Category Archives: Zohar

Grandir c’est changer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous accélérer la vitesse de développement du groupe?

Réponse: Un œuf, par exemple, n’éclot pas avant son temps. Cela se rapporte à la nature vivante et obéit à des lois strictes de développement. Avec le temps, les gens en observant une poule ont appris à simuler ces conditions optimales dans des incubateurs. En revanche, nous devons non seulement prendre exemple sur la nature, mais nous pouvons également utiliser les forces naturelles pour accélérer notre croissance, en modifiant sa qualité. En d’autres termes, tout est dans la façon dont nous la percevons.

En vérité, notre évolution n’est pas limitée à un seul sentier battu. Je n’ai pas juste à améliorer mes propres propriétés à quelques reprises. Cela ne suffit pas. Je dois me changer, me transformer à l’opposé.

Par conséquent, j’ai besoin de forces auxiliaires qui d’abord me permettront de prendre conscience de ces transformations. Si nous n’étions pas censés nous réformer dans le processus de croissance spirituelle, qui s’en soucierait ? Qui ne veut pas grandir? Même un œuf veut devenir un poussin, et un caneton veut être un canard. Il s’agit d’une loi.

Toutefois, si nous passons de la propriété de la réception de l’attribut du don sans réserve, alors recevoir ne m’aidera pas à atteindre le don sans réserve, cela formera seulement en moi une attitude négative envers moi-même. Dans ce cas, je me sentirais mal en recevant, je commencerai à haïr cela, et je souhaiterai me transformer à l’opposé.

Il s’avère que pour évoluer, je dois créer un environnement pour moi. Je dois créer des conditions qui vont m’aider à être constamment au courant de mon état intérieur actuel, s’il est nocif pour moi afin que je puisse souhaiter sortir de celui-ci, pour changer.

Mon développement n’est pas simplement de croître, mais de me transformer. Je n’ai pas besoin de devenir grand en partant de petit. Plutôt, je dois devenir semblable au Créateur, en prenant une forme opposée à la mienne. C’est pourquoi j’ai appris du Créateur à avoir des qualités qui doivent devenir miennes. Ensuite, j’arrange l’environnement qui va m’aider à voir ces qualités comme souhaitables, tout en regardant mes attributs actuels comme nuisibles, indésirables, et mauvais. Agissant ainsi, je me crée une «serre» pour m’élever correctement.

Ainsi, je travaille avec deux formes opposées de la nature: la nature de la réception qui caractérise ce monde et la nature du don sans réserve, la force de la Lumière qui caractérise le monde de demain. Je forme un environnement qui va m’aider à remplacer mes valeurs et à réaliser que mes valeurs actuelles sont mauvaises par rapport à celles spirituelle que je prendrai demain. C’est la seule façon pour moi d’avancer.

Ce qui est nécessaire ce n’est pas seulement de « réchauffer » l’état actuel vers le haut. Cela doit constamment se tenir devant moi, en contraste avec les qualités d’aujourd’hui et de demain, en me montrant la direction que je dois prendre pour changer et augmenter l’importance de ces changements. Ensuite, je veux devenir « grand » non pas dans la réception, mais dans le don sans réserve. Sachant que mon état est mauvais et nuisible, je serai heureux de le laisser derrière.

En bref, vous devez arranger toutes les conditions nécessaires pour vous-même. Nous devons travailler non pas sur nous-mêmes, mais plutôt sur l’environnement, sur la «serre», l’« incubateur », et cela permettra d’accélérer notre croissance. Ensuite, nous allons atteindre l’état désiré non pas à la fin de la période du temps imparti de 6.000 ans, étant passé par la souffrance sous la main de la Nature, mais en y arrivant plus tôt, d’une belle façon, facile et agréable et dans les plus brefs délais.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/2011, « Introduction du Livre du Zohar »

En zone neutre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie que la Lumière discerne l’état de quelqu’un ? Est-ce que l’esprit a aussi un rôle à jouer ?

