Category Archives: travail intérieur

L’idéal puissant et exalté du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la «foi» dont parle la Kabbale ?
Réponse: La foi est la Lumière de Hassadim (Miséricorde), la force du don sans réserve ou Bina, la propriété du Créateur, la nature. Si la propriété de la foi commence à surmonter votre désir de recevoir du plaisir, vous en venez à comprendre ce qu’est vraiment le don sans réserve.
Pour recevoir une empreinte du don sans réserve, vous devez d’abord commencer à le sentir et à connaître son goût. Ainsi, vous saurez ce que c’est. Une telle union de contraires inconciliables peut sembler impossible, mais l’intention de donner sans réserve commence régner au-dessus de votre désir pour le plaisir, et il tient à être utilisé pour donner sans réserve.
Une telle propriété est observée même dans un désir égoïste qui ressent un autre en tant que partie de lui -même. Dans ce cas, cela ne peut pas être un don sans réserve authentique. C’est comme une mère que l’on considère comme étant quelqu’un qui donne car la nature la force à sentir que son enfant est une partie essentielle d’elle-même. C’est comme si il était encore en elle, et c’est pourquoi elle donne sans réserve à elle-même. Elle se soucie plus pour lui que pour elle car elle le considère comme la plus précieuse partie d’elle-même.
Par conséquent, même si une mère donne à son enfant, quelqu’un extérieur à elle-même, on ne considère pas qu’elle ait atteint des degrés spirituels et agit dans l’intérêt du don sans réserve. Il s’agit simplement d’un instinct naturel.
Pour que le désir de recevoir commence à travailler avec l’intention de donner sans réserve, il doit recevoir la Lumière supérieure, la force spéciale. Nous disons seulement qu’il provient d’un endroit extérieur. En fait, il se réveille dans une personne et engendre en elle le désir de donner sans réserve à l’autre, l’amour pour lui.
« Un autre » est une personne pour qui j’ai déjà ressenti de la haine, du ressentiment, et de la distance. Je ne l’ai pas ressenti comme relié à moi, mais plutôt l’ai senti comme un extra terrestre, un étranger. Malgré tout cela, je ressens soudain le désir, la capacité et l’aspiration à lui donner sans réserve et à le combler. Je veux le voir comme moi-même, tout en me rendant compte que je n’ai pas besoin de quelque chose en retour.
Si je m’attends à recevoir du plaisir en retour, c’est comme si j’agissais égoïstement. En d’autres mots, le don sans réserve ne devrait m’apporter aucun plaisir. Au contraire, il me fait souffrir puisqu’afin de donner à un autre, je dois me priver. Alors, qu’est-ce qui pourrait bien me donner envie de donner?
Il en est ainsi car nous recevons une force spécifique, appelé la Lumière qui ramène vers le Bien. Je commence à sentir que d’une part, je parle avec un étranger de qui je désire recevoir, prendre quelque chose dont il dispose. Cependant, à la place, je reçois une force extérieure qui me permet de lui donner sans réserve, sans en recevoir aucun plaisir ou en bénéficier directement.
Si je devais profiter du don sans réserve immédiatement et directement, ce serait égoïste. Cependant, je ne le ressens pas naturellement en tant que partie de moi-même et ne profite pas du fait de lui donner sans réserve. C’est dans l’autre sens. Je surmonte mon désir égoïste, qui n’est pas comblé et devient encore plus vide qu’avant, et je transfère tous mes efforts et tout mon accomplissement vers lui.
Si on devait me demander pourquoi je le fais, je n’aurais pas de réponse venant de ma volonté égoïste de recevoir. Il y a une autre réponse, cependant. Ce que je me sens est la grandeur du Créateur, ma connexion avec le Supérieur ; j’accomplis le désir de Celui qui est plus élevé que moi. Je suis motivé par un idéal beaucoup plus élevé. Cependant, les mots ne peuvent pas l’expliquer car l’ego voudra toujours le tourner de manière à obtenir une certaine compensation de cela.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/05/2011, Shamati # 40

