Category Archives: travail intérieur

Attention au chien !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je ressens de la haine envers les autres, je sens comme si un «animal» était caché en moi, plus fort que moi. Comment puis-je prendre le pouvoir sur cet «animal»?

Réponse: Il impossible de prendre le pouvoir sur son ego sauf à une seule condition : si nous voyons combien nous perdons à cause de cet «animal» qui nous contrôle. Nous sommes gouvernés par notre ego, et il ne nous permet pas de parvenir à une vie éternelle et parfaite dans un monde bon et gentil.

Si je voyais à quel point mon ego me vole, combien il a m’a pris et qu’il ne me donne pas, alors je le détesterais. Mais je ne le déteste pas et même je l’aime, je m’identifie avec lui parce que ma vie entière est, en fait, pour le combler. Comment puis-je ressentir que mon ego est en fait ma mort?

La chose la plus importante que je puisse faire est d’entrer dans le groupe, l’environnement, de sorte que s’élève pour moi l’importance de la spiritualité, l’importance du don sans réserve et de l’unité avec les autres parce que c’est grâce à ceci en particulier que je dévoile la vie sur le plan humain. Si je suis impressionné par l’environnement et qu’il peut m’influencer, alors je vais atteindre assez de force pour surmonter mon ego.

Tous nos travaux et nos efforts sont nécessaires pour parvenir à la réalisation du mal, notre désir égoïste. Aujourd’hui, ce qui me semble utile c’est : plus je désire et plus je gagne, je gagne le pouvoir, je vole. Plus, plus, plus … Dans notre société, ceux qui ont un grand ego semblent avoir plus de succès.

Je dois me convaincre que l’obtention d’une bonne vie dans ce monde me prive d’une belle vie spirituelle, et me trompe en me présentant une belle vie ici, dans ce monde. Cela n’est possible que dans un environnement qui peut « me laver le cerveau», m’influencer, me persuader. L’avis de l’environnement peut tellement travailler sur moi que je veuille aller au-delà du pouvoir de mon égoïsme.

Ensuite, je vais commencer à expérimenter la vie à un niveau différent que je ne ressentais pas avant. Cela se produit instantanément, il n’y a pas de transition. Je ressens immédiatement qu’il y a une vie en dehors de moi, pas à l’intérieur de moi quand je ne cessais d’avoir envie de profiter autant que possible. Au contraire, je sens la vie quand je sors de cet «animal» qui ne peut rien absorber du tout.

En faisant le premier pas, je dévoile le monde Supérieur d’un coup. Qu’est-ce que «le monde Supérieur ? » La réalité dans laquelle je vis maintenant est appelée «ce monde ». Mais la réalité que je ressens hors de moi, dans la connexion avec mon ami, avec un autre être humain, est appelé «le monde Supérieur » parce que c’est le niveau de l’homme qui est plus élevé que le niveau animal.
Du cours n°1 de la Convention en Espagne du 03/06/2011

La nécessité de se connecter

Dr. Michael LaitmanQuestion: où réside notre connexion par rapport aux enregistrements spirituels, les Reshimot?

Réponse: Ce que je tire de l’environnement est un nouveau désir avec lequel je fais appel à la Lumière. Ce désir est ce que nous appelons la nécessité de se connecter.

Plus fort est le lien qui nous unit, plus nous nous élevons sur l’échelle des mondes spirituels, en nous rapprochant, nous unissant, nous reliant les uns aux autres, jusqu’à l’Infini même où tout est uni. Là, nous devenons une seule âme.

Chaque âme individuelle dépend du degré atteint de la connexion intégrale. Par exemple, je vois juste une petite partie de ce qui m’entoure, et c’est ce qui définit mon âme, alors que tu as révélé quelque chose de beaucoup plus grand à côté de toi, et cela m’inclut probablement aussi. Tout le monde travaille avec son âme jusqu’à ce que tous les désirs se lient en une seule âme.

Béni avec le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est écrit: « Soyez béni dans toutes vos actions. » Que signifie être «béni»?

Réponse: « Heureux » signifie qu’il m’est attribué la propriété du don sans réserve dans mon désir de recevoir. Je trouve sa faille et je travaille dur pour me préparer, après quoi je reçois du Créateur « la bénédiction », l’intention de donner davantage sans réserve dans tous mes désirs.

La bénédiction est Bina. Avec quoi d’autre une personne peut-elle être bénie? Que peut-il nous manquer d’autre à part, la lumière qui corrige? Il n’y a rien. La création tout entière est faite de désir, et si elle augmente l’intention de donner sans réserve, nous sommes déjà bénis car il n’y a pas d’état aussi parfait que ça. C’est tout ce dont nous avons besoin.

