Brouillard sur Londres

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de EurekAlert ) : «Des chercheurs de la London l’Ecole d’hygiène et de médecine tropicale de Londres et de l’Université d’Oxford estiment que le stress provoqué par la flambée des pertes d’emplois pourrait conduire à une hausse de 2,4% en taux de suicide chez les personnes de moins de 64 ans, une augmentation de 2,7 % d’augmentation du nombre de décès d’une crise cardiaque chez les hommes entre 30 et 44 ans, et une hausse de 2,4% en taux d’homicides, correspondant à des milliers de décès dans les pays de l’Union européenne, tels que le Royaume-Uni …..

« Le rapport suggère également que dans les pays pauvres, où les investissements dans les programmes actifs du marché du travail sont beaucoup plus faibles ou pratiquement inexistants, le nombre de morts provoquées par la crise financière serait bien pire ….

« L’étude, intitulée ‘L’effet sur la  santé publique de la crise économique et les réponses alternatives des politiques gouvernementales en Europe’: une analyse empirique a été écrite dans le sillage des préoccupations, concernant ce que la santé pourrait subir en résultat de la crise financière ….

«’La crise financière entraîne des difficultés pour beaucoup de gens ordinaires, mais elle ne doit pas  leur coûter la vie’, a déclaré David Stuckler, épidémiologiste social, qui a dirigé la recherche. »

Commentaire : Eduquer les gens vers un nouveau style de vie, de consommation rationnelle, et de production nécessaires mènera à une population en meilleure santé. Sinon, tout pendant que nous atteignons les mêmes résultats contre notre volonté, forcés par  la nature, à travers les récessions et les faillites, le nombre de décès va augmenter.

La sagesse de toutes les sagesses

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment puis-je me convaincre de l’urgence du travail spirituel, si nous ne cessons de perdre la direction et la force sur le chemin?

Réponse: Au contraire, je dois constamment me préoccuper de la bonne direction et de la force pour le travail. Nous avons seulement besoin de clarifier ces choses selon les lois de la création, et c’est ce que nous apprenons.

La sagesse de la Kabbale est une sagesse qui comprend toutes les sagesses. Elle étudie la seule nature générale. Mais l’humanité, dans l’intervalle, ne comprend pas qu’elle existe dans ce réseau mondial. Elle existe dans l’obscurité et est immergée dans l’ignorance complète.

Afin de clarifier le monde qui l’entoure, l’humanité le divise en parties distinctes et les font  correspondre aux disciplines scientifiques: physique, chimie, biologie, zoologie, etc. De cette façon, nous avons « gratté » des pépites de  connaissance de la montagne de ténèbres où nous sommes.

La sagesse de la Kabbale, d’autre part, explique chaque champ en termes d’une loi. Elle ne réfute pas les sciences générales, traditionnelles. Toutes les lois que nous avons découvertes à l’aide des sciences traditionnelles appartiennent seulement à une petite zone de notre perception, dans le désir égoïste, qui est opposée à la nature de la création. Par conséquent, nous devons comprendre que, dans Gmar Tikoun (la fin de la correction), quand ce désir disparaît, nous trouverons d’autres lois qui transcendent le temps, le mouvement et l’espace. Il y aune autre physique et une autre chimie, tout est différent. Cette réalité n’existe que temporairement, jusqu’à ce que nous entrions dans la perception véritable et large du monde.

The Wisdom of All Wisdoms_01

Notre monde entier n’existe que pour que nous puissions en sortir et trouver l’indépendance. Il nous donne une base, un point de départ, central et indépendant, et déconnecté du Créateur. Il est le plus éloigné du monde de l’Infini, le plus profondément plongé dans l’obscurité, mais c’est spécifiquement de ce point que nous commençons notre avancement.


