Le désir pour un manque

Dr. Michael LaitmanDans le but d’acquérir l’attribut de l’amour et du don sans réserve, nous devons subir une certaine préparation. Nous devons nous rassembler, nous influencer, nous encourager, nous stimuler les uns les autres à l’activité, c’est ainsi, tout faire pour que la Lumière commence à nous réveiller selon la façon dont nous nous éveillons les uns des autres. C’est possible.

Et pour cela nous avons besoin d’un grand manque du don sans réserve, d’amour. Il doit y avoir un désir pour ce manque, ce qui signifie le désir d’une carence. C’est ce qu’on appelle « une prière avant une prière. »

C’est un peu méconnu dans notre monde puisque nous désirons généralement lla satisfacton, et ici la s atisfaction est le manque. Cela signifie que si je veux donner sans réserve et aimer, ca me suffit.

Imaginez-vous que vous aimez quelqu’un. Que vous apporte la satisfaction? C’est votre relation à votre bien-aimé, et c’est assez pour vous, elle vous remplit. Et c’est l’attribut du monde spirituel, l’attribut du don sans réserve don, l’attribut de l’amour. Ainsi, le désir d’obtenir un manque pour le don sans réserve, le désir d’obtenir un manque d’amour, est, en fait, notre préparation pour la convention.

De la conférence sur la Journée de l’Unité « ‘acquérir une volonté de donner » 29/01/2012

Mon pays est ma famille

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous atteindre l’unité dans un monde  tellement diversifié?

Réponse: Il doit y avoir un nouveau principe ici: l’unité au-dessus de toutes les différences. Nous ne cherchons pas à corriger les différences entre nous ou pour approfondir dans les détails des courants différents, des parties différentes, ou toute autre différence. Il peut y avoir de nombreux peuples et de nombreuses cultures dans un même état, et cela ne devrait pas nous déranger. L’histoire européenne, par exemple, est pleine de guerres, de haine et de doléances réciproques qui existent depuis des siècles. Mais par-dessus toutes les différences et les conflits, nous ouvrons un parapluie de l’unité. Nous savons que nous sommes tous différents, et nous travaillons sur un très haut niveau.

Il devrait y avoir une approche systématique, au niveau d’un plan national: Nous avons abattu les frontières de haut en bas et peu à peu nous parvenons à une répartition juste et équitable des ressources. Même si cela arrive dans deux cents ans à partir de maintenant-ce n’est pas grave. La chose principale est que le processus ait commencé. D’abord, nous devons élever tous les pauvres au-dessus du seuil de pauvreté. Soucions-nous de cela.

L’éducation est nécessaire ici. Si nous commençons à préserver à l’échelle nationale tout comme nous préservons à la maison, nous n’aurons pas besoin de plus que cela. Il suffira de soulever tout le monde au-dessus de la pauvreté. En ce qui concerne les ressources économiques, il existe des données très intéressantes: par exemple 17% de la nourriture produite est jetée tout en restant dans les emballages d’origine.

Donc, tout est une question d’attitude: Si nous fournissons un « parapluie » général, alors il y aura un peu d’ordre. Nous devons seulement changer notre attitude: La nation est la famille. Dans la famille je préserve, je me préoccupe, je garde, je soutiens, je concède … voilà comment nous devrions vivre au niveau national, mais sans l’isolement et les parasites, sans déchets et sans protectionnisme. Tout le monde est égal, et tout le monde se connecte à la ligne commune.

Question: Est-ce que cette connexion peut démarrer en Israël?

Réponse: Non seulement elle peut commencer ici, mais elle le doit.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 16/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Conclusion de la première leçon

Dr. Michael LaitmanJusqu’à présent, ce n’est que le début. Pour conclure notre première leçon, nous devons tous être d’accord que nous existons dans la nature. Nous pouvons l’imaginer comme une sphère fermée, un cercle, à l’intérieur duquel nous vivons. Des lois absolues opèrent à l’intérieur de cette sphère, et elles nous gouvernent.

Nous découvrons une partie de ces lois alors que nous évaluons la nature, et que nous l’appelons la science. Mais sans aucun doute 99,9% de ces lois demeurent inconnues; nous ne sommes pas encore en mesure de les révéler.

Habituellement, la connaissance des lois de la nature nous aide à avoir une vie meilleure. Regardez toutes les choses utiles dans votre maison: la télévision, Internet, une machine à laver et un sèche-linge;  vous avez tout cela. Comparer le confort de votre vie par rapport à une personne qui vit dans un petit village oublié, qui va chercher son eau au puits, fait sa cuisine sur le feu, et lave ses vêtements dans une bassine.

Nous faisons toutes ces choses en quelques secondes, sans aucun effort. Au lieu d’un puits, j’ai un robinet dans le mur, tout le confort à la maison, ce qui m’aide à exister sans trop d’effort. De cette façon, je  peux vivre sans faire beaucoup de travail supplémentaire, comme c’était nécessaire avant pour gérer la vie rurale.