Réponse: Non, ce n’est pas le cas. Quand la Lumière discerne mon état, je n’ai pas besoin de l’esprit terrestre, car il n’ajoute rien. J’ai besoin de discernements spirituels, qui viennent des sensations de mes désirs et de la Lumière Supérieure. Je dois les ressentir, ou du moins m’en rapprocher, entrant dans la zone neutre entre le désir de plaisir et le désir de donner.

Je peux être 1) à l’intérieur de mon désir égoïste, 2) en territoire neutre, étant sorti de mon désir et aspirant à la spiritualité, ou 3) dans l’intention spirituelle.

Quand je suis en zone neutre, je ne comprends pas encore ce qui m’arrive, mais déjà je n’agis que pour le bien du but. Ensuite, la Lumière m’influence et je passe par différents états, sans en avoir conscience. Je ne peux pas dire ce qui se passe, comme un bébé ne peut pas dire ce qui lui arrive. Il est entièrement dans l’aspiration de croître, et avec cette aspiration, il évoque la Lumière, la force de la croissance et le développement. Il en est de même pour nous.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/11, Le Zohar

Un guide dans les profondeurs de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, « explication générale pour tous les quatorze commandements et comment ils se divisent en sept jours de la « Création », Point 1: … Rabbi Shimon explique les quatorze Mitsvot, qui comprennent toutes les 613 Mitsvot, comme les sept jours de la création comprennent 7.000 ans. C’est pourquoi il les a divisé en sept jours de la création et les a attachés chacun à sa journée attribuée. Et comme ils comprennent tous les 613 Mitsvot, cela vaut la peine de s’exercer de garder chaque jour. »Que signifie observer un commandement (Mitzva)? Comment puis-je même savoir ce qu’est ce commandement ? Et qu’est-ce que je peux faire maintenant, si je ne sais même pas de quoi il parle?

Néanmoins, je dois lire ce texte avec l’intention qu’il me corrige. Après tout, pour l’instant nous ne savons même pas comment nous connecter au texte ou en extraire l’action spirituelle afin qu’il devienne un manuel d’instructions pour nous, la Torah, parce que la Torah vient du mot Oraa, instructions. Car il est écrit, «l’âme d’un homme lui enseignera ».

Lorsque chacun d’entre nous aura une âme au lieu de son embryon ou étincelle spirituelle, alors à l’intérieur de notre âme nous révélerons des phénomènes différents. Ces phénomènes vont devenir «mon livre», «ma Torah », ma révélation, selon l’instruction d’écrire la Torah sur son cœur, où le cœur se réfère à tous les désirs d’une personne.

De là nous allons découvrir comment avancer, comment franchir les prochaines étapes, et nous les prendrons à l’intérieur de nous. C’est exactement ainsi que nous allons effectuer des actions diverses à l’intérieur de nous, selon le manuel d’instructions.

Mais pour l’instant nous nous penchons sur le mode d’emploi sans nous rendre compte de ce que disent les instructions. Nous ne savons pas de quoi cela parle, car nous ne sentons pas que chacune d’entre elles parle au sujet de notre intériorité, là où sont les différentes parties de notre âme, et là où se trouve la connexion entre elles.

Par conséquent, nous devons seulement demander et prier pour révéler la structure interne de notre âme – là où sont ces désirs dans les états qui sont décrits, de quoi parle exactement le livre, et quelles sont les actions qu’il décrit que nous devons effectuer en nous ?

L’intention de désirer et d’atteindre, telle est l’intention correcte, que le Baal HaSoulam décrit dans l’article 155 de « Introduction au Talmud Esser Sefirot« : … par la soif et le grand désir de comprendre ce qu’ils apprennent, ils réveillent sur eux-mêmes les Lumières qui entourent leurs âmes. « 
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/11 Le Zohar

A travers le prisme de deux désirs

Dr. Michael LaitmanNous devons changer afin d’atteindre le Créateur, car nous L’atteignons dans de nouveaux récipients de perception, dans de nouveaux désirs. De toute évidence, les désirs en eux-mêmes ne sont pas nouveaux, mais ils se connectent avec nous d’une nouvelle manière.