Connaître toutes les formes du Supérieur et s’y conformer

Dr. Michael LaitmanLe désir ne se déploie pas avant d’avoir passé les quatre stades de développement sous l’influence de la Lumière et d’avoir atteint un état de conscience, la sensation de soi, quand il est en mesure de prendre des décisions autonomes et de répondre à la Lumière dans une certaine mesure. Cela veut dire que dans n’importe quel point de la création, là où la phase « racine » (zéro) est trouvée, cela signifie le don sans réserve venant du Créateur, qui veut provoquer une certaine réaction dans la créature, dans «l’existence ex nehilo » (Yesh Mi Ain).
Pour partir de la phase zéro, de la «pointe de la lettre Youd » ainsi appelée, il est nécessaire de passer à travers les quatre phases de HaVaYaH (Youd, Hey, Vav, Hey), c’est-à-dire les phases première, deuxième, troisième et quatrième de la Lumière directe. C’est seulement lors de la phase quatre (Behina Dalet) que le désir répond vraiment.

 

À n’importe quel endroit dans la création, peu importe quel point nous prenons dans l’univers entier, nous allons découvrir un stade zéro en elle: la connexion du Créateur avec un certain point « ex nehilo» (Yesh Mi Ain). De là, touchés par la Lumière, un désir de recevoir commence à se développer et doit passer les quatre étapes afin de se former dans un être créé, de commencer à ressentir, et de répondre à l’effet de la Lumière.
Ainsi, tout part de la «pointe de la lettre Youd », « l’existence de l’existence », la Pensée de la Création, Sa pensée. Puis, cela commence à travailler, et les étapes un, deux, trois, et quatre sont révélées, soit : Youd-Hey-Vav-Hey, jusqu’à atteindre la quatrième phase, Dalet qui à ce stade s’expérimente elle-même comme existant.

Know All Forms Of The Upper One And Conform

Il y a deux forces ici, celle qui conduit et celle qui est conduite. Chacune d’elles est active et potentielle en même temps. Les trois premières phases, zéro, un et deux (Kéter, Hokhma, Bina) s’appliquent toujours au Créateur. Les étapes trois et quatre (Zeir Anpin et Malkhout)font référence à la créature.
Une division similaire peut être observée plus tard dans tous les entités spirituelles, les Partsoufim, les mondes. Les trois premiers degrés (GAR) ont trait à la pensée ou au programme du Supérieur. ZAT (Zeir Anpin et Malkhout) se réfèrent à l’inférieur, la créature, où ZA sert d’adaptateur entre le Supérieur et l’inférieur.
Le Supérieur est Kéter. Son attribut de don sans réserve est Hokhma (la Sagesse). La forme sous laquelle il veut donner sans réserve est Bina. La forme sous laquelle Il se rapporte à l’inférieur est Zeir Anpin. Il s’agit d’une relation multidimensionnelle: Hessed, Guevoura, Tifféret, Netsah, Hod, Yessod, Malkhout. Quant à Malkhout, c’est la matière qui absorbe toutes les formes précédentes, car elle veut les connaître et les construire en son sein afin d’obtenir la forme des phases précédentes.
Ainsi, Malkhout met en œuvre la présente loi intérieurement. Par conséquent, il faut faire l’expérience de l’ensemble des phases précédentes, recevoir une impression de leur part, se conformer, et développer le désir d’être comme eux. Ainsi, en réponse, cela crée une connexion identique à la racine, devenant la racine elle-même.
La créature ne peut pas se déployer avant que toutes les quatre phases soient venues avant lui. Ce n’est qu’à la dernière phase, Dalet, du développement, quand j’ai à la fois le désir et l’intention (ce qui signifie que tout vient de moi), à partir de là, que nous pouvons parler de la créature. Jusque-là, il n’y a que les propriétés du Créateur par lesquelles Il fonde la création.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Un point qui contient l’Infini

