Aspirer à rencontrer la Lumière

Dr. Michael LaitmanIl est écrit que nous devons aspirer à vivre ce que nous étudions. Savoir, c’est se connecter, comme il est écrit : “Et Adam connut Eve, sa femme ». Nous voulons découvrir, établir une connexion avec les forces et les états, dont parlent le Zohar. Nous voulons vivre en eux : Nous ne savons pas véritablement ce qu’ils sont mais nous voulons nous découvrir en eux, car ils sont les états avancés de notre connexion, de la formation du Kli général (récipient ou le désir).

Et puis, par le désir de nous connecter à ces forces et ces états, selon la force de l’aspiration collective, nous découvrons la Lumière qui ramène vers le bien. Elle s’approche de nous dans la mesure où nous aspirons à elle.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 01/11/2011, Le Zohar

Questions sur Israël et le désir de recevoir

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel organe du «corps» de l’âme collective deviendra Israël ? Ou est-ce l’embryon d’Adam ?

Réponse : Israël sera sa tête, car « Isra-El» signifie «Li Rosh» ou «ma tête», comme a dit le Créateur. Toutes les personnes sur terre aspirant à révéler le Créateur appartiennent à cette partie de l’âme collective.

Question : Est-ce que la création de la conscience de l’existence de désirs gratuits s’exprime comme un désir de donner et est-ce que le désir de recevoir crée l’égoïsme? Est-ce que l’égoïsme dans sa forme la plus extrême, montre une certaine similitude avec le phénomène singulier qui, par analogie au « trou noir » de l’astrophysique, ne fait que recevoir ? Est-ce que s’échapper de la cage de l’égoïsme peut se comparer à la brisure d’un récipient, où la rupture de l’égoïsme est la transformation du désir de recevoir en un désir opposé, à savoir le désir de donner?

Est-ce que la brisure de l’égoïsme et  son mélange avec les désirs de donner (exprimé par des âmes individuelles) développent une créature ayant le désir de donner ? Peut-on comparer ce processus de mélange avec l’équivalent spirituel du big bang qui a créé le monde matériel ? Est-ce que la création du désir de donner et du désir de recevoir est la rupture d’une «singularité spirituelle » qui se manifeste au niveau humain de la réalité, comme la brisure d’une singularité matérielle (aussi appelée Big Bang)?

Est-ce que le but de nos vies dans notre réalité est de diriger l’évolution d’une réalité spirituelle, en vertu d’une brisure intentionnelle des récipients égoïstes d’un individu (une conscience déséquilibrée de la volonté de donner et de recevoir) ? Est-ce que l’intention délibérée d’une personne de briser son propre récipient de l’égoïsme est semblable à l’intention originelle du Créateur, qui créa ces désirs ?

Réponse : je vous laisse à vos questions, et ma réponse à toutes ces questions est « oui ! »

La condition pour une raison sans limite

Dr. Michael LaitmanUne personne ne se sent pas ce qui est dessus de la raison ou en dessous. Si elle ne perçoit pas quelque chose à dans la raison et ne l’approuve pas dans son ego comme existante et utile, alors de toute façon, elle n’y attachera aucune importance.

Aller au-dessous de la raison, c’est être sous l’influence de la société et agir avec la raison des autres. Ceci est considéré comme indigne, même si nous agissons toujours précisément de cette manière, puisque la société exerce une pression sur nous et nous oblige à respecter ses valeurs.

Aller au-dessus de la raison est quelque chose, dont nous ne sommes absolument pas capables, parce que c’est ce qu’on appelle aller par la foi. Pour cela, une personne doit se construire des notions supérieures, qui sont au-dessus de sa raison, pour qu’elles le convainquent par la force de la foi et pour accepter la foi comme connaissance. Autrement dit, elle doit s’unir à l’environnement et recevoir de celui-ci une preuve d’authenticité et de valeur.

Il s’avère que la personne agit généralement dans la connaissance, la satisfaisant grâce à son environnement. Et il est très difficile pour elle de s’élever au-dessus.

Par conséquent, si nous voulons accélérer le temps, cela n’est possible qu’en allant au-dessus de la raison. Après tout, si nous allons dans la raison, nous ne faisons alors que suivre la simple évolution, le cours naturel du développement. Et cela demeure ainsi jusqu’à ce que je ressente et que je me développe par moi-même, jusqu’à ce que j’obtienne une nouvelle raison.

Cependant, si je suis guidé par l’avis de l’environnement, raison devient la mienne. Et par rapport à ma raison antérieure, elle est déjà «au-dessus de la raison. » C’est-à-dire, ma perception personnelle se transforme en une perception sociale.

