Corriger les erreurs

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam « La Paix” : Comme la Providence s’étend du Créateur, qui a sans doute un but dans ses actions, car il n’y a pas d’acte sans un but, nous constatons que quiconque enfreint une loi des lois de la nature qu’Il a imprimées en nous, dévie de l’atteinte du but.

Nous vivons dans un monde global et intégral. Nous n’avons pas le choix ; nous devons appliquer toutes ses lois. Autrefois, nous les suivions dans une moindre mesure, car nous avions moins d’envies, moins de contact avec la nature et avec le monde. Aujourd’hui, nous sommes plus impliqués avec la nature, ce qui nous impose davantage d’obligations.

Lorsque nous n’appliquons pas toutes les lois de la nature, nous sommes incomplets et imparfaits. Ainsi, nos problèmes et souffrances augmenteront indéfiniment jusqu’à ce qu’ils nous forcent à obéir aux lois.

Après tout, nous existons dans la nature. Et de là vient la nécessité absolue d’exécuter ses lois.

Il est intéressant de noter qu’au niveau minéral, végétal, et animal, toutes les lois de la nature sont exécutées naturellement. Aucune erreur n’est commise. S’il y avait une erreur, alors ce serait un signe que quelque chose n’a pas fonctionné correctement. Un jour, J’ai raconté à un de mes amis vétérinaire, qu’un chat avait sauté devant mes yeux, et s’était gravement blessé. Il a dit que le chat devait, sans aucun doute, être malade. Un animal ne se trompe pas, car il obéit à ses instincts, et ses calculs sont toujours corrects parce que les lois de la nature travaillent et rien de plus.

L’homme, au contraire, peut faire des erreurs afin de se parfaire dans sa conscience et reconnaissance, jusqu’à devenir semblable à la nature. Et cela inclut aussi le petit volume de la nature de notre monde, de sorte que nous soyons capables de d’évoluer et de comprendre que nous n’avons pas uniquement besoin de cette sphère intérieure, mais que nous avons également besoin de complétude, jusqu’au niveau de la sphère externe, le monde supérieur où se trouvent les lois de la Providence et du fonctionnement.

Nous devons les appliquer et à travers elles, gérer l’ensemble de la réalité. Quand nous les incluront en nous », nous passerons du côté du Créateur», et ensuite nous gérerons le monde avec l’attribut de don.

«Connaître» ces lois, n’est pas simplement savoir qu’elles existent, mais les appliquer activement. «Connaissance» signifie dans ce cas, adhésion, impliquant à la fois la sensation interne et la raison, lorsque vous vous inversez pour ne faire qu’un avec ces lois et qu’elles opèrent en vous exactement comme dans le monde animal du niveau animal. C’est ce qu’on appelle l’adhésion.

Ainsi, nous devons nous unir avec le monde entier conformément à la loi d’amour pour les autres. Le concept «autres» comprend le minéral, le végétal, et l’animal dans la nature, les niveaux qui se trouvent au-dessous de l’homme. Après cela, on a besoin d’aimer le Créateur. Cela signifie fusionner en un seul avec l’ensemble de ces lois, avec tous ces attributs. Et ainsi, sans l’ombre d’un doute, il n’y aura aucune erreur.

Lorsque vous les réalisez comme elles sont, dans le cœur et l’âme, vous atteignez Gmar Tikoun (la fin de la correction).

Ainsi, seuls les humains ont la possibilité de faire des erreurs et de les corriger. De cette façon seulement, ils se développent. Grâce à cela, ils complètent leur existence animale par la nature, ou en d’autres termes, par l’intermédiaire du Créateur, et acquièrent une équivalence avec Lui.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23.12.11, « La paix »

Il fait toujours plus sombre avant l’aurore

Dr. Michael LaitmanIl existe différents matériaux, par exemple la pâte, l’argile ou le marbre, et il y a ce que nous en faisons. Dans «Safra Detzniouta« , on trouve l’exemple d’un agriculteur qui arrive en ville et qui est surpris de voir sur le marché, des rouleaux, des bretzels, des biscuits et autres produits de boulangerie fabriqués à partir de la même farine qu’il produit lui-même.

Selon l’évolution, le contact avec la Lumière supérieure amène de nombreuses formes différentes, mais la matière prenant ces formes est toujours le même, et c’est le désir de recevoir. Donc il n’y a jamais aucune restriction sur le désir lui-même. Nous ne faisons rien du tout avec lui, nos actions ne concernent que les formes.