Dr. Michael LaitmanTout commence par un point noir « créé à partir de l’absence», sur lequel travaille la Lumière supérieure qui développe ainsi la créature. Tout développement, à l’exception de ce point de «Yesh Mi Ain » (existence ex nehilo) se fait par la Lumière, la force qui agit dans la créature, dans la partie qui est «dirigée».D’où a-t-on donc reçu ces différentes propriétés en tant qu’individus? De la Lumière! Le moment de la création « de l’absence » est un simple point. Mais le Créateur partage Sa relation à des milliards de créatures et ensuite les reconnecte en les attachant ensemble par toutes sortes de moyens pour que chacun devienne connecté avec les sept milliards d’autres. Ainsi, Il souhaite se manifester à l’intérieur de la matière de «l’existence ex nehilo »

Il ne serait pas capable de l’exprimer d’une autre manière, sauf par un tel nombre de multiples petites créatures, dont chacune est créée de façon spéciale, unique, à nulle autre pareille. Chaque créature vient à sa correction individuelle, ayant renoncé à la partie de «Yesh Mi Ain » (l’existence ex nehilo ) en elle-même en gagnant un désir, composé des propriétés de «Yesh Mi Yesh » (l’existence qui existe ), ce qui peut l’aider unifier avec les autres. Et de ce fait, il augmente son « Yesh Mi Yesh » à partir d’un petit point fourni par le Créateur à l’Iinfini, vers le statut élevé du Créateur Lui-même.

Comment puis-je, ce petit point qui est apparu à partir de rien qui a été créé avec une connexion quasi nulle avec le Créateur, venir à Sa révélation? Je m’unifie avec tous les autres points (désirs) en annulant mon « existence ex nehilo», qui permet à mon « existence de l’existence » d’augmenter la taille de la création tout entière que je joins à moi-même.

En d’autres termes, en me connectant, je fabrique à partir de ce point, le récipient spirituel entier, « Yesh Mi Yesh », rempli par la connexion infinie avec le Créateur, «Yesh Mi Yesh », avec tout. Cela peut être fait seulement en multipliant ces minuscules parties, dont chacune s’unifie avec le reste, et ainsi, toutes se lient étroitement les unes aux autres comme des couches multiples.

L’un s’unifie avec l’autre , puis, les deux précédents, qui sont devenus un s’unifient avec le troisième et s’entrecroisent à l’intérieur, tandis que les trois nouveaux se connectent avec un de plus, et ainsi de suite. Donc, ce n’est pas seulement ma connexion avec tous les autres, mais il s’agit plutôt d’un système multi-dimensionnel de connexion. Et c’est le seul moyen pour le Créateur de s’exprimer au sein de la création en général en terminant ce travail à la fin de la correction (Gmar Tikkoun).

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Si vous souhaitez devenir un être humain, donnez de vous-même

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Préface à la sagesse de la Kabbale », Point 5: l’expansion de la Lumière et son expulsion subséquente créer un récipient. Il peut être logiquement conclu que si le récipient reçoit instantanément la Lumière, l’ancien état sera le premier et précédera le dernier. Par conséquent, la quatrième étape devient la dernière étape de la création du récipient, Malkhout.L’expansion de la lumière dans la créature doit se faire en quatre étapes, jusqu’à ce que la créature ressente qu’elle reçoit et en veut toujours plus qu’elle n’en reçoit. Tant que le désir a été satisfait de ce qu’il recevait, ce n’était pas encore la créature responsable d’elle-même. Elle n’avait rien en soi, tout ajout personnels est déjà venu du Donneur.

Du Donneur, nous recevons le récipient (le désir) et la Lumière. Si tout cela s’étend vers le bas, sans aucune interférence de la part de la créature, et si celle -ci ne cherche pas à acquérir un plus grand désir et de la Lumière, alors il n’y a pas de créature, mais quelque chose qui n’a pas de volonté propre.