 
De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/01/2012 , « Introduction à l’étude des Dix Sefirot »

Le réseau de bonnes relations

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Vous avez donné un exemple que dans la société intégrale, en se versant une tasse de thé, je dois d’abord  m’assurer que tout le monde ait sa tasse de thé. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: J’ai donné l’exemple que la moitié du monde meurt de faim, alors que l’autre moitié jette deux tiers de ce qu’elle consomme. Alors, pourquoi nous devons vivre dans un tel monde ? N’est-ce pas l’origine de la terreur, de guerres, gaspillage insensé de l’énergie, la pollution de la nature?

Question: Mais si je veux boire un verre d’eau, comment dois-je agir correctement selon votre exemple?

Réponse: Laissez-nous apprendre dans notre groupe, la façon de prendre en compte les uns les autres. Et puis du groupe, passer vers des États et commencer à construire entre eux des systèmes de relations qui mèneront vers une vie plus équilibrée.

Il est clair que si vous vous versez un verre d’eau,vous demandez alors à ceux qui sont proches de vous, s’ils veulent boire. Vous n’allez pas dans la rue pour distribuer de l’eau, elle va atteindre la rue grâce au fait que nous construisons un système spécial.

Mais je veux qu’il existe! Après des petits changements qui se sont réalisés à l’intérieur de moi, la compréhension après le cours, les cours pratiques – je suis d’accord que la société doit être plus équilibrée et pour atteindre le même niveau de la vie.

Pour la première étape, laissez-nous arranger pour que tout le monde ait son ensemble: X, Y, Z. Donnons-nous pour tâche que dans les cinq ans, nous assurons pour chacun ait un toit au-dessus de la tête, la fourniture complète de vêtements et de nourriture, tout ce qui est nécessaire dans la maison.

Toute cette fourniture, nous la construisons sur la base de l’excès. Parce que si on fait le calcul, il s’avère que nous avons 90% au-dessus de ce que nous avons besoin. Si je t’aime, alors tu peux venir chercher la moitié de ma garde-robe – crois-moi, je ne serai pas fâché. Ou je reçois mon salaire diminué de 10%  qui vont pour quelqu’un d’autre et je ne le sentirai pas.

Il faut construire de tels systèmes à l’échelle mondiale, mais pas par la force, sous la contrainte, mais grâce à l’éducation préalable. Les bolcheviks avaient déjà tenté de réaliser un système par la force, et tout le monde sait comment s’est terminée la tentative. C’est pour ça que nous devons d’abord éduquer les gens, pour obtenir leur consentement à ce que nous faisons.

Chaque fois nous devons montrer les résultats positifs que nous avons obtenus: où sont ces gens riches qui donnent pour les autres, où sont les pauvres qui reçoivent, comme tout est équilibré, et comme tout le monde est heureux. Grâce à la garantie mutuelle, nous pouvons nous débarrasser de l’excès inutile. Nous allons arrêter la production de milliers de médicaments inutiles que certains produisent actuellement dans leur propre intérêt, empoisonnant l’humanité.

Pourquoi devons-nous dépenser des sommes énormes pour l’armée et les munitions militaires, et encore d’autres. Il y a beaucoup de choses que nous devons corriger maintenant, quand nous avons atteint cette nouvelle ère. Nous ne sommes plus en mesure de continuer ainsi. La crise va nous conduire à un tel état que nous serons obligés de nous serrer la ceinture. Nous n’aurons pas des moyens pour l’entretien ces systèmes inutiles et égocentriques que nous avons construits. C’est pour ça qu’ils sont touchés par la crise et commencent à se décomposer.

On doit le montrer dans l’ensemble: quel mal nous cause un manque d’attention aux autres, et quel trésor s’ouvre tout à coup devant nous grâce à la bonne relation.

Mais avant tout, nous avons besoin de l’éducation intégrale. Le sens n’est pas dans la redistribution d’excédent et le paiement des inconvénients. Il s’agit d’une tendance intrinsèque, qui nous a conduit vers la nécessité de la connexion. Il y a un réseau qui s’ouvre, qui nous relie, ce qui nous oblige d’entretenir de bonnes relations.

