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Faites votre travail comme un pro

Dr. Michael LaitmanQuestion: nos efforts sont-ils considérés comme une préparation à la vie spirituelle?
Réponse: Oui, c’est possible. L’effort est une idée générale. Toutefois, notez les points suivants:

1. Ce n’est pas en courant sans raison comme un enfant pour qui courir est une raison suffisante en soi. Au contraire, mon effort doit être délibéré. Je l’exerce là où la brisure s’est produite, dans l’unité avec les autres, car grâce à l’amour des autres, je vais atteindre le degré d’amour pour le Créateur.
2. L’effort doit être motivé par la Lumière qui, en substance, organise la prochaine étape pour moi. Là, je vais peut-être faire face à un plus grand désespoir ou à une réussite plus élevée, à un vide plus profond ou à un épanouissement plus grand. Cela n’a pas d’importance. C’est la prochaine étape du voyage puisque nous allons de l’avant entre la ligne droite et la ligne gauche.
Par conséquent, outre le bon endroit pour exercer un effort, j’ai besoin de la bonne source de Lumière, les livres qui m’y connectent. Par conséquent, je dois être dans le groupe qui étudie les sources.
3. De plus, j’ai besoin d’un mentor afin d’apprendre la bonne manière de travailler avec les livres et comment se comporter avec le groupe.
Si une personne a tous ces trois outils et sait comment les utiliser, elle est prête. Maintenant, elle a tout. Heure après heure, elle doit évaluer ces trois composants: l’enseignant, les livres, et le groupe, et chercher une occasion de les utiliser de la manière la plus efficace.

Quand le travail est un plaisir

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand une personne réalise-t-elle enfin que seulle Créateur peut l’aider et que cette aide n’existe qu’en adhérant au groupe?
Réponse: Cela se produit à l’étape finale avant de quitter l’exil. Alors seulement un véritable appel, un véritable besoin apparait. Toutefois, ce seuil arrive aussi bien par étapes : la fuite, la traversée de la mer Rouge, la montagne de la haine (Sinaï), les appels, et, enfin, le désespoir. Cela parle de beaucoup de choses.
Nous continuons à demander: « Quand le travail sera-t-il fini et le Créateur enfin révélé? » C’est correct. Il se révélera, mais s’en suivra plus de travail. Pourtant, une personne le verra comme une aventure, un plaisir, car si vous aimez quelqu’un, faire des efforts pour l’être aimé, c’est un plaisir. Vous aimez le fait que vous réalisez quelque chose pour eux.
Quand vous travaillez pour l’autosatisfaction, vous faites un travail pour profiter de ses fruits plus tard. Si vous pouviez y goûter sans avoir à travailler, ce serait le meilleur. Mais ce n’est pas la même chose quand vous faites les choses par amour pour un autre. Dans ce cas, l’effort lui-même apporte du plaisir. Pendant que vous travaillez, vous êtes en train de recueillir la récompense.
Essayez de faire quelque chose pour quelqu’un que vous aimez comme votre fils, par exemple. Peu importe quel effort est nécessaire, vous vous sentez encore mieux quand vous le faites. Si vous apportez simplement un cadeau à votre enfant et que vous voyez comme vous l’avez rendu heureux, vous ne l’apprécierez pas. Quand vous aimez, c’est l’effort qui fait que cela vaut la peine.

Lorsque le point dans le cœur s’exprime

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si seulement le «désir» a été créé, alors qu’est-ce que l’intention? Est-ce aussi un type de désir ?

Réponse: Non, ce n’est pas cela. L’intention nous vient du Créateur. Chaque personne a un point dans le cœur, « la partie du Créateur donnée d’En Haut ».

La vérité est que nous sommes le résultat de la brisure. Avant nous, il y avait un système de l’Infini (Ein Sof), où tout le désir et la lumière ne font qu’un. Puis nous avons connu le système de la brisure des Kelim (récipients).

Qu’est-ce que cela nous a donné ? Maintenant que nous sommes ici dans le monde matériel, nous avons toujours le désir, mais au lieu de la Lumière, il n’y a que des étincelles. Notre désir est brisé et agit uniquement dans l’intention égoïste de recevoir. Au cours de l’histoire, de génération en génération, de vie en vie, il s’est développé aux niveaux minéral, végétal et animal.

