Category Archives: travail intérieur

Le moment est venu de réfléchir

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, le monde entier est en crise et nous nous approchons lentement de problèmes encore plus grands, visibles partout et dans tous les domaines. Tout ce que nous faisons dans ce monde n’est dicté que par notre égo.

A présent, le mal se révèle progressivement, pas à pas, goutte-à-goutte par le manque ou la sensation de « trop ». Sans la recherche de l’équivalence de forme nous chercherons toujours en vain. Mais si la douleur devient trop forte, nous ne pourrons pas penser à autre chose, seulement à la façon de nous débarrasser de toute cette souffrance. Nous ne songerons qu’à la fuir.

Cependant, si nous ressentons tous ces évènements tels les tsunamis ou autres : les crises mondiales, monétaires, ethniques, religieuses…., nous devons rechercher la cause à l’intérieur de nous. Comme dans un film : il y a un metteur-en scène, des acteurs, des figurants), mais c’est seulement après tout cela que nous voyons la concrétisation du projet. Et que nous pouvons visualiser un film globalement.

Admettre tout ceci n’est pas chose aisée : ce sont les causes et les conséquences, la honte que nous ressentons lorsque nous nous retrouvons face à lui (PBP). Et nous devrions accepter de Le refuser afin de mieux nous L’approprier. C’est un jeu qu’II joue avec nous et qu’Il a plaisir à nous voir jouer. Tout est inversé afin de pouvoir contenter chacun et ne léser personne.

Tout d’abord, nous devons étudier la cause de toute cette crise et sentir que plus Il s’approche, moins nous le sentons et admettre cela.

C’est à présent, ici et maintenant que nous devons tous agir, délicatement, progressivement afin que tous murissent en douceur. Jusqu’à la prochaine crise.

Ainsi, le Créateur nous enseigne et nous donne des occasions de chercher des raisons pour que nous Le révélions et que nous admettions que tous ce qui nous arrive est Sa volonté. Alors, nous comprendrons pourquoi nous nous sentons mal. En fin de compte, c’est parce que nous nous sentons si diamétralement opposé à Lui que nous avons honte

Que pouvons-nous faire pour nous sentir bien ? Le Créateur est parfait, bon et bienfaisant et nous laisse le choix de venir à Lui soit par les coups soit par l’Etude.

Cependant, nous devons révéler la méthode aux nations afin qu’ils apprennent d’où et pourquoi ces coups viennent. Par cela, nous faciliterons le développement de l’humanité entière. C’est appelé « Apporter La Lumière aux nations », « éclairer les nations »

Pour se développer avec conscience chaque personne doit découvrir la cause ainsi que la nécessité  de tout ces « coups ». Ceux qui possèdent la méthode de correction (et qui comprennent les écrits) ont le devoir d’amener l’Humanité toute entière à eux.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabble, Shamati 241, du 25/6/11

Quand le mal disparaîtra du monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est dit: «Faites le bien ». Mais comment pouvons-nous faire le bien si seul le mal a été créé, et que nous ne sachions toujours rien sur le bien?
Réponse: Le mal est délibérément créé dans nos sensations, afin que nous le transformions en bien. En réalité, il n’y a pas de mal. Notre perception est tournée vers l’intérieur, et de ce fait tout le bien que nous recevons nous apparaît comme le mal. Tout ce qui est perçu à l’intérieur de nous est ressenti comme mauvais parce que nous nous comparons avec ce qui existe en dehors de nous. C’est pourquoi, le mal est la division entre moi et les autres.
Le mal n’existe pas en soi .A savoir, ce paradigme, cette méthode d’épanouissement égoïste, cette direction intérieure, est le mal. Dès que nous le changeons, il disparaît immédiatement et notre sensation le fait ainsi avec tout le mal dans le monde.

