Category Archives: travail intérieur

Discussion d’un homme avec un rocher

Dr. Michael LaitmanQuestion: La Torah raconte une histoire sur la façon dont les gens qui erraient dans le désert face à la mort par manque d’eau et de Moïse qui se retourna vers le Créateur lui demandant de l’aide. Le Créateur ordonna à Moïse d’aller et de parler avec un rocher devant la foule et alors il lui donnerait de l’eau.

Mais au lieu de parler avec le rocher, Moïse frappa la roche avec son bâton, et « les eaux de la discorde » en ont jaillies, ainsi nommées pour avoir désobéi à son Créateur. Pourquoi Moïse, le chef de la nation toute entière, a-t-il désobéit à l’ordre du Créateur?

Réponse: La roche est au sol, Malkhout, le désir de recevoir du plaisir, qui doit être corrigé afin d’être utilisé «  dans le but du don sans réserve ». Cette correction peut être soit sous la forme d’un « coup » ou d’une « discussion » selon le degré. C’est de cette manière qu’un acte de don sans réserve peut se produire : l’eau qui jaillit de cet acte.

L’eau est la force qui donne la vie au désir de recevoir du plaisir et le transforme en un désir qui reçoit dans le but du don sans réserve. Lorsque vous «parlez» avec le rocher, Malkhout, vous vous accordez à l’intérieur de lui sur le plan humain, le niveau du «parler», le degré de Bina, et l’eau que vous tirez de la vie qu’elle porte, le don sans réserve, la miséricorde (Hassadim).

Mais lorsque vous le frappez, vous faites s’écouler « les eaux de la discorde. » Et même si c’est de l’eau (le symbole de Bina, le don sans réserve), cette eau n’est pas de ce genre là (elle porte la force de Guévourot), elle est tombée sous l’influence de Malkhout. Telle est l’origine de tous les typhons, les inondations et les tsunamis. Toutes ces choses sont un reflet de la force de Bina contrôlée par Malkhout.

« Les gens » sont tous les désirs privés, et Moïse est la plus haute qualité qui a la capacité de recevoir l’eau de Bina en augmentant Malkhout vers elle, le désir de recevoir du plaisir. Mais Moïse voit qu’il n’y a pas assez de force pour soulever tous les autres désirs appelés «peuple» de leur état actuel et les pousser vers le degré de Bina avec lui. Et c’est pourquoi au lieu de s’élever à un degré supérieur et de « parler », il « frappe » la roche, ce qui signifie qu’au lieu de se connecter avec elle sur un plus haut niveau, «parlant», , il se connecte uniquement avec elle sur le niveau d’une «action».

Du côté de Moïse, il a été puni pour ce péché apparent. Mais nous devons comprendre que toutes les «punitions» décrites dans la Torah sont des corrections. Il était tout simplement incapable de le faire d’une toute autre manière, même s’il était clair pour lui que, à ce moment là il avait besoin d’atteindre le degré du « parler »: d’un certain niveau de connexion entre Malkhout et Bina.

Ceci est le résultat de sa révélation spirituelle, et il est appelé:  » Le Créateur lui dit  » Mais il est plus facile de le réaliser rapidement et correctement au niveau d’une action, et il ne voit pas d’autre occasion pour la correction.

C’est pourquoi Moïse a été contraint de «pécher», et sa correction est dans sa « punition » de ne pas recevoir la permission d’entrer en terre d’Israël. Il meurt quand il atteint la frontière réelle. Même s’il n’a pas été en mesure de le saisir (ce n’est pas son degré), il est appelé « un  fidèle berger » et le maximum qu’il puisse atteindre est Bina. Et d’autres continuèrent après lui.

Une frontière est la ligne où j’arrête mes actions du don sans réserve à cause du manque de force de l’intention. Cela m’oblige à arrêter et ne plus utiliser mon désir, je me limite.