On dit qu’une personne devrait recevoir cent bénédictions par jour. En d’autres termes, il faut corriger son récipient tout entier pour s’adapter au don sans réserve, les dix Sefirot, dont chacune se divise en dix. Ces cent bénédictions deviennent l’une des cent portes (Shaarim) parce que dans son état ​​actuel, une personne évalue (Meshaher) le Créateur avec son récipient corrigé qui est rempli de la lumière.

 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 07/06/2011, Écrits du Rabash

Vivre selon des règles différentes

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale explique que si nous voulons revenir à notre racine (ce qui est exactement ce à quoi nous aspirons, ce qui est important pour nous), nous devons nous élever au dessus de notre univers à la dimension supérieure, au-dessus du Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité). En d’autres termes, nous devons effectuer une action opposée à la brisure de ce seul désir créé : nous avons à nouveau besoin de nous connecter les uns avec les autres. 

Notre égoïsme ne disparaît pas dans notre connexion, mais plutôt, nous obtenons la force de le surmonter. Ainsi, la force de notre unité est 620 fois supérieure à ce qu’elle était initialement, au moment de notre création, et c’est pourquoi nous ressentons et nous comprenons : nous-mêmes, la réalité, et le Créateur comme ils sont. C’est pourquoi nous grandissons dans notre monde et nous nous développons du niveau minéral, au végétal, animal et humain, où le niveau de l’homme implique la similitude avec le Créateur.

Nous nous sommes développés depuis de nombreuses années sur le plan humain, jusqu’à ce que notre ego soit devenu si énorme que nous n’ayons pas pu nous entendre les uns avec les autres comme avant. Dans les générations précédentes, nous étions connectés les uns avec les autres. Chacun se ressentait comme s’il appartenait à une famille, avait une maison, des parents, enfants et petits-enfants. Il savait qu’il avait des parents et amis qui pourraient l’aider dans les moments difficiles. Les gens étaient attachés à leur famille, et ils vivaient dans de grandes familles, clans, et tribus.

Aujourd’hui, nous nous sommes rapidement déconnectés de nos proches et nos enfants grandissent loin de nous encore plus rapidement. La connexion entre nous est perdue, et nous n’en ressentons aucun besoin. La famille ne semble pas une chose obligatoire. Cela n’a pas d’importance si nous sommes seuls; nous nous sentons libres de cette façon. Notre désir égoïste a tellement grandi que nous ne se soucions pas de nos parents, et nous ne sommes guère intéressés par nos amis.

Avant, nous avions l’habitude d’avoir beaucoup d’amis. Nous étions membres de divers clubs et rencontrions des gens qui avaient des intérêts similaires. Aujourd’hui, on a à peine un ami. Les gens préfèrent se tenir de leur côté. Ils sont indifférents à leur pays et peuvent se déplacer à différents endroits d’un cœur léger. Le monde est devenu rond et sans frontières.

En outre, le développement de l’ego nous a amené à un point où nous avons perdu entre nous la connexion égoïste naturelle. L’ego nous a préparés à un état où nous pouvons nous unir par les liens d’une nouvelle connexion que nous réalisons et complétons, afin que disparaissent toutes les frontières et les différences naturelles entre nous qui ont été causées par l’égoïsme, et que nous puissions remonter au niveau de «l’homme», organisée non pas par le degré de parenté, mais en fonction de l’affinité spirituelle.

Du cours n°2 de la Convention de Madrid, du 03/06/2011

Aspirer à un point d’équilibre

Dr. Michael LaitmanNous existons dans le champ de la Lumière (la qualité de l’amour et du don sans réserve appelé le Créateur), qui remplit tout l’espace que nous occupons, seulement nous ne pouvons pas ressentir cette Lumière. Dans son influence sur moi, c’est comme un champ physique, gravitationnel, électromagnétique ou électrostatique. Si j’ai un potentiel spirituel (une charge), je commence à bouger à l’intérieur du champ jusqu’à un point d’équilibre avec lui.

 

Tout comme un électron se comporte dans un champ électromagnétique, une personne se comporte dans un lieu donné: il ou elle aspire à un état d’équilibre, en vivant dans le champ de ses sensations. Mais les sensations sont des forces aussi! Nous les étudions dans la sagesse de la Kabbale de la même façon qu’on étudie l’influence des forces physiques. Sauf que nous ne percevons pas leur existence dans notre monde.