Enfin, au cours de l’un de ses cycles de vie, il atteint le stade final quand un point, une étincelle de Lumière, donnée d’En Haut par le Créateur, se dégage d’une personne. « Et qu’en est-il de moi? » demande-t-elle lorsqu’elle se réveille à la vie, et c’est alors que l’homme ressent un conflit intérieur.

Au niveau animal, de tels conflits internes ne se posent pas parce qu’à ce moment-là nous nous sommes développés par les pulsions instinctives et urgentes. Nous voulions utiliser les autres à l’extrême et réussir dans tout ce que nous faisions.

Toutes les personnes, jeunes et vieilles, s’efforcent de tirer le maximum de ce monde. Elles n’existent que dans un seul désir: la volonté de recevoir du plaisir. Pensant que cela vaut la peine de vivre pour cela, elles ne se posent pas de questions sur quelque chose de plus. Après, les questions grandissent à l’intérieur, du sol fertile intérieur, et jusque là nous sommes de simples mammifères. Nous voyons les questions existentielles à travers le prisme de notre esprit et de croyances diverses.

Cela continue jusqu’à ce l’homme désespère du désir, jusqu’à ce que son point dans le cœur se déploie, ce qui caractérise notre génération. Ainsi, le point dans le cœur est le début de l’âme. C’est ce qui déclenche le développement humain.

La gouvernance supérieure est toujours parfaite. Et moi?

Dr. Michael LaitmanQuestion: À quel point le Créateur décide-t-il : «Ça y est, j’ai terminé. Je vous ai plongé dans le désespoir total » ?

Réponse: Cela vaut-il la peine de s’en inquiéter? Le Créateur est une force immuable, une loi inflexible, la perfection, l’éternité, et la consistance. Il n’y a aucun changement en Lui, tout dépend de moi. Selon le côté vers lequel je me tourne vers Lui, cela sera le genre de réponse que je recevrai, en parfaite correspondance avec la route visant à l’objectif de la création.

Le Créateur est le monde de l’infini ( Ein Sof ) où je vais trouver le parfait Kli (récipient), la parfaite Lumière, un écran parfait (Massakh), et là où tous les efforts, les déceptions, les réussites, et tout le reste sont réunis. C’est là que mes Reshimot (données d’information) me conduisent.

De cet état parfait, des coups parfaits de l’image finale, je reçois des forces motivantes, selon mon état personnel. Je suis guidé pour avancer par de petites doses de désespoir et de force, d’illumination et de dissimulation, c’est-à-dire, par la gouvernance complexe, à multiples facettes.

Cependant, je ne sais pas dans quel ordre ces débuts viendront. C’est déterminé par la conception de l’âme que j’atteins progressivement, en avançant de plus en plus. C’est l’âme où nous atteignons le lien avec l’infini, où nous commençons à comprendre la façon dont l’ensemble est lié à ses parties, jusqu’à ce qu’elles deviennent une seule.

Alors, vous voulez monter? Demandez au conducteur !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que nous devons faire pour que Le Zohar trouve son chemin dans le plus profond du cœur, de nos désirs et de nos pensées?

Réponse: Ouvrez votre cœur. Rien d’autre n’est nécessaire. La chose la plus importante est de ne pas désespérer et de ne pas se relâcher, et de faire des efforts au moment précis où les choses se corsent. L’article « mener l’âne » dans l’Introduction au Zohar est exactement l’endroit où il explique que, lorsque vous marchez et que votre « âne » (en hébreu âne se dit Hamor, venant du mot Homer, la matière, la volonté de profiter) ne peut plus porter sa charge, on vous envoie une « ânier » qui permet à votre « âne » de monter.

Ce conducteur pique l’« âne » avec un bâton pointu et c’est désagréable. Cependant, il vous fait aller de l’avant. Par conséquent, si vous acceptez d’avoir un pilote comme ça, vous le recevrez. Mais vous devez demandez ces « piqûres ».

Question: Je sais comment demander pour des bonnes choses mais comment puis-je demander les « piqûres » de l’ânier?