Il s’avère que je remplace ma raison, qui n’acceptait que ce qui était approuvé par mon désir égoïste, par un réseau de connexions entre moi et les autres. Et le bien-être des autres devient le fondement de ma raison.

Si une personne fait ce changement dans sa perception, elle quitte alors les liens de ses limitations.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/11/11, Écrits du Rabash

Les kabbalistes sur la perception de la réalité, partie 16

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

 

Pensée. Mouvement. Temps.

Le désir est la racine de l’esprit et l’esprit n’est pas la racine du désir.
– Baal HaSoulam, « Paix dans le Monde »

 

Le désir est l’ «ego» de la personne, et la pensée est la conséquence, le résultat du désir.
– Baal HaSoulam, Shamati (j’ai entendu), l’article n°153, «La pensée est le résultat du désir »

 

L’esprit est asservi par le désir et sert ce dernier.

-Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar, Point 21

Les kabbalistes sur la perception de la réalité, partie 15

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

Tous les changements sont dans le désir, non dans la Lumière

Toutes ces images et changements commencent et se terminent seulement avec la perception des âmes.
– Baal HaSoulam, « Préface au livre du Zohar », Point 33

Il n’y a absolument aucun changement dans le monde d’Atsilout lui-même, que les niveaux inférieurs reçoivent sa grande abondance luxuriante, ou ne reçoivent rien du tout. La grandeur mentionnée ci-dessus se trouve uniquement aux niveaux inférieurs.
– Baal HaSoulam, « Préface au livre du Zohar, » Point 32

Lorsque la lumière de Malkhout descend et ss’étend sur le peuple, elle leur apparaît, à chacun et à tous, selon leur propre apparence, leur propre vision et imagination, c’est-à-dire uniquement dans les réceveurs et absolument pas dans la Sefira Malkhout elle-même.
– Baal HaSoulam, « Préface au livre du Zohar, » le point 35

La gymnastique de l’ascension spirituelle

Dr. Michael LaitmanNous ne révélons pas tout ce que nous souhaitons révéler par notre propre force dans notre récipient actuel de perception, le désir de recevoir du plaisir, mais plutôt, dans les qualités du don sans réserve. Le monde corporel se révèle dans le désir de recevoir, tandis que le monde spirituel se révèle dans le désir de donner sans réserve.

Nous ne sommes pas capables de voir ni de sentir quelque chose dans le monde spirituel, car nous n’avons pas l’attribut du don. Nous percevons tout ce que nous vivons dans notre désir de recevoir du plaisir dirigés « vers nous-mêmes »,  alors que le monde spirituel est perçu dans le désir de donner, lorsque nous sortons du désir de recevoir du plaisir, «hors de nous-mêmes. »

Comment pouvons-nous nous rapprocher de cela, si ces deux formes de perception sont opposées l’une à l’autre ? Les kabbalistes disent ce qui suit : Essayez de jouer à donner sans réserve, entraînez-vous à le faire, faites la même action que les autres, où chacun, ensemble avec tout le monde, essaye de sortir «hors de lui-même», de son ego, pour aller vers les autres. Imaginez cette aspiration autant que vous le pouvez.

Dans cette aspiration, quand vous pensez que vous sortez hors de vous-même pour aller vers les autres, vous commencez à atteindre, à percevoir et à comprendre ce qu’est le monde spirituel. Vous ne comprenez rien à cela, vous n’êtes pas en mesure d’analyser, de tester cela ou d’évaluer vos actions. Mais ces efforts construisent progressivement en vous un désir – («des muscles»), qui se trouve déjà en vous, mais que vous n’utilisez simplement pas.

Différentes parties de votre avenir, le grand corps futur de votre âme, sont inculquées en vous, dans votre point dans le cœur, comme dans une goutte de sperme, et le corps de cette âme se développe grâce à vos efforts constants. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que vos efforts pour sortir de vous-mêmes et pour aller vers un autre être humain se combinent avec les forces de tous, unis dans une aspiration commune, ce qui active ces «muscles».

Quand chaque personne dans le groupe pense à sortir d’elle-même pour aller vers les autres, elle ajoute la force de son «muscle» spécial à tout le monde. Ainsi, chacun commence à augmenter le volume de ses « muscles » avec sa capacité à se développer et à sortir de lui-même.