En d’autres termes, notre développement libère une personne pour faire d’autres choses, des choses qui sont loin de fournir les nécessités de la vie. Mais la question est, pourquoi, après avoir atteint un tel point, la vie est-elle  devenue si cruelle, si vide, et nous conduit à désespérer, en nous inculquant l’incertitude, la peur et l’anxiété ?

Qu’avons-nous fait avec le temps libéré par le développement technologique et social qui pourrait créer un tel ajout merveilleux à nos vies? Au lieu d’une vie rurale calme et paisible, bien que physiquement difficile, nous avons atterri dans une jungle moderne.

Pourquoi perdons-nous l’énergie et le temps libéré par le développement de la technologie en nous faisant une telle vie difficile et compliquée ? Peut-être qu’il est temps d’arrêter? Peut-être que maintenant il est temps de passer à une vie totalement différente: comme de quitter à nouveau notre village pour une nouvelle vie plus attrayante.

Nous avons besoin de fournir deux heures de travail pour les besoins de notre existence, les choses que nous avions besoin de fournir de retour  au village, et consacrons le reste de notre temps à l’âme, nous allons lui donner autre chose à faire! Peut-être que nous parviendrons à corriger nos vies de cette façon?

Je termine notre première conversation avec cette question …

De KabTV «Une nouvelles vie »  Episode 1, 27/12/11

Conférences à Pékin: « Les trois pommes qui ont changé le monde»

Lecture in BeijingUne série de conférences d’introduction à la sagesse de la Kabbale  débute à Pékin. Les conférences, « Les trois pommes qui ont changé le monde », sont organisées par nos amis chinois en collaboration avec la librairie Kubrick  (Hong Kong). La première conférence aura lieu le dimanche 19 février  2012,  de 9h à 11h (IST).

La série est composée de trois conférences:

1. La  première pomme: quelle est la force cachée qui a conduit à l’énorme succès de Steve Jobs et d’Apple, ainsi que la tendance du développement social à la lumière de la Kabbale?

2. La deuxième pomme: de Newton à Einstein, à la physique quantique et à la Kabbale: le mystère de la perception de la réalité.

3. La troisième pomme d’Adam et Eve: quel est le vrai sens de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal?

Information sur les conférences: Ici .

Tout ce qui est amer n’est pas impropre à la consommation

Dr. Michael LaitmanSi nous jetons un coup d’œil sur notre propre histoire, nous pouvons voir que nous sommes constamment en développement. Bien que les niveaux végétal et animal de la nature ne changent guère au cours des siècles, nous nous développons à chaque succession des générations et même pendant la durée d’une seule génération.

Moi, par exemple, j’ai commencé ma vie dans la première moitié du siècle dernier, et avec la transition au 21e siècle, je vois la façon dont le monde a changé. À l’époque, les gens étaient attachés à des villages,  des communautés rurales, et des petites villes avec leurs façons réglées de vivre, alors que tout aujourd’hui est dynamique, tout est différent: les modes de pensée, les approches de la vie, et ainsi de suite.

Une question se pose donc: n’est-ce donc pas assez que nous naissions et vivions notre vie d’année en année? Pourquoi avons-nous besoin de changer? Il est évident qu’un nouveau-né a besoin de grandir dans le but de commencer à vivre une vie d’adulte significative, fonder une famille, avoir des enfants, et leurs passer ses acquisitions afin qu’ils continuent leur chemin. Mais pourquoi les gens ont-ils besoin d’un certain développement supplémentaire, en dehors de la chaîne des générations inhérente au monde animal? D’où vient cette opposition ? Quel est l’objectif du développement humain? C’est quelque chose que nous ne voyons pas.

Pourtant, nous pouvons établir une analogie avec un bébé qui n’est pas encore prêt pour la vie. Un long développement est nécessaire pour un enfant en vue d’acquérir la raison, la force, et le sentiment, jusqu’à ce qu’il ou elle apprenne réellement à comprendre la vie, l’organiser et la modifier. Peut-être que c’est la même histoire avec nous? Peut-être que des milliers d’années de notre développement sont comparables à la vie d’une personne? Peut-être que chaque siècle de l’histoire humaine est comme un an pour un enfant?

Cependant, nous ne voyons pas encore où nous allons. Le développement de l’enfant se produit sur un chemin bien tracé, et nous savons comment lui assurer tous les moyens nécessaires, y compris des exercices, des jeux, et un milieu spécialisé. Et pourtant, l’objectif du développement humain universel nous est inconnu, et c’est pourquoi nous ne remarquons pas l’état d’avancement des générations. Il nous semble que ce progrès est aléatoire.

Comme certains parents désemparés, nous nous penchons sur le bébé et ne comprenons pas d’où il vient et pourquoi. Nous n’avons pas la moindre idée sur la façon de l’élever, quel exercice lui donner, ou dans quel environnement le placer. En conséquence, notre petit foulera un sentier épineux, dépourvu des désirs nécessaires naturels qui le pousserait vers un véritable chemin.

