Category Archives: travail intérieur

La bague magique

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, chapitre « Mishpatim (statuts), » Point 343: Il [le roi Salomon] a marqué sa chaise avec un sceau gravé du Nom sacré, il pris une bague sur laquelle le nom sacré fut gravé, il s’éleva, chevauchant un aigle, et s’en alla.

Question: Qu’est-ce que cette bague?
Réponse: Il s’agit d’une force spéciale protégeant Malkhout, qui se restreint pour n’utiliser la lumière de Hokhma que de haut en bas, au-dessus de la volonté d’avoir du plaisir, ce qui signifie dans l’intention de donner plutôt que de recevoir pour soi-même, dans son désir égoïste. C’est ce qu’on appelle une « bague ».
Telle est l’origine du rituel du mariage, où les personnes se mettent mutuellement les alliances, symbolisant leur attribution à l’autre et leur lien.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 9/5/11, Le Zohar

Parmer à mots couverts

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout au long de l’histoire, les kabbalistes transmirent la science de la Kabbale d’une génération à l’autre. Mais d’autre part, ils créèrent une dissimulation spéciale sur cette science, afin de s’assurer qu’elle ne s’étende pas au monde entier. Pourquoi?

 

Réponse: Les kabbalistes révèlent leurs réalisations dans la dissimulation. C’est pourquoi il est écrit: «Parler à mots couverts. » Nous parlons ici de la révélation du désir nécessaire à une personne, dans lequel elle perçoit alors le monde supérieur.

Notre nature est désir, et ce n’est que lorsque ce désir existe, que nous pouvons percevoir le monde à l’intérieur de celui-ci. Plus le désir est grand, plus il perçoit. Tous les objets de notre monde diffèrent les uns des autres uniquement par la taille du désir. Le désir de niveau 1 est inanimé, le niveau 2 – végétal, niveau 3 – animal, et le niveau 4 – humain. Si le désir a l’intention de profiter pour lui-même, alors il se trouve dans notre monde. S’il envisage de faire plaisir à quelqu’un d’autre, alors il est dans le monde supérieur.

Nous savons que le plaisir ne peut se faire sentir que dans la mesure, où l’on a un désir pour lui. En d’autres termes, la lumière ne peut être reçue que lorsqu’il y a un récipient.

« Parler à mots couverts » signifie que l’enseignant kabbaliste doit créer une dissimulation dans l’élève, le désir de « parler », le besoin de révélation, et la dissimulation  « à mots couverts », ainsi ce désir de révélation serait dans l’intention de donner. Dans ce cas, l’étudiant méritera la révélation en lui de ce désir corrigé.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 9/5/11, Le Zohar

A quoi pensez-vous pendant que vous étudiez?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous lisons les mots qui sont écrits par les kabbalistes et qui parlent d’ une racine spirituelle. Mais comment pouvons-nous créer une association dans nos organes sensoriels corporels entre les mots usuels et la réalité supérieure?

Réponse: Selon votre désir d’atteindre la spiritualité et votre intention, vous correspondez en quelque sorte à la Lumière. Et selon le degré de cette correspondance, la lumière commence de loin à vous influencer, à influencer votre désir et votre intention. C’est ce que nous appelons la « lumière environnante »,  la Lumière qui corrige.

Elle vous éclaire de loin car elle ne peut pas encore entrer en contact avec vos désirs et intentions, qui ne sont pas aussi purs que la lumière. Mais il y a toujours une certaine connexion entre eux car, de votre état inférieur, vous faites des efforts pour vous élever à son niveau.

Et l’intention émerge, lorsque vous êtes connecté au plus petit degré avec l’environnement et que vous recevez de celui-ci le même désir et l’aspiration à vous unir ensemble. Ce n’est qu’au niveau d’intégration mutuelle de telles intentions, vers lequel nous travaillons à la lecture des textes kabbalistiques, que vous mériterez l’illumination, qui commencera à vous influencer.

Si vous connectez vos désirs et intentions avec les autres, qui aspirent à la même unité pendant les cours, vous attirez la lumière environnante. Maintenant, demandez-vous: Combien de fois pensez-vous et désirez-vous cela pendant que vous étudiez? Sinon, les années passeront, et vous ne verrez aucun résultat.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 08/05/2011  Talmud Esser Sefirot

De la lumière de Nefesh à Yekhida

Dr. Michael LaitmanPour révéler le premier degré spirituel, nous devons révéler notre union «  un, unique et uni », au moins au plus petit degré. Le degré de notre unité définit le niveau de notre premier degré spirituel.

