Une nouvelle année: Une nouvelle marche sur l’échelle spirituelle

Dr. Michael LaitmanL’ascension spirituelle se produit quand nous passons de la qualité de recevoir pour soi-même à la qualité du don sans réserve aux autres. Cela est considéré comme agir dans la « foi au-dessus » de la raison, signifiant « préférer le don sans réserve à la réception » et de recevoir son plaisir du don. Je dois ressentir de l’inspiration et de la joie du fait de surmonter mon égoïsme, quand je je ne regarde pas ce que je vais en retirer. Mais j’ai besoin de la force de la Lumière pour faire un tel changement intérieur !
Ceci se nomme « je suis pour mon Bien-aimé, et mon Bien-aimé est pour moi », quand je commence une conversation avec le Créateur et que nous nous comprenons. Je comprends pourquoi le Créateur a vidé ma vie et m’a donné l’opportunité de dériver dans un groupe pour que je puisse constater ce qu’est le don sans réserve. Il me donne un peu de Lumière, comme s’il disait: « Choisis ceci! » de manière à m’aider à faire le premier pas. Mais sa réalisation dépend de moi.
Malkhout du Supérieur (la qualité du don sans réserve) est présenté à mon égoïsme comme étant Keter (Rosh, la tête), sombre et vide. Mais si je décide que mon Keter (aspiration) est de lui adhérer avec mon désir de donner, alors Malkhout du Supérieur ne me semble pas aussi vide que moi, et je m’y accroche comme étant le degré spirituel Supérieur.
Ceci est le début d’un nouveau chemin. Le début est vu comme le Nouvel An (Rosh Ashanah, la tête du début) qui survient après le mois de Éloul (acronyme pour « je suis pour mon Bien-aimé, et mon Bien-aimé est pour moi »).

Bon nouveau départ : Bonne année !

Dr. Michael LaitmanToutes nos qualités corporelles sont en relation au degré animal de l’existence, mais nous devons construire un humain à l’intérieur de nous, qui signifie « similaire au Créateur » (Adam) et exister dans la qualité du don sans réserve. Le don sans réserve, toutefois, ne peut être réalisé que dans le groupe, dans l’amour des amis, de manière à atteindre le Créateur. À travers nos relations, nous créons un désir similaire au Créateur: le lieu où le Créateur est révélé.
Donc, toutes les qualités et capacités personnelles qui prennent corps dans nos formes corporelles n’ont aucune relation avec la spiritualité. En ce qui a trait à la spiritualité, je ne travaille qu’avec le point dans le cœur et je devrais mépriser le reste de mes qualités « terrestres. » Je n’aurai pas de succès dans ma quête pour le Créateur à travers elles car elles sont secondaires,et je m’efforce de travailler « au-dessus d’elles », préférant toujours le don sans réserve à la réception, la « foi au-dessus de la raison. »
L’essence est le point dans le cœur. Je dois le connecter avec les autres, avec les amis. Alors maintenant je dois prendre la bonne décision et déterminer que je veux atteindre le succès non pas dans le monde matériel, mais dans l’union des points dans le cœur. C’est à cet endroit que le Créateur sera révélé dès qu’il deviendra similaire au Créateur dans la plus moindre mesure.
Je dois me poser constamment cette question. Seul cela détermine le succès de mon avancement spirituel.


Donc, ce point est considéré comme étant le Début du Changement (Rosh Ashanah). C’est la décision qui devrait toujours signifier un nouveau départ.

En fait, la ligne de trajectoire sur laquelle nous avançons consiste de multiples points. Un chemin spirituel est une séquence de points, et chaun a un « creux », un « espace » en mouvement entre le point précédent et le point suivant. Créant ainsi une seule trajectoire linéaire.
De manière à continuer à bouger avec les autresm, dans la même direction, dans chaque point de la trajectoire, je dois être totalement à l’opposé des états passés et futurs de l’existence. Seulement là pouvons-nous adhérer à cette trajectoire linéaire.
Donc, en chaque point, à chaque moment de ma vie, je dois prendre la décision pour le Début du Changement en moi.

Un One Man Show

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout le monde doit-il experimenter tous les états décrits dans Le Zohar?

Réponse: Comme il est écrit, « Chaque homme doit écrire la Torah. » Ceci signifie qu’une personne [il/elle ] a besoin de graduellement révéler toutes ses qualités ou désirs dans leur forme égoïste initiale et, dans la mesure de leur révélation, les corriger en changeant l’intention de « pour moi » à « pour les autres ou le Créateur. » Ensuite une personne construit un nouveau réceptacle qui a un écran et Ohr Hochma qui la remplit.