Avec nos propres enfants, nous leur donnons des connaissances, inculquons des sentiments, nous leur enseignons la lecture et l’écriture, la musique et le dessin. Ils vivent dans un monde artificiel en comparaison duquel le monde extérieur des adultes semble comme une prairie sauvage.

Mais où sont les parents attentionnés et les éducateurs de l’humanité tout entière? Ils sont absents, et c’est pourquoi chaque génération, malgré tous les progrès, est plus misérable que la précédente : il lui manque plus. D’une part, nous nous réalisons de plus en plus, tandis que de l’autre, nous devenons de plus en plus vides.

Alors où exactement sommes-nous arrivés aujourd’hui? Qu’avons-nous accompli? Que nous donne tout notre développement ? Nous sommes allés dans l’espace, avons marché sur la Lune, mais ce sujet n’est pas particulièrement populaire ces jours-ci, c’est banal et superficiel. Nous avons obtenu des résultats impressionnants, ici sur Terre, mais nous n’avons toujours pas trouvé le bonheur, n’avons pas encore découvert la façon d’organiser notre vie.

La crise mondiale est en hausse, les familles s’effondrent, parents et enfants souffrent de même, la société est souffrante, les toxicomanies sont en plein essor, le terrorisme tonne, et la dépression est  une maladie de plus en plus répandue. Où est la joie? Où est la bonne humeur?

Il s’avère que l’humanité n’a pas de bons parents pour l’entourer avec soin et l’élever correctement.

Dans le même temps, nous voyons que la nature se soucie avec zèle du bon développement de chacune de ses parties. Lorsque nous devenons parents, nous faisons l’expérience de l’incommensurable amour pour nos enfants, nous ne voulons leur donner que le meilleur absolu, nous leur consacrons toute notre vie. Les meilleurs experts, des ressources énormes, et des technologies de pointe sont mises au service des enfants et de leur développement.

Et malgré tout cela, nous ne réussissons pas, même si la nature nous a fourni tous les moyens nécessaires. Elle nous a donné l’amour sans lequel  nous serions restés indifférents à nos enfants. De la même manière, les animaux aiment aussi leur progéniture.

En fin de compte, il devient évident que la nature, tout en s’occupant de l’élaboration de toutes les créatures, démontre à leur égard une attitude assez particulière. D’une part, elle crée des conditions sûres pour la croissance correcte en induisant chez les parents cet amour instinctif envers les enfants. En conséquence, nous n’avons pas d’autre choix, nous sommes tout simplement obligés de nous occuper d’eux. Mais d’autre part, nous voyons que l’espèce humaine ne parvient pas à atteindre le moindre succès.

Un fruit sur un arbre  naît amer et peu attrayant, mais à la fin il mûrit et apparaît dans toute sa gloire, juteux et parfumé. Que faire si nous sommes semblables à ce fruit? Que faire si en ce moment nous sommes au cours des étapes de transition du développement et n’avons tout simplement pas encore mûri? Il est possible que notre état actuel s’apparente à une pomme verte, aigre, dure qui n’a pas encore acquis ses pleines couleurs ? Sans le savoir à l’avance, comment peut-on prévoir la fin heureuse de son développement?

De même, en regardant un petit enfant insensé qui a encore beaucoup à faire pour devenir adulte, il est difficile d’imaginer qu’un jour il émerger à la vie adulte, pour agir de façon indépendante, et apprendra de nouvelles choses, en changeant le monde. En revanche, un animal se développe à peine au-delà de quelques semaines après sa naissance. En agissant par instinct, il ne se change pas lui-même, pas plus que le monde.

Par conséquent, les conclusions suivantes peuvent être tirées. Tout d’abord, notre développement se produit en plusieurs phases. Par ailleurs, plus « amère » est la création à l’origine, plus « douce » elle sera à la fin. Et plus elle se développe, plus lesétats qu’elle subit, plus magnifique sera la fin de son développement, et plus exaltées seront  ses réalisations.

En recueillant tous ces exemples que la Nature nous montre en une seule image, nous pouvons conclure que nous allons le long d’une voie particulière de développement. De génération en génération, nous nous développons comme un être qui n’a pas encore terminé les phases transitoires. C’est pourquoi nous sommes si « amers »,  avec si peu de succès. Toutefois, à la fin de notre développement, un merveilleux, et parfait état nous attend sans aucun doute.

Nous voyons que l’espèce humaine domine le monde végétal et animal. Un être humain est le couronnement de la création. C’est pourquoi le développement de l’homme prend le plus de temps. C’est pourquoi il subit les états les plus extrêmes sur le chemin, qui apparemment ne se rapportent pas à la même espèce.

Et dans la mesure où la nature qui nous développe est concernée, nous ne pourrons tirer de conclusions sur nous-mêmes et la relation de la nature avec nous, que lorsque nous verrons la fin du développement. Sinon, nous commettrions une erreur, tout comme avec la pomme, dont les premiers stades de maturation ne semblent pas promettre quelque chose d’utile.  C’est seulement à la fin qu’on voit avec quelle sagesse la nature l’a nourrie, formant un fruit merveilleux et délicieux.

