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La perception du Livre du Zohar

962.6Question : Pourquoi ne donnez-vous pas autant d’explications en lisant Le Livre du Zohar qu’en étudiant TES ?

Réponse : Parce que nous ne percevons pas du tout Le Livre du Zohar. Le Baal HaSoulam a établi un lien entre nous et lui par le biais de ses explications kabbalistiques scientifiques. Les autres textes originaux du Zohar ne sont pas kabbalistiques mais descriptifs, semi-cryptiques et donc difficiles pour nous.

Mais d’un autre côté, c’est très facile parce qu’en le lisant, on a l’impression que cela ne s’applique pas du tout à nous, et il semble donc facile de construire la bonne intention. Cependant, il est nécessaire de s’attacher au texte ; c’est pourquoi le Baal HaSoulam a fait des ajouts.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Le Zohar ou TES ? » du 03/11/2012

Le code secret du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on dire que le flux des mots du Zohar change la force et la direction des forces qui nous unissent ?

Réponse: Nous ne savons pas comment cela fonctionne. Quelque chose à ce sujet est encore profondément cachée. Le livre est écrit dans une langue qui permet apparemment d’y discerner des choses tout à fait logiques, de s’y rapporter, et en quelque sorte de nous dépeindre en elles ou elles en nous. Il y a une certaine interaction entre moi et le livre, un lien et la compréhension que le Livre parle de moi et que je suis à l’intérieur de celui-ci.

Mais c’est une sensation toute à fait fausse. C’est simplement la forme sous laquelle l’histoire nous est présentée, l’histoire qui est très lointaine, inconnue et nous est étrangère. C’est comme une bête qui a acquis une forme humaine, qui nous a parlé, et nous ne pouvions que saisir sa forme extérieure : ses bras, ses jambes ou la tête. Mais ce n’est absolument pas le cas.

Par conséquent, nous avons besoin de considérer le Zohar comme un Livre contenant un certain code secret, une séquence d’instructions spirituelles. Je ne sais pas comment elles sont écrites de l’intérieur et je ne peux pas entrer en contact avec elles. Afin d’établir au moins une sorte de connexion à ces instructions spirituelles, je lis Le Zohar. Cependant, la connexion ne se dégage pas de mon audition ou de la lecture du texte, mais plutôt, elle est construite à la mesure de mon désir de m’unir à ce code interne afin qu’il puisse me transformer.

Le livre peut être écrit dans une variété de formes, et il est possible que je n’en comprenne pas un seul mot. Ce qui compte, c’est mon désir pour le contenu interne du Livre pour me corriger. Son contenu intérieur est le monde spirituel avec son appareil tout entier, les actions, et les forces, pas le papier ni l’impression dans la couverture.

L’unicité des textes kabbalistiques

Lorsque vous lisez Le Livre du Zohar ou que vous étudiez le Talmud Esser HaSefirot ou TES, vous ressentez dans l’un comme dans l’autre que vous avez affaire à l’information la plus élevée. Ils sont uniques. Ils inspirent le respect et l’admiration.

Ces informations ne vous poussent pas à l’adoration servile ou au fanatisme. Au contraire, elles vous élèvent. Elles ne vous abaissent pas, elles ne vous écrasent pas, elles ne vous obligent pas à vous agenouiller ou à trembler.

En vous élevant, elles font de vous un Humain avec un grand « H » ; elles vous révèlent le monde supérieur et ne le suppriment pas.

C’est la différence entre Le Livre du Zohar et TES et toute autre source religieuse. Les sources kabbalistiques parlent du monde supérieur, mais en même temps elles élèvent une personne jusqu’à eux.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Le Zohar ou TES ? » du 03/11/2012

Quelle est la différence entre la Torah et le Livre du Zohar ?

137Question : Quelle est la différence majeure entre la Torah et le Livre du Zohar ?

Réponse : Le Livre du Zohar est un commentaire de la Torah. La différence réside uniquement dans le style, la forme de présentation et le caractère absolu de la Torah. Ce qui y est écrit est absolu. Il y a beaucoup d’expressions dans le Livre du Zohar qui peuvent être mal interprétées.

Le Zohar est généralement incomplet en lui-même. A l’origine, il comprenait une trentaine de volumes. A ce jour, seule une petite partie a été retrouvée, ce qui signifie qu’il est incomplet, fragmentaire, et il ne peut prétendre être comme la Torah.