Mourir signifie le manque de capacité à faire des actions dans le but du don sans réserve.
De la leçon sur la Torah portion hebdomadaire 27.06.2011

Rechercher une vache rousse et un puits d’eau

Dr. Michael LaitmanLes livres de Kabbale utilisent des images différentes pour décrire la relation entre Malkhout et Bina. Par exemple, ils utilisent l’image d’un puits, soit vide ou soit plein d’eau. Un puits vide, Malkhout, consomme tout et reste vide. Alors qu’un puits rempli d’eau est la bonne connexion de Malkhout et Bina. Ou l’inverse, le désir de Malkhout s’élève vers Bina, dans le ciel, et tire l’eau de là. C’est pourquoi il pleut.

Une autre description de connexion entre Malkhout et Bina est une « vache rousse », un sacrifice de purification, dont les cendres purifient certains et, au contraire, rend impure d’autres. Toutes ces transitions sont liées à la façon dont Bina et Malkhout s’incluent l’une dans l’autre: Que devient Bina inclue dans Malkhout ou Malkhout inclue dans Bina et qui domine l’autre comme une connexion apportant la pureté, et l’autre, l’impureté.

La «vache», symbolise la force de Bina, la force du don sans réserve, car elle donne du lait (la Lumière de Hassadim ou Miséricorde). Mais si elle est rouge (Adouma), ce qui signifie qu’elle est reliée à la terre (Edom), alors elle est mélangée avec Malkhout. Et quand les forces du don sans réserve et de la réception, Bina et Malkhout, se connectent, c’est l’homme qui détermine ce que la force résultante sera.

Si l’homme a l’intention de se corriger et d’atteindre le don sans réserve, il aura la force du don sans réserve spécifiquement de cette connexion des forces appelées « une vache rousse» et se purifiera lui même. Mais s’il était déjà pur, alors un nouveau désir égoïste lui est révélé, et s’il n’est pas encore capable de travailler avec ce désir égoïste, il devient impur.

La Torah donne des instructions détaillées sur la recherche d’une vache rousse et la brûler, et ce qui doit alors être fait avec les cendres. Ces actions ne sont pas simples, car rien de tout cela existe dans notre monde, même si les scientifiques recherchent des traces d’une vache rouge prouvant qu’elle existait autrefois, mais qui a aujourd’hui disparu.

Durant la période du Temple, la nation toute entière était à un degré spirituel dû à la sagesse de la Kabbale, comme il est écrit: «Tous les adolescents connaissaient les lois de l’impureté et de la purification», qui est la différence entre la réception égoïste et de don sans réserve. En d’autres termes, leur niveau correspondait à la connexion de Bina et Malkhout, appelé «une vache rousse», et qu’ils pouvaient comprendre à quoi la Torah se réfère.

La Torah est une description de l’ordre de correction, une «instruction» (Oraa) sur la correction de l’âme.
De la leçon sur partie hebdomadaire de la Torah 27.06.2011

Qui servira qui?

Dr. Michael LaitmanNous sommes créés avec le désir de recevoir du plaisir, et afin de corriger ce désir, notre intention doit être « en vue de donner sans réserve ». En faisant cela nous nous corrigeons et nous atteignons l’objectif de la création : une adhésion totale avec le Créateur. Mais pour atteindre la correction, nous devons nous unir avec la force du don sans réserve.

La force du don sans réserve est appelée Bina, et la force de réception est appelée Malkhout. Ces deux forces du don sans réserve et de la réception doivent entrer l’une dans l’autre. Quand elles s’unissent, puis en fonction de l’analyse combinatoire de ces deux forces, il est crée quatre résultats: Malkhout dans Malkhout, Malkhout dans Bina, Bina dans Bina, et Bina dans Malkhout.

Si Bina entre dans Malkhout, il est crée une force maléfique, car Bina tombe sous le règne de Malkhout.  Les règles de Malkhout sont sur elle  et la dominent, faisant de Bina son esclave. Cet état a créé toutes les forces du mal dans le monde.

Parfois, ces forces semblent être bonne afin d’attirer et de soudoyer une personne et ensuite l’attirer vers le mal. C’est une force spéciale et sournoise, la force égoïste (Klipa), contenue dans Malkhout. Avec l’aide de cette force Malkhout conquiert Bina  et commence à l’utiliser. Il est écrit que rien de mal ne peut exister dans le monde sauf si au départ cela semblait être bon. C’est ainsi que les forces du mal fonctionnent, et c’est pour cette raison qu’elles existent.

