, Talmud Esser Sefirot