Nous avons le désir de recevoir du plaisir et le désir de donner. Afin de révéler le Créateur, nous devons créer un lien entre ces désirs en nous-mêmes tel qu’ils nous permettent de Le reconnaître. Le Créateur a 125 formes consécutives de révélation, dans lesquelles Il se révèle à nous de plus en plus près, de plus en plus nettement. Il y a 125 degrés, le long desquels nous nous élevons et devenons capable de Le voir et de Le sentir de plus en plus.

Comment pouvons-nous trouver le Créateur? Dès que nous créons un lien entre notre désir de recevoir du plaisir et le désir de donner, où la volonté de donner régnerait sur la volonté de recevoir, au premier degré spirituel, en lui donnant une forme semblable au Créateur, nous voyons instantanément le Créateur à travers ces désirs et leur unité.

En d’autres termes, je dois créer en moi une qualité commune entre le désir de recevoir du plaisir et le désir de donner, de sorte qu’elle devienne identique, égale et suffisante pour le Créateur, le premier, le plus petit degré de sa révélation. Dans ce cas, je vais Le voir, Le comprendre, et Le sentir.

Dans notre monde, il y a aussi des phénomènes différents. Pour les comprendre, je dois devenir plus intelligents, acquérir un sens supplémentaire, et étudier un peu plus. Ensuite, je vais commencer à détecter ce qu’il se passe, de quelle manière, et ce que sont ces phénomènes.

Il en est de même dans la sagesse de la Kabbale. Afin de susciter une fusion, une imprégnation mutuelle du désir de recevoir et de désir de donner, en chacun de nous, au premier degré spirituel et plus loin, à tous les 125 degrés, j’ai besoin de la lumière, qui produira ce changement en moi. Je suis moi-même incapable de le faire, car quand je me trouve au plus bas degré; je n’ai pas la moindre idée de ce que je dois devenir au degré suivant, comme un bébé qui ne sait pas à quoi il ressemblera quand il aura un an.

C’est pourquoi nous étudions. Il faut s’asseoir et apprendre à partir des sources authentiques, et la plus puissante source, où puiser la lumière est le Livre du Zohar. Lorsque nous étudions ce livre ensemble, c’est considéré comme «la foi au-dessus de la raison », si lorsque nous le faisons, tout le monde pense à comment il va s’unir aux autres. C’est parce que dans le lien entre nous, nous créons la forme du Créateur, l’ exact paire entre la volonté de recevoir et  la volonté de donner, de sorte que le désir de donner gouverne le désir de recevoir, lui donnant ainsi la bonne forme.

Souhaiter durant l’étude que cela se produise est suffisant. Il n’y a pas de plus grand commandement, et il n’y a rien de plus vital. Dans ce cas, j’attire la Lumière, de sorte qu’elle aligne ces désirs pour moi.  

C’est la lumière qui fait cela. Je n’ai pas besoin de savoir autre chose. Un petit enfant souhaitant se déveloper agit de même, c’est pourquoi il court, joue, et fait tout ce qu’il peut. Moi aussi, comme un enfant, je fais tout ce qu’il faut pour seulement attirer la lumière, pour qu’elle me corrige et me ramène à la source, le Créateur.

Une question sur la « Kabbale pratique »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que pensez-vous de la « kabbale pratique, » une connexion avec les Sefirot?

Réponse: Je regrette de devoir vous décevoir, mais rien de tout cela n’a rien à voir avec le niveau de la véritable atteinte. Il n’y a pas de bracelets rouges, d’eau bénite, ou des actions rituelles dans la Kabbale.