Par conséquent, la crise mondiale à tous les niveaux de notre activité se révèle, c’est-à-dire dans tout les domaines  qui nous relie les uns aux autres. La crise est le manque de bonne communication entre les gens. C’est ce qui explique toutes les crises particulières: de la famille, de l’éducation, de la culture etc. Et même dans l’économie. La raison de ces crises est dans la mauvaise connexion entre nous, qui nous fait souffrir tous.

Ces crises, c’est-à-dire nos relations extérieures avec les autre, ne disparaitront pas qu’au moment où nous apportons la confiance dans nos relations. Alors seulement nous pourrons développer des systèmes qui nous mèneront vers un équilibre.

Nous voyons que la forme globale et intégrale se révèle dans le monde extérieur, comme dans notre monde intérieur. Autrement dit, nous n’avons nulle part où nous échapper. Nous sommes entrés dans cette crise pour commencer à se développer sous la préssion de la nature.

Nous sommes dans une situation où l’homme n’est pas d’accord avec la nouvelle éducation jusqu’au moment où il fait des profondes réflections, trouve le mal qui est à l’intérieur de lui-même, décide qu’il a besoin de changer sa nature, car c’est le choix entre la vie et la mort. Il doit voir qu’il n’y a pas d’issue, et que on a besoin de former de nouveuac chemins, construire un nouveau système.

Ensuite, il commence à chercher ce qui peut l’aider dans cette situation? Et à ce stade tout le monde doit dire son opinion: les psychologues qui conseillent de travailler dans le groupe, les sociologues, les politologues, les enseignants, les entraîneurs sportifs. Nous avons besoin de construire de tels systèmes, pour que les gens commencent à comprendre la nécessité des changements sur la base de connaissances reçus et savoir comment les mettre en pratique. Alors, il faut lui donner un lieu pour étudier.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » n°6, 03/01/2012

Le désir qui rendra le désert verdoyant

Dr. Michael LaitmanQuestion: À la fin de février, une fois de plus nous allons au désert d’Arava. Comment pouvons-nous gérer pour ne pas effacer ce que nous avons déjà atteint la première fois?

Réponse: Ce cycle est différent du  précédent. Vous verrez que la première fois tout s’est réalisé soudainement, comme chez un enfant naïf et simple. Nous avons réussi alors, mais cette fois-ci  e succès est possible seulement après de multiples problèmes, une plus grande clarification et des fluctuations.

Après tout, à chaque fois le désir devient plus rusé et donne une plus grande résistance. Peu importe à quelle hauteur vous vous élevez, votre mauvais penchant s’élève au-dessus de vous. C’est pourquoi nous ne pouvons pas répéter quelque chose qui a déjà eu lieu.

La chose la plus importante est de s’impliquer dans cela, de préparer et de comprendre que nous devons nous unir et il n’y a pas d’autre choix. Sinon, il ne sert à rien même de commencer. Il n’est pas nécessaire d’aller dans le désert, si nous ne mettons pas un réel désir. Ce désir apparaît dans le cœur brisé.

Dans le désert, celui qui gagne et qui survit est celui qui colle vraiment au chemin. D’une part, il est dévasté, mais d’autre part, il a la fin du fil. Ce fil est l’unité avec les amis. En fin de compte, nous ne quittons pas le désert, mais plutôt il se transforme en terre d’Israël où coulent le lait et le miel. Nous allons recevoir toute l’abondance spirituelle juste à l’« endroit »  si nous nous unissons. Puis le désert, qui se trouve entre nous, va se transformer en Terre Promise, dans l’intention, le désir ardent pour le Créateur. Là nous allons Le révéler.