 Les lumières de Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, et Yekhida (les cinq degrés spirituels) sont caractérisées par une somme de détails particuliers et la puissance de leur unité, en dépit du fait qu’elles sont toutes en contradiction l’une avec l’autre. C’est le seul facteur qui détermine la révélation de la lumière supérieure. Si nous pouvons trouver l’union au plus petit degré, la plus faible lumière de Nefesh sera alors révélée.

Cependant, pourquoi  la lumière est soudainement devenue plus puissante et est appelée Rouakh? C’est parce que malgré les changements et le mouvement de toutes les parties interconnectés entre elles, elles peuvent encore rester en équilibre et liées. C’est comme si nous gardions le bateau à flot, alors qu’il est ballotté par les vagues dans une mer en pleine tempête, et que nous nous assurions qu’il reste stable.

Au premier degré de l’union, les transformations mutuelles ne sont pas encore révélées. Tout le monde reste dans une sorte de condition stationnaire, juste comme on est, alors que nous cherchons comment communiquer les uns avec les autres. Au deuxième degré, la même union demeure, mais chaque partie commence à se transformer; les rouages ​​du mécanisme commun commencent à tourner en fonction de chacun. Et si malgré tous ces changements, nous restons ensemble, et sommes capables de nous unir, nous révélons la lumière de Rouakh.

Ce sont néanmoins, des changements très limités: Alors que «restant à terre », comme une plante, à notre propre place, chacun de nous voit la transformation de nos attributs individuels. C’est toujours la même lumière de l’union, mais à un degré plus élevé («végétal»). Vient ensuite un troisième degré, Neshama (« le degré animal » ), où l’on commencera à se déplacer librement par rapport à l’autre, tout en révéler toujours l’unité entre nous », un, unique et uni.
Cela signifie que la lumière dont nous faisons l’expérience dans la spiritualité dépend toujours de la puissance de notre union, en dépit de toute transformation pouvant se produire en chacun de nous et en nous tous ensembles.  Elle ne cesse de croître, jusqu’à ce que nous atteignons finalement la fin de la correction (Gmar Tikkoun), alors que nous vivons toutes sortes de changements qui nous empêche de nous unir à une seule lumière, mais indépendamment de cela, nous sommes encore capables de nous unir.
C’est ce que nous appelons le seul récipient spirituel uni (Ekhad, Yakhid) qui reçoit une lumière: Yekhida.

De la 1ère partie du coursquotidien de Kabbale 05/05/2011, Shamati n°56

En fait, nous sommes déjà la maison!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que la joie dans le travail?

Réponse: il m’arrive constamment certains obstacles, des coups, et des pensées qui me sont envoyés, et pourtant, je reste toujours heureux de les recevoir! Cette aide du Créateur, la Lumière, qui évoque ces sensations en moi, me permet d’étudier mon « moi » sans cesse. On dirait que le Créateur m’envoie une pique sur ce point-ci, sur un autre point-là, avec une pensée, un désir, une attitude, et me démontre ainsi ce qui ne va pas en moi.

Question: Mais comment pouvons-nous apporter  » le revenu à la maison, » à notre source d’existence, si nous ne savons pas où nous sommes censés aller? Un navire en mer peut naviguer grâce aux étoiles, une voiture sur la route grâce aux panneaux de signalisation, mais dans la spiritualité, il n’y a pas de signes. Alors, comment pouvons-nous trouver le chemin menant à elle?
Réponse: Dès l’instant, où vous préparez en vous le désir correct, soudain vous sentez que vous vous trouvez déjà au bon endroit! Vous révélez alors que vous n’avez besoin d’aller nulle part. Il suffit de trouver le juste désir et vous verrez que vous êtes déjà à la maison.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/05/2011, Écrits du Rabash

Désirez et vous découvrirez

Dr. Michael LaitmanPendant la lecture du Livre du Zohar, il faut comprendre que le Zohar n’est pas censé être analysé par l’esprit. Et si une personne veut le Zohar au moyen de son intellect, elle s’emmêlera alors dans chaque mot, car aucun mot dans le livre du Zohar ne parle de ce qui nous est familier.