Toute personne dans le monde avec le désir d’apprendre, quel que soit son sexe, sa religion ou sa nationalité, peut atteindre à travers l’étude adéquate et seulement par elle. C’est comme s’ils n’avaient pas de corps. En d’autres termes, les vêtements, les habitudes et les traditions n’ont pas d’importance. Toutes ces choses n’ont absolument rien à voir avec la Kabbale.

La Kabbale est une science, et quand nous l’étudions, nous commençons à percevoir ce monde comme un monde plus connecté, global. Cela nous donne une nouvelle perspective et une nouvelle vie. Nous nous élevons à un niveau où tout finit à l’intérieur de mon corps vers un niveau externe global où je flotte hors du temps.

Cela doit se ressentir. Je vous promets que si vous deviez commencer à étudier cette sagesse et y entrer, vous ressentiriez que c’est comme cela que ça fonctionne. Une personne de notre monde doit s’élever au degré de l’éternité.

Tout ce que la Kabbale a prédit s’est réalisé. Il y a deux mille ans, les kabbalistes ont écrit que le monde entrerait dans une nouvelle phase de développement lors de la révélation du Zohar, et nous devons commencer à travailler sur notre correction. Je ne croyais pas cela quand j’ai commencé à étudier la Kabbale dans le milieu des années soixante-dix, mais c’est ce qui s’est réellement passé vingt ans plus tard, au milieu des années quatre vingt dix.

Ainsi, le monde aurait été créé pour moi ….

Dr. Michael LaitmanQuestion: Mon intention dépend-t-elle de l’intention de tout l’environnement et l’intention de l’environnement dépend-elle de mon intention?Réponse: Absolument! Il est dit dans Shamati # 225: On ne peut pas s’élever au-dessus de son environnement. Par conséquent, [si l’on veut progresser] on doit sucer de son environnement. Et l’on n’a pas d’autre conseil, sauf par beaucoup de travail et de Torah. Par conséquent, si l’on se choisit un bon environnement, on économise du temps et des efforts, puisqu’on est façonné selon son environnement.

Cela est clair. Si je reçois l’énergie de l’environnement -et le fait est que je reçoive tout pour m’élever à partir de lui, – alors je monterai seulement pour autant que je reçois d’eux. Je ne peux pas être au-dessus de ce niveau.

Question: Comment puis-je voir mon environnement aussi grand si je ne vois pas mes amis aussi grands?

Réponse: C’est là que réside tout le problème. Qui considérez-vous comme grand? Il n’y a personne de grand dans votre monde. C’est-à-dire que le monde n’a pas été créé pour vous. Alors quels moyens allez-vous utiliser pour avancer? Le Créateur est caché. L’environnement est petit. Vous n’avez personne vers qui avancer et vous êtes seul dans le monde entier. C’est ce que vous ressentez.

En principe, tout le monde pense de cette façon et c’est ce que nous devons changer.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 14/2/11, Le Zohar

L’intention correcte découvre le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Sommes-nous en train de faire l’offrande pour le Tabernacle, ou est-ce le Créateur qui le rassemble morceau par morceau, et qui est l’architecte?

Réponse: Sans aucun doute, nous ne comprenons rien à notre travail, comme à un enfant de deux ans qui ne sait pas ce qu’il deviendra à trois ans, qui ne prévoit pas le processus de son développement, et ne se forme pas lui-même à l’âge de trois ans. C’est exactement ainsi que nous créons une Ménorah (chandelier à sept branches): Nous jetons une pièce d’or au feu, et le chandelier apparaît de lui-même. Qu’est-ce que  » de lui-même » signifie?

Le fait est que vous ne pouvez rien faire vous-même. Si vous préparez votre intention (pas une action, mais seulement une intention!), Si vous la construisez dans la ligne médiane, alors hors de votre matière, la lumière créera la forme particulière que cette matière doit prendre. Cette matière ne peut prendre aucune autre forme! En d’autres termes, elle existe déjà sous cette forme particulière et vous devez seulement le découvrir, grâce à l’intention qui révèle cette image en vous.