C’est pourquoi les trois premiers niveaux du désir, c’est-à-dire le minéral, le végétal et la nature animée, qui découlent de la phase de la racine, ne sont pas considérés comme existants pour l’instant. Ils sont gérés à partir d’en haut, sans aucun ajout de leur part.

En ce qui concerne les personnes qui sont à ces niveaux d’évolution, elles vivent et se nourrissent de ce qu’elles reçoivent dans notre monde de leurs qualités innées, de l’environnement, des médias, du système d’éducation, et ainsi de suite. Jusqu’à ce qu’elles commencent à apporter leur désir individuel visant à la racine de ces choses, et tant qu’elles obéissent aux ordres du désir, leur plus haut niveau est encore «animé».

Et c’est seulement quand une personne évolue au degré de l’homme qui aspire à contribuer à quelque chose, pour revenir à la racine, seulement alors il ou elle demande à la racine d’ajouter plus de désir et d’accomplissement, exige le développement, et devient un Humain qui veut devenir semblable au Créateur. Le Créateur doit être révélé tout le temps, encore et encore, comme il est écrit: « Connaissez votre Dieu et servez Le » C’est ce qui sépare l’homme de la bête. C’est ce qui rend sa prière dirigée vers le haut à la racine authentique.

If You Wish To Become Human

Un homme commence avec le point dans le cœur qui vient aussi d’En haut. Mais tout le reste hormis ce point, où on se sent comme «l’existence de l’absence », l’homme doit le cultiver lui-même. Il s’agit du complément où l’on souhaite devenir semblable au Créateur et gagner le titre d’Humain. Après le niveau minéral, végétal, et animal du développement, seul le degré final est considéré comme «parlant». C’est ce qui développe la créature, tandis que tous les niveaux précédents sont inclus dans lui.

Cela a principalement affaire avec notre monde intérieur, où la nature minérale, végétale et animale croît et tombe au degré parlant. Ne pas visualiser la Terre avec sa flore et sa faune dans les vallées et les bois. Tout se passe à l’intérieur. Si tous les autres désirs soutiennnet la croissance d’un être humain en moi, de ce fait, ils montent avec lui au même degré.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le maître et Sa Divine création

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Préface à la Sagesse de la Kabbale », Point 1: Rabbi Hanania Fils de Akashia dit: «Le Créateur a voulu purifier Israël, de là lui a été donné la Torah et des Mitzvot (commandements), … Cest comme nos sages ont dit: «Les Mitsvot n’ont été données que pour la purification d’Israël » (Béréshit Rabba, Parasha 44). Nous devons comprendre que cette purification, qui nous accompli à travers la Torah et les Mitsvot,  est l’Aviout (l’épaisseur/ le désir de recevoir) en nous, que nous devons purifier à l’aide de la Torah et des Mitzvot.

Nous savons que c’est la seule force qui travaille dans le monde et qu’il n’y a rien d’autre hormis elle. Mais dans ce cas, cela semble absurde. Pourquoi nous a-t-elle fait égoïste, grossier, sombre, insensible, et, au fond, tout simplement mauvais?

Est-ce vraiment une bonne création? Si le Créateur est parfaitement bon, comment pouvons-nous obtenir quelque chose de mal venant de Lui? Si la créature est mauvaise, devrions-nous blâmer le Créateur qui nous a créés. De quelle autre source peut provenir un défaut si ce n’est de sa racine? D’ailleurs, si le Créateur a créé de tels vices et intentionnellement nous a créé imparfait et égoïste, pourquoi ensuite, nous donne-t-il un remède appelé la Torah et les Mitzvot (commandements) et nous obligent à corriger ce qui est corrompu et mauvais en nous?

Ces questions sont profondes. En fait, nous commençons seulement à les comprendre que lorsque nous commençons à gravir les échelons spirituels. C’est là que nous prenons conscience que l’avantage de la Lumière ne peut-être étudié que dans l’obscurité. Si nous n’avions pas cette obscurité, en premier lieu, nous ne serions pas en mesure d’atteindre la Lumière. Cela ne peut être trouvé d’une autre manière.