Selon cette loi, nous devons reconnaître que nous aussi, faisons l’objet d’un développement similaire, et son but est sans doute pour nous amener à la fin des générations à un état aimable, merveilleux, sain, absolu, «doux», et beau.

 De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 2, 28/12/11

Il est de la responsabilité de l’homme de reconstruire la société

Dr. Michael LaitmanParfois, dans sa vie passée, chaque personne a estimé qu’elle en avait eu assez, qu’elle  avait été piégée, qu’il était temps de faire une révolution:  de changer l’environnement et la société. Mais ce n’est pas la même chose cette fois-ci. Nous comprenons que nous avons besoin de tout changer, mais nous ne savons pas par où commencer. Nous ne savons pas les moyens ou le but, nous sommes complètement impuissants.

Donc, nous commençons notre première conversation en discutant de ce que nous appelons l’évolution de la société humaine sur laquelle nous fondons le développement des nations, de la famille, de l’économie, des ménages, de l’éducation des enfants, de la culture, la technologie et la science.

Les gens ont vécu dans des sociétés pendant des centaines de milliers d’années. Au moins pendant les dix derniers milliers d’années, l’homme a vécu une vie sociale parce qu’il n’était pas en mesure de fournir de lui-même tout ce dont il avait besoin. Nous ne pouvons pas vivre dans de petites tribus, comme les animaux. Même si nous sommes venus du niveau animal, notre nature nous pousse vers le développement personnel, le développement de notre environnement, l’apprentissage de la vie et les moyens de l’améliorer.

C’est l’aspiration intérieure d’une personne ; c’est une nature égoïste, car tout le monde veut une vie meilleure pour soi-même, une vie plus confiante et paisible. Tout le monde veut avoir plus de succès que  les autres. La jalousie, la luxure, et l’ambition mènent les gens, et nous voyons que ces qualités ont évolué et se sont épanouies dans des cultures très anciennes. Ils nous poussent à nous développer.

C’est pourquoi une personne a besoin de vivre dans une communauté. Elle aurait pu survivre dans les bois, mais elle serait restée comme un animal, comme tous les autres animaux. Nous connaissons des cas où les enfants ont été perdus dans les bois et ont grandi comme des animaux. Les animaux les ont adoptés, et l’humain a pris la forme d’un animal à un degré tel qu’il n’est plus en mesure de revenir à une société humaine, dans la mesure où il perd sa forme humaine.

C’est pourquoi tout au long de toutes les générations, notre développement a été dirigé vers la société et l’environnement. Et plus on se développe, plus nous voyons que l’homme lui-même ne change pas beaucoup. Les changements majeurs se produisent dans la société, et tout le développement en dépend.

La personne développe la société, et sa vie personnelle change à travers la société. On dépend l’une de l’autre. Aujourd’hui, je dépends de milliers de personnes à travers le monde, parce que si nous devions regarder ce que je porte, ce que je mange, ce avec quoi ma maison est faite, de quoi dépend mon chauffage, ma climatisation, et mon travail, nous ne serions pas en mesure de trouver un seul pays, qui n’a pas participé à me  fournir tout ce que j’ai.

Et quand cela ne se fait pas directement, cela passe par plusieurs autres pays: un pays fournit des matériaux, un autre des pièces de machines, ceux qui produisent certains biens, qui sont à leur tour utilisés pour fabriquer mes vêtements, par exemple. Des études montrent que tout le monde dans le monde dépend de tout le monde.

Et plus le monde plonge dans la spécialisation où le travail de tout le monde est connecté et en harmonie avec toutes les autres personnes, plus nous pouvons fournir pour nous-mêmes  de biens supplémentaires, des biens qui n’étaient pas disponibles dans le passé.

Dans les siècles passés, une personne se fournissait à elle-même un peu de pain, du vinaigre, du vin et de la viande et c’est tout. Ensuite, il y a  eu un peu plus de nourriture, plus de vêtements, des chaussures, et de nombreuses différentes industries. Puis il y a eu des voitures. Et avec cela, des experts se sont développés en économie, agriculture, ingénierie, etc. La culture, la littérature, la musique et les chansons se sont développées.

Des industries entières sont apparues autour d’une personne, des choses pas même nécessaires à la survie, mais dont elle ne peut pas se passer pour vivre. Un musicien monte sur scène et donne un concert devant un millier de personnes qui paient plus pour un spectacle que le salaire mensuel d’un ouvrier, ou peut-être même une année de travail très dur. En d’autres termes, nous apprécions les choses qui ne sont pas essentiels pour nous: le sport, le tourisme.

Si nous devions examiner la façon dont beaucoup de ce que nous produisons sont en fait des nécessités, nous découvririons que près de 90% ne sont pas nécessaires. Mais nous  sommes encore portés à avoir besoin d’eux sorte de. Nous pensons qu’elles appartiennent à l’échelle humaine, et c’est pourquoi nous en avons besoin.

Bien sûr, je pourrais aussi survivre dans une grotte si je n’avais pas d’autre choix, mais l’évolution m’oblige à produire toutes ces choses.