Lorsque le point dans le cœur apparaît chez quelqu’un, il commence à se déplacer à un endroit où il peut recevoir la satisfaction que ce point exige. Ces gens-là « entrent » dans nos groupes ou «tout à coup nous découvrent » sur Internet. Tout cela semble très inattendu pour eux …. Et c’est ainsi qu’ils commencent à étudier la sagesse de la Kabbale.

Du cours n°2 de la Convention de Madrid du 03/06/2011

Il est temps de commencer à prendre soin du monde

Dr. Michael LaitmanLorsqu’une personne commence à s’exercer dans le groupe, en essayant de sortir d’elle-même et à s’unir avec les désirs d’autrui dans l’amour et le don sans réserve, opérant au-dessus de son égoïsme, elle découvre une distance qui la séparait d’eux: la pleine mesure de sa haine et de sa résistance égoïste. Peu à peu, elle commence à voir combien cette distance est infinie : c’est à dire la distance à laquelle elle se trouve par rapport aux autres. 

Cependant, lorsque quelqu’un travaille sur lui-même et réalise une certaine proximité, il découvre que la distance, ainsi que la Lumière supérieure, la force supérieure, sont cachées. Il s’avère que la distance entre lui et les autres est divisé en 125 étapes ou échelons. Dans l’ensemble, cette voie est subdivisée en cinq mondes, dont chacun se compose de cinq Partsoufim, tandis que chaque Partsouf est composé de cinq Sefirot, qui en comportent également dix chacune.
Avec chaque nouvelle étape, une personne se règle plus précisément sur la forme considérée comme un Partsouf spirituel qui comprend dix Sefirot. Nous avançons en nous revêtant en eux et en nous structurant intérieurement pour les faire correspondre. Peu à peu, nous nous rapprochons de leur forme idéale, jusqu’à ce que toute la structure de l’Arbre de Vie se soit revêtue dans une personne. C’est pourquoi il est dit que l’homme est l’Arbre de Vie.

Aujourd’hui, dans la phase finale de l’évolution de l’humanité, notre égoïsme est rassasié. Il n’a pas de développement en vue. Par conséquent, nous nous sentons déprimés, épuisés, et nous nous tournons vers la drogue et la terreur, insatisfaits de la façon dont nous vivons.

Essentiellement, notre satiété égoïste est l’impulsion pour sortir vers une réalité plus exaltée, enrichie par l’amour. En effet, nous n’avons pas d’autre choix. Nous pensons que nous sommes limités par le monde intégral qui se verrouille sur nous, mais c’est au-delà de cela. C’est juste que le moment est venu pour l’humanité de s’élever à un autre niveau d’existence, à une dimension supérieure. C’est pourquoi le monde change si rapidement sous nos yeux.
Espérons que nous parviendrons à éduquer le public quant à la façon d’atteindre l’amour et l’unité de sorte qu’ils puissent entrer dans la nouvelle dimension en prenant un raccourci agréable, sans bouleversements spectaculaires. C’est la seule raison pour laquelle nous travaillons dans le monde et disons à tout le monde notre expérience.

Notre perception du monde exige que nous expliquions aux gens aussi vite que nous le pouvons que le monde est entré dans un nouvel état, que la nature est totalement globale. Nous devons expliquer que la nature nous a mis dans une sorte de «bulle» où une seule force est à l’œuvre, et si nous ne nous harmonisons pas avec cette force, nous serons confrontés à d’énormes problèmes.

Mais comment pouvons-nous nous harmoniser avec la nouvelle force unifiée? Pour ce faire, nous devons être connectés de la même manière que sont liés instinctivement les niveaux minéral, végétal et animé de la nature. Toute l’écologie n’est rien d’autre qu’un réseau intégré de liens, où l’homme seul dans son égoïsme détruit cet équilibre. Si nous ne sommes pas en harmonie avec la nature, nous ne survivrons pas.

Par conséquent, nous faisons circuler la Kabbale et expliquons à l’humanité la nécessité de s’unir, de s’élever au-dessus de l’égoïsme et de nous aligner du mieux que nous pouvons pour correspondre à la nature. Sinon, nous sommes une tumeur cancéreuse sur son corps, qui consomme l’environnement et meurt.