Du cours virtuel sur les aspects fondamentaux de la Kabbale du 19/06/2011

Qu’est-ce que la Lumière de Hokhma?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Table des questions et des réponses pour le sens des mots»: question 18. Qu’est-ce que Hokhma? Cette Lumière est la base de la vie de l’être émané.
Du point de vue de l’être émané, la Lumière supérieure qui a créé le désir de profiter est divisé en deux formes, car deux types d’attitudes se posent dans l’être émané: 1) l’attitude envers la réalisation et 2) l’attitude envers le Donneur de cette atteinte. Par conséquent, quand on parle de la Lumière qui a créé le désir de profiter, comble le désir, et en prend soin, cette Lumière est appelée Hokhma (la Sagesse). Et quand nous parlons de la Lumière de la correction qui remplit l’être émané avec la qualité du don sans réserve, c’est appelé la Lumière de Hassadim (miséricorde).
En vérité, la Lumière à l’extérieur de l’être émané est uniforme. La Lumière supérieure reste toujours au repos absolu. Et toutes les qualités et les phénomènes en elle, comme la «Lumière ronde» et une «ligne» ou les Lumières «intérieure» et «environnante », ne sont que des impressions de la créature venant de l’influence de cette même Lumière.
Lorsqu’on se réfère à la vie de l’être émané, cette Lumière est appelée la Lumière de Hokhma, et quand on parle de notre don sans réserve au Créateur, c’est appelé la Lumière de Hassadim. Ce sont les deux principaux types de Lumière, qui se divisent ensuite en plusieurs sous-types.
En conclusion, la Lumière qui agit à travers le désir de la créature de profiter s’appelle la lumière de Hokhma.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/06/11, Talmud Esser Sefirot

Pourquoi Abraham?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (Le Don de la Torah) » Point 5: Nous devons d’abord comprendre pourquoi la Torah a été donnée spécifiquement à la nation israélienne et non pas aussi à tous les peuples du monde. Le nationalisme est-il en cause ici, Dieu ne plaise ?
Comme nous le savons, la Torah elle-même donne une réponse négative à cette question. Elle explique qu’Abraham, l’ancêtre du peuple d’Israël, était un prêtre dans l’ancienne Babylone parmi des gens qui étaient loin de connaître la réalité du Créateur. Il a révélé la méthodologie kabbalistique comme par hasard, bien évidemment il était déjà très développé intérieurement.
Il y a eu dix générations à partir d’Adam, le premier homme qui a révélé le monde spirituel, jusqu’à Noé et puis encore dix autres générations avant Abraham. En fait, nous parlons du développement intérieur de points dans le cœur, dont le premier fut Adam. Il est possible d’imaginer ce processus comme des cercles concentriques, rayonnant à partir du centre vers l’extérieur. Le vingtième cercle du développement du désir est représenté par Abraham.

Ainsi, Abraham avait déjà un bagage, la base interne de préparation qui a été créé initialement à partir du degré d’Adam. Le niveau d’Abraham a été très élevé. Bien qu’Adam ait révélé le Créateur avec un petit désir de recevoir, Abraham L’a révélé au-dessus du grand désir égoïste qui a surgi à Babylone. D’une part, il avait la base nécessaire, et d’autre part, l’accablement du cœur. Comme d’habitude, l’un est compatible avec l’autre.
En conséquence, Abraham a été en mesure de comprendre et d’élaborer la méthodologie kabbalistique, tandis qu’Adam, avec un petit récipient et une petite Lumière qui n’avait pas encore grandi, ne pouvait pas se développer, communiquer, expliquer, et l’apporter aux gens.

Le Baal HaSoulam explique l’ordre du développement global, qui est divisé en trois phases de deux mille ans chacune: HBD (Hokhma, Bina, Daat), HGT (Hessed, Guevoura, Tifferet), et NHY (Netsah, Hod, Yessod). Bien que les récipients propres des premiers kabbalistes soient proches de la Lumière, il est impossible de révéler la méthode sans un grand désir féroce qui demande plus de Lumières pour leur révélation riche en détails.
Essentiellement, il est clair pour nous que pour révéler la méthode à une certaine profondeur, on a besoin de grands désirs, d’un grand égoïsme, à l’opposé des quels une grande Lumière est révélée. C’est alors seulement que nous avons l’occasion de présenter de nouvelles choses afin qu’elles soient comprises.
C’est pourquoi Abraham devint le fondateur de la méthode de la correction. Cela ne pouvait pas être décrit correctement avant lui parce qu’il n’y avait rien à corriger encore. Les conditions dans Babylone devinrent la base. Le point dans le cœur s’est éveillé en Abraham et en des milliers de ses étudiants, et ils se sont dirigés vers la terre de Canaan, vers le désir dirigé vers la correction, de sorte qu’elle pourrait devenir la terre d’Israël dans le futur.
Babylone est un désir corrompu qui révèle la partie qui peut être corrigée. Le travail sur cette partie devient le pays de Canaan. Au fil du temps, le désir égoïste apparaît en elle, et il se transforme en Egypte, puis dans le désert, et enfin, dans la terre d’Israël.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21.06.11, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Ne vous laissez pas corrompre dans votre recherche de la vérité.