Nous avons atteint un état où les gens qui rompent avec la société seront obligés de vivre une vie très maigre. Le plus que quelqu’un sera en mesure de se fournir pour lui-même ce sont les nécessités basiques, juste pour ne pas mourir de faim. Mais s’il souhaite recevoir tout ce qui vient avec la civilisation, il doit rejoindre la société, produire les biens dont il a besoin, puis il recevra ce qu’il veut de la société dans la mesure où c’est possible.

Donc, nous dépendons principalement de ​​la société. Cela est inévitable. Alors, où sommes-nous mal allés dans cette société si nous sommes maintenant incapables de vivre en elle normalement et que rencontrons des crises dans cette société et  dans nos vies ? Cette crise ne se sent pas bien; ce n’est pas encore la naissance réelle, mais les douleurs de l’accouchement qui le précèdent, et c’est pourquoi nous voulons comprendre ce qui est faux 

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 1, 27/12/2011

La connexion est rompue entre les générations

Dr. Michael LaitmanJadis nous pensions que le développement humain égoïste pouvait être infini, que nous continuerions à inventer de nouvelles machines merveilleuses, que chaque personne aurait son propre avion, et que nous aurions des moyens sans précédent pour nous connecter. Mais finalement, la personne qui consomme toutes ces choses découvre soudainement qu’elle n’en veut plus ; à quoi tout cela sert-il ? Elle ressent, dans tout cela, le vide et le manque de satisfaction.

Pourquoi ne pas cela ne lui apporte-t-il pas de satisfaction ? Le problème est que tout le développement passe par des désirs, qui sont sans cesse croissants. Et soudainement, ils cessent de croître ! Au contraire, nous ressentons finalement que de nombreux désirs reculent.

Autrefois, une personne voulait avoir une grande famille, la plus grande était le mieux, de nombreux enfants, et même beaucoup d’épouses. Puis cela devint inutile ; une femme et deux enfants furent suffisants, même un enfant fut suffisant. Et aujourd’hui, elle n’en veut même plus. La vie devient tellement difficile et compliquée que, dans les pays développés, les gens ne veulent pas quitter la maison de leurs parents jusqu’à ce qu’ils aient 30-40 ans.

Une personne travaille et dépense tout son argent pour lui-même, pourquoi aurait-il besoin d’une femme et d’enfants ? Il peut voyager, se reposer, s’amuser, et se sentir libre. Sa mère prend soin de lui et il est heureux.

Nous avons construit une société avec une infrastructure si développée, que nous pouvons acheter des aliments préparés dans les supermarchés, il suffit de le chauffer aux micro-ondes et le dîner est prêt. Il n’est pas nécessaire de partager un appartement avec quelqu’un ; une personne peut avoir son propre appartement et se sentir libre. Et une fois vieux, je serai admis dans une pension, j’ai une assurance médicale, des soins hospitaliers, et une parcelle de terrain au cimetière ; que me reste-t-il d’autre ? Valait-il la peine de passer toute ma vie à travailler durement ?

Notre ego est devenu si énorme que nous nous sentons incapables de nous connecter aux autres, d’investir notre énergie pour eux, de prendre soin d’eux, afin que, plus tard, ils prennent soin de nous. Je ne me sens pas capable de me connecter autant avec quiconque.

Ou, nous avons la chance de nous unir dans des conditions mutuellement avantageuses, alors ma femme et moi vivons comme deux amis, deux partenaires. Notre vie ressemble plus à deux personnes vivant ensemble, qu’à une vraie famille, comme il y en avait autrefois. Je travaille, et elle travaille. Elle fait pour la maison, et je fais aussi quelque chose. Elle paie et je paie.

Nous participons à tout de manière équitable. Ce n’est pas le genre de famille où le mari était autrefois le maître, le chef du ménage, qui travaillait et entretenait la femme, qui élevait les enfants à la maison. Maintenant, les deux quittent la maison plus tôt, déposent les enfants à la garderie ou au jardin d’enfants, rentrent à la maison le soir, et ramassent les enfants. Et combien de temps ils ont laissé à la maison ? Ils ne se voient presque plus. Il regarde un peu la télévision ou sont devant l’ordinateur, elle essuie rapidement un peu la poussière, lave la vaisselle, jette le linge dans la machine à laver, et c’est tout, la journée est finie.

Maintenant, ils sont complètement égaux, non plus comme autrefois lorsque l’un était plus élevé que l’autre, lorsqu’il y avait un chef de famille, un maître. En d’autres termes, la famille a perdu sa structure initiale et est devenue un simple partenariat. Et si ce n’est rien d’autre qu’un contrat de partenariat, j’essaierai toujours de voir s’il me profite. J’accepte l’union, que si elle m’est bénéfique, et je la laisse si elle ne l’est plus. C’est pourquoi les gens divorcent et ne veulent même plus former de telles unions.

C’est un fait. Et nous en étudions les causes. Notre ego a tellement grandi qu’il nous dit que nous ne devrions pas entrer dans ce genre de partenariats appelés mariage.