Maintenant, notre désir a une forme égoïste qui va à l’encontre du but de la création. Nous devons donc limiter cette forme, mais pas le désir. C’est la seule façon de recevoir une nouvelle forme correcte, ainsi nous serons capables de l’utiliser comme il nous plaira.

Un autre problème est que nous devons être d’accord avec le fait que nous recevons des formes mauvaises et corrompues. Il est écrit, «le cœur d’un homme est mauvais dès son plus jeune âge. » De son côté, le Créateur créé le mauvais penchant, et nous devons demander d’avancer vers la bonté.

Ainsi, nous devons montrer beaucoup de retenue, être tolérant envers toutes les formes par lesquelles la correction est effectuée. Certaines formes sont encore pires que les précédentes, mais cela ne veut rien dire.

Impatience, colères, sentiments négatifs, haine – peuvent révéler des choses que nous n’avons jamais rencontrées auparavant sur notre chemin vers le but. Le Baal HaSoulam donne l’exemple d’un fruit, qui, en mûrissant passe par des étapes opposées à sa forme finale. Il devient plus aigre, plus amer, moins attrayant, et ne commence à prendre sa forme définitive que lors de la dernière étape. Un mois avant qu’il ne mûrisse, il peut être toxique. C’est juste que l’obscurité s’épaissit avant l’aube.

Nous devons donc être très patients avec les formes intermédiaires, elles servent au développement, même si elles peuvent sembler terribles. Nous apprécions une personne pour ses efforts, selon qu’elle fait ou non tout ce qu’il lui est possible de faire. Le plus important est qu’elle ne soit pas nocive et critique et que, comme pour le reste, nous pouvons attendre.

Toutes nos études, tous nos progrès, toute la compréhension et tout le sentiment ne figurent pas dans la matière, mais dans ses formes. C’est ce que nous étudions tout le temps. Le désir n’est pas pertinent. Je regarde les formes et les différences entre elles.

Ces formes nous viennent du Créateur, de la Lumière, mais elles peuvent apparaître en nous comme positives ou négatives. Nous sommes entre deux formes opposées : l’ange de la vie et l’ange de la mort. Ces deux anges sont les neuf premières Sefirot, et le matériel de notre désir est Malkhout. Nous recevons des Sefirot les formes positives dans notre désir, et nous recevons du manque les formes négatives, et ainsi nous progressons.

On ne peut pas exister sans l’autre. Chaque forme doit inclure les deux forces qui opèrent sur la matière neutre du désir de recevoir, c’est-à-dire les deux variations opposées qui influencent les données.

Le désir fut créé en tant que «ex nehilo», et nous étudions tout ce qui est en lui, tout ce qu’il traverse par le principe de l’éducation formelle, par la connaissance des formes venant du Créateur, de la Lumière. Nous ne devons jamais étudier et explorer la Lumière elle-même, mais les formes de la lumière sur la matière, sur le désir, tout comme nous ne sentons pas l’électricité en elle-même, mais ce qu’elle apporte, ce qui peut être mesuré et étudié.

Finalement, nous n’atteignons jamais le phénomène lui-même, et nous ne savons pas ce qu’est, en soi, le désir de recevoir. Nous devons seulement atteindre ses réactions à la lumière, et donc en apprendre davantage sur l’influence de la lumière sur le désir, en déduisant l’un de l’autre.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 29/12/11, « La liberté »

Cours sur la gestion des ménages

Dr. Michael LaitmanChaque cours du système d’éducation intégrale porte une énorme charge de sens en changeant chacun de nous comme une personnalité et en tant qu’individu intégral dans la société. Et d’ici jaillissent les cours les plus petits, les plus  pratiques  sur la gestion du ménage. Cela implique la conduite d’une famille, entre conjoints, avec les enfants, et avec les parents, l’éducation, et la gestion du ménage. Une grande partie des questions d’ordre éthique et moral émergent ici.

Je pense que tous ces cours devraient être animés par un psychologue, avec de nombreux exemples de notre vie: ce qui  a été et ce qui devrait être, comment construire un pont pour changer nos états passés (domestique, conjugaux, se rapportant à l’entretien ménager et à l’éducation des enfants) vers de nouveaux états.