Si c’était simplement Malkhout, alors c’est un simple désir de recevoir comme le reste du monde minéral, végétal, animal et humain, dans lequel seules les forces des niveaux végétal et animal travaillent. Autrement dit, c’est un être humain simple qui mène une vie primitive corporelle.

Lorsque Bina est présente dans le désir de recevoir du plaisir d’une personne, cette personne devient très intelligente et rusée. Elle sait comment vous aider et vous donner, et puis vous exploitez au maximum. Ce sont de très mauvaises forces causées par l’inclusion de Bina dans Malkhout: les forces du don sans réserve qui sont tombées sous le règne de l’égoïsme.

L’inclusion inverse se produit quand un homme utilise ses propres efforts pour élever Malkhout à Bina. Puis il se connecte à Bina, car il veut entrer et devenir un esclave, une partie inséparable de la force du don sans réserve, comme un fœtus dans l’utérus de sa mère. Bina est appelée Ima Ilaa (la mère supérieure). C’est ainsi, il ne veut se développer que grâce à la connexion et être guidé et protégé par la force du don sans réserve, le Créateur. Ensuite, les forces du bien sont créées, choisissant les parties du désir égoïste et progressivement les corrigent de l’intérieur.
De la leçon sur la Torah portion hebdomadaire 27.06.2011

C’est mieux en hélicoptère …

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est ma liberté de choix? Comment puis-je choisir entre deux choix?

Réponse: L’homme n’est pas en face de deux choix, mais d’un seul. Nous ne sommes pas à un carrefour, nous n’avons pas besoin de décider s’il faut aller à droite ou à gauche. Une telle chose n’existe pas! Je suis sur une route droite, et mon seul choix est de savoir si j’accélère ma progression ou pas.

Si je me déplace très lentement, alors à chaque instant je reçois des coups provenant des bosses de cette autoroute rugueuse et brisée qui est pleine de nids de poule, où les bêtes sauvages peuvent m’attaquer à chaque tournant, et où une foule d’autres problèmes et même des guerres m’attendent.

Ou je peux prendre un hélicoptère pour survoler l’autoroute. Cela dépend de moi.

Cependant, la direction reste la même et l’objectif que nous atteignons est le même. Et bien qu’il soit dit que nous pouvons tomber en chemin, cela ne se réfère pas à s’écarter de la route elle-même, mais à un refus de circuler à une vitesse plus élevée de notre propre gré.

Dans ce cas, j’avance, conformément avec le moteur du programme de la création, qui est appelé « en son temps » (Beito), et à chaque étape je reçois des problèmes, des coups, des guerres, des privations, des maladies, et des crises, tout ce qui se passe dans nos vies, dans toutes les manifestations possibles de la volonté d’en retirer du plaisir.

En effet, cela doit me montrer tous ces problèmes afin que le désespoir et les problèmes m’obligent à « affiner » et cesser de désirer des plaisirs dans de tels états. C’est suffisant pour corriger le désir de recevoir du plaisir à ce premier degré: le niveau animé.

Question: Comment puis-je vérifier si je suis encore tombé de l’hélicoptère sur l’autoroute?

Réponse: Tout d’abord, je le sens en conformité avec mon degré d’éveil, de l’inspiration et l’aspiration vers le but. Je dois vérifier si je suis « brûlant » de l’importance de la connexion avec le groupe, qui est le seul moyen de progresser. Est-ce que je travaille à travers lui, est-ce que j’utilise tous les moyens à ma disposition? Ces moyens sont l’enseignant, le groupe, et les livres.
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De la leçon quotidienne de Kabbale 24/06/2011, Écrits du Rabash

Lettres noires sur fond blanc

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des Dix Sefirot, Partie 1,  « réflexion intérieure, » Point 32: La chose est que Otiot (lettres) du Nom des quatre lettres (Yod-Hey-Vav-Hey) n’impliquent pas et n’indiquent pas la quantité de Ohr (Lumière) dans Ein Sof (Infini). Au lieu de cela, elles indiquent la mesure de l’impact sur le Kli (récipient). Le blanc dans le parchemin du rouleau de la Torah implique l’Ohr et le noir, étant les Otiot dans le défilement de la Torah, indique la qualité de Kelim (récipients).