A partir de la 2 ème partie du cours quotidien de Kabbale  du 03/02/2012, Le Zohar

Une récompense pour tout le monde

Dr. Michael LaitmanLes lois par lesquelles nous nous dirigeons vers l’objectif de la création, ne sont pas similaires à ces lois qui font bouger les personnes sans point dans le cœur. Elles  appartiennent à AHP (Ozen, Hotem, Pé – oreille, nez, bouche), alors que nous appartenons à GE (Galgalta ve Eyneim  – Crâne et yeux).

Nous devons atteindre le sentiment et l’intelligence ; nous avons besoin de connaître le système, de le comprendre, et savoir comment le faire fonctionner, en imitant les lois similaires au Créateur conformément à la loi de la «tête», en vue d’atteindre la pensée de la création. Nous avons besoin de gérer la création toute entière, comme si c’était à partir  de la position du Créateur. Telle est la tâche de la tête.

Le Créateur a créé le monde de Ein Sof (infini) et nous, dans notre travail avec la ligne et les cercles, construisons autour de la tête Ein Sof où la pensée de la création se trouve et se dérobe à nous aujourd’hui. Nous travaillons au sein de Malkhout d’Ein Sof et nous y construisons nos désirs. Par cela, nous nous déplaçons sur la ligne, nous édifions constamment de nouvelles têtes dans la similitude avec le Créateur, jusqu’à ce qu’après tous les actes, nous L’atteignons.

Ensuite, toutes ces têtes individuelles se combinent pour une tête générale, qui est l’attitude, la pensée, le début de la création. Nous arrivons à ce point à partir duquel tout commence et tout  est inclus en lui. C’est le travail de Galgalta ve Eyneim.

Les désirs de AHP nous aident dans cette ascension. Ils constituent la même « question » à partir de laquelle nous nous élevons jusqu’à ce que nous achevions notre tâche. Bien sûr, ils sont inclus dans le système partagé entre nous, et ils ont tout ce dont ils ont besoin. Mais dans ce système il y a une partie qui prend des décisions et une partie qui les exécute, jusqu’à ce que finalement, à la fin de la correction (Gmar Tikoun), toutes les différences vont disparaître. Et puis tout va fusionner en un tout par l’action collective appelée «Rav Paalim ve Mekabtzeel »

En attendant, nous ne comprenons pas comment les parties qui appartiennent à Galgalta veEyneim et AHP se connectent les unes aux autres. Dans l’intervalle le long du chemin, il y a une claire «division du travail »: la récompense est la même pour tous, en ce que nous sommes tous égaux. En outre, dans Gmar Tikoun les plus grandes Lumières entreront  dans les plus grands Kelim, les désirs de AHP.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/01/2012 , « Introduction à l’étude des Dix Sefirot »

Le poison n’est pas toujours mauvais

Dr. Michael LaitmanQuestion: Disons que nous avons rassemblé un groupe de personnes et que nous leur enseignons l’unité intégrée. Parfois, plusieurs personnes désirent exprimer leur opinion simultanément. Mais j’interromps tout le monde parce que je veux que tout le monde m’écoute. C’est une action égoïste parce que les gens sont obligés de m’écouter. Comment rendre ceci altruiste ?

Réponse: L’action elle-même ne fait rien. La chose principale est de créer la bonne connexion entre les gens! Ensuite, ils vont probablement interagir correctement et aucune de leurs actions ne se fera comme vous le souhaitez. Cela se réalise au cours du processus de l’éducation.

Dans un premier temps l’ensemble  du programme du cours d’éducation intégrale doit être complété: qui nous sommes, ce que nous sommes, quelle est la  liberté de notre volonté, et quelle est l’influence de l’environnement. Les travaux pratiques commencent une fois qu’une personne acquiert un certain nombre de connaissances.

Question: Lorsque deux personnes sont en interaction, est-il possible de montrer qu’une personne se sert de son égoïsme et agit d’une manière intégrale, tandis qu’une autre personne agit égoïstement?

Réponse: Cela dépend de l’état intérieur.