L’éducation des enfants et l’influence des parents sur leurs enfants sont considérés séparément. Nous ne déchirons pas la famille, n’exerçons pas de pression sur les parents, et ne les éloignons pas de leurs enfants, comme cela a été fait à l’époque soviétique, lorsque les enfants étaient envoyés dans des pensionnats, ou dans les kibboutzim israéliens, quand ils ont simplement été enlevés à leurs parents et élevés séparément. De manière générale, ils ont poursuivi de bons objectifs, mais tout est tombé en exerçant la force sur un individu. Il ne devrait pas en être  ainsi.

En aucun cas nous ne détruisons une famille. Nous devons simplement enseigner aux gens l’inclusion correcte les uns dans les autres. Ils  doivent fusionner en interne, se connecter de telle manière que la famille devienne un pilier de la société intégrante et incarne une unité, un petit système unique qui se joigne à d’autres systèmes.

Commentaire: Comment cela peut-il  se faire ? Comment peuvent-ils être joints?

Réponse: Si les deux parents et les  enfants suivent essentiellement les mêmes cours, sauf ceux qui sont faits pour chacun selon son âge et sa mentalité, alors il n’y a aucun problème en eux pour commencer  à changer involontairement et à discuter de ces changements dans leur cercle familial. La honte et les reproches n’ont pas leur place ici parce que toute la société est obligée de changer.

Maintenant que nous devons tous jouer à ce jeu en particulier afin de nous placer sous la bonne influence de la nature. Sinon la nature va nous obliger à le faire par son développement ultérieur en nous montrant  notre contradiction avec elle, et nous en  ferons l’expérience dans de terribles souffrances. 

D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale » le  12/12/2011

Patauger ou se rendre devant le flot ?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « L’essence de la religion et son but» : Dans cet article je tiens à résoudre les trois questions suivantes: 
A. Quelle est l’essence de la religion? 
B. Son essence est-elle atteinte dans ce monde ou dans l’autre monde? 
C.  Son but est-il de bénéficier au Créateur ou à  la créature? »

Évidemment, ces trois questions couvrent tout l’immense sujet de la religion. Alors, qu’est-ce que la religion? 
Une personne vivant dans ce monde a ces trois questions sur sa vie. Elle veut savoir: «Qui suis-je? D’où  je viens? Qui me gouverne? Comment puis-je exister? Où vais-je? »

Les animaux ne sont pas concernés par cela. Ils sont nés naturellement, vivent sous la domination de leurs instincts, et meurent sans se poser de questions. Les questions se réveillent seulement dans la race humaine, et encore pas en chacun de nous. Quatre-vingt dix pour cent des gens ne pensent pas à cela du tout. Ils acceptent la naissance, la vie et la mort comme une donnée. Ce qui se passe est évident et clair pour eux.

Toutefois, si une personne pense à quelque chose de plus grand, sur la raison de tout cela ? Cette raison vient du Créateur.

Comme nous le savons, chaque étape est divisée en quatre niveaux d’Aviout, c’est-à-dire la profondeur ou la grossièreté du désir. Si une personne a déjà atteint un niveau plus profond, plus corrompu, elle a plus de questions. Elle éprouve des craintes diverses, veut gagner de l’argent, cherche la vérité, et creuse plus profond. Ainsi, ces gens deviennent des scientifiques et des philosophes, et en général, développent une attitude particulière envers la vie.

A la dernière étape de cette échelle, une personne commence à se rapporter à ce qui se passe objectivement, indépendamment d’elle-même. Ce n’est pas seulement une démarche scientifique, elle veut découvrir le secret de la vie, en dépit de son intérêt personnel élevé, tout en demeurant aussi indépendante que possible dans son jugement.

Un scientifique traditionnel obtient des données, en s’ignorant lui-même, sans révéler sa propre relation avec le sujet. Il étudie seulement la nature matérielle dans laquelle il n’y a pas de réponses à des questions sur le sens. C’est pourquoi les scientifiques et les philosophes ne peuvent pas découvrir la dimension qui se trouve au-dessus de cette vie, qui se déroule dans les cinq organes des sens corporels.

Toutefois, si une personne se rend compte qu’elle doit révéler l’essence de la vie au-dessus de sa nature, en dehors d’elle-même, alors elle doit se déconnecter de cette vie, s’élever au-dessus, et devenir un vrai scientifique.  Elle ne peut pas rester prisonnière de sa propre nature qui lui dicte sa vision du monde et son comportement.