Lorsque le Baal HaSoulam parle des couleurs blanche et noire dans le livre, il ne veut pas dire du papier physique et de l’encre, ou un parchemin fait de peau animale. Il parle de comment et où nous révélons la quatrième phase « Dalet » (la dernière phase, correspondant au Kli externe, «peau»).

Je prends la « peau d’animal », signifiant ma nature vivante, son final et quatrième stade, et je le divise, le tranchant en deux parties, déchirant l’intérieur de la couche extérieure. Puis, à partir de la couche interne de la peau, le«parchemin» est fait, sur lequel je peux écrire des lettres.

Ceci est ma dernière étape, que je ne peux toujours pas corriger. La couche extérieure du désir qui reste après cette séparation m’est impossible à corriger. Ainsi, la lumière et l’obscurité au sein de la créature sont révélées au degré le plus parfait. Rien de plus n’est possible!

La grande révélation de la Lumière aura lieu seulement à la fin de la correction (Gmar Tikoun) où l’on découvre qu’il n’y a pas de lettres et pas de parchemin, et qu’il est possible de corriger toutes les « peaux »:  Malkhout entière est inclue dans la correction. Ensuite, les lettres disparaissent, et il s’avère que « Lui et Son nom sont Un. »

Malkhout et Bina sont entièrement connectées et atteignent le degré de Keter, comme il est dit: «. Et tous deux vont ensemble» C’est pourquoi les lettres, provenant des Sefirot ZAT de Bina (la moitié inférieure de Bina) et au-dessous d’elle, les lettres disparaissent. Il n’y a plus de différence entre le blanc et le noir.

La Torah nous est donnée uniquement jusqu’à la fin de la correction. Après cela, cette méthode n’est plus nécessaire. Si nous terminons la correction, nous n’avons plus besoin de la Torah (la Lumière qui Corrige). Nous serons dans un autre et nouvel état.
De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 31/05/2011, Talmud Esser Sefirot

La partie « Moi »

Dr. Michael LaitmanEn devenant un donneur je deviens comme Zeir Anpin qui remplit Malkhout et je reçois le double de la partie supérieure, de Bina: pour moi et pour les autres. Je deviens rempli au-dessus des désirs des autres qui sont révélés; je reçois tous les besoins, un désir spirituel  infini. Ceci est mon récipient.

My  I Section_1

Mais moi-même je suis comme Zeir Anpin, juste un point qui relie Bina et ce désir. Je suis une partie d’entre eux. Cependant, je le vois seulement maintenant comme une partie. C’est parce que les parties inférieures ont le désir et la partie supérieure a la Lumière. Ainsi, la «partie» est mon intention. Je comprends mon point grâce à leurs désirs et Sa Lumière, en « consommant » toutes les Lumières et tous les désirs.

Cela donne naissance à un nouveau récipient qui n’existait pas auparavant. Et tout ce que j’avais, était un point, une fondation préliminaire, un trou d’une aiguille que nous utilisons pour entrer dans le nouveau monde, le récipient de l’infini.

En soi, le désir de réception n’est pas un récipient, et la Lumière est juste la Lumière. Quand je découvre le monde de l’Infini, qui est censé avoir aussi existé avant, ou revenir au troisième (également le point initial) Etat, je révèle un nouveau récipient qui est 620 fois plus grand que le précédent. C’est parce que j’ai acquis à la fois les Lumières les désirant moi-même. Maintenant, mon récipient est 620 fois supérieur. C’est moi.

 
De la 5ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

NO MAN’S LAND

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous parlons beaucoup de Lumières et de récipients, mais nous examinons rarement  le point de notre propre «moi» qui se trouve entre eux. Qu’est-ce que cela représente?

Réponse: Le « Moi » existe simplement comme mon point de choix et pas plus que ça. Tout le reste se connecte à lui quand il reçoit les désirs des autres et l’accomplissement du Créateur. Ce point est comme un pointeur sur une échelle, le moment du choix, la section, au tiers du milieu de Tifferet. Il n’appartient à rien: ni réception ni don sans réserve.