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on ne pas reculer face à demande de la vérité alors que nous révélons que nous nous mentons?

Réponse: Si une personne est capable de détenir la vérité, alors elle est très chanceuse. Nous voyons dans le monde qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas besoin de la vérité et qui ne demandent pas ce pourquoi ils vivent.

Pour d’autres, cette question se pose déjà, mais du point de vue de «Pourquoi je souffre? », ce n’est pas une question sur le sens de la vie, mais sur la façon de retrouver le goût de la vie maintenant que vous ressentez un goût amer au lieu d’un goût agréable.

Et il ya d’autres personnes qui ne demandent pas une vie agréable, mais de trouver la vérité dans la vie. Et il ya des gens qui ne demandent pas la vérité de la vie, mais qui nous a donné cette vie, au sujet du Créateur. Et cette question n’est plus à propos de moi, parce que je ne me soucie plus de qui je suis et de ce qui va m’arriver dans la vie, d’une façon ou d’une autre. Je veux parvenir à Le connaître, pour atteindre le Créateur, et exister en Lui dans la source, la racine.

Il y a plusieurs niveaux dans ce comportement en fonction de la demande d’une personne, de son ressenti et de sa réalisation. Ici, tout dépend de la racine de l’âme et du cycle de vie existant, ce qui signifie, à quel stade de développement, elle se trouve.

Mais même si dans notre état actuel nous n’avons pas encore admis la chance de se poser des questions sur la vérité, alors nous pouvons développer ces désirs à l’intérieur de nous par le biais de l’environnement, le « professeur, le groupe, et les livres », et avancer de cette façon. Cependant, ce n’est pas facile et cela vous oblige à révéler ce qui se trouve au plus profond de vous-même, à l’intérieur de vos gènes informatifs, Reshimot.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 20/06/11, Écrits du Rabash

Le désir des femmes comme moteur de la création

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie renforcer le désir collectif des femmes? Comment puis-je ajouter mon propre désir au désir collectif des femmes?

Réponse: Dans la science de la Kabbale, nous étudions que l’univers entier est composé de deux parties: la Lumière et le Kli, le désir. Le désir est considéré comme la partie féminine, et sa satisfaction est considérée comme la partie masculine. C’est pourquoi le plus important est de renforcer le désir des femmes. Pratiquement tout se développe à travers ce désir, à la fois le désir supérieur et le désir inférieur.

Même dans notre monde, nous savons que si ce n’était pas pour les femmes et leurs désirs, le monde aurait cessé d’exister il y a longtemps. Une femme pousse un homme, l’oblige à travailler, à obtenir, à construire une maison. Elle dirige le ménage: Elle soutient, donne naissance, et nourrit.

Ainsi, selon la nature, l’homme est le principal fournisseur d’énergie, de force, et la femme est la force qui crée tout, élève les enfants, éduque, et prend soin d’eux. Donc, peu importe ce qu’un homme fait, par définition, et même sans s’en rendre compte, il le fait parce que les femmes ont réveillé ces désirs en lui. Le moins, la partie femelle, provoque toujours l’action du plus, la partie mâle.

Tout dans la nature est organisé de cette manière: animaux, plantes, et, naturellement, nous. Peut-être que nous sommes incapables de le ressentir à cause de nos propriétés égoïstes, nous le fuyons, nous l’occultons. Cependant, en réalité, la partie feminine est toujours la fondation, le principal déterminant de notre mouvement vers l’avant. L’homme inconsciemment, sans le savoir, se demande s’il va obtenir l’approbation de la femme suite à ses actions. C’est vraiment comme cela, c’est la nature.

Ainsi, les femmes devraient prendre sur elles-mêmes la responsabilité de diriger, d’encourager, en réajustant les hommes correctement, comme une mère avec ses jeunes enfants. Dans la mesure où les femmes assument cette responsabilité et soutiennent les hommes, c’est dans cette mesure que les hommes se comportent différemment, étudient, communiquent les uns avec les autres, et s’investissent.

Nous devons radicalement, catégoriquement rompre avec ce qui se passe dans notre monde parce qu’il est tout le contraire. Nous avons besoin de faire de la partie féminine un élément décisif, ce qui signifie de ressentir le besoin des femmes pour atteindre le but, pendant que la partie masculine doit remplir ce besoin, ce désir d’accomplissement.