Ainsi, à la recherche du sens de la vie, nous devons atteindre un tel niveau où nous sommes réellement indépendants de notre nature, ce qui est le niveau le plus objectif et le plus complètement séparé de tout ce qui existe en nous. Comment cela peut-il être? C’est un gros problème, et la sagesse de la Kabbale traite de cela par dessus tout.

Notre progrès dans la vie est divisé en deux étapes. A  la première étape, nous devons relever notre niveau d’indépendance, armés de toutes les facilités nécessaires, les outils et les détails de la perception pour occuper les «no man’s land» où nous ne devons rien à personne: ni à ce monde, ni au monde futur, ni à l’égoïsme, ni  au don sans réserve, ni au bon penchant, ni au  mauvais penchant, ni au Créateur, ou à la créature. Nous devons rester au  milieu, dans le lieu appelé Klipat Noga ou le tiers médian de Tifferet.

Nous ne comprenons pas comment cela pourrait être. Après tout, il n’y a rien, sauf le Créateur et la créature, rien que la Lumière et le récipient. Et puisque nous parlons de nous-mêmes, au sujet de la créature, alors, par définition, nous sommes dans le récipient du désir créé. Comment peut-on être porté à un tel état où nous ne dépendons ni de nous-mêmes ni de la Lumière? Comment pouvons-nous marcher sur le fil du rasoir? Qui prend réellement les décisions dans cette situation, et quel côté pouvons-nous choisir si nous sommes neutres?

Ici, nous avons à comprendre que faire une analyse impartiale de notre vie n’est possible que si nous nous élevons au-dessus de nous, au-dessus de nos propres propriétés. Ainsi suspendus dans les airs, nous devenons indépendants de nous-mêmes en premier lieu. Alors nous trouvons, éventuellement, que nous sommes sous l’autorité du Créateur et que nous aurons aussi à nous débarrasser de ça. Comment pourrait-il en être autrement?

Donc, pour répondre à la question sur l’essence de la religion, il est nécessaire de comprendre l’origine de ma vie, qui me contrôle, et où je vais. Après tout, je suis transporté par le flot, mais cette connaissance vat-t-elle m’aider? Pourrais-je changer mon destin en un meilleur? En révélant le sens de la vie, pourrais-je l’améliorer, ou au contraire, mon ignorance est-elle une bénédiction ?

En fin de compte, ce qui sera sera. Donc, la question de l’essence de la religion est très complexe, et en l’approchant, nous avons à résoudre quelques tâches préliminaires. 

 De la 4e partie du cours quotidien Kabbale du  24/11/2011 , « l’essence de la religion et son but»

Nous ne pouvons pas atteindre le don sans réserve grâce à des catastrophes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le cadre de l’éducation intégrale, y aura-t-il  un cours d’économie intégrale. Quel en sera le sujet ?

Réponse: Aujourd’hui, il est clair pour les experts que nous devons en venir à une consommation normale, saine, équilibrée, où chacun reçoit ce qu’il est en droit , et pas plus que cela. Nous ne devons pas permettre le luxe au détriment de la nature et de la dévastation des ressources naturelles et de ses trésors.

L’équilibre est la compréhension de ce qu’une personne a besoin dans son monde. Sinon il y aura une catastrophe et nous, n’ayant pas le choix, allons suivre la même direction mais dans le mauvais sens, sans la compréhension de ce qui se passe.

Si nous suivons cette voie, nous devrions nous attendre à  de nombreuses catastrophes et des guerres qui  ne nous amèneront rien nulle part. Elles ne nous obligeront qu’à devenir plus sages et à  comprendre que nous devons passer du bon côté, afin de progresser non pas par les souffrances, mais par la connexion et la garantie mutuelle, ce qui signifie par la raison. En fait, à travers l’histoire nous avons avancé par les souffrances. Cela nous a-t-il rendus plus sages en aucune façon? Savons-nous comment avancer? Cela signifie que c’est un long chemin et très dur.

D’autre part, en suivant la bonne voie, nous utilisons l’éducation et c’est totalement différent. Grâce  à l’éducation, vous commencez à comprendre ce qui se passe, vous pouvez acquérir des outils que vous pouvez utiliser, voir comment agir, et découvrir les lois de la nature. Bien sûr, la sagesse de la Kabbale devrait faire partie de cela, sinon d’où allons-nous le savoir? Seule la sagesse de la Kabbale parle d’un monde intégré, et le monde est partie intégrante du monde supérieur.

Nous avons fini le développement sur les degrés inanimé, végétal, et animal de la nature. Ensuite, il y a une frontière qui nous sépare du niveau de l’homme. Tout ce qui est en dessous appartient à la réception et tout ce qui est au dessus appartient au don sans réserve.