Le tiers supérieur de Tifferet  appartient à la partie supérieure, les qualités du Créateur, et le tiers inférieur se rapporte à la volonté de réception, la créature. Et il n’y a littéralement rien au milieu, c’est une terre sans homme.

Question: Donc qu’est ce qui est là? Après tout,  n’est ce pas le choix réalisé selon certains critères?

Réponse: Une fois que vous y arrivez, vous comprendrez que ce point est littéralement « . Suspendu dans les airs » Vous devenez une personne spirituelle hors de ce point; c’est le point initial qui existe dans le milieu, entre la Lumière (existence de l’existence) et le désir (ex nehilo). C’est le miracle de la création.

Nous atteignons ce point lorsque nous commençons à y connecter tous les désirs et les Lumières. Puis, comme j’agis au-dessus de ces Lumières et de ces désirs, j’atteints le point à partir duquel j’agis. Il ne vient pas de la Lumière ou du récipient, mais de l’essence du Créateur.

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De la 5ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

La racine de l’obscurité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des Dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses sur le sens des mots»: la question 17. Ce qu’est l’obscurité.

Behina Dalet (la quatrième phase) dans  Ratson (désir), qui ne reçoit pas Elyon Ohr (la Lumière supérieure) en elle due au Tsimtsoum (restriction), est considéré comme  Shoresh (racine) de l’obscurité.

Ceci en dépit du fait que Tsimtsoum (restriction) dans la quatrième phase a eu lieu par sa propre volonté. La quatrième phase a surmonté son propre désir de recevoir et a commencé à vouloir être comme le Créateur, selon son libre choix.

Bien sûr, on ne peut pas dire qu’il était totalement libre s’il ressentait une telle souffrance horrible. Ce n’était pas parce qu’il n’avait pas la Lumière, il avait toute la Lumière de l’Infini. Mais même ainsi, il se sentait mal à cause de la réception.

Puis il a décidé que se remplir avec la Lumière dans la quatrième phase signifiait l’obscurité complète. À partir de ce moment, c’est ce que «l’obscurité» signifie. C’est, si je reçois moi-même de l’Hôte, le Créateur, et que je sens que je suis le récepteur, si je me réjouis non seulement de ce que je reçois, mais aussi du  fait que je reçoive de Lui à cause de Son amour et de Son attitude bienveillante envers moi, ce qui signifie que je reçois à la fois Son attitude et le plaisir lui-même (sinon, ce serait la première phase), ensuite je décide que c’est l’obscurité totale pour moi.

En réalité, rien ne change. Il est dit que la Lumière est sorti, mais la Lumière ne va pas à l’intérieur ou à l’extérieur à tout moment. Cela dépend uniquement de la manière dont je considère mon état, pensant que je suis dans l’obscurité.

Une seconde plus tôt, j’étais dans mon meilleur état et heureux: l’Hôte et les rafraîchissements. Je recevais le plaisir du rapprochement avec le Créateur et pouvait recevoir du plaisir de tout ce qu’Il fait. Soudain, dans le même état, je commence à découvrir le contraste entre nous, ce qui signifie que je comprends qu’il y a une autre condition, l’équivalence de forme entre mes qualités et les Siennes. Puis, je décide que mon état est le noir complet et rien n’est pire que cela.

À partir de ce moment, cette décision prise à un degré plus élevé se répand sur tous les degrés inférieurs, étant la racine de l’obscurité dans notre monde également. L’obscurité est un sentiment qui reflète le fait que je suis opposé au Créateur, que je suis le récepteur, et qu’Il est le Donneur.
De la 3e partie de la leçon quotidienne Kabbale 20/06/2011, Talmud Esser Sefirot

L’échelle des propriétés

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « Trouma (Don), » Point 503: «. Tu dresseras une table » Une table réside à l’intérieur du tabernacle avec une haute bénédiction au-dessus d’elle, et la nourriture pour le monde entier qui en provient. Cette table ne doit pas être vide, même pendant une minute, mais la nourriture devrait se trouver sur la table car il n’y a pas de bénédiction sur un espace vide. Pour cette raison, il doit toujours y avoir du pain sur la table afin que la haute bénédiction soit toujours en elle. A partir de cette table, la bénédiction et la nourriture vont vers toutes les tables dans le monde, qui sont bénies grâce à elle.