Il s’ensuit que chaque personne a un seul point: l’aspiration commune. Mais tous les autres qui réfléchissent également à sortir d’eux-mêmes, sont ceux qui, en s’incluant eux-mêmes à elle, construisent la structure du futur Partsouf en elle (et chacun fait cela dans tous les autres). Cela ne signifie pas qu’ils lui donnent quoi que ce soit de leurs «muscles». Ils lui donnent des forces pour le développement du gène d’information (Reshimo), appelé son point dans le cœur, une goutte de sperme.

Il s’ensuit qu’aucun d’entre nous n’est capable de se développer par lui-même, dans toutes les directions, dans aucun «muscle» de nos 613 forces, désirs. Nous ne pouvons nous développer que grâce à l’inclusion mutuelle, l’un dans l’autre. Le Créateur nous envoie des amis, des personnes haineuses, des conflits, des guerres, des problèmes, et des pressions, toutes ces différentes situations, afin de nous fournir ce genre d’inclusions mutuelles. Lorsque nous travaillons correctement sur la base de ces problèmes, alors plus les sensations de ces situations sont aigues et dramatiques, plus elles deviennent des degrés d’ascension élevés et raides.

C’est pourquoi nous devons ajouter à notre étude toutes les différentes situations survenant dans le groupe et dans la vie de chaque personne et les difficultés qu’elle rencontre dans leur travail spirituel intérieur de notre étude, et nous devons voir combien nous pouvons avancer en particulier sur la base des problèmes et des complications. Nous voyons cela dans les contes de la Torah : Plus les problèmes se révèlent, à chaque fois et toujours de nouvelles ascensions se produisent au-dessus. Et cela continue jusqu’à ce que nous obtenions une correction complète (Gmar Tikoun).

Pour cette raison, quand nous lisons le Zohar, nous devons nous concentrer sur le fait que tous nous désirons sortir de notre ego pour aller vers les autres. De cette façon, chacun de nous développe son récipient (désir) – le Partsouf spirituel se construit spécifiquement par l’inclusion mutuelle de chacun.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 06/09/2011, Le Zohar

La source de la force

Dr. Michael LaitmanQuestion: La fatigue de la vie indique-t-elle que je dois passer à un nouveau niveau? D’où vient la sensation d’être fatigué ?

Réponse: La fatigue vient d’un manque d’importance du but .Cela est dû au fait que vous ne recevez pas assez de points positifs de relance du groupe. Si vous l’aviez été, alors vous seriez allumé.

C’est le devoir du groupe d’élever chacun de ses membres. Depuis que le groupe comprend tout le monde, vous devez tous travailler ensemble sur la volonté commune et l’aspiration. Ensuite, chacun aura la force d’avancer. C’est appelé la « garantie mutuelle » quand on se connecte tous afin de donner à l’autre la force pour atteindre l’objectif de la création. 

Du cours sur les  fondamentaux de la Kabbale du 30/10/2011

Comment peut-on voir qu’il est bon de donner sans réserve?

Dr. Michael LaitmanIl y a deux façons par lesquelles la nature nous fait avancer : à notre insu ou consciemment, c’est à dire par la Lumière (la Torah), ou par la souffrance. Le chemin sur lequel nous avançons sans savoir est celui de la douleur. Parce que notre nature est un désir de recevoir, on avance et on se développe progressivement d’un degré à l’autre sous l’influence d’une sensation bonne ou mauvaise. Alors qu’est-ce que nous ressentons comme bon ou mauvais?

Nous avons été créés par la Lumière, qui nous a créés avec un désir d’être remplis. Grâce à notre processus de développement, nous atteignons  progressivement tout ce qui est dans la Lumière, dans le Créateur, comme bon et tout ce qui est en contraste avec ce que nous percevons comme mauvais.

C’est un très long chemin, et pour longtemps, selon notre nature, tout semble à l’opposé de nous. Mais comme le pouvoir du don sans réserve nous l’enseigne, nous commençons à comprendre que notre égoïsme est mauvais et qu’il est responsable de tous nos échecs, et combien cela pourrait être merveilleux si nous étions dans l’attribut du don sans réserve, ce qui pourrait nous élever au-dessus de tout mal .

Ce réveil vient progressivement à chacun de nous et pour toute l’humanité. C’est par la souffrance que nous apprenons par les coups que la force nous pousse par derrière.

Dans le même temps, on nous donne l’occasion de hâter notre développement par nous-mêmes et de progresser vers la réalisation du bien. Le bien est seulement le don sans réserve, et nous devrions faire différents exercices  et utiliser différents outils afin de développer la sensation de la reconnaissance du mal en nous, non pas comme un résultat des coups mais plutôt à travers l’environnement.