La révélation du Kli brisé signifie qu’un homme s’habille dans un certain type de pécheur comme décrit dans la Torah. Avec les corrections inhérentes à cet état, il s’habille en un juste la Torah. Une personne doit assumer ces images et formes jour après jour, alternant entre se vêtir comme un pécheur et un juste, chacun desquels lui est présenté par la Torah.

C’est comme un moule qui existe déjà en vous. C’est comme si vous marchiez dans la pénombre avec un projecteur et alterniez entre éclairer un pécheur qui est au fond de vous et un juste à l’autre bout. De cette façon, vous allez d’image en image chaque fois. Vous devez tous les traverser! La raison en est que toute la Torah consiste en états que vous devez expérimenter, en commençant par Adam: la première révélation du mal en vous et premier contact avec le Créateur.

L’homme commence par expérimenter la sensation de son égoisme en contradiction avec le Créateur. La Torah tout entière ne parle que de ces revêtements consécutifs dans différents rôles que vous jouer comme au cinéma et selon un script qui vous ait donné. Vous interprétez différents personnages, mais vous êtes le seul à jouer cette multitude de rôles.

Ne perdez pas le point de l’adhésion

Dr. Michael LaitmanSi nous avions été corrigés dans le Monde de l’Infini, toutes les influences du Supérieur (de la pire à la meilleure d’entre elles telles que ressenties dans notre désir de recevoir du plaisir ou notre matière) ne changeraient pas le moindrement notre attitude envers le Créateur. La raison en est parce que notre désir sera sous la Première Restriction (Tsimtsoum Aleph), sous l’écran, dans la qualité du don sans réserve ou de la Lumière Réfléchie.

Ainsi, nous utiliserions tous les états que nous traversons, depuis d’énormes réalisations jusqu’au vide total, avec le seul but de justifier le Créateur, de Le glorifier, de L’honorer, et de Le remercier. Ceci étant parce que dans ses différents états variant du vide à l’accomplissement, Il nous donne une opportunité de déterminer notre attitude envers Lui comme quelque chose d’indépendant de ce que nous recevons de Lui, sans aucune connexion avec notre désir de recevoir du plaisir ou notre ressenti.

Il en résulterait que nous Le remercierions pour l’opportunité de nous élever au-dessus de notre désir, de notre nature, dans la foi (don sans réserve) au-dessus de la raison (réalisation), dans la qualité du « don dans le but de donner » (Galgalta ve Eynaim ou GE) et dans la qualité de « recevoir dans le but de donner » (GE avec AHP – Ozen, Hotem, Peh). De cette manière, nous accepterions tous les états dans un seul but : les utiliser pour ressentir l’Infini dans chaque état.

C’est-à-dire que nous aurions une intention complètement corrigée, peu importe la mesure de satisfaction et de sensation dans le désir, depuis le vide absolu et de grandes souffrances jusqu’à la satisfaction complète qui déplace notre attention du Créateur vers soi-même. Si nous étions corrigés à un tel degré, nous serions dans le Monde de l’Infini.

Nous déterminons notre marche sur l’échelle spirituelle vis-à-vis de la correction complète. le Monde de l’Infini. Nous le faisons en fonction de notre capacité à justifier les états qu’Il nous donne, en existant au-dessus de la sensation que nous éprouvons dans notre désir, en maintenant l’intention, et en étant connecté avec Lui, le Donneur, de manière à devenir similaire à Lui sur la base de toutes les  sensations.

Le Créateur nous a donné un point d’adhésion avec Lui. Toutefois, pour le contrebalancer, Il a aussi créé en nous le désir de recevoir du plaisir, et Il l’augmente sans cesse. Ce désir annule le point de l’adhésion. Toutefois, nous avons besoin d’utiliser le désir qui nous éloigne de l’adhésion et d’augmenter la connexion avec le Créateur précisément avec son aide. C’est ainsi que nous avançons.

Une descente est une joie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-ce que je devrais réagir quand je me trouve dans une descente? 