Penchons-nous sur un chirurgien par exemple. « Il découpe une personne! Est-ce pour de vrai? » Afficher cette image à quelqu’un hors de notre monde, qui ne comprend pas ces actions et immédiatement, soit il arrêtera le chirurgien soit il le tuera. Et on paye beaucoup d’argent pour cette opération.

Chaque médicament est un poison, mais sa bonne utilisation en fait un médicament. Le symbole de la médecine est un serpent qui mord! Cela signifie que même inconsciemment une personne comprend et voit que tout ce qui est négatif dans la nature peut être utilisé d’une manière très positive, et cela  ne dépend que de nous. C’est pourquoi le point de vue d’une personne non préparée ne va pas expliquer quoi que ce soit.

Parfois, les parents punissent un enfant en lui donnant la fessée. Bien sûr, parfois de nos jours, ils franchissent la ligne. Mais quand cela se fait à partir du point de vue de l’éducation, de la pédagogie, lorsque l’enfant doit être préservé de se blesser, il est préférable pour moi de le frapper et d’utiliser ce moyen pour l’empêcher de se faire du mal. Il est donc nécessaire de connaître tout ce système de relations.

Je pense que le principal problème avec la psychologie moderne est qu’avant tout elle a besoin d’introduire l’éducation. Le psychologue doit éduquer ses patients. Mais il n’a pas le temps pour cela, il ne dispose que d’un petit conseil. Bien sûr, ils procèdent à certains ajustements, mais pas à des changements drastiques.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°7

Tout le royaume est pour l’unité avec le Créateur!

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans un état ​​où précisément la «prière du pauvre » peut nous sauver. Cela signifie qu’une personne n’a rien et n’a besoin de rien, sauf d’une chose – faire revivre son âme. Elle ne demande rien au-delà.

Nous allons dans le désert, ce qui reflète notre état ​​intérieur, parce que le désert c’est la pauvreté. Et nous ne désirons absolument rien, sauf acquérir le point de contact avec le Créateur, pour faire revivre notre âme. 
En retour, nous pouvons recevoir tous les avantages à notre niveau actuel, au lieu de la chute de l’unité d’avec le niveau plus élevé, ce qui est toujours appelé le Créateur pour le niveau inférieur, la création.

Nous manquons de désir pour le niveau supérieur, un désir juste pour s’unir au Supérieur,  pour sentir que nous sommes à l’intérieur de Lui comme une goutte de sperme qui commence à se développer.

Cela devrait être notre intention lors de la lecture du Livre du Zohar.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 06/02/2012, Le Zohar

La montée du nationalisme en Europe

Dr. Michael LaitmanAvis (Tiré de Kommersant ): « Valentina Matvienko, Président du Conseil de la Fédération de Russie:« La xénophobie, l’incitation à la haine pour des raisons ethniques, religieuses et sociales, est rampante autour de la planète; la popularité des associations et des partis dont les membres ont souvent des opinions nazies est à la hausse. »

« Ralf-René Weingärtner, Directeur pour les droits de l’homme et la  lutte contre les discriminations, Conseil de l’Europe:« Nous assistons à la montée de l’extrémisme de droite dans l’UE et en Russie. Ces groupes sont liés par Internet, de sorte que la menace du racisme internationale est réelle.

« Nikolai Kabanov,11ème membre de la Saeima (parlement unicaméral),  Lettonie:« La saeima de Lettonie envisage un projet de loi qui permettra à ceux qui ont combattu l’Armée Rouge … de percevoir des prestations et des pensions plus élevées. Les autorités lituaniennes ont été critiquées pour avoir sanctionné les marches néo-nazies.

« Oleg Tsarev, député du peuple de l’Ukraine du Parti des régions:« La situation en Ukraine n’est pas moins alarmante: Le parti ultranationaliste «liberté» est au parlement.