 

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Qui es-tu Abraham?

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’une part, vous dites que la Torah n’est pas un récit historique, mais de l’autre, vous vous reportez à notre ancêtre Abraham comme une personne réelle qui a commencé à diffuser la Kabbale à un certain moment de sa vie. Donc, Abraham est-il une personne réelle de l’histoire ou une force particulière?
Réponse: La Torah nous décrit le chemin du développement spirituel de l’âme, toute âme. Par ailleurs, tout ce qui y est décrit s’est également une fois manifesté au niveau de notre monde, selon le principe: «. La racine spirituelle doit se manifester en une conséquence corporelle » Pour cette raison, tous ces degrés spirituels se sont également manifestés dans notre monde chez des personnes et des événements spécifiques.
C’est pourquoi notre approche à l’étude de la Torah doit être fondée sur deux aspects: D’une part, nous étudions notre histoire. Toutes ces personnes, comme Adam HaRishon, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, et ainsi de suite, ont vraiment vécu à des époques différentes. Mais d’autre part, le fait que tous ces événements historiques ont vraiment eu lieu n’a pas d’importance pour nous. Plus important encore est le fait que cela se réfère aux propriétés intérieures de nos âmes. Quand nous avons commencé à nous corriger, nous avons révélé ces propriétés, les forces et les états appelés «Abraham», «Égypte», «Isaac», et ainsi de suite en nous.
Question (suite) : S’agit-il de forces présentes en chaque personne?
Réponse: Absolument en chacun de nous.
Question (suite) : Alors qui est «Abraham? »
Réponse: Il est la propriété du don sans réserve, Hessed, la ligne droite. La propriété de « Hessed» dans l’homme est appelé «Abraham», tandis que la propriété de « Guevoura » « Isaac » « Tifferet » est « Jacob »; « Yessod » est « Joseph » est dans l’état de Katnout (le petit Etat) ou « Israël » dans l’état de Gadlout (adulte), et ainsi de suite.
Question (suite) : Est-ce à dire que je vais soudain commencer à ressentir en moi Abraham pendant le processus de mon développement spirituel?
Réponse: Vous ressentez la propriété appelée «Abraham» en vous. Vous arrêtez de connecter le texte de la Torah avec des gens et des événements réels. Au lieu de cela, vous commencez à ressentir ces actions qui se passent en vous, vous révélez vos propriétés intérieures et des changements derrière tous les personnages historiques. C’est ainsi que vous lisez le Zohar, la Torah, et tous les autres livres saints.
En regardant les mots: «Au commencement Dieu créa le ciel et la terre», vous comprenez que cela se réfère à Bina et Malkhout, et Dieu ou Elohim est la force générale. Vous ressentez toutes ces propriétés!
Question (suite) : Qu’est-ce que ce sentiment me donne ?
Réponse: Vous expérimentez intérieurement toute la Torah. Vous vous corrigez de telle manière que vous commencez à percevoir l’histoire que vous lisez comme si elle se passait en vous. Et cela continue jusqu’à ce que vous «terminiez toute la Torah», c’est-à dire à atteindre votre correction individuelle finale par la correction complète de votre âme.

A partir d’un programme TV « Demandez au kabbaliste » n°186, du 07/07/2010

Une question de proportion

Dr. Michael LaitmanQuestion: La vie dans notre monde apparaît comme un chagrin d’amour sans fin, avec de petites pauses pour donner à une personne le temps de revenir sur ses pieds après un coup, juste pour recevoir le prochain. Ceci est l’histoire humaine en général et la vie d’une personne en particulier. Quel genre de progrès est-ce là, et où sont les dons que le Créateur donne à la création?

Réponse: Imaginez que je sois dans une galaxie lointaine, où je regarde l’infini de l’espace et cherche quelque chose dans cet infini. J’accélère à la vitesse de la lumière et me déplace lentement à travers des milliards d’années lumière, en me rapprochant de notre galaxie, de notre système solaire, et de notre terre. Je me pose sur la surface de la terre, et là je découvre des gens.