Mais en termes de puissance de sa présentation, Le Zohar nous influence beaucoup plus que la Torah.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Le Zohar par rapport à la Torah » du 21/01/2012

Le Zohar, bâtisseur de l’âme

49.04En étudiant Le Livre du Zohar, chaque personne clarifie pour elle-même ce qui est exactement nécessaire à son âme.

Par conséquent, lorsque nous lisons Le Zohar, chacun de nous reçoit ses propres impressions qui sont différentes de celles des autres.

L’ensemble du récit du Zohar doit passer à travers nous. Mais une personne ne se développe pas sous l’influence du récit lui-même, mais grâce à la Lumière qui ramène vers le bien.

Elle brille sur le désir d’une personne, sur sa matière, qui contient des gènes d’information (Reshimot). Cela ressemble au travail des cellules souches qui sont à la base de toutes les cellules humaines.

La Lumière agit sur notre matière, et les Reshimot qui sont caractéristiques et spécifiques de cette âme s’éveillent à l’intérieur de la matière, et avec l’aide de la Lumière, ces Reshimot construisent à partir de la matière n’importe quelle structure, une partie de l’âme.

Chaque personne a sa propre structure de l’âme.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Le Livre du Zohar – Sélections, Chapitre « Noé » du 15/12/2009

Les lettres du Livre du Zohar expriment des connexions

526Question : Les lettres dont parle Le Zohar expriment-elles les types de connexion entre nous ?

Réponse : Bien sûr ! Uniquement la connexion entre nous ! Sans la connexion entre les âmes, les auteurs du Zohar n’auraient rien pu atteindre. Tout est atteint dans le réseau de connexions entre nous.

Qu’est-ce que nous atteignons ? Les forces du don sans réserve. La totalité de ces forces de don sans réserve est appelée le Créateur (Bo-Ré, Viens et Vois), que nous découvrons dans la connexion entre nous. C’est la qualité du don sans réserve et de l’amour.

Si nous atteignons cela sous la forme de forces, alors c’est notre désir, un récipient (Kli) pour révéler la Lumière. Si nous obtenons une impression en elle, la Lumière, alors c’est le Créateur, la Lumière qui apparait dans un récipient, dans un désir. En dehors de cela, il n’y a rien.

Tout ce que nous lisons dans Le Zohar ou dans tous les livres des kabbalistes n’est que l’impression d’une personne, un kabbaliste, qui a atteint la force du don sans réserve à l’intérieur de ses désirs, selon l’équivalence des qualités. Il nous parle de ses désirs, de la force qu’il a atteinte, de son impression, qu’il explique sous une forme externe.

Il est possible de l’exprimer en musique, en chansons et en belles paroles, ou de l’expliquer dans le langage de la Kabbale, du Talmud ou des légendes. Mais en fin de compte, les kabbalistes nous expliquent leurs atteintes.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Le Livre du Zohar, « Trouma (contrepartie) », « Un kaki et un palanquin » du 26/05/2011

Quand le Créateur verse-t-il des larmes ?

562.02Question : Il est dit dans Le Livre du Zohar que le Créateur verse des larmes dans le grand océan. Est-ce parce qu’Il ne peut pas faire de corrections pour les hommes ? Comment pouvons-nous comprendre que le Créateur verse des larmes ?

Réponse : Les larmes sont Ohr Hozer, la Lumière Réfléchie, c’est-à-dire les propriétés qu’une personne doit exprimer afin se révêtir la Lumière Directe (Ohr Yachar) du Créateur dans son reflet. La Lumière du Créateur est alors revêtue de la Lumière de l’homme, et un contact direct, bon et normal, s’établit entre eux.

Les larmes sont comme ces restes (Odafim) qu’une personne ne peut pas percevoir correctement et revêtir la Lumière Directe en eux. Par conséquent, elles se distinguent et s’expriment ainsi.

Commentaire : D’après ce que je comprends, une personne devrait souhaiter se corriger mais elle ne le veut pas. C’est comme si le Créateur souffrait à cause de cela.

Ma Réponse : Si nous parlons du point de vue du Créateur, alors oui, le Partsouf supérieur verse des larmes.

Extrait de KabTV, « Les États Spirituels » du 06/11/2022

Comment comprendre les sources originales

209Commentaire : Il arrive qu’après une leçon sur Le talmud des Dix Sefirot, un étudiant dise : « Je suis assis à une leçon de TAS (Talmud Esser HaSefirot) depuis deux heures et je ne ressens rien, bien que je fasse de gros efforts. »

Ma Réponse : Vous ne pouvez rien faire. Il peut rester assis pendant deux heures de plus ou deux années de plus. Cela ne va pas s’en aller aussi facilement. Tant que la propriété du don sans réserve n’apparaîtra pas en lui, il ne ressentira pas TAS.