Réponse: Si je ne m’identifie pas à mon ego et veux être libéré de lui, alors je pense le contraire: plus je reçois de «piqûres», plus je suis en mesure de me distancer, de le fuir et de m’élever au-dessus de lui.

Ces « piqûres » ne me blessent pas moi, mais mon ego. Si je me sépare et si je me détache de lui, alors nous sommes séparés par une distance et c’est pourquoi je ne sens pas la «piqûre» qui passe au-dessus. La piqûre ne vient que pour que je me sépare de mon ego. Alors je ne perçois pas ces coups comme s’ils m’arrivaient, mais arrivant à mon «Pharaon», et en attendant, je monte.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 9/1/11, Le Zohar

Comment devenir un héros

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quels ont été les derniers efforts que vous avez fait avant que le Créateur vous réponde ? Qu’avez-vous fait avant de passer le Makhsom ?Réponse: La question est incorrecte parce que cela arrive de façon inattendue. Ce qui fonctionne est la somme de tous les différents efforts, dont certains que vous ne soupçonnez même pas et qui sont là. C’est seulement plus tard, lorsque vous triez la « collection accumulée » que vous commencez à comprendre que tout ce que vous avez vécu vous était nécessaire pour atteindre ce que vous venez d’atteindre.

Toutefois, aussi longtemps que le résultat final de tous les efforts ne se révèle pas à vous, vous ne savez pas combien il en reste. C’est pourquoi il est impossible de dire que des efforts spécifiques vous ont mené au terme.

Question: Qu’y avait-il de spécial dans vos efforts?

Réponse: Je ne pense que rien en dehors de la patience, de la persévérance et de la cohérence (bien sûr, sur le fond d’inquiétudes et de tout ce qui touche à eux). Le Baal HaSoulam a écrit à ce sujet dans l’exemple célèbre de l’article 133 de « Introduction au Talmud Esser Sefirot » : Et seulement les héros parmi eux, dont la patience a enduré, ont vaincu les gardes et ouvrirent la porte. Et ils ont été immédiatement récompensés en voyant le visage du Roi … « 

Qui est un héros? C’est une personne qui a eu assez de patience, qui a fait tout ce qui est possible pour de ne pas dévier de la trajectoire.

Un exercice utile

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar décrit les états spirituels vécus par ceux qui ont atteint le monde spirituel. Pourtant, il décrit les objets spirituels dans les mots de notre monde. Ces mots amènent à notre esprit des images matérielles. Ils organisent des images terrestres sur notre «désir de recevoir » notre écran égoïste à travers nos propriétés corporelles.Dans la spiritualité il n’y a pas de mots, mais que des sensations. Pour cette raison, les kabbalistes ont emprunté les mots de ce monde pour décrire le monde spirituel et étiqueté avec eux les propriétés spirituelles qu’ils ont atteint dans leur réalisation.
Par conséquent, lors de la lecture du Livre du Zohar, nous devrions essayer d’identifier les forces supérieures, les états spirituels, et les relations qui existent au-delà des objets matériels que nous sommes habitués à sentir derrière ces mots corporels. C’est un exercice très bon et utile.

Supposons que nous lisons les mots «le front», «les yeux», «les oreilles» et « les cheveux» dans le texte. Nous devons essayer de commencer immédiatement à penser à tout le moins sur les Sefirot ( Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, et Malkhout ), qui se rapportent à la partie correspondante du Partsouf (« front », « oreilles », « nez », « bouche », GE et AHP).

« Les cheveux » ( Searot) c’est un excès de la Lumière Réfléchie dans lequel la Lumière Directe ne peut pas s’habiller, ce qui conduit la Lumière Réfléchie à déborder et à former ainsi les « cheveux » dans un Partsouf. Ce sont les Lumières qui se diffusent de cette manière de haut en bas dans la partie supérieure du système, dans Rosh de Arikh Anpin puis dans Zeir Anpin, et à travers tous ces multiples Partsoufim, nous recevons les forces qui nous réveillent, nous transforment, et nous comblent.

Par conséquent, dans Le Livre du Zohar, nous étudions le système intégral de la transformation des âmes.

Ce qui n’a pas été atteint ne peut être nommé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de trouver ses repères dans le monde d’En Haut sans connaître tous ces termes que le Zohar utilise? Connaître le monde supérieur dépend-il de la compréhension des termes?