« Tatiana Zhdanok, membre letton du Parlement européen:« En Europe, il y a déjà au moins un régime néo-fasciste : le Premier ministre de Hongrie, Viktor Orban, a limité la liberté de la presse, fait un changement de juges, et a aboli l’indépendance de la Banque centrale et des médiateurs. Maintenant, les Juifs hongrois vivent dans une atmosphère de peur. Certains pays voudraient assimiler le communisme avec le fascisme. »

Mon commentaire: C’est naturel, et la Kabbale prédit cela. Si nous ne bougeons pas vers la correction, nous nous dirigeons vers la troisième guerre mondiale.

Conférence introductive: La garantie mutuelle

Dr. Michael LaitmanTranscription complète de la Conférence introductive: «L’Arvout – Garantie mutuelle »

Nous allons traverser des périodes très difficiles dans la vie de notre pays. Le problème est que aujourd’hui les gens à travers le monde, pas seulement les gens dans notre pays, ne savent pas comment résoudre les problèmes qui ont surgi. Mais la solution vient tout d’un coup chez les gens ceci se passe dans différents pays, et maintenant nous pouvons observer ceci en Israël.

Nous ne savons pas encore s’il s’agit d’une épidémie d’une certaine sorte ou au contraire, une certaine bonne onde, qui portera le monde vers  l’ordre. Mais les gens, qui vivent dans des endroits différents à travers le monde, ressentent l’envie d’aller à l’extérieur et d’exprimer leurs souhaits et leurs espoirs.

Cela arrive parce que depuis un long moment maintenant, presque soixante ans, il y a eu une tendance dans le monde entier, qui pointe vers la fin supposée de toute notre histoire: Le monde devient submergé par des  crises, qui se manifestent dans tous les domaines de la vie des gens.

Les gens ne sont plus en mesure de créer une famille normale ; ce qui conduit à la multitude de divorces, à des enfants qui ne sont pas capables  de vivre avec leurs parents, quittent la maison de leurs parents plus tôt, et utilisent la drogue et  l’alcool. Mais la crise n’est pas seulement manifeste dans la cellule familiale, elle englobe la société,  l’industrie, l’économie, le système éducatif, la culture, et même la science. Les scientifiques eux-mêmes constatent que la science en est venue à une impasse et ne peut pas se développer. Il semble vraiment que nous nous cognions contre un mur.

Au cours de milliers d’années, nous nous sommes développés d’une génération à l’autre avec l’hypothèse que nos enfants auront une vie meilleure. Nous avons souffert, il en est ainsi, pour nos enfants dans l’espoir qu’ils soient heureux. Notre amour pour eux nous a obligés à nous développer et à travailler dur  en nous  sacrifiant. Mais maintenant, rien de tout cela n’existe, aujourd’hui nous ne sommes plus convaincus qu’ils auront une meilleure vie que la nôtre. C’est pourquoi les gens ne veulent plus avoir, ni élever des enfants: qui en a besoin et pourquoi? Dans quel but ce malheureux enfant sera-t-il né, pour voir cette vie compliquée et vide de sens?

Et comprendre  qu’il n’y a pas de sens ou de but en cela,  pénètre littéralement notre cerveau. Nous ne voyons pas de solution; nous ne pouvons pas trouver une réponse. C’est comme si l’humanité était étouffée dans son incapacité à se déplacer en quelque sorte. Et le monde entier ressent cela.

Mais la chose principale est la crise financière et économique parce que la crise commune se manifeste en elle. Après tout, l’économie connecte  le monde entier dans un seul filet. Les relations industrielles, commerciales, et interbancaires: voici les empreintes de nos désirs et de nos aspirations. En d’autres termes, nos relations sont essentiellement mesurées avec l’argent. Qu’y peut-on ?  Tel est le monde. C’est pourquoi une crise économique est un signe spécial.