Ne pensez pas que c’est un du pour votre travail et que quelqu’un ait besoin de vous pour réaliser votre premier travail et d’être récompensé pour cela par la suite. C’est vous seul qui en éprouvez le besoin parce que si ce n’était pas à partir de cette obscurité que vous vous retourniez vers la Lumière, vous n’auriez aucune chance de ressentir ce que la Lumière est!

Nous arrivons à le voir que lorsque nous entrons dans le monde spirituel et que commence l’exécution de ces actes de correction en transformant les ténèbres vers la Lumière avec l’aide de la Torah et des Mitzvot, une étape précise des actes spirituels que nous avons besoin de réaliser avec une précision parfaite.

Du cours quotidien de Kabbale du  23/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Décoder chaque instant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est écrit que lorsque vous perdez la pensée de la spiritualité, vous devez rendre grâce au Créateur. Comment peut-on Le remercie pour cela?

Réponse: Nous savons que tout notre travail est uniquement basé sur le désir, et sauf pour la forme juste du désir, nous n’avons besoin de rien d’autre. Afin de révéler l’attribut du don sans réserve, le Créateur, nous avons seulement besoin de continuer à nous préparer pour le prochain moment  à venir. Tout ce que nous avons à faire est de le décoder correctement: De qui ai-je reçu la sensation de vivre, et pourquoi est-elle venue sous cette forme?

Je ne sais rien à ce sujet. Toutefois, si je l’ai reçu de la Lumière, de la force supérieure qui me mène vers le but de la Création, alors la seule chose nécessaire provenant de moi est ma conscience et la bonne réponse. C’est, dans chacun des états que je traverse, que je dois être capable de Le voir et de voir Son attitude bienveillante envers moi, malgré le fait de ressentir le contraire.

Ainsi, un écart survient entre la façon dont je Le vois, faisant le bien à l’intérieur de moi, et le monde que j’expérimente à cet instant qui ne reflète pas la bonté et le bien. C’est à ce moment là que m’est donné un espace pour travailler car la différence entre ce que je désire et ce qui est réel, entre la pensée de comment il est censé être et mon expérience actuelle, est le fondement de la prière.

Si je ne sens pas la perfection à un moment donné, cela signifie que je sens l’écart qui me sépare de Lui – ma propre insuffisance. Par conséquent, je sais déjà comment aller de l’avant à partir de ma sensation d’éloignement du chemin, de l’objectif.

 

Le bon chemin est l’endroit où tout devient unifié: « . Israël, la Torah, et le Créateur » C’est, soi-même, l’entendement interne du groupe, notre unité, et la révélation du don sans réserve en lui, qui est le tout. Si je ne peux pas tout lier ensemble correctement, je considère l’attitude du Créateur envers moi comme mauvaise.

En d’autres termes, je sens que je suis corrompu, vivant dans un monde corrompu. A en juger par ce que le Créateur m’a donné, je découvre qu’Il n’est pas bon ni celui qui fait du bien, et je ne vis pas dans le monde de l’Infini. En raison de ma perception erronée, je suis incapable de ressentir la perfection.

Par conséquent, je dispose d’informations précises sur la façon dont je suis censé être (si je vise l’objectif) et en quoi ces informations diffèrent de ce que je suis vraiment. Dans chacun des ces états, J’ai un ensemble complet de données, et tout ce que j’ai à faire est de les utiliser correctement pour déterminer ce que je veux vraiment.