Réponse : la langue dans laquelle une personne lit le Zohar n’a pas d’importance pour le moment: une langue inconnue en totalité, la langue des branches, ou toute autre. Toutes ces langues ne sont pas pour nous tout de suite. Je ne sais pas ce qui est décrit.

Si je ne suis pas familier avec un phénomène, objet, type de réalisation, les forces, les états spirituels, ou des résultats, et si je n’ai pas atteint l’état spirituel lui-même, vous pouvez me le décrire en milliers de mots – cela ne va pas m’aider. Quelle importance ont ces noms et ces mots pour moi alors, si je ne les ai pas atteints?

Pourquoi alors les kabbalistes ont-ils écrit tous ces textes pour nous? Ils l’ont fait seulement pour que nous ne nous concentrions pas sur les mots eux-mêmes, mais plutôt pour que nous nous efforcions d’atteindre ces états spirituels. Sans la réalisation, aucun de ces mots n’a de valeur. Vous pouvez jouer avec eux comme il vous plaît: c’est comme si vous les jetiez dans une boîte, les mélangiez, et les mettriez ensemble comme vous le souhaitez.

Si nous ne les atteignons pas, tous ces textes ne sont qu’une Segoula (un remède miracle) à condition que vous les employiez en tant que tels. Si non, vous ne faites que vous empêtrer. Par conséquent, nous examinons le texte du Zohar seulement dans la mesure où nous sommes en mesure de penser à sa « propriété miraculeuse » lors de la lecture. C’est la clé.

Le Zohar a des chapitres sur lesquels il est très difficiles de se concentrer. J’ai lu sur différents visages et les traits du visage, ou les lignes de la main, tout cela me perturbe vraiment. Mais c’est aussi très bienn puisque je fais plus d’efforts afin de reconnaître, derrière ces mots, des propriétés spirituelles.

Par conséquent, nous ne devons voir dans le texte du Zohar que sa «force miraculeuse ». Et plus inextricable est ce que nous obtenons avec lui, plus cela doit nous encourager à nous attacher à cette «force miraculeuse » et à demander la Lumière qui ramène vers le bien pour qu’elle nous amène à l’accomplissement. Après tout, « Tout ce que nous n’atteignons pas, nous ne le définissons ni par un nom ni par un mot ». Nous ne comprenons pas un mot, et aucun nom ne fera sonner une cloche.

Grandir à partir de zéro

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que, pour nous construire, nous devons utiliser deux forces: la réception et le don sans réserve. Que se passe-t-il si, au lieu de deux forces, je n’en ai qu’une seule, celle de la réception?

Réponse: Vous avez les deux forces, sauf que vous ne souhaitez pas utiliser la seconde ! Nous commençons en nous élevant d’en bas, à partir de « zéro » du don sans réserve, jusqu’à ce que nous ayons couvert 125 degrés spirituels et avons acquis le don sans réserve absolu. Mais «zéro» du don sans réserve ne signifie pas que vous ne l’ayez pas, vous n’avez tout simplement pas employé cette force que vous possédez.

Nous ne pouvons pas dire que quelque chose n’existe pas dans l’univers, cette force ne s’inscrit pas seulement en vous, dans votre perception. Et la confirmation du fait qu’elle existe, c’est que cela peut survenir en vous dans l’instant suivant, pour disparaître à nouveau. Ceci est considéré comme un « zéro ». En réalité, cependant, cela n’existe pas, Cela ne peut être ainsi qu’uniquement dans la perception de l’homme.

Vous avez le libre arbitre pour évoquer la force du don sans réserve à partir de ce zéro. Pour ce faire, on vous a donné un environnement composé de l’enseignant, du groupe, et des livres. Commencer à l’utiliser pour travailler sur votre zéro du don sans réserve et ce ne sera plus un zéro.

Après tout, vous pouvez évoquer la force du don sans réserve que lorsque vous vous reliez à quelqu’un d’autre qui désire aussi faire l’expérience. Donc, commencez à construire de telles relations, ne vous enfermez pas dans votre propre personne ! Quel autre moyen y a-t-il de dévoiler le don sans réserve ?