Vous entrez un monde pré-existants. Lorsque, « une balle et une fleur », « une Menorah », une table », « une partie de tente » , « l’onyx et d’autres pierres précieuses se révèlent à vous, vous découvrez quelque chose qui existe déjà. Vous renouvelez votre perception, vous découvrez, ce monde pré-existant est révélé devant vous, en vous. Vous développez votre vision, votre perception, votre compréhension et votre accord. Au degré de votre accord, vous ne voyez plus la forme extérieure, mais vous vous rendez plutôt compte que tout se passe en vous, votre développez une vision intérieure.

Tout ce que vous voyez semble actuellement être à l’extérieur, mais dans la spiritualité, vous voyez que tout existe à l’intérieur, que votre perception est authentique. Vous n’avez plus l’illusion que le monde existe en dehors de vous, qu’il y a vous et le monde. La spiritualité est vide de ce mensonge, vous sentez que tout est en vous, dans l’âme à laquelle vous vous identifiez.

Un mauvais désir est un cadeau unique

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « VaYera (Et le Seigneur apparu), » Point 167: Lorsque le Créateur aime une personne, il lui envoie un cadeau. Et quel est le cadeau? Pauvre, de manière à être récompensé par lui.

Le monde dans lequel nous vivons est à l’opposé du monde spirituel. Une récompense dans le monde supérieur est considérée comme une punition, dans notre monde et vice-versa. Pour cette raison, il est dit au sujet de la réalité supérieure: « J’ai vu un monde à l’envers. »

Un cadeau du ciel est une prise de conscience à travers un désir. Nous provenons tous du niveau inanimé,  issus des «cendres. » En d’autres termes, nous venons d’un niveau de désir si mauvais, dans lequel nous ne ressentons pas notre existence spirituelle ou notre désir pour le spirituel, dans lequel nous ne savons pas d’où nous sommes venus, ni pourquoi, et ne sommes pas au courant du but ou du sens de la vie. Nous ne percevons rien. Tel est notre point de départ.

Tout le reste vient uniquement par le renforcement et l’élévation du désir. Il est dit à propos de ceci: «J’ai créé le mauvais penchant. » Mais c’est à la personne de ressentir et de distinguer cette création à l’intérieur d’elle-même. Jours après jours, ce penchant est plus éveillé en elle, et la personne doit déterminer que c’est vraiment le mauvais penchant.

Le Créateur crée le désir, cependant, il faut discerner que ce désir est faible et il faut transformer ce désir de recevoir en un désir de donner, il faut passer du mauvais penchant à la ressemblance avec le Créateur. Cela dépend entièrement de la personne. Il est dit: «Je suis le Premier et je suis le Dernier. » Le Créateur donne le désir, puis la personne doit analyser et se réjouir du désir reçu. Elle est heureuse de recevoir la possibilité de reconnaître le mal dans le désir à travers l’enseignant, le groupe, et les livres. Elle réalise que le désir pervers fut donné par le Créateur, selon le principe: «J’ai créé le mauvais penchant. »

Alors, une personne développe une attitude correcte envers son désir: elle veut le changer en bien, en correspondance avec le Créateur, en aspiration au don sans réserve. Quand une personne arrive à cette décision, elle se met à demander au Créateur, qu’Il transforme son désir.

La personne alors exhorte le Créateur avec cette demande. Cette action est appelée: « Mes fils m’ont vaincus. » Et le Créateur lui accorde la force, l’écran, qui transforme le mauvais penchant en bonté. Tel est le sens de «je suis le dernier. » Après avoir donné le désir à quelqu’un, le Créateur, maintenant, le transforme.

Au niveau intermédiaire, une personne détermine librement ce qu’elle a reçu, ce qu’elle veut, et ce qu’elle demande au Créateur, et au moyen de ces niveaux de développement, elle progresse vers une similitude absolue avec le Créateur.