Il deviendra clair qu’il me manque toujours le don sans réserve, qui complèterait autrement ma perception et me ferait  passer du mauvais sentiment au sentiment de la perfection qui m’a été donnée par le Créateur.
Le Créateur m’offre la perfection, alors que je me sens comme étant défectueux et vivant dans un monde imparfait. La différence entre ce qu’Il m’a envoyé et ce que je ressens est, en fait, mon défaut interne. Maintenant  si j’étais capable d’ajouter le don sans réserve à tous mes désirs, je passerais instantanément d’un mauvais état à un état corrigé. Cette lacune que je ressens est la prière avec laquelle je me tourne vers Lui maintenant  pour demander l’attribut du don sans réserve, la force de Bina ou de la correction.

Dès que le bon appel est formé, je reçois une réponse immédiate qui peut effectivement devenir un état encore pire. C’est, mon sentiment d’éloignement du Créateur à partir du véritable don sans réserve qui devient encore plus profond. J’utilisais pour évaluer mon éloignement un dispositif de mesure approximatif, et maintenant j’en utilise un très précis, qui est la façon dont je suis capable de voir un plus grand éloignement.

Toutefois, cela ne veut pas dire pas que mon état ait empiré en lui-même. Je change en mieux, mais en même temps, j’en suis venu à comprendre l’amélioration de mon état. J’ai acquis une plus grande réceptivité.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29 mai 2011,Ecrits du Rabash

Ne révèle pas les secrets de ton cœur

Dr. Michael LaitmanDans la Kabbale, nous ne parlons pas de sentiments personnels. Nous parlons de l’amour des amis, mais seulement en général, sans parler de nous-mêmes ni de noms spécifiques.
Il est nécessaire de parler de la grandeur de l’enseignant, du Créateur, du groupe, et de l’importance de l’objectif parce que, sans nous inspirer les uns les autres, nous n’avancerons pas. Cela nous donne de la force pour travailler, et c’est pourquoi nous avons besoin du groupe. Mais personne ne parle à ce sujet à la première personne, révélant ses sentiments et ses désirs (Kelim).
En fait, les autres ne sont pas encore corrigés au degré de Bina (Hafetz Hessed), ce qui signifie qu’ils ne sont pas au stade de ne pas «faire à autrui ce que vous ne souhaitez pas qu’on vous fasse » et, par conséquent, ils peuvent vous faire du mal avec leurs pensées. C’est pourquoi cette interdiction existe.
Vous dites combien est exalté l’objectif spirituel, mais ne parlez pas sur la façon dont vous ou quelqu’un d’autre est inspiré par la spiritualité. Vous devriez parler de la loi qui travaille dans la création, la formule dans le système des forces, sans viser quelqu’un en particulier.
Tout notre travail est interne et humble. Je dois voir le groupe non comme des personnes individuelles et des visages, mais comme des forces qui aspirent au Créateur, vers le don sans réserve, et qui s’unissent en vue d’atteindre cet objectif ensemble. Ce lien de nos désirs, cette connexion interne est ce que nous appelons le groupe.
Ainsi, quand je parle sur le groupe, je ne mentionne pas les noms des gens. C’est comme si il n’y avait personne et seulement des désirs liés par la garantie mutuelle! Si ces désirs atteignent le niveau de la connexion quand il devient vraiment celui qui donne sans réserve au premier degré, ils se révèlent avec la Lumière de Hassadim qui les remplit, c’est-à-dire le don sans réserve mutuel.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Écrits du Rabash