Vous n’atteignez pas le don sans réserve par les souffrances. La différence entre le niveau animal  et celui  de l’homme est dans notre conscience, dans la réalisation.

 

Une personne devrait comprendre où elle se trouve , ce qui signifie dans quel  monde, quel système, elle doit réaliser ce qu’est la nature, et ensuite atteindre le niveau de l’homme. La différence entre l’animé en vous et l’homme en vous est dans votre conscience, dans vos sentiments et votre esprit. Vous devez acquérir ce supplément.

Maintenant, nous faisons toujours partie du monde animé, et nous sommes encore plus corrompus, car  tout ce que nous faisons  nous nuit. Toute notre vie est faite de différentes tentatives pour nous contrôler les uns les autres et à nous nuire les uns aux autres. Ainsi nous nous détruisons nous mêmes, notre santé,  toutes nos vies, et le monde entier.

De l’autre côté, nous semblons plutôt étranges, et  c’est seulement si nous connaissons le résultat de notre développement, que nous serons en mesure d’être d’accord avec les phases intermédiaires que nous avons à parcourir. C’est pourquoi  notre conscience sépare l’homme de la bête. Elle  dit: « Connais le nom du  Dieu de ton père et sert-Le ». Nous devons connaître le Créateur, la nature. C’est toute la différence.

Dans son article «Ceci est pour Juda », le Baal HaSoulam écrit: «Ainsi, après toutes les enquêtes et tous les examens, nous constatons que le seul besoin des  souhaits de l’homme, qui n’existe pas dans l’ensemble des espèces animées, c’est l’éveil envers la pieuse Dvekout (adhésion). Seule l’espèce humaine est prête pour cela, et pas d’autre. Il s’ensuit que toute la question de la présence dans l’espèce humaine est cette préparation qui est imprimée en lui pour implorer Son œuvre, et c’est en cela  qu’il est supérieur à la bête. »

C’est la seule différence. A  tous les autres égards, même si nous différons du monde animé, c’est seulement dans le sens négatif. Quelle créature intelligente ruinerait sa maison, comme nous le faisons avec notre planète? Quelle créature raisonnable pourrait  créer un tel système économique comme celui que nous avons fait? Quant à aujourd’hui, nous avons un coffre-fort plein de factures insolvables. Alors aujourd’hui, afin d’être sauvés des troubles, nous avons seulement besoin de la  réalisation, du changement de conscience. 

De la 4e partie du  cours quotidien de Kabbable du 21/12/2011, « La Liberté »

L’homme ne renonce pas

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale répond à la question sur le sens de la vie. En réalité, cette question est très importante. C’est parce que dans ma recherche d’une réponse à cette question, je m’examine surtout moi-même. Ai-je  la bonne attitude envers la vie dans tout ce que je  fais ?

J’ai le désir d’avoir du  plaisir, ce qui m’oblige à créer une famille, à avoir des enfants et à prendre soin d’eux, mon travail, mon avenir, mes parents, mon environnement proche, ma ville, mon pays, et peut-être même le monde entier. Tout cela n’est là que pour que je souffre moins.

De cette façon, à la fin, je ne suis seulement guidé que par différents degrés de souffrance. Dans le meilleur des cas, je suis poussé par la façon dont je peux en bénéficier. Cependant, que se passerait-il  si je m’élevais au-dessus tout cela? Que faire si j’arrêtais de dépendre  de la souffrance ou du plaisir et que je devenais objectif, comme un Homme avec un grand H ?  Peut-être que je serais alors libéré de tous ces liens. Après tout, rien sauf les instincts des animaux, ne me pousse à fonder une famille, et rien sauf les instincts sociaux  à me faire suivre les lois sociales. Que ferais-je si je n’étais pas conduit par la souffrance et le plaisir?

Aujourd’hui, je ressemble à un animal qui est dirigé à chaque étape du chemin, poussé et forcé à ralentir avec les deux rênes de la douleur et  de la douceur. Je suis comme une poupée, une marionnette, un mécanisme fragile qui ne manque aucune occasion de faire quelque chose par lui  même, même un minuscule fragment de son chemin.