Tous font allusion aux états et aux attributs spirituels. Si une personne se trouve au même niveau spirituel ou dans le même monde, elle découvre alors ce dont ils parlent. Ainsi, elle connait quels attributs spirituels et définitions sont décrits, elle ressent, reconnaît en elle-même ce monde intérieur spirituel. Après tout, une personne révèle le monde spirituel en son for intérieur, plutôt qu’à l’extérieur d’elle-même, comme elle ne perçoit l’entière réalité qu’à l’intérieur d’elle-même.

Quant à quelqu’un qui ne possède pas encore la perception spirituelle, il lit alors tout simplement un texte singulier. Pour quelle raison lisons-nous alors le Zohar? Nous le faisons afin d’y ajouter l’aspiration d’atteindre un état où nous comprendrons, ressentirons, reconnaîtrons, et même expérimenterons tous ces états et attributs spirituels, dont le Zohar parle. Tout ce que je lis actuellement est comme une histoire incompréhensible, je souhaite en faire l’expérience à l’intérieur de moi-même et vivre en elle.

Nous devons cultiver ce désir en nous. Pour voir le monde spirituel, un désir nous manque, un désir pour lui, et rien de plus. Par conséquent, aujourd’hui, alors que nous lisons Le Zohar, nous devons, tous ensemble, au meilleur de notre capacité nous efforcer de révéler ce monde caché.

Même si nous n’en avons pas un besoin particulier (puisque nous ne savons pas ce que nous lisons), nous persistons à lire encore ce texte ensemble. Ainsi, de cet état caché même, nous attirons sur nous-mêmes l’illumination considérée comme « la lumière qui corrige », « la lumière environnante, qui nous influence. »

Elle ne révèle pas le monde caché, mais plutôt éveille en nous des besoins, des désirs, et des qualités de perception, de nouveaux organes sensoriels, permettant la révélation. La lumière fonctionne de manière à créer en nous la capacité de ressentir ce qui est dissimulé. Ainsi, nous demandons ardemment la lumière environnante pour qu’elle nous permette de ressentir le monde caché.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 06/05/2011, Le Livre du Zohar

Ne cherchez pas les analgésiques, optez plutôt pour le traitement

Dr. Michael LaitmanQuestion: souffrira-t-on jusqu’à la fin de la correction?

Réponse: La souffrance détecte les zones internes non corrigées. Dès que je commence à les voir correctement, je ne les considère plus comme étant une souffrance, mais plutôt, je ressens une immense gratitude envers la lumière, parce qu’elle me montre ce que je peux corriger en moi-même.

La douleur est un appel à l’action. Une blessure non douloureuse est très dangereuse, car je peux laisser la maladie s’installer. Mais si elle fait mal, cette maladie (pas la plaie elle-même) m’oblige à commencer à chercher un traitement.

Eh bien, la douleur est-elle une bonne ou une mauvaise chose? Il est possible d’endormir un quelconque centre nerveux dans votre cerveau et d’arrêter complètement la sensation de douleur. Si vos jambes prennent feu, vous n’aurez même pas l’impression que vous brûlez. Si votre bras est coincé dans une machine, vous ne le remarquerez même pas. La douleur est l’aide qui nous permet de révéler les défauts! Par conséquent, nous devons la voir comme un moyen de correction.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/05/2011, Écrits du Rabash

Le groupe de Rabbi Shimon est composé de plusieurs millions de membres

Dr. Michael LaitmanLa Lumière supérieure est placée à un endroit appelé « Shekhina, » qui est l’union entre les âmes. Grâce à nos efforts, nous devons atteindre l’unité entre nous. Nous révélerons alors la Lumière qui construit, crée, corrige, et remplit toute la création.

Cette Lumière est toujours présente dans le Shekhina, dans l’ensemble des âmes qui aspirent au Créateur (la Knesset) Israël), dans l’union entre nous.

Le Zohar est la même source de Lumière, mais à condition d’imaginer que nous soyons nous-mêmes (et il peu importe le grand nombre nous sommes) le groupe de Rabbi Shimon, qui siégeait avec dix personnes, reliées entre elles, et qui reçut cette lumière appelée « Zohar » – « . l’illumination supérieure » C’est la lumière qui nous influence, nous corrige, et nous élève.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 5/4/11, Le Zohar

La science qui étudie le moi

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale est une science sur la réalité. L’homme est une créature qui cherche à comprendre pourquoi et dans quel but il existe et comment il peut atteindre la vérité. Il aspire à découvrir le sens de notions telles que «vérité», «faits», «but» ou «atteinte de l’objectif. » Il est fait pour demander ce type de satisfaction.