L’ego d’une personne provoqua en elle, qu’elle arrête de ressentir que ses enfants sont proches d’elle, comme des parties de sa propre âme. Les enfants ont leurs propres vies ; ils étudient dans des endroits très loin de nous. La différence entre les générations est devenue si énorme que les enfants sont de plus en plus complètement séparés de leurs parents. Ils ont une éducation différente, des intérêts différents, et ils sont si loin de moi, que je peux à peine comprendre ce dont ils parlent, ce qu’ils font, et ce qui est important pour eux.

Le lien entre les générations a été rompu. Alors, pourquoi aurais-je même besoin de ces enfants ? Quel plaisir y a-t-il d’en avoir ? Ils veulent juste que je leur donne de l’argent et être tranquille. Nous en profitons encore pendant qu’ils sont petits. Mais nous perdons tout lien avec eux, dès qu’ils atteignent douze ans.

Au bon vieux temps, une personne élevait ses enfants, puis attendait d’avoir leurs petits-enfants et contribuait à les élever ; il profitait de tous. Mais je n’ai pas cela aujourd’hui, car mes enfants ne veulent pas se marier et me donner de petits-enfants.

Une personne ne fait pas ces calculs consciemment, mais son manque de désir d’avoir une famille se produit naturellement, dû à notre égoïsme développé.

Nous nous sommes développés démographique de manière très rapide et exponentielle, puis, tout à coup, notre développement a commencé à s’égaliser. Les spécialistes démographiques, qui font des pronostics pour le développement humain, prédisent que le nombre de personnes dans le monde diminuera très fortement, à court terme. Jusqu’à présent, la population continue d’augmenter en raison d’un certain nombre de régions, surtout dans les pays arabes, où il existe encore de fortes traditions et des règles religieuses concernant le développement et où ils ont beaucoup d’enfants.

Mais dans les pays arabes développés, les gens ont maintenant 2-3 enfants au lieu de 10-15 enfants, comme avant. Ainsi, nous voyons qu’ils rattrapent rapidement le reste du monde.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode 1, 27/12/11

La moitié des emplois disparaîtront avant 2030

Dr. Michael LaitmanOpinion (Thomas Frey, visionnaire) : « Quand j’ai amené l’idée que 2 milliards d’emplois disparaîtraient (environ 50% de tous les emplois sur la planète), ce n’était pas pour parler de châtiments et de sombres perspectives. C’était plutôt, dans l’idée d’éveiller brutalement les gens, de faire savoir au monde à quelle vitesse les choses sont en train de changer, et de faire comprendre aux universités que beaucoup de batailles à venir aura lieu à leur porte.

 

Puissance industrielle

«Ces technologies déplaceront leur site, dans le monde entier, des réseaux nationaux vers des micro réseaux qui peuvent aller d’une maison individuelle à des villes entières.

Du transport automobile – au transport sans conducteur

«Au cours des 10 prochaines années, nous verrons la première vague de véhicules autonomes envahir les routes, en commençant par les véhicules livrant des paquets, des courses ménagères, et le courrier rapide.

«La technologie sans pilote aura d’abord besoin d’un pilote, mais elle va très vite devenir une utilisation quotidienne, comme ce fut le cas pour les airbags. D’abord comme une option coûteuse pour les voitures de luxe, pour ensuite devenir une caractéristique de sécurité prévue par le gouvernement.

«Le privilège de conduire est en passe d’être redéfini.

 Education

« Le Mouvement OpenCourseWare prit place en 2001, lorsque le MIT commença à enregistrer tous leurs cours et à les rendre accessibles gratuitement en ligne. Ils ont actuellement plus de 2080 cours disponibles, qui furent téléchargés 131 millions de fois.

« Maintenant, le maître des lieux, pesant £ 8000 dans l’OpenCourseWare est l’Apple iTunes U. Cette plate-forme offre plus de 500.000 cours de 1000 universités, qui furent téléchargés plus de 700 millions de fois. Récemment, ils ont également commencé à se déplacer dans le K-12.

« Tous ces cours sont gratuits pour tout le monde. Alors, comment les collèges, facturant des frais astronomiques de scolarité, peuvent faire concurrence à cette gratuité ?

« Comme le Mouvement OpenCourseWare nous le démontre, les cours sont devenus une marchandise. Les enseignants doivent ne l’enseigner qu’une fois, l’enregistrer, puis passer à un autre sujet ou à quelque chose d’autre.

Imprimantes 3D

«Contrairement à un atelier mécanique, qui commence par prendre un gros morceau de métal et le sculpte jusqu’au bout, l’impression 3D est une technologie de création d’objet, où la forme des objets se fait par un processus de construction de superpositions de matière, jusqu’à ce que tous les détails soient en place.

«L’impression en trois dimensions est aussi bon marché pour créer des éléments uniques, que pour produire des milliers d’articles, et elle réduit ainsi les économies d’échelle. Cela peut avoir un impact aussi profond sur le monde, que celui de l’avènement industriel durant l’ère Henry Ford.