Il est difficile d’imaginer l’échelle à laquelle je pourrais comparer des proportions si différentes. De façon analogue, nous ne comprenons pas dans quel genre de système nous sommes. Nous savons comment faire des mesures et faire des recherches à notre propre échelle, en fonction de nos proportions. Nous comparons le poids de quelque chose par rapport à ce que nous pouvons soulever, la distance par rapport à jusqu’où nous pouvons voir, le bien et le mal-avec ce qui est bon ou mauvais pour nous. Notre spectre est un minuscule fragment de l’énorme échelle totale et nos distinctions sont minuscules.

Cependant, maintenant nous parlons du système spirituel dans lequel notre univers entier est imperceptible. Nous parlons des mécanismes qui sont énormes en raison de leurs caractéristiques qualitatives. Comparé à eux, notre monde tout entier est dans une seule qualité- un petit désir égoïste qui est animé par une petite étincelle de Lumière. La matière de ce désir est créée comme « quelque chose à partir de rien» par la Lumière qui a traversé jusqu’ici, ébauchant une projection exacte de la création spirituelle.
Et maintenant, à partir de cet état, vous êtes à spéculer sur la souffrance de l’humanité toute entière. C’est vrai, c’est comme cela que nous ressentons. Toute personne nie les choses selon sa propre imperfection et les juges en fonction de ce que ses yeux voient. Mais que pouvez-vous faire? C’est ainsi que nous devons avancer, et maintenant nous sommes incapables de percevoir quelque chose de plus. Il y a un gigantesque canevas défait devant vous, mais vous ne pouvez pas vous en sortir.

Nous sommes seulement en mesure de nous rattraper un peu sur le simple fait qu’il ya un manque de désir, un manque de récipients. Les questions abondent, « Le Créateur immuable peut-il changer ? Peut-Il créer une pierre qu’Il ne peut pas soulever? Pourquoi nous a-t-Il initialement rendus imparfaits? » Mais toutes ces énigmes sont inutiles.
Nous devons comprendre un principe de notre vie: nous devons passer par des états opposés. Ce n’est qu’à partir de ces opposés, en reconnaissant l’avantage de la lumière à partir des ténèbres, que nous formons les récipients pour des sensations plus hautes, plus élevées. Quand j’acquière les récipients qui sont prêts pour cela, le monde s’ouvre à moi. Rien ne m’est caché derrière un mur de pierre. Je dois simplement construire des récipients à l’intérieur de moi afin de voir la réalité.

Ce développement est nécessaire et le Créateur ne peut pas le faire arriver à l’avance. Pourquoi? Pour l’instant, je ne sais pas pourquoi. Je peux faire certaines conjectures, mais cela ne me donnera rien. Je vais tout mettrte de côté, en disant: «Je ne le crois pas! Il pourrait le faire! »Et il n’y a pas d’autres faits en face de vous.

Pourtant, il y a une règle: l’avantage de la Lumière est atteint à partir de l’obscurité. Toute chose est évaluée uniquement à partir de son opposé. C’est pourquoi nous devons passer par ces étapes pas à pas, en formant les récipients pour révéler la réalité où nous sommes.

Nous sommes dans le monde de l’Infini, mais vous ne le ressentez pas. Alors développez vos récipients. On vous a donné l’occasion de les développer, ou dit autrement, de les corriger. On vous a donné délibérément des désirs brisés qui sont opposées à ceux corrigées. Pour quoi faire? De sorte que vous puissiez les faire grandir et les collecter, en comprenant et révélant le monde.

Il n’y a pas d’autre moyen d’aller. Et plus tard, vous justifierez la création. Le long processus, qui dure depuis plusieurs milliers d’années durant lesquelles nous souffrons, c’est la vérité à notre échelle. Cependant, en réalité nous ne réalisons pas ce genre de proportions où nous sommes. Outre cette petite « pièce », il ya tout un monde en-dehors que vous n’avez jamais vu. Vous êtes comme un ver vivant dans un radis c’est l’exemple que le Baal HaSoulam donne.

Question: Mais pourquoi ce ver a-t-il parlé du Donneur et de Son amour?

Réponse: Dans le but d’aspirer à cela, afin de lui faire comprendre qu’il y a un objectif pour lequel cela vaut la peine de sortir du radis. En outre, non seulement vous recevez la compréhension de cela, mais aussi les moyens de le faire. Nous sommes tous comme des vers dans un radis, mais si chacun de nous commence à pousser les autres vers l’extérieur, nous allons vraiment sortir.