Donc,  puis-je  prendre en charge ces rênes? Sinon, je peux au moins analyser la situation, comprendre pourquoi ça se passe et dans quel but? D’autre part, devrais-je même m’efforcer de m’élever ? Peut-être qu’il serait préférable de fermer les yeux et me plonger dans les pratiques religieuses et autres. Peut-être que cela me donnerait la paix pour le reste de ma vie si je me débranchais de l’essence.

C’est là où une personne qui n’abandonne pas et ne rejette pas ce qui importe le plus, se manifeste. Peu importe le plaisir, la souffrance, la honte, la  fierté et d’autres méthodes qui le guident et le contrôlent  dans sa vie, il cherche encore pour l’indépendance. « Ce qui doit arriver arrive, mais je dois trouver l’essence. C’est là où  je me sens comme une personne. Il n’y a aucune autre voie ». Abraham recherchait  des gens de cette sorte dans l’ancienne Babylone, et il en  a trouvé plusieurs milliers.

C’est le critère pour l’humanité qui permet de déterminer le niveau que son élément animal atteint, et le niveau auquel il est prêt à devenir Homme.

Sommes-nous capables d’accélérer le développement humain à travers la diffusion et l’éducation afin qu’il vienne plus rapidement à ces questions fondamentales? Essentiellement, de nos jours, c’est ce  que représente  le travail « social ». 

 De la 4e partie du  cours quotidien de Kabbale du 24/11/2011, « L’essence de la religion et de son but»

Une récompense au lieu d’une punition

Dr. Michael LatimanQuestion: Qu’est-ce que le « destin dans la récompense et la punition »

Réponse: A chaque instant de notre vie nous sommes confrontés à la récompense et à la punition. A chaque instant, je dois demander la correction. Si je la demande bien, je reçois une récompense, et si je ne l’exige pas correctement, je reçois la correction.

La récompense renforce les désirs avec lesquels je peux me diriger plus précisément vers l’objectif. Je deviens plus sensible et m’ajuste avec plus de précision, me calibre, et imagine avec plus de précision ce qu’est le «Créateur».

Je comprends cela en me construisant  par moi-même encore et encore en m’accordant à Lui  et en apprenant comment je suis  construit. Ainsi je deviens  plus semblable à Lui et voilà ma récompense – donner davantage sans réserve. La punition est en voyant que j’ai raté.

Mais cela devient également partie de la correction, ainsi la punition devient ma récompense. Après tout, cela ne fait aucune différence si je reçois un effet positif ou une réaction négative. La chose principale est que cela me permette de trouver mon écart et de le corriger.

J’accepte tous ces écarts comme bons et bénéfiques, peu importe qu’ils soient positifs ou négatifs, qu’ils soient répulsifs ou attractifs. Je ne sais pas quel  désir supplémentaire je dois révéler maintenant. Tous les maux que j’ai à découvrir sont cachés en moi, et quand ils sont révélés, je les perçois comme une récompense. Bien que je me sente  mal, je m’élève au-dessus de mon sentiment.

Je perçois tout ce que je reçois de la Lumière qui ramène vers le bien comme une grande récompense, peu importe comment  cela est ressenti. Ceci est ma direction. Mais pour ce faire, j’ai besoin du soutien de l’environnement, de sorte que je me vois en permanence comme partie de ce système. Seulement là,  serai-je capable de changer dans le but d’y adhérer.

Supposons, par exemple, que je doive devenir une partie des amis dans un espace conique. Comme j’essaye de m’intégrer dans la forme, je ne cesse de recevoir des éclaircissements sur ce qui me manque et comment le faire avec plus de précision, afin que je puisse entrer dans cette forme particulière.

Ainsi, bien que chaque nouvelle révélation puisse être ressentie comme négative, les troubles et la confusion deviennent une bénédiction pour moi. Il est dit que la sagesse de la Torah est à l’opposé de la sagesse des propriétaires, parce que vous êtes heureux avec ces révélations.

Ceci est un « pont très étroit » que nous avons à traverser. Une personne qui avance par la spiritualité, trouve une récompense à la fois en sentiments positifs et négatifs. La chose principale est de corriger son propre réglage. 

De la  3 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/01/2012, « Etude des Dix Sefirot »

L’harmonie que nous créons nous-mêmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel message doit-on transmettre aux personnes dans un cours d’économie rationnelle?

Réponse: Nous devons leur relayer des statistiques très intéressantes pour eux: le montant des ressources que l’humanité doit dépenser, le moyen efficace d’utiliser les ressources naturelles et humaines, énergétiques et ainsi de suite. En d’autres termes, nous enseignons aux gens un cours d’harmonie avec la nature, quand nous ne prenons  d’elle rien d’inutile, comme les animaux.