La clé lors de la lecture du Livre du Zohar est d’organiser le système de valeurs en soi-même afin que par chaque mot, on peut se déplacer le long de l’échelle des propriétés et définitions intérieures, la compréhension que tout existe au sein de son propre désir. Ce désir a de multiples nuances, et en leur sein, on doit essayer de comprendre le matériel de l’étude. Puis, à la suite de ces efforts, la lumière environnante viendra à nous.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/07/2011, Le Zohar

La vie sous hypnose

Dr. Michael LaitmanLa souffrance nous amène à la question suivante: quel est le sens de notre vie ? Je ne veux pas vivre pour souffrir tout en servant mon égoïsme. Il vaut mieux mourir que de vivre comme cela. Beaucoup de gens dans le monde sont prêts à mourir, et en fait,  beaucoup se suicident.

Alors, comment puis-je changer la situation de sorte qu’au lieu de servir mon désir, mon désir me serve? Ceci n’est possible que si la Lumière qui ramène au Bien agit sur moi. J’ai besoin de cette force cachée, même si je ne sais pas d’où elle vient. C’est seulement elle qui va changer en moi l’ordre des priorités, en élevant l’importance de la vie spirituelle, du don sans réserve, en m’excitant, et en m’élevant au-dessus des préoccupations égoïstes concernant mon existence ici et maintenant.
A un certain stade, l’homme réalise son  asservissement et comprend la signification de ces mots: «J’ai créé le mauvais penchant ». L’ego vous emmène vers la mort, voilà pourquoi vous vous référez à lui  comme au « mal ». La vie vous semble être la mort parce que vous travaillez pour un maître cruel qui ne vous paie rien et vous laisse sans plaisir, jusqu’à ce que finalement vous mouriez. Il n’y a pas d’esclavage plus difficile.
Mais pour le moment, je ne vois pas encore voir mon mauvais penchant, il m’aveugle, semble être moi. Mais en réalité, c’est comme si quelqu’un m’avait hypnotisé, programmé, et je fais ce qu’il veut. Sa puissance est si forte qu’il me contrôle d’une manière invisible et tyrannique.
Nous sommes nés hypnotisés, et nous ne comprenons même pas que nous sommes sous l’influence de quelqu’un d’autre. Il arrive dans la vie que nous tombons sous l’influence de quelqu’un, et ce n’est qu’après que nous sommes surpris de le  découvrir. C’est la même histoire concernant le mauvais penchant. Le problème ici est le moyen: Qu’est-ce qui va nous aider à nous libérer de son oppression?

La réponse est la souffrance. La souffrance est comme Pharaon qui a rapproché les fils d’Israël du Créateur. Cet ange de la mort vous force constamment à vous mettre vous-même sous pression pour lui, et, enfin, vous découvrez que vous souffrez par ses ordres et par votre servitude. Alors vous commencez à chercher la cause de vos souffrances, et vous découvrez qu’elles vous aident réellement à rejeter le mal. De cette façon Pharaon, qui accabla les fils d’Israël par un lourd travail, les a rapprochés de leur rédemption.

C’est ainsi que nous sommes, de concert avec le monde entier, debout au début du même processus. Les âmes les plus pures s’éveillent d’abord, s’interrogent sur le sens de ce qui se passe: «Où est le mal autour de moi qui me donne des ordres ? Je ne veux pas souffrir. »

Au début, on essaie de comprendre sa souffrance égoïstement. Puis on lève les yeux et on commence à examiner la situation dans son ensemble: «Qu’est-ce qui se passe réellement ici? » C’est une façon de nous orienter vers un but,-essentiellement,  une autre autorité. Nous allons d’un ange à l’autre: de Pharaon vers le Créateur. Il n’y a que deux options, et rien d’autre entre elles. En fin de compte, vous choisissez qui régnera sur vous.

Les âmes les plus pures traversent ceci actuellement, et d’autres viendront après eux.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 08/07/2011 , « La Liberté »