Robots

« Nous passons rapidement du stade du robot aspirateur à des machines beaucoup plus complexes.

« Le robot BigDog … est parmi les plus impressionnants et le plus utile potentiellement pour l’armée dans l’avenir immédiat – il fut développé pour servir d’assistant drone autonome, capable de transporter l’équipement des soldats à travers de rudes champs de bataille.

« Presque chaque tâche physique pourra très probablement être effectuée par un robot dans le futur.

« Toute cette technologie pourrait nous rendre gros, stupide, et paresseux, et les problèmes que nous pensions avoir résolus, deviendront beaucoup plus compliqués. »

Mon commentaire : De toute façon, les robots remplaceront les personnes. Le progrès ne peut pas être arrêté. En outre, la réduction de la production inutile permettra de libérer l’autre moitié de la population active. Mais les gens devront utiliser leur temps libre pour «produire» eux-mêmes – en construisant une société intégrale de consommation raisonnable. Cela les conduira au prochain niveau de compréhension du monde, au-delà des limites de la vie et de la mort. C’est l’exigence de la loi de notre développement, et nous serons obligés de lui obéir.

20 signes que l’Europe plonge dans une dépression économique totale

Dr. Michael LaitmanOpinion (extrait du rêve américain) : « Les augmentations d’impôts et les compressions budgétaires qui sont mises en œuvre dès maintenant en Europe se feront sentir pendant des années encore. L’immense prospérité économique, qui fut alimentée par un amoncellement de dettes sans précédent, va maintenant céder la place à une souffrance économique considérable.
 

« Voici 20 signes indiquant que l’Europe est en train de plonger dans une dépression économique totale ;

# 1 Le taux de chômage pour les personnes âgées de 16 et 24 ans est de 28 % en Italie, 43 % en Grèce et 51 % en Espagne.

# 2 Dans l’ensemble, le taux de chômage pour les moins de 25 ans dans l’UE est de 22,7 %.

# 3 Le Citigroup prévoit que l’économie du Portugal se réduira de 5,7 % cette année.

# 4 Le total de toutes les formes de dettes au Portugal (du gouvernement, des entreprises et des consommateurs) est équivalent à 360 % du PIB.

# 5 La « récession » grecque entre maintenant dans sa cinquième année.

# 6 L’économie grecque a reculé de 6 % en 2011.

#7 Il est prévu que l’économie grecque se réduira de 5 % supplémentaire au cours de 2012.

# 8 Le taux de chômage global en Grèce est maintenant de 18,5 %.

#9 En Grèce, 20 % de tous les magasins de détail ont été définitivement fermées.

# 10 Le nombre de suicides en Grèce a augmenté de 40 % au cours des 12 derniers mois.

#11 Selon le FMI, le montant de la dette accumulée par le gouvernement grec est égal à environ 160 % du PIB.

#12 Au total, il y a maintenant plus de 5 millions de chômeurs en Espagne.

# 13 Les mauvais prêts ont récemment atteint en Espagne une durée de 17 ans.

# 14 Le taux général de chômage en Espagne a atteint maintenant un bon 22,8 %.

# 15 Le nombre de saisies de propriétés en Espagne a augmenté de 32 % dans l’année écoulée.

#16 Lorsque la dette arrivant que le gouvernement italien doit rembourser lors de son échéance en 2012 est ajoutée au déficit budgétaire prévu, le total s’élève à environ 23,1 % du PIB de l’Italie.

#17 L’activité industrielle dans la zone euros a diminué durant cinq mois de suite.

#18 L’économie du Royaume-Uni s’est en fait réduite pendant le 4e trimestre de 2011.

#19 L’économie allemande s’est en réalité réduite pendant le 4e trimestre de 2011.

#20 L’Indice des prix pour le transport maritime en vrac, souvent utilisé comme étalon de mesure de la santé de l’économie mondiale, a dégringolé de 61 % depuis Octobre.

«La morosité économique s’étend lentement à travers l’Europe comme un nuage sombre. Quelques-unes des économies les plus fortes d’Europe ne font que commencer à ralentir. D’autres sont déjà en proie à une souffrance économique considérable. Une grande partie de l’Union européenne connaît déjà une crise économique …. Alors que l’état de l’Europe se dégrade, les querelles politiques deviendront encore plus intenses.  »

Mon commentaire : La méthode de correction de l’homme et le monde témoigne de la nécessité pour une personne d’atteindre le désespoir complet sur sa capacité à corriger sa situation. Ce n’est qu’à ce moment que la vision de la solution se révélera en elle : la transition vers un nouveau système de relations sociales intégrales et nationales (le principe de la garantie mutuelle).

Toutefois, la prise de conscience de cette tendance et de la loi naturelle du développement social vers une sorte d’unité intégrale, ainsi que la dissémination de ce savoir peut accélérer dans la société le sentiment qu’il est nécessaire de corriger notre nature et de commencer à changer avant qu’une situation dramatique n’arrive, qu’il faut «prendre le médicament à un stade précoce de la maladie. « Mais comment pouvons-nous atteindre les gens ?