Après tout, dans nos vies ordinaires, nous ne sommes pas différents des animaux. Alors pourquoi devrions-nous prendre de la nature plus que nous avons besoin? Un animal creuse un trou pour lui-même, stocke des aliments, procrée instinctivement, élève sa progéniture, tue les autres créatures et les mange  -mais jamais en excès par rapport à ses besoins. Et nous devons agir de la même façon.

Tout doit fonctionner uniquement dans l’harmonie avec la nature. La seule différence est que dans notre cas cette harmonie doit être quelque chose  que nous réalisons consciemment, par opposition à l’harmonie des niveaux inanimé, végétal et animal, qui est maintenue par instinct. Nous devons créer l’harmonie nous-mêmes. 

D’une  «Discussion sur l’éducation intégrale », 12/12/2011

Aidez-moi à vaincre le cœur noir

Dr. Michael LaitmanLe Créateur nous a créés égoïstes et nous a forcé à nous  briser. Nous arrivons après tous les préparatifs effectués de haut en bas, et c’est pourquoi il est impossible d’exiger de nous de vouloir et d’atteindre le don sans réserve. Nous devons être réalistes et essayer de faire ce que nous sommes capables de faire.

Mais en réalité, on nous donne le point dans le cœur avec lequel nous pouvons effectuer certaines actions extérieures dirigées vers le don sans réserve. Toutefois, cela ne se produit pas à l’intérieur du cœur, car il est complètement égoïste.

C’est ainsi que nous établissons notre relation envers le  don sans réserve : selon ce qui va l’emporter sur quoi: le point dans le cœur ou le cœur lui-même. Le cœur tire tout vers lui. C’est sa nature. Le point dans le cœur tire  aussi vers quelque part, et il n’est pas clair vers où. Les deux forces sont opposées l’une à l’autre. Cet état m’est donné par la nature.

Cependant, grâce aux moyens de l’environnement, je peux augmenter la force du point dans le cœur par dix fois, cent fois, ou mille fois, c’est-à-dire toujours plus à chaque occasion qui se présente, grâce au groupe et à ma connexion avec lui. Si la force dans le point dans le cœur grandissait, je serais capable d’arriver à un état où je peux l’équilibrer avec le cœur et essayer de le vaincre.

Parfois, le cœur va gagner, parfois, le point dans le cœur va gagner, et de cette façon je vais passer par des montées et des descentes et avancer. Cela va continuer jusqu’à ce que j’aie enfin investi assez d’efforts en vue d’élever le point dans le cœur au-dessus du cœur. On a besoin de continuellement d’essayer d’atteindre ce renversement.

Help Me Conquer The Black Heart

Au début, j’ai le cœur, noir et mauvais, et le point dans le cœur. Le point est très petit, et le cœur est beaucoup plus grand que lui. Toutefois, en vertu de la connexion avec d’autres points et en luttant pour le don sans réserve, je reçois d’eux la force de résister à mon cœur, de le combattre et de l’annuler, pour ainsi dire.

Chaque fois, en appliquant des efforts de plus en plus de ce genre, j’arrive finalement à la rupture et à comprendre que je ne suis pas capable du tout, que je n’ai aucune force. C’est alors que j’élève une prière (MAN) et un miracle se produit- le salut!

Il y a beaucoup de transitions qui se passent à l’intérieur, et cela n’arrive pas directement, mais plutôt un renversement se produit. Après tout, nous ne demandons pas ce que nous recevons par la suite. C’est pourquoi on appelle cela un miracle.

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/12/2011, « Introduction au TES »

Déverser la lumière sur le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai lu le livre Le Kabbaliste, qui, entre autres choses parle de la façon dont le Baal HaSoulam  a essayé d’atteindre le monde entier. Il a tout dit aux gens, mais ils n’ont pas écouté. Pourquoi le monde nous écoute-t-il aujourd’hui?

Réponse: Le Baal HaSoulam vécut au début de l’ère actuelle et voulait vraiment gagner du temps. Avant la Seconde Guerre mondiale, il a essayé d’organiser pour 300 familles juives Polonaises leur venue en Israël. Il voulait établir un groupe spécial à Jérusalem, dont les membres travailleraient dans une petite usine pour les faire vivre et être tout le temps ensemble, se connecter tout le temps. Il voulait unir le peuple avec son journal « La Nation ». Il est retourné  en Pologne quand les soulèvements des ouvriers ont commencé, en espérant les diriger tous vers l’unité ….