La force de la réception est concentrée dans une seule personne, mais il faut être deux pour garder la force du don sans réserve de sorte qu’elle puisse fonctionner entre les deux. C’est là que réside la principale différence entre les choix égoïste et altruiste: dans votre ego, vous êtes seul, mais pour donner sans réserve, vous avez besoin d’un environnement propice. Sinon, où allez-vous le réaliser? Où trouverez-vous cette force et confirmer que vous êtes bien en sa possession ?

Par conséquent, dès qu’une étincelle spirituelle s’éveille chez une personne et préconise le développement de l’âme, il ou elle est immédiatement portée vers un groupe et on lui ordonne : « choisis ! » C’est là que le véritable libre choix est exercé: en choisissant le bon environnement.

Tout est relatif dans ce monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans son article « De La sagesse de la Kabbale et la philosophie » le Baal HaSoulam écrit: « quand la science atteindra son ultime développement, nous n’aurons encore à considérer que la réalité tangible. Quel « développement ultime » la science est-elle destinée à atteindre ?
Réponse: la science va se développer à un tel état quand elle va fusionner avec la sagesse de la Kabbale et faire partie du même mouvement. En fait, notre monde est réglé pour s’élever et revêtir le monde supérieur, devenu son élément indispensable et inclus en lui tout au long, avec toutes nos actions et les efforts déployés dans la matière même du monde matériel.

Rien ne disparaît sans laisser de trace car tout appartient à un univers, une réalité. Par conséquent, les sciences fusionnerons également et se joindrons à la sagesse de la Kabbale comme sa partie intégrante. La sagesse de la Kabbale implique toute la création, et toutes les sciences de notre monde seront engagées en elle.

Elles font déjà partie de celui-ci, et il semble qu’elles existent séparément. Après tout, toutes les lois de notre monde sont exactement les mêmes lois qui régissent le monde spirituel, bien que gravées dans notre matière égoïste. Si la matière travaille avec l’intention de recevoir « pour l’auto satisfaction » au niveau de Malkhout de Malkhout du monde d’Assiya, alors cela en résulte dans les lois correspondantes.

Dans le monde spirituel, l’intention « pour moi-même » se rapporte aux Klipot, les forces impures, où les lois spirituelles sont ainsi. Ici, elles sortent comme des lois matérielles, et il n’y a pas de prise de conscience du fait qu’elles sont basées sur l’intention de recevoir « pour la satisfaction de soi-même.»

Si nous parvenons à l’état final corrigée (Gmar Tikkoun), alors tout ce monde matériel est progressivement annulé et se dissout. Nous le sentons de moins en moins, et plusieurs de ses parties abandonnent notre perception.

Nous commençons à réaliser combien tout est transitoire et temporaire. C’est pareil à la façon dont la matière se transforme d’un état à un autre, lorsque ses formes reviennent à leur état initial: des « états tangible » de la matière solide, elles deviennent liquides, puis, c’est un état pas très concret, gazeux, et enfin, en un autre totalement immatériel, un zéro ou un vide.

Tout cela se produit dans nos sensations, notre perception. Et si notre perception change, il n’y a pas de place pour la physique ordinaire, qui porte essentiellement sur la matière minérale, alors que la biologie, la zoologie, et des études de médecine étudient le niveau végétal et animé de la nature.

Aucune de nos sciences ne s’élève au-dessus de ces niveaux: minéral, végétal, et animé. Sur le plan humain, il n’y a plus de «science» dans le sens strict de ce monde, il y a simplement un processus d’enregistrement des observations accumulées de la vie et des faits comme dans la psychologie et la psychiatrie.

Dans la mesure où ce monde abandonne nos sensations à des degrés minéral-végétal-animé, ces plans vont commencer à «plier», en s’élevant et en s’incluant dans le degré de l’homme. Nous ne pratiquerons plus ces sciences, puisque nous cesserons de ressentir ces phénomènes et de les compter comme réels dans la forme où nous les voyons aujourd’hui.

Cette réalité tout entière n’existe que par rapport à nous. Si tous nos attributs et nos organes sensoriels se transforment, ce qui signifie que la réalité telle que nous l’expérimentons dès maintenant change dans ces organes de la perception, alors que peut faire la science face à une réalité absente? Tout est relatif.