Heure après heure, une personne obtient d’avantage de connaissances , de conscience, de compréhension, de réalisation, et d’amour pour le Créateur, qui lui a donné le mauvais penchant, lui permettant ainsi de réaliser à quel point elle diffère du Créateur et comment elle peut devenir semblable à Lui. Grâce à cela, une personne peut demander au Créateur de la transformer et de la rapprocher de Lui, ainsi que de gagner en indépendance, en perfection, en participation et en adhésion avec Lui.

Une personne qui comprend ce processus justifie le Créateur à chaque fois qu’elle reçoit de Lui un mauvais désir. Dans ce cas, je ne vois pas de mal en lui, mais plutôt un cadeau qui a pu être inversé dans ma nouvelle réalité. Je comprends que le Créateur agit par amour pour moi, pour me rendre indépendant et semblable à Lui.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 04/02/2011, Écrits du Rabash

Réveillez-vous dans le monde spirituel

Dr. Michael LaitmanLa parasha « Trouma » (offrande) ne parle pas de notre fausse réalité dans ce monde illusoire, que nous percevons dans notre désir. Pourquoi est-ce illusoire ? C’est parce que nous avons reçu cette forme de notre état inconscient, où il semble que nous existons.Il y a des films montrant comment tout le monde dort d’un sommeil profond et comme un somnambule, et tout se passe dans le rêve. Il s’agit de l’état, où nous sommes aujourd’hui parce que nous sommes séparés de la vraie réalité. Notre réalité est une sorte de rêve, qui est la raison pour laquelle il est écrit, « nous étions comme dans des réveurs. »

Il nous semble que nous existons en réalité, comme le conducteur de cheval qui est allé au ciel et pour compenser les souffrances qu’il a endurées, il a reçu la réalité il avait dans le monde terrestre : une femme, des enfants, une maison, une voiture et un bon cheval. Cela signifie qu’une personne reçoit ce qu’elle désire. Il est dit dans Le livre de Zohar qu’il est demandé à une personne dans le monde à venir, « Que vouliez -vous ? » Bien entendu, personne ne demande rien à quiconque et rien de la sorte ne se déroule, mais en fin de compte, une personne reçoit ce à quoi elle aspirait.

Il en va de même dans notre réalité. En ce moment nous existons dans un monde imaginaire, mais lorsque nous commençons à construire indépendamment la vraie réalité, nous devons la construire de la façon dont il est dit dans cette portion de la Torah. Quand je travaille sur mon désir, si je transforme peu à peu mon intention égoïste en intention de don sans réserve, alors j’atteins un nouveau Kli dans lequel je révèle une nouvelle réalité. Je construis le Tabernacle et dans le processus je révèle de plus en plus le monde spirituel, jusqu’à ce qu’il devienne pleinement révélé.

Monter les barreaux de l’échelle par la Lumière du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est connu que le groupe de Rabbi Shimon a atteint l’unité entre ses membres à travers l’écriture mutuelle du Zohar. Est-ce aussi une bonne méthode pour nous, à notre époque? Devrions-nous essayer de nous unir en formant des petits groupes et, ensemble, prendre un article et essayer de le développer? Ou est-ce que cela risque de nous confondre puisque chacun de nous est à son propre stade d’avancement, différent de tous les autres ?

Réponse: Les auteurs du Zohar étaient également à différents stades d’avancement, ils n’étaient pas tous égaux. Chacun des dix auteurs du Zohar correspondait à l’une des dix Sefirot, selon leur nature et la racine de leurs âmes. Pourtant, chacun d’eux a complètement annulé son ego et ils ont été capables de s’unir avec les autres dans toute la mesure de leur nature.

C’est pourquoi chacun a pu atteindre les 125 degrés de l’échelle spirituelle, ce qui signifie sa propre correction finale individuelle (Gmar Tikkoun). Et ensemble, ils ont été en mesure de se connecter au plus haut niveau possible de l’unification des âmes, c’est pourquoi ils ont révélé toute la Lumière, l’illumination supérieure qui descend vers nous à partir de Arikh Anpin dénommé « Zohar» (Une forme particulière de la Lumière).