Par conséquent, il ya une solution. Tant que vous avez été satisfait par la vie dans ce monde, personne ne vous l’offrira. Mais maintenant vous êtes placé dans un nouveau système mondial et la solution vous est donnée.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23.06.11, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le goût de la spiritualité est dans le sentiment de gratitude

Dr. Michael LaitmanDu travail correct que nous avons effectué dans le «palais du roi » et dans la mesure où nous avons corrigé nos récipients (désirs) sera déterminée la « fête » où nous arriverons et le goût que nous y trouverons : doux ou amer. Nous nous réjouirons de notre ressemblance avec le Créateur et goûterons ce plaisir, alors que dans nos désirs non corrigés nous faisons l’expérience de l’amertume.
Cependant, ce n’est pas les traitements qui sont amers, c’est notre intention, la révélation de notre mal, la sensation de l’absence d’intention à donner sans réserve ce qui fait que nous sommes incapables d’atteindre le Roi. En d’autres termes, venir à la reconnaissance du mal est tout un processus.
Dans mon travail, alors que j’anticipe le festin royal, j’ai besoin d’atteindre un état où le travail lui-même va devenir la fête pour moi, la récompense qui me rend si heureux que je n’ai besoin de rien d’autre. Si je fais plaisir au roi, je suis disposé à rester dans l’état considéré « ce monde ». Je ne Lui demande rien sauf une chose : une occasion d’être reconnaissant envers Lui. Je n’ai même pas besoin de sentir que je suis en train de le ravir puisque cette sensation apporte le plus grand plaisir de tous. Par conséquent, je ne souhaite même pas ressentir ça.
J’ai envie de rester au même endroit où je suis pour l’instant, sans y ajouter quelque compréhension, réalisation, connexion, ou goût que ce soit. Si je n’ai besoin de rien du tout, c’est pour remercier le Créateur et rien de plus. C’est ce qui constitue mon travail et ma récompense toute entière.
C’est très bien si je ne sais pas à qui et si je donne sans réserve et ce qui va arriver après – rien. Je me suis coupé de toute compréhension, réalisation, ou sensation égoïste. Ainsi, après que toutes les corrections ont été apportées, je commence à ressentir le vrai goût de la Torah.
J’élève la Shekhina (divinité) de la poussière, mais ce n’est que dans mes yeux que c’est ainsi tandis que la Shechina elle-même ne change pas. Il est écrit: «Et vous mangerez des anciennes récoltes longtemps gardées ». Je me trompe quand il me paraît vivre dans ce monde. Rien ne change sauf pour la valeur que je lui donne. Si j’accepte avec reconnaissance du Créateur mon état actuel, le pire état possible, il n’y a pas meilleur état.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/06/2011, Écrits du Baal HaSoulam

Quand le Livre du Zohar se révèle

Dr. Michael LaitmanL’objectif de la création est d’acquérir la qualité du don sans réserve, et à travers lui d’atteindre l’union avec le Créateur. Nous existons dans la qualité opposée, dans l’intention de recevoir pour notre propre bien.
Afin de corriger notre intention de la réception au don sans réserve, nous devons attirer sur nous la Lumière qui corrige, qui nous ramène à la source, le Créateur. Cette Lumière est d’​​un niveau plus élevé que là où nous nous trouvons, et elle nous corrige sans cesse, nous élevant à des niveaux plus élevés de don sans réserve et d’amour.
La lumière vient à nous lorsque nous nous unissons ensemble dans nos cœurs, dans nos désirs, les intentions deviennent correctes, et lorsque nous étudions le même système corrigé c’est ce que les kabbalistes nous racontent. En étudiant ce système et en souhaitant qu’il nous arrive ce que les textes décrivent pour nous révéler entre nous, de cette façon nous attirons la même Lumière qui est à l’intérieur de ce système aux niveaux de la connexion correcte entre les créatures. Ensuite, nous corrigeons notre connexion et nous entrons dans  les mêmes états que ce que le Livre révèle. Et cela signifie que le Livre se dévoile.
Le Livre avec le plus fort rayonnement sur le lecteur, avec la plus grande capacité pour l’amener à l’état corrigé, vers le don sans réserve et l’amour, est le Livre du Zohar. Par conséquent, tout en lisant ce Livre, laissons agir le désir de nous ressentir tous ensemble pour qu’à l’intérieur de la bonne connexion entre nous, nous puissions révéler la qualité générale du don sans réserve, Celui qui est bon et fait le bien, le Créateur qui se révèle aux créatures .