Dans le même temps, nous révélons que notre monde est devenu petit. Littéralement en 24 heures, une personne peut se trouver dans l’endroit le plus éloigné sans ressentir beaucoup de différence à part la mentalité des gens, à laquelle elle peut progressivement s’habituer. Les choses sont à peu près les mêmes partout, tout le monde est connecté l’un avec l’autre, les gens semblent perdre leur individualité. Outre le fait que le monde est devenu petit, toutes ses parties ont fini par être étroitement reliées entre elles. Et cela a conduit à des résultats spécifiques: nous avons vu que nous dépendons les uns des autres. Par exemple, lorsque quelque chose se passe quelque part au Japon, le monde entier souffre. Et  il en est de même aux États-Unis, en Europe, et tout autre lieu.

Tout le monde s’affecte mutuellement les uns les autres. Nous ne pouvons même pas imaginer ce qui se passerait si les États-Unis  venaient à déclarer un défaut fiscal. Et en général, peut-on encore envelopper nos esprits autour de cela? Le Marché commun pourrait s’écrouler en Europe, et cela aurait  naturellement une incidence sur le monde entier. En bref, nous vivons dans un monde imprévisible, et, d’une part, ceci provoque une pression dans la société, mais d’autre part, les gens deviennent indifférents à l’égard du devenir et de tout ce qui se passe, car ils ne sont pas en mesure de changer quoi que ce soit de toute façon.

Cette indifférence vient de la même connexion qui existe entre nous tous, car nous dépendons tous beaucoup les uns des autres. Mais nous n’avons pas construit ces connexions; simplement, le monde s’est  soudainement fermé sur nous. Il a été séparé en une multitude de pièces, et tout à coup il est devenu clos, tout d’un coup nous sommes devenus comme une humanité unifiée sur le globe, une famille, et nous dépendons les uns des autres. C’est un très gros problème.

Aujourd’hui les scientifiques, qui étudient la nature humaine,  les scientifiques politiques et sociaux, voient déjà clairement  que nous existons vraiment dans la dépendance totale mutuelle à un tel point que personne ne peut y échapper. Les scientifiques avaient déjà commencé à venir à ces conclusions dans leurs études il y a 50-60 ans. Mais ce n’est que récemment que  chacun d’entre nous a commencé à réellement en faire l’expérience. Lire la suite

Des solutions globales pour des problèmes globaux

каббалист Михаэль Лайтман Opinion (W. White, Comité d’examen des situations économiques et de développement de l’OCDE ):  La crise n’a pas pris fin, parce que les déséquilibres qui la précédaient n’ont pas disparu. Ses conséquences seront plus graves que celles des crises précédentes. Nous avons eu des politiques budgétaire et monétaire trop lâches  ces dernières décennies.

L’expansion du crédit au cours des années 2000 est seulement la dernière étape de ce long processus. Pour faire face à la baisse de la demande  pendant les crises précédentes dans différentes régions, les pays développés  ont continué à imprimer de l’argent afin de réduire leurs taux de change. Mais les pays en développement les imprimaient aussi pour ne pas laisser leurs monnaies se renforcer trop.

Par conséquent, l’expansion monétaire et du crédit était globale et à l’échelle mondiale. On ne sait pas comment résoudre ce problème,  alors je suis très pessimiste quant à la situation.

Mon commentaire: Le problème n’est pas dans la crise, mais dans son caractère spécial. C’est la crise générale de notre société égoïste. C’est pour ça qu’il n’y a pas de solution, et  la vie le prouve. La solution n’est pas dans un plan économique et financier, mais dans le changement du regard  de l’homme sur lui-même et sur le monde.

Nous nous sommes développés et nous devons être conscients de notre maturité, être responsables de nos actes et ne pas suivre aveuglément notre nature égoïste. Comprendre que nous vivons tous dans une seule maison, dont le nom est la Terre, mutuellement dépendants, avec des ressources limitées.

Nous devons nous comporter comme des propriétaires raisonnables. Cela nécessite un Conseil mondial de représentants des peuples et des pays qui ont le pouvoir de rétablir l’ordre dans notre maison. Le changement de notre vision du monde, notamment, nous montrera la voie pour résoudre la crise.