Réponse: Je dois voir cela comme un appel d’en-haut et me demander: « Qui m’a envoyé cela? Dans quel but? » Un nouvel état m’a été révélé. Comme l’écrit Baal HaSoulam: « Je me réjouis dans la révélation des méchants », signifiant les « nouvelles » qualités égoïstes qui se montrent en moi. Elles se cachaient certainement en moi depuis toujours. Mais maintenant, à mesure que je me renforçais, elles sont devenues apparentes pour que je les surmonte et que, malgré eux, je reste connecté avec le Créateur dans un état de descente.
Ceci est une sensation déplaisante dans un désir vide. Toutefois, je peux instantanément me réjouir dans la révélation de ce désir parce que avec son aide je vais sans aucun doute découvrir une plus grande connexion avec le groupe et le Créateur. Donc, en ressentant une descente, je devrais immédiatement me connecter avec le groupe et commencer à faire en sorte de transformer la descente en la force d’union.
Une descente est la découverte d’une plus grande précision dans notre connexion, où je ne suis pas connecté avec le groupe, mais je dois le faire maintenant. J’étais sous l’impression que j’étais lié au groupe par une « robe épaisse. » Mais maintenant je vois que cette robe est constituée de centaines de petits fils par lesquels je ne suis pas connecté au groupe du tout.
Et ainsi je monte, en aiguisant et en renforçant ma connection avec le groupe de plus en plus. Ceci est pourquoi j’accueille une telle révélation car elle se produit sur la base de mon état précédent.
Tu sentiras rapidement qu’une descente est une joie. Tout dépend de comment l’on s’y réfère: comme étant simplement un état ou comme étant un moyen pour atteindre le but.
Le travail amène la joie. Un véritable professionnel est heureux de rencontrer des problèmes dans son travail, cela lui donne l’opportunité de mettre son professionnalisme en ouevre, de trouver une solution, de créer quelque chose de nouveau, et de démontrer ses qualités.
Pourquoi est-ce que les personnalités créatrices ont besoin « d’inspiration »? Pourquoi est-ce qu’ils cherchent toujours? Pourquoi se sentent-ils confus et perdus jusqu’à la naissance de leur œuvre? Il se peut qu’une personne, peu importe sa profession, – même un plombier, sauf s’il est un maître; ressente son métier.
Donc, les difficultés et les circonstances qui surfacent sont un atout sans lequel nous ne pouvons vivre. Nous ne comprenons pas ni n’apprécions la mesure par laquelle la révélation de nos déficiences expose la Lumière.

Ma similarité au Créateur

Dr. Michael LaitmanMalkhout veut devenir identique à Bina et y parvient par ZA (Zeir Anpin). ZA est un modèle pour elle. Sa possibilité de devenir comme ZA indique sa capacité à être comme Bina.

C’est la même chose pour nous. Si je veux devenir comme le Créateur, je dois entrer dans le groupe, en devenir une part intégrale, participer ensemble avec les autres, les influence et revevoir la leur en retour. Dans un tel mélange, dans la connexion entre nous, j’acquiers une nouvelle forme d’union avec les autres. alors la forme qui me revêt ressemble au Créateur.

Autrement dit, si je revêt le groupe sur moi, comme un habit permament, je suis donc similaire au Créateur.

Union des âmes = Équivalence avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanNous avons besoin de ressentir notre opposition à la Lumière et de nous élever à son état.Si nous ne tirons pas la Lumière vers nous, nous ressentons de la souffrance car cela est amer de ressentir que nous sommes à l’opposé du Créateur. Donc, de manière à nous donner l’opportunité de nous développer correctement, nous sommes amenés à un système nommé le « groupe kabbalistique. » Plutôt que d’exister dans un vacuum et de ne pas savoir comment se développer dans mes tentatives de devenir comme le Créateur, je me trouve dans un groupe.
Je peux travailler à m’unir avec le groupe, avec les autres qui aspirent au même but que moi. Plutôt que d’être dans le flou, dans le vide, et de ne pas savoir d’où provient la souffrance et pourquoi, je travaille sur l’union. Et notre connexion résout tous les problèmes !
Comment l’union des âmes peut-elle se substituer à la similarité avec le Créateur? Au départ, dans le Monde de l’Infini nous étions l’âme d’Adam. Plus tard, nous nous sommes brisés en de multiples parts, en âmes individuelles, et au lieu de ressentir le Monde de l’Infini, nous avons commencer à ressentir notre monde (brisé). Par la brisure, la Lumière a créé des qualités en nous qui lui sont opposées, et l’âme devient à l’opposé de la Lumière.
Toutefois, si nous corrigeons la brisure ensemble et nous réunissons, notre action se prête à la révélation de la Lumière, devenant comme elle. Au lieu de nous égaliser avec la Lumière qui est dissimulée, nous nous égalisons aux désirs que nous ressentons et comprenons. Il nous semble que nous sommes convoquées, comme de bons enfants, pour unir et annuler notre égoïsme. Mais en cela nous révélons la Lumière dans l’unification de nos désirs parce que c’est là que la Lumière s’est dissimulée: à l’intérieur des Kelim brisés.

Il s’avère que l’opportunité de travailler dans le groupe est la plus pratique et véritable des applications de la Kabbale. Nous posons des actions qui nous sont disponibles alors que, en essence, nous révélons la Lumière qui est située au-delà de la brisure. De cette manière nous clarifions notre contraste avec la Lumière, nous égalisant avec elle, et nous unissant. La Lumière et le récipient s’unissent en un seul, et nous retournons au Monde de l’Infini.