Pour ce faire, nous devons être plus sensibles au bien et au mal, au don sans réserve et à la réception, à l’amour d’autrui et à la haine. Je peux me préparer avant même que le coup arrive, en travaillant avec l’environnement afin que je puisse commencer à comprendre que donner sans réserve est bon et que la réception est mauvaise.

Après tout, c’est la façon dont est la nature. Le Créateur a déterminé le but de la création: l’adhésion au Créateur, à Ses qualités, c’est tout, « comme il est miséricordieux, vous l’êtes aussi. » Donc, nous devons ressembler à Ses attributs dans tous nos attributs. Cela signifie que je dois me transformer et  comprendre que ma nature est mauvaise et que la nature du Créateur du don sans réserve est bonne.

Les astuces et les moyens que j’utilise afin de voir  combien est bon le don sans réserve, sont appelés « Mitsvot » (commandements), « l’œuvre de Dieu ».Travailler avec l’environnement nous permet de voir le don sans réserve comme bon et l’égoïsme comme mauvais.

C’est pourquoi l’âme a été brisée en plusieurs âmes individuelles  et que nous pouvons, grâce à notre travail commun, atteindre cette connexion et l’amour des autres, ce qui est le bien. De l’amour des autres nous atteignons l’amour du Créateur. C’est l’expression particulière et générale d’un même phénomène.

Toute la descente de haut en bas, ce qui signifie toute la préparation qui a été faite pour nous a été nécessaire afin que nous soyons capables de l’utiliser et de nous développer de manière indépendante et consciente, de sorte que nous finissions par atteindre le but.

De la 1 erepartie du cours quotidien de Kabbale du 06/11/2011, « Ce qu’il faut attendre de l’assemblée des amis »

Quand les serpents se rendent

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre «  Pekoudé » (Comptes), «point 528: Quand un homme décède de ce monde, cet animal sort des quatre séraphins volant. Ils volent devant lui et ils ne laissent pas tous ces évocateurs de jugement et sentence l’approcher. Il y a plusieurs messagers de paix autour de lui, qui sont les séraphins. Quand ils voyagent et sont vus, ces serpents et séraphins qui sortent du serpent qui a causé la mort au monde entier, se rendent.

Le serpent, les bêtes, et les anges, tous ces éléments sont des forces internes du niveau inférieur à celui de l’homme. Nous parlons ici de la forme dans laquelle ces forces et penchants sortent de chacun de nous, comment avec leur aide nous nous connectons entre nous, entre toutes les âmes, et créons  progressivement un réseau entre nous, qui devient de plus en plus corrigé et vient ainsi de plus en plus près du réel Malkhout de l’Infini qui nous sert toujours en tant que critère. Ainsi, dans l’ensemble de ces actions, nous avons besoin de voir les forces de connexion entre nous. 

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/11/2011, Le Zohar

Des milliers de noms pour l’amour

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Pekoudé »  (Comptes), «point 525: Ce sont les séraphins à six ailes, qui sanctifient leur maitre trois fois par jour. Ils sont méticuleux avec les justes comme une mèche de cheveu, et se tiennent pour punir – dans ce monde et dans le monde à venir – ceux qui offensent l’homme de qui ils ont appris ne serait ce qu’une seule chose dans la Torah, et ne sont pas respectueux à son égard

Quand nous commençons à remonter de ce monde vers les degrés de connexion spirituelle, nos relations reçoivent ces noms sacrés, soit du côté de la bonté ou du côté du mal. Soit j’aime ou je déteste, et il y a des milliers de noms qui découlent de mon amour ou de la haine: les anges, les séraphins, les démons et esprits, qui venaient de la gauche ou de la droite, soit par haine ou par amour, et les connexions entre eux.

Dans l’ensemble, on nous a parlé de deux forces. Après tout, il n’y a rien, sauf la force de la réception et la force du don sans réserve. C’est seulement que dans notre monde, nous  leur trouvons en quelque sorte des noms simples, en utilisant le langage parlé. Mais dans la spiritualité ils ont des noms précis, en fonction des actions qu’ils accomplissent, des  forces et de l’épaisseur (Aviout) du désir,  qu’ils activent, et selon les résultats qu’ils apportent.

Mais dans l’ensemble, on parle ici des deux formes de nos relations : l’attirance et le rejet, la connexion et la  séparation. Et entre eux, il y a notre libre choix, nos efforts et les efforts dans l’utilisation de ces deux forces, afin de renforcer constamment notre Kli (récipient) spirituel, jusqu’à ce que toutes les forces de l’éclatement révèlent le lien entre nous, qui est 620 fois supérieur à ce qu’elle était avant l’éclatement. 

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/11/2011, Le Zohar