Le don sans réserve apporte la joie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dit-on qu’un acte de don sans réserve apporte toujours une sensation de joie?
Réponse: Si une personne s’attache au Supérieur, cette adhésion doit lui apporter la joie car elle entre dans la perfection du Supérieur. Ce n’est pas simplement de la  bonne humeur, mais plutôt une sensation d’être rempli par la perfection et l’éternité, l’appartenance et  la dépendance, de toucher à quelque chose de parfait et d’infini.
Cette sensation est ressentie par quelqu’un qui a un lien avec un degré plus élevé composé de l’enseignant, du groupe, et du Créateur. Plus il les valorise, plus il ressent la  perfection. Mais alors se pose la question: Comment peut-il utiliser ce sentiment? Peut-être qu’il est tout simplement à la recherche d’une sensation agréable pour s’apaiser ? Ou peut-être qu’il utilise en retour ce sentiment de s’élever et de donner sans réserve ?
En d’autres mots, c’est important d’utiliser sa connexion avec « l’enseignant, le groupe, et les livres »  que ce soit pour acquérir le récipient spirituel appelée «foi» ou  pour se combler soi-même. S’il est à la recherche d’un accomplissement égoïste, c’est un désir impur, Klipa, qui souhaite adhérer à la sainteté et en tirer la Lumière.
Cependant, on doit ainsi  passer par de tels états impurs, les ressentir profondément sur notre chemin, et essayer de les surmonter. En fin de compte, je dois atteindre le fait qu’il n’y a rien en dehors de la seule autorité: l’autorité du Créateur. Cela signifie que le Créateur est « le bien qui fait le bien » ; Il remplit mon monde entier, tous mes désirs, tout mon cœur et mon esprit. J’ai toujours l’impression que je suis sous le règne du Créateur, et il me remplit. Je ne devrais pas permettre à une  Klipa (mes désirs impurs) de me tourmenter.
Il y a des gens qui tirent plaisir d’une telle autocritique. Ou bien ils y  sont tellement habitués  qu’ils ne peuvent pas sortir de cet état. Toutefois, il s’agit d’un très mauvais état, et il n’apporte pas de progrès.
Une personne pense que la souffrance l’aide à avancer et qu’un jour la souffrance cessera. Mais cela n’arrivera jamais. Le progrès se déroule précisément en vertu de ceux qui aspirent à la joie, à la bonté et au  bonheur d’accomplir de bonnes actions – vers le degré supérieur, vers la foi. C’est ce qu’on appelle la foi dans le Supérieur, quand une personne ressent qu’elle appartient à la perfection, c’est-à-dire qu’elle se connecte au Supérieur.
Alors demandez-vous: êtes-vous en train d’essayer de vous  accrocher au Supérieur pour recevoir du plaisir de lui ou  bien êtes vous à la recherche d’inspiration et de joie qui peuvent vous aider à acquérir la capacité de donner sans réserve ?
De la 4e partie du cours  quotidien de  Kabbale  du 29/05/2011, Shamati # 40

Nous sommes invités au repas

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, «La paix»: Il est dit dans Massekhet Avot(chapitre 3, point 20): « Il (Rabbi Akiva) disait:« Tout est en dépôt, et un filet s’étend sur l’ensemble de la vie. Le magasin est ouvert et le commerçant vend par paiement différé, le livre est ouvert et la main écrit. Et tous ceux qui souhaitent emprunter peuvent venir emprunter, et les collecteurs reviennent régulièrement, de jour en jour, et collectent d’une personne, sciemment et inconsciemment. Et ils ont de quoi s’appuyer, et le jugement est véritable, et tout est prêt pour le repas. »…

Depuis le début de la Création, toutes les personnes ont des réservations, et la Pensée du Créateur exige qu’ils viennent au repas, consciemment ou inconsciemment.
« Le repas» est la fin de la correction de Malkhout du monde de l’Infini, qui doit se remplir avec la Lumière de l’Infini. Cet état est prédéfini, il existe. Nous sommes en lui et il ne nous manque que les instruments, les récipients, pour le ressentir. C’est ce dont nous parlons : de leur correction et de leur réglage.
Ainsi, « tout est prêt pour le repas ». Elle est prête, et le Créateur est en attente pour les «invités», ce qui signifie nos désirs corrigés, c’est ce qui doit nous préoccuper. Tout est un dérivé de ce repas : les lumières de NRNHY et les récipients de KHB-ZON qui descendent de Malkhout de l’Infini par l’échelle des mondes spirituels. Les formes initiales et le troisième état, engendrent le deuxième état dans lequel nous existons. Elles définissent notre chemin entre elles, toutes nos corrections.
Par conséquent, nous devrions nous préoccuper non pas des formes initiale et finale, mais seulement de notre contribution, notre participation dans le processus. Nous devrions essayer, de la manière la plus efficace possible, d’entrer dans la séquence de ces actions et d’accélérer notre développement, pour le rendre productif au maximum, intensif et ciblé.