Nous révélons 620 états ou degrés qui nous sépare les uns des autres et de la Lumière. En cela nous découvrons que nous sommes opposés à la Lumière dans la mesure de 620 degrés et de ce fait nous comprenons la Lumière de l’Infini 620 fois mieux. Nous révélons alors l’âme commune et toute la Lumière qui la remplit: le Créateur.

Soulever le monde entier

Le but de tout ce que nous ressentons dans notre réalité, que ce soit positif ou négatif, est de nous former le long de l’échelle spirituelle. Rien n’est créé pour une autre raison ou n’existe en soi. Tout dans ce monde – les milliers d’objets autour, les actions, les forces – n’existent que pour une seule raison: mon développement spirituel. J’incorpore, consciemment ou non, tout ce qui m’entoure à l’intérieur de moi et ainsi je m’élève. 

Effectivement, si tout provient depuis le Monde de l’Infini jusqu’au niveau de ce monde, où cela semble exister sans être connecté dans un ensemble unique, alors comment est-ce que les objets et les actions de notre monde pourraient ne pas être reliés à un seul but depuis lequel ils sont descendus jusqu’à nous? Comment peut-il y avoir quoi que ce soit dans notre monde qui ne provient pas du Monde de l’infini? Et si cela est descendu depuis le Monde de l’Infini, cela signifie que cela a pour origine l’union qui existait là et qui après, en descendant, ont pris la forme de la brisure, s’éloignant, et s’isolant.

 

Donc, en montant l’échelle spirituelle une personne doit monter toute la réalité, tout « Ce Monde », avec lui. Il est dit qu’en montant spirituellement, une personne élève (corrige) les degrés inertes, végétal, et animal de la nature avec lui.

Tous les méchants et tous les justes sont en moi

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « VeYechi (Et Jacob Vécu), » Article 193:Concernantle reste des méchants du monde, il n’est pas dit, « Et la chose qu’il a fait était mal aux yeux du Seigneur, » mais ici il est écrit , « Et Er, le premier né de Juda, était méchant. » Ce qu’il fit était méchant aux yeux du Créateur car il est écrit, « Et il le jetta par Terre. »L’échelle des degrés spirituels par laquelle nous montons depuis notre monde jusqu’au Monde de l’Infini est composé de 125 degrés (états), qui eux-mêmes sont divisés en une multitude d’états différents. Chaque état consiste en un récipient et la Lumière à l’intérieur.

Aussi, basé sur ce qui est écrit dans la Torah, si je suis au degré de « Er, » je réalise une action appelée « il le jetta par terre. » Et si je suis au degré de Jacob, selon ce degré je forme les trois lignes.

Par conséquent, quand nous lisons Le Zohar nous avons besoin de réaliser que dans un état donné une personne révèle une image appelée Moïse ou Aaron, Abraham ou Pharaon, Bilam ou Balak et réalise les actions de chacun. Ces images font référence aux états intérieurs qu’une personne traverse, recevant une impression de son  » mauvais penchant » et la Lumière qui ramène vers le bien ». La somme totale de ces images et formes est ensuite accumulé en une image générale de similarité au Créateur.

Tous les justes et les méchants s’y unissent avec tous les vides (récipients) qui viennent des états des méchants et de toutes les corrections et du remplissage du don depuis les états des justes. Et par là une personne s’élève vers l’Infini.

De la haine à l’amour en un instant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Zohar cause tant d’obscurité et de mal à se révéler. Comment une personne peut-elle demander de l’amour en voyant tant de mal? Comment puis-je demander de l’amour malgré le mal?

Réponse: Nous pensons qu’il y’a une grande distance entre la haine et l’amour, mais ce n’est pas le cas. Tout d’abord, Ils sont la même chose car tout apparaît dans le même désire. Quand vous allez de l’un vers l’autre, vous ne bougez pas dans l’espace. Plutôt, la Lumière opère un changement à l’intérieur de vous dont la conséquence est que vous vous déplacez d’une extrémité à l’autre en un instant.

Lorsque vous regardez les choses sans la Lumière, vous ne voyez rien et tout vous est présenté comme ténèbres, ressentiments, et haine. Cependant, dès qu’il y’a de la Lumière, vous révélez le bien, l’amour, et la bonté. Il n’y a pas d’actions prolongées ici. Vous « allumez » la Lumière, et cela change immédiatement tout. Toute l’image de la réalité change instantanément.

Pour l’heure nous sommes dans la pénombre, et c’est pourquoi nous ne pouvons croire que la Lumière peut émerger en un instant. Cependant, quand elle émerge, cela arrive toujours soudainement, comme lors de l’exode d’Egypte