Commentaire : Lorsque nous avons commencé à étudier Le Zohar, nous avions la sensation qu’une chose inhabituelle nous était révélée. Du moins, les gens le pensaient.

Ma Réponse : Parce qu’ils pensaient que maintenant toutes sortes de miracles allaient leur être révélés, que les cieux allaient s’ouvrir, que quelque chose de théâtral et de divin allait se produire.

Mais il s’est avéré que Le Zohar parle de ce qu’une personne qui s’ouvre elle-même comprend. Après tout, une personne doit elle-même s’ouvrir pour cela. Si cela ne se produit pas, Le Zohar reste un livre caché. C’est pourquoi on dit qu’il est occulte. Et comment l’ouvrir ? Ouvrez-vous, et vous verrez que dans la mesure où cela se produit, il s’ouvre à l’intérieur de vous.

Commentaire : Mais les gens le ressentaient comme une sorte de vibration interne.

Ma Réponse : C’est juste une excitation « enfantine ». C’est tout. Une pure impression humaine.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – L’application correcte de l’effort » du 20/04/2013

Avec le Livre du Zohar jusqu’à la correction finale

533.02Il n’y a que cinq mondes (dissimulations) entre nous et le Monde de l’Infini. Je dois surmonter cette dissimulation.

Qui m’est caché ? La force du donneur, du don sans réserve et de l’amour. Je dois la révéler selon mon équivalence de qualités avec la force même du don sans réserve et de l’amour appelée le Créateur.

Comment puis-je au moins obtenir une certaine mesure d’équivalence avec Lui ? J’espère que Le Livre du Zohar me révélera une qualité similaire à mon état corrigé, le Créateur, Malkhout de l’Infini, Zeir Anpin, ou la Lumière.

J’attends que le livre agisse sur moi de telle sorte que je possède la qualité du don sans réserve et de l’amour. C’est pourquoi je lis Le Livre du Zohar. Pour quelle autre raison devrais-je l’ouvrir ?

Question : Cela signifie-t-il que le travail avec le Zohar se poursuit tout au long des 125 degrés ?

Réponse : Bien sûr ! C’est ce qu’écrit le Baal HaSoulam dans sa « Préface au Livre du Zohar ». Le Zohar a été écrit à la hauteur des 125 degrés.

Par conséquent, depuis cette même hauteur, depuis le Monde de l’Infini, il nous influence et nous corrige à tous les niveaux jusqu’à ce que nous atteignions la fin de la correction.

Et pour cette raison, ce livre est notre guide sur le chemin à partir de ce moment jusqu’à la  correction finale.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Le Livre du Zohar « VaYeshev » du 03/01/2010

Traversez les barrières et découvrez le monde supérieur

239Question : Qu’est-ce que Le Zohar ?

Réponse : « Zohar » signifie « splendeur ». C’est la Lumière du niveau de la tête du monde d’Atsilout, qui est Arikh Anpin. Le livre porte le nom de cette lueur car il parle de la source qui, à travers de nombreux et différents filtres, se réduit progressivement et nous touche.

Question : Pourquoi Le Zohar a-t-il une forme narrative dans le style d’une histoire ?

Réponse : Non ! Il ne s’agit pas de personnes. Ni la Torah, ni Le Zohar, ni même le Talmud ne parlent de personnes mais uniquement de niveaux spirituels.

Si vous étiez à un certain niveau spirituel, alors nous mesurerions votre niveau par rapport à la taille, disons, de Rabbi Shimon ou de quelqu’un d’autre. C’est ainsi que l’on mesure une personne, et non par son nom. Quelle différence cela fait-il pour moi de savoir quel était son nom ?

Le niveau à partir duquel il parle est important pour moi, car à ce niveau il franchit tous les écrans et voit le monde spirituel. Ce que cela lui ouvre est important pour moi. Il travaille comme un accélérateur de microparticules.

C’est pourquoi j’ai besoin de ces données sur lui, non pas en tant que personne, mais plutôt avec quelle puissance et combien d’électron-volts se trouvent dans son « canon » par lequel il franchit toutes les barrières et me révèle le monde supérieur.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Entrer dans Le Zohar » du 22/03/2013