De toute évidence, il ya une différence entre le progrès intérieur, personnel, individuel et notre travail à l’échelle mondiale qui offre une qualité moindre. Néanmoins, nous avons entrepris cette tâche parce que c’est simplement le temps de commencer à prendre soin du monde entier. C’est ce à quoi la sagesse de la Kabbale est destinée.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

La convention de Moscou: une lutte pour l’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on aller plus vite avant la convention de Moscou et ne pas se contenter de l’inertie des conventions précédentes?
Réponse: Cette convention se déroule dans une région très importante. Beaucoup de gens méprisent Europe de l’Est, mais c’est exactement là où la méthode de la correction a reçu un nouvel élan pour se développer. Des conditions particulières de temps et de lieu qui s’y sont matérialisées ont donné lieu à la forme moderne de la méthode que nous nous efforçons de réaliser maintenant.
Au moins la moitié des personnes qui ont activement étudié avec nous viennent de là. Et ce n’est pas un hasard: en secret et ouvertement, les kabbalistes y ont agi au cours des siècles, en fournissant à la nation une éducation solide et l’attirant plus près de la spiritualité.
Et c’est pourquoi il est vital de nous préparer à la prochaine convention. Une grande force y est cachée, ainsi que dans le monde russophone dans son ensemble. Espérons que nous serons en mesure de nous unir fortement et ferons tourner la convention en un événement puissant.
Nous aurons trois jours intensifs, sept conférences, divers événements, des réunions d’amis, et ainsi de suite. Nous devons essayer d’être ensemble avec toutes nos forces. Si quelqu’un se connecte virtuellement à nous, essayez de vous connecter en direct autant que possible.
Les conventions accélèrent grandement notre progrès. Hier, par exemple, nous avons passé une excellente soirée dédiée à la fête de Chavouot. Nous avons pensé que cela ne s’est pas passé en vain, que les gens sont de plus en plus imbus de notre message. Et cela n’a pas de rapport avec le fait que nous ayons investi beaucoup d’efforts et de moyens, cela en valait la peine. Il y avait un sentiment d’unité, de cohésion, un désir de se lier, de changer vers la spiritualité. Nous avons écouté des extraits des œuvres du Baal HaSoulam et du Rabash, et leurs mélodies. Tout cela a eu un grand impact sur les gens.

Dans notre monde, il n’y pas d’autres moyens plus puissants et plus efficaces que cela. Maintenant, on parle plus ouvertement aussi ; nous utilisons un langage plus simple. De nouveaux mots viennent à la surface, alors que précédemment les conditions n’étaient pas réunies encore. Ils apparaissent comme une réponse à la nécessité intérieure des gens.
Tout cela réjouit le cœur. J’espère que cela apportera de grands et réels changements dans notre monde, et que nous verrons la crise comme un tremplin pour l’avenir de l’humanité. Aujourd’hui, nous sommes au seuil du nouveau paradigme de toute notre vie. Le Baal HaSoulam écrit que cela est déjà évident et la recherche le soutient.
Alors faisons de notre mieux.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Écrits du Rabash

L’embryon de l’âme et sa croissance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pouvez-vous expliquer le lien entre une personne, son âme, et le Créateur? Dites-vous qu’une personne n’a pas d’âme tant qu’elle ne la développe pas?

Réponse: Chaque personne a un point de l’âme, semblable à une goutte de sperme. Nous avons besoin de force pour le développer. Tout comme une goutte de sperme se fixe à l’utérus, reçoit la nutrition de la mère, et commence à grandir, nous devons également nous attacher à la société et nous annuler par rapport à un groupe approprié, comme s’il était l’utérus de la mère.

Si je devais moi-même m’annuler, je ne serais pas un corps étranger au sein du groupe, tout comme une goutte de sperme n’est pas perçu comme quelque chose d’étranger. C’est pourquoi le corps ne le rejette pas, et l’embryon peut se développer.

De même, je m’annule devant le groupe et je reçois sa force. Alors, mon point spirituel, le début de mon âme, commence à se développer. Dans sa croissance, elle suit exactement les mêmes étapes que l’embryon à l’intérieur de la mère. Ceci est expliqué à travers des milliers de pages dans les livres de la Kabbale. Ces étapes de notre âme sont nommées en conséquence, comme «la conception, l’allaitement, et la croissance » (Ibour, Yenika, et Mokhin).

Si un homme ne commence pas par ce processus, en d’autres termes, s’il ne révèle pas la dimension supérieure qui existe en dehors de lui d’une façon ou d’une autre grâce à sa connexion avec d’autres, ensuite son corps meurt, et ce point de l’âme ne reste qu’un point. Une fois de plus, il va se revêtir dans un corps et l’accompagner, en lui donnant la possibilité de grandir.