Comment parler de spiritualité

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, chapitre « Trouma (Don) », Point 24: En raison des Dinim en elle, Malkhout est appelé Efer [cendres] et Efron. Efron signifie «notre Efer ». A partir du moment où Malkhout s’est élevée à Bina, Bina est appelée ainsi Efron. À ce moment Bina se divise en deux – GAR, et AVI supérieurs, qui sont Samekh, correspondant aux six Sefirot HBD HGT,qui ont chacune dix. Du Khazé vers le bas elle s’est établie en tant que Partsouf YESHSOUT, qui comprend les quatre Sefirot NHYM, et c’est Mem ….
Question: De quoi parlent les lettres du Zohar?
Réponse: Une lettre est un symbole. Les formes des lettres symbolisent les forces qui sont reliées entre elles. Nous devons leur donner une forme et l’utiliser pour décrire ces forces.
Il n’y a pas de formes dans la spiritualité. Cependant, dans notre monde je peux utiliser des lettres pour expliquer les propriétés spirituelles. Disons que, la lettre « Samekh » (o) est ronde ce qui indique sa propriété de miséricorde, de don sans réserve. Sa valeur numérique (guématrie) est de 60. Soixante est égal à 6 x 10 (six Sefirot, composées chacune de dix). Ainsi, il est possible d’expliquer ce qu’est 6, ce qu’est 10, ce que « rond » signifie, et quels sont les propriétés que nous nous représentons sous la forme de la lettre ronde « Samekh ».
Il n’y a rien de tel dans le domaine spirituel. Toutefois, pour nous expliquer quelque chose les uns aux autres, il est nécessaire que nous ayons un langage commun. Si la langue n’était pas un moyen de communication entre nous, il n’y aurait pas besoin non plus de lettres ou d’autres symboles.
En effet, dans la spiritualité, c’est à dire dans mon sentiment intérieur, je n’ai pas besoin de tirer des formes pour moi. Il n’y a pas d’images dans mon sentiment intérieur, il y a seulement une sensation dans le désir, en recevant une impression. Cependant, quand je veux dire ce qu’est mon désir, combien il est impressionné, venant de quoi, par quelles propriétés opposées, alors les côtés gauche et droit, au-dessus et au -dessous, et les diverses couleurs apparaissent. Ensuite, j’ai besoin de tous ces aspects.
Pourquoi un artiste peint-il un tableau? Il sent qu’il doit tout simplement exprimer son sentiment intérieur, la joie, et l’inspiration et les transmettre à d’autres personnes. Une photo est seulement une expression extérieure, reflétant dans une certaine mesure mon sentiment intérieur et le désir de le partager avec d’autres.
Les gens qui ne comprennent pas, pensent qu’un artiste a jeté tout simplement sur le papier ou la toile toute son impression et inspiration intérieures. Si nous parlons d’une faible impression terrestre, c’est encore possible.
Cependant, il est impossible de communiquer une impression spirituelle. C’est pourquoi il est interdit de représenter la spiritualité sous forme de tableaux et de statues, car vous ne serez pas en mesure d’exprimer votre impression intérieure. Pourtant, il est permis d’illustrer les propriétés spirituelles, les états et les processus sous forme de lettres et de diagrammes, parce qu’en eux vous ne dépeignez pas votre impression intérieure, mais seulement les symboles de l’impression.
C’est ce qu’on appelle une langue, quand nous communiquons entre nous à travers des symboles externes, dont chacun, selon nos conventions, peut éveiller en nous une impression intérieure correspondante, et passer de l’un à l’autre. Néanmoins, chaque être humain a une impression différente parce que nous sommes différents les uns des autres.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Le Livre du Zohar