A travers les lunettes de la vision intégrale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la méthode de l’éducation intégrale, une attention particulière est accordée à la corrélation entre l’esprit et les sentiments. Dans le monde corporel de l’égoïsme et de l’aliénation, les désirs et les pensées sont cachés au fond d’une personne et sont souvent inaccessibles par sa conscience. Habituellement, en règle générale cela génère des sentiments négatifs: colère, irritation, et heurt. Quelle est la bonne façon de connecter les sentiments pour ne pas gêner la communication entre les gens?

Réponse: La méthode de l’éducation intégrale, d’abord et avant tout, prend en compte le fait que les sentiments et les désirs soient primaires.

Nous ne savons pas d’où ils viennent et comment ils apparaissent en nous. Toutes les qualités de notre esprit et les pensées sont destinés à la réalisation de ces sentiments et à nous accomplir.

Notre désir fondamental est le désir de recevoir du plaisir. Qui, quoi et quelles sont les conséquences. Amusez-vous! Et c’est pourquoi tout notre esprit se développe que dans la mesure de nos désirs et pour seulement les servir. Les grands désirs développent un grand esprit chez une personne. L’égoïsme, qui pousse de génération en génération et au cours de la vie d’une personne, développe son esprit.

Si l’on prend un animal, son développement se termine pratiquement quelques semaines après sa naissance. Il a déjà tous ses instincts donnés, et il s’adapte à l’environnement. C’est pourquoi les animaux ne se trompent jamais. Ils savent comment se comporter, comment se sauver, et comment interagir avec l’environnement. Leur esprit et leurs sentiments sont instinctivement en équilibre. Dans ce cas aussi, le désir est primaire et l’esprit est secondaire. Un animal sait ce qu’il est capable de réaliser dans ses désirs et ce qu’il n’est pas capable, ce qui limite d’autant son esprit.

Mais une personne a un gros problème ici. Le truc est que si son égoïsme se développe, il lui donne des désirs, qu’il n’est pas en mesure de réaliser. C’est pourquoi il s’enferme, s’isole, devient plus brutal, plus compétitif, etc.

Si ses désirs étaient en corrélation avec tous les autres désirs (les siens et ceux de l’environnement) alors ils se complèteraient harmonieusement les uns des autres, il n’y aurait pas de conflit, et son esprit s’élargirait à l’infini.

A partir de la société intégrale  qui est une société de compromission absolue de tous en chacun de nous, cela signifie qu’une personne acquiert les désirs de la communauté tout entière. Elle comprend ce qui importe à la société, et, en conséquence, son esprit cesse d’être personnel et devient partie intégrante, et il raisonne avec elle. C’est comme mettre des lunettes de vision intégrale du monde, et elle comprend qu’elle et le monde sont un tout; ce qui est bon pour moi et ce qui est bon pour le monde sont la même chose.

Il n’y a naturellement aucune contradiction dans cette corrélation harmonieuse entre elle et le monde. Elle peut simplement s’ouvrir sans aucune crainte, elle comprend, voit, et ressent tout conformément au monde, et participe activement à toutes les actions, en tout. Absolument toutes les raisons d’être malheureux ou en concurrence avec d’autres disparaissent.

Nous avons donc besoin d’amener une personne à cet état, sans limiter ses désirs, ses pensées, et son esprit, et nous devons agir d’une manière complètement différente depuis le début pour lui donner l’explication qu’il est inclus dans tout le monde et qu’un certain désir commun est en cours de création.

Cette collectivité de tous les désirs, c’est quelque chose de nouveau que nous créons. Nous créons le système de « Adam » notre volonté commune et notre esprit commun, conformément à lui. Quelque chose d’intégral apparaît au-dessus de nous, et nous existons en elle.

De cette façon, nous n’accordons pas la moindre attention à la personne, mais seulement à son but, son intégration dans cette collectivité, le degré suivant de notre développement. Nous ne le limitons pas, elle ne se sent pas qu’elle est sous une certaine pression. Il n’a rien à cacher. Elle reste pratiquement tel que, mais tout son développement est orienté vers l’intégration.

L’harmonie entre les sentiments et l’esprit se développe quand elle commence de plus en plus à sentir l’interconnexion entre elle et les autres, avec ce que le monde actuel nous dicte, mais nous ne sommes pas encore prêts pour.

L’éducation intégrale a l’intention de diriger l’homme vers le commencement de ressentir «nous», l’humanité collective, et d’agir sur cette base. C’est alors seulement qu’il se sentira son état est comme libre. C’est exactement là où sa liberté de volonté et sa liberté de comportement va se manifester, mais seulement une fois, il s’incorpore en elle.

Et il sort une fois de plus de cet état nouveau, et de nouveau il tombe dans son petit égoïsme, et les mêmes problèmes recommencent. De cette façon, la nature nous aide en nous montrant que le repos ne peut être trouvé que dans l’intégration, et dans l’isolement d’une prison privée n l’absence de liberté.

D’une « discussion sur l’éducation intégrale » N°9,15.12.11