Le Baal HaSoulam a vu que le niveau suivant, l’état suivant, c’est l’unité mondiale. Il n’y a pas de niveaux intermédiaires. Nous devons nous élever d’ici directement vers la connexion. Mais à son époque il n’y avait pas de bonnes conditions pour cela. Les gens ridiculisaient l’Union soviétique, dans laquelle une nouvelle société a été formée par l’oppression. Dans l’ensemble, le monde a avancé à l’américaine, en vue d’atteindre le «rêve américain», et il était impossible de parler de correction selon la méthode de la Kabbale.

Cependant, aujourd’hui les choses ont changé. Je tiens à souligner que nous ne parlons pas de nos réalisations. Au contraire, nous sommes petits par rapport à tous les groupes qui nous ont précédés. Toutefois, vu l’état du monde, nous devons réussir. Après tout, aujourd’hui, le monde est impuissant face à tous les problèmes émergents. Le monde n’a jamais été dans cette situation qui semble une impasse. Il est maintenant clair que nous nous enfonçons dans une crise économique totale et que nous ne pouvons rien faire à ce sujet. Il n’y a rien à espérer et il n’y a pas d’issue.

C’est pourquoi la méthode de correction est révélée maintenant. Elle se tourne vers le monde non pas en l’appelant pour donner sans réserve au Créateur, mais par un message de garantie mutuelle qui a été révélé très clairement de la part de la nature elle-même. Tout le monde le voit, mais ils ne savent pas comment atteindre la compatibilité avec le Créateur, ils ne savent pas que c’est dans l’équivalence de forme avec Lui que nous pouvons avoir toute l’abondance dans le monde corporel.

Nous travaillons ensemble à notre niveau, en aspirant à ce que  la force supérieure  se révèle dans le point d’unité entre nous. Car  pour nous la garantie mutuelle est l’unification au  niveau spirituel supérieur de Galgalta ve Eynaim (GE), grâce auquel  nous, Israël, allons déverser la Lumière supérieure sur le monde. Toute l’humanité est en fait un seul système, et donc, si la lumière  est en nous, elle va certainement s’écouler sur les autres.

C’est exactement pour cela qu’est notre convention : nous attirons la Lumière de la Source afin qu’elle soit  révélée entre nous. Puis, après la convention nous allons voir de grands changements dans le monde. Les gens vont ressentir une force particulière: «Peut-être qu’on peut se connecter, après tout? » Soudain ce sera la vraie solution pour eux. Il n’est pas nécessaire «de s’échapper», il n’est pas nécessaire de briser le marché commun et les relations internationales. Au contraire, avec l’aide de toutes les institutions présentes, nous devons changer d’approche et aspirer à l’unité et non à autre chose.

Les mécanismes précédents sont en train d’être détruits et nous  devons offrir à chacun un niveau de vie minimal raisonnable et un sentiment de sécurité. Tout le monde devrait recevoir les nécessités de base. L’humanité qui se sent tellement impuissante aujourd’hui devrait adopter cette approche. Les pays développés sont dans un état de déclin économique, industriel et financier.

Selon ce qui est écrit dans les livres de la Kabbale, aujourd’hui, compte tenu de notre investissement dans les besoins du monde, nous avons une très bonne chance de révéler la force supérieure, afin de nous corriger. Nous avons seulement à utiliser nos intentions autant que nous le pouvons.

Il est clair que nous sommes tous égoïstes, et chacun de nous pense à son propre bien-être. Même dans le groupe chacun cherche son gain et non pas  le don sans réserve au Créateur. Si nous sommes chanceux, nous nous souvenons de Lui à l’occasion. Mais ce n’est pas grave. Tous nos efforts sont accompagnés par un désir égoïste « Lo Lishma « (pas en son nom), et on n’exige pas de nous  d’en faire plus, tout comme les bébés. Nous essayons, nous avons vraiment fait de grands efforts, et ainsi la Convention peut vraiment nous unir.

Alors nous serons en mesure de révéler la force supérieure pour la première fois, afin de nous corriger et de transmettre la correction au  monde entier. Tous les signes et les écrits kabbalistiques indiquent que c’est possible, et nous devons simplement ne pas en douter. 

 De la 4e partie du cours quotidien de  Kabbale du  01/12/2011 , « L’essence de la religion et  son but»