De toute évidence, nous ne sommes pas près d’être à proximité de ces degrés, nous sommes tous « morts », c’est-à-dire, immergés au sein de nos désirs égoïstes. Nous ne sommes pas prêts et nous n’avons pas le désir de nous connecter l’un avec l’autre. Nous sommes confrontés à de nombreuses luttes et corrections jusqu’à ce que nous atteignions une certaine forme d’unité.

Mais si nous essayons d’imiter les adultes comme des enfants à travers leurs jeux, alors nous attirons la Lumière de cet état parfait qui existe déjà. Ces âmes, les auteurs du Zohar, l’ont révélée et formée par leur ascension de bas en haut.

Une échelle des mondes(cinq mondes, chacun contenant cinq Sefirot, avec chacune contenant cinq Sefirot, totalisant 125 degrés) descend de haut en bas, du monde de l’Infini. De cette façon, la lumière descend vers nous du haut en bas: Yekhida, Haya, Neshama, Rouakh, Nefesh (NaRaNHY dans l’ordre inverse). C’est ce qu’on appelle une dissimulation, la réduction de la Lumière ou des mondes (le mot «monde», «Olam » en hébreu, vient du mot « Alama»,« dissimulation »). En d’autres termes, au-dessus il y a 100% de la Lumière, et en dessous 0% de celle-ci. C’est le système des mondes (dissimulations).

Il y a des âmes dans notre monde où le désir dénommé «homme» ou «Adam» (semblable au Créateur) se réveille, c’est le rudiment de l’homme dans la spiritualité. Ensuite, ce désir commence à se développer. Comment pousse-t-il ? Il doit communiquer avec neuf autres comme lui, même au moindre degré d’unification. De cette manière, ils continuent de se connecte encore plus fortement, jusqu’à ce qu’ils atteignent le plus haut degré d’unité entre les âmes.

Tout au long de l’histoire, il y eut des âmes qui ont atteint l’union avec l’autre et elle sont tous connectées avec d’autres à différents niveaux de cette échelle de degrés. Tous les auteurs du Zohar ont atteint le plus haut degré ensemble, et pour cette raison, la Lumière qu’ils ont apportée à ce livre est si grande qu’elle influence et brille pour tous les gens. C’est parce qu’ils prennent la Lumière de l’Infini et sont en mesure de nous l’apporter à condition que de notre part, nous voulions au moins nous élever un peu vers eux.

Le Zohar, l’ensemble de la Lumière ou une partie d’elle, est toujours révélé dans la mesure du degré d’unification, le degré du don sans réserve, et la similitude entre le désir (Kli) et la Lumière. C’est pourquoi nous avons besoin de communiquer autant que possible, tant quantitativement que qualitativement. Nous allons recevoir cette Lumière en fonction de notre capacité à atteindre au moins le premier échelon des 125 degrés.

Après tout, qu’est-ce que représentent tous les 125 degrés ? Le degré de Nefesh contient également toutes les cinq Lumières : Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida (NaRaNHY), et chacune d’elles possède son propre NaRaNHY. D’où (NaRaNHY) Х (NaRaNHY) Х (NaRaNHY) = 5х5х5 = 125 degrés.

Puisque la Lumière est divisée en fonction du degré de l’Aviout (épaisseur) du désir, nous pouvons réaliser notre connexion, c’est-à dire nous élever au-dessus de cette épaisseur et communiquer en dépit de notre ego. La lumière nous influencera, nous corrigera, puis nous comblera dans la mesure de notre capacité à annuler cet Aviout, en même temps que notre désir de l’utiliser pour nous connecter.

Il n’y a rien ici à côté de ces deux composantes, la Lumière et le Kli, et le degré de connexion entre eux s’appelle l’«écran» ou une «intention».