Cependant, quand une personne atteint même le plus petit, le premier degré spirituel, elle sent déjà qu’elle appartient à une autre dimension, spirituelle et éternelle. Elle est éternelle, car elle existe au-dessus de notre égoïsme corporel et bestial qui se rapporte à notre corps. Puis, le corps peut mourir et se décomposer, la personne cesse de s’associer elle -même avec lui, mais s’associe plutôt avec l’état spirituel qu’elle a atteint.

Nous devons au moins atteindre le tout premier niveau. Puis il devient beaucoup plus facile d’avancer parce que la personne commence à voir les mesures qu’elle doit prendre.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Jouez avec la lumière infinie

Dr. Michael LaitmanTout ce qui se produit après les quatre phases de développement de la Lumière dans la volonté de recevoir n’est rien d’autre que la réaction de la créature découvrant le Créateur. La création tout entière en dehors de Malchout du monde de l’Infini est ses impressions de ce qu’elle trouve à l’intérieur d’elle-même, qui est considéré comme les mondes, le développement de haut en bas, la brisure, et le retour de bas en haut.

Tout se déroule uniquement à l’intérieur de Malchout, et au-delà, il n’y a rien d’autre. La réalité tout entière est faite d’émotions et de sentiments, la réponse de Malchout, jusqu’à ce qu’elle atteigne la clarificationn définitive, la «fin de la correction. »

La pointe de la lettre « Youd« , contenant la substance active, l’extrait de force du Créateur, est l’endroit où Son action se termine, il en résulte que : la  matière, la forme revêtue dans la matière, la forme abstraite, et l’essence. Sans compter que celle du haut, la force créatrice, ne travaille pas davantage sur la créature. Son travail était terminé une fois qu’Il grava Son nom en elle.

Quant à l’inférieur il doit trouver son Nom avec l’aide de tous les autres noms, ce qui représente ses expériences et ses impressions. Dès que je sens que j’existe en tant que conséquence de l’acte de la force supérieure, ce que j’éprouve est le nom du Créateur.

C’est pourquoi Il a tant de noms. La Torah toute entière est le nom sacré du Créateur, même Pharaon et les autres méchants, comme Bilam et Balak. Il n’y a rien d’autre, sauf pour la forme et l’expérience de la Lumière ensemble depuis que la Lumière a marqué la substance avec elle. Quand tout cela se révélé, ce sera la « fin de la correction. »

C’est pourquoi dans le monde de l’Infini, où « Lui et Son Nom est un, « la Lumière marque le désir dans sa forme toute entière, et c’est tout ce qu’Il peut donner à Malkhout. Plus loin, Malkhout travaille sur ses propres formes avec la Lumière qu’elle a maintenant.

Elle se dissimule pour ne pas ressentir le Créateur, puis disparaît de Lui, se connecte avec Lui, et crée toutes les combinaisons possibles avec Lui considéré comme Partsoufim. Cependant, tout cela est un jeu qu’elle joue à l’aide de l’écran, le jeu avec la Lumière infinie qu’il la remplit.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 31/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Le chemin vers l’infini

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, le chapitre « Trouma » (Don), Article 75: Celui qui souhaite aller le chemin devrait s’élever bien qu’il fasse encore nuit, regarder en observant l’heure vers l’est, et de voir apparaître les lettres qui illuminent le firmament, une monte, l’autre descend. C’est l’éclat de la lettre avec laquelle le ciel et la terre ont été créés.

Bien sûr, tous ces phénomènes se passent en nous, dans chaque personne, et nous avons à les rechercher et à les reconnaître en nous-mêmes. Nous parlons de la connexion entre nous, de ses formes et de sa nature. C’est ainsi que les kabbalistes en parlent. Après tout, il n’y a rien d’autre.

Enfin de compte, nous révélons le réseau parfait de lien entre nous a appelé Malchout de l’Infini et sur ​​le chemin, le voir en partie, sous diverses formes. Par conséquent, lorsque nous arrivons à la correction finale, il n’y a pas plus de formes. Tout est dissous dans la blanche Lumière. Comme il est écrit: « Lui et Son Nom est un. »

Toutefois, pour le moment, il y a toutes sortes de formes, de propriétés, de mondes, et de dissimulations qui cachent la perfection en nous, qui nous révèlent une fois de plus à travers la structure de tous ces mondes. La dissimulation a été créée de haut en bas; de bas en haut, la révélation se fait par les mêmes étapes, dans le même monde.

C’est pourquoi nous devrions essayer d’imaginer l’ensemble du texte dans la connexion entre nous: ce dont il parle et de quelles formes de connexion, il s’agit.