Le plus grand besoin de l’homme est de savoir qui il est, comme il est dit: «De ma chair, je verrai le Créateur. » En effet, pour apprendre qui je suis, j’ai besoin de savoir qui est le Créateur. Cette nécessité implique des recherches.

La sagesse de la Kabbale est entièrement dédiée à l’étude de l’homme car hormis lui, rien n’existe. Toute la réalité est dans l’homme, et tout se passe uniquement en lui. Je ne vois rien d’autre au monde que moi. Tout ce qui se passe autour de moi est perçu en moi. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui se passe en dehors de moi.

Cela signifie que la Kabbale est l’étude de soi, de l’auto-réalisation, de la conscience de soi. Tous les autres livres décrivent une sorte d’illusions, comme s’il y a une réalité extérieure qui nous entourait. Par conséquent, tous exceptés ces livres sacrés ne sont que mensonges constitués par l’homme, ils sont le fruit de son imagination.

Nous ne réalisons d’ailleurs pas le caractère unique de ces livres, dans la mesure où la vérité est concernée, nous n’avons rien à quoi nous accrocher. Sans ces livres, nous existerions dans ce monde comme des petits insectes, qui ne vivent que pour un temps alloué. Seulement avec l’aide de ces livres, nous pouvons nous développer progressivement et commencer à examiner, mesurer, et apprendre « qui et ce que nous sommes. »

Ainsi nous découvrons que nous contenons le monde entier, Partsoufim, Sefirot, et de nombreuses pièces qui semblent étrangères à nous, qui à la fin se révèlent être des parties de votre propre âme. Ceci est votre désir même partagé en inanimé, végétal, animal, et également humain. Et lors du dernier, du quatrième degré, nous devons recueillir ensemble toutes ces parties, afin de parvenir à l’intention de «donner», ce qui est obligatoire pour cette étape quatrième étape finale de la création.

Quand j’obtiens cette intention de donner pour toutes les parties de la création, je saurai enfin qui je suis, je me connaitrai. Et il n’y a rien d’autre à étudier dans la réalité.

De la 3e partie du cours uotidien de Kabbale du 02/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Unir en nous les deux forces de la nature

Dr. Michael LaitmanIl n’y a que deux forces dans le monde: la force du don et celle de la réception. En interagissant avec l’autre, elles doivent parvenir à l’équilibre,  à l’adhésion, et à l’unité.

Le désir de recevoir commence à se former à l’intérieur du désir de donner, la Lumière. La lumière influence constamment le désir de recevoir en le développant, tandis que celui-ci répond à la Lumière. Ainsi, ils commencent à interagir. En conséquence, le désir de recevoir du plaisir évolue vers une capacité à agir par lui-même, à expérimenter, à penser et à réagir au désir de donner.

Ainsi, ces deux désirs diminuent progressivement, descendent de plus en plus bas. A la fin, cela nous permet d’analyser des détails très subtils, qui combinés, nous permettent de construire le système complet. C’est comme si d’une analyse globale, nous passions à une recherche très fine (comme si nous utilisions des pincettes), nous permettant d’obtenir des informations non disponibles dans une approche générale. Et la lettre fournit ce qu’il manque aux détails.

Par conséquent, nous devons parvenir à un état où le général et le particulier soient analysés et complètement corrigés. C’est pourquoi il y eut la descente des mondes spirituels à ce monde, suivi par le développement de ce dernier. Dans le cadre de son développement, notre monde passe par les quatre mêmes étapes et arrive à la création du désir de donner: de bas en haut, afin de retourner dans le monde de l’Infini.

Les kabbalistes s’appliquent à nous expliquer ce processus. Tout d’abord, ce sont des scientifiques, et c’est la physique de deux forces agissant dans la création, expliquant comment ces forces viennent jusqu’à nous, pour que nous puissions nous connecter et commencer à travailler avec elles. Après tout, elles ne se réalisent que dans nos désirs, nos intentions, et nos discernements.

Dans la nature, ces deux forces sont équilibrées. Mais nous sommes censés passer entre elles et de les assembler,  en les intégrant complètement à l’intérieur de nous-mêmes. Comme la nature, le Créateur, se compose de ces deux forces, Sa propre Force de don et la force de la réception, par laquelle Il nous influence, nous devons ainsi nous construire nous-mêmes à l’aider de ces deux forces. C’est ce qu’implique l’ensemble du programme de création et d’évolution.

De la 3e partie du cours suotidien de Kabbale du 02/05/2011 , Talmud Esser Sefirot