L’homme est toujours au milieu

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je ne pas oublier à la fin de chaque jour que toutvient du Créateur?

Réponse : Tout d’abord, une telle compréhension doit être acquise par la force: avec vos propres efforts et avec l’aide du groupe, par la lecture de citations appropriées et en vous rappelant constamment à ce sujet.

Et puis viennent les changements réels, qui produisent la Lumière qui ramène vers le bien. Puis la personne entre dans un état ​​permanent et réalise que tout est guidé par- En-Haut : Le Créateur est le premier et Il est le dernier, tandis que l’homme est au milieu et relie simplement le début à la fin 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/10/2011, Ecrits du Rabash

Tout recommencer au début chaque jour

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si l’homme choisit le Créateur à chaque fois, alors comment est-ce différent à chaque fois?

Réponse: Un nouveau désir, un nouveau degré vient à chaque fois, et tout recommence dès le début. Hier, certaines choses vous ont rendu triste et certaines réussites vous ont réjoui, mais aujourd’hui tout recommence, comme si vous étiez de retour au même point, et il n’y a rien que vous puissiez faire à ce sujet.

Qu’est-il arrivé, n’aviez-vous pas déjà compris cela hier? Mais non, de nouvelles subtilités de la  compréhension sont ajoutées aujourd’hui. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/10/2011, Ecrits du Rabash

« Guilad Shalit, Si seulement j’avais un Etat comme le vôtre! »

Aux infos (Extrait de Ynetnews): «Le monde arabe montre une rare appréciation du fait qu’Israël est disposé à payer un tel prix pour un seul soldat.

« La publiciste syrien Chalas Galbi a écrit dans le journal syrien El Ailaf:« Dans notre pays, le gouvernement vous tire dessus, en Israël, ils font tout leur possible pour ramener des os pourris. Peut-être que c’est nous qui avons un problème ? Concernant la question du soldat, l’âme, Guilad Shalit, tous les politiciens et les responsables militaires de notre État ennemi se sont impliqués et ont fait des efforts pour le libérer.  »

« Galbi oppose ce fait en le comparant avec la répression brutale du soulèvement en Syrie …« Qui est l’ennemi et qui est un ami? Arrivera-t-on à comprendre que le problème est interne et que la question israélienne est mineur ? Peut-on comprendre que nous nous conquérons l’un l’autre plus cruellement qu’Israël ne nous conquière ? « Il ajoute : « Dans chaque échange de prisonniers, nous nous réjouissons d’avoir écrasé Israël et que c’est la « mère de toutes les batailles», l’échange de la décennie. Nous sommes une nation qui aime rire, n’est-ce pas ? Le 11 octobre (le jour où l’échange fut annoncé) doit être accepté avec condoléances, en pleurant et en portant le deuil, à cause de l’état de la nation arabe.  »

« Le journaliste koweïtien Akabal El-Ahmed a osé exprimer une opinion non conventionnelle dans le journal local El-Kabas: » Guilad Shalit, vous êtes chanceux d’avoir une telle patrie … Je souhaite que nous puissions tous être comme vous, Shalit … Qu’Allah vous bénisse dans votre patrie, Guilad Shalit … Savez-vous pourquoi je vous envie Shalit … pourquoi j’aimerai être à votre place, et pourquoi je l’ai béni pour sa patrie? C’est à cause de la valeur humaine et de sa signification dans son pays natal … Dans notre monde arabe, le gouvernement est celui qui tue, qui arrête, et qui fait disparaître ses citoyens, hommes et femmes, de sous le soleil … »

« Je prie jour et nuit que je puisse être comme Shalit dans mon pays … que les médias s’intéressent à moi … que je sois comme Shalit et qu’il y ait toute sorte de pressions, afin que je retourne dans ma famille, alors que je suis absent pour avoir fait quelque chose pour mon pays. Je suis heureux pour vous, Guilad Shalit, parce que vous êtes un citoyen dans votre patrie, je suis heureux pour vous, parce que vous êtes important et précieux. Je suis heureux pour vous que le monde entier et pas seulement votre patrie suivent vos allées et venues depuis le premier jour, où vous avez été kidnappé Guilad Shalit …, vous êtes chanceux d’avoir une telle patrie. « 

L’avis de scientifiques

Opinion : Alexander Chumakov, professeur de philosophie, extrait de socionauki.ru) : «La mondialisation a commencé avec l’ère des grandes découvertes. Depuis le début du 19ème siècle au milieu du 20e siècle, la mondialisation a touché tous les domaines de la vie sociale. Le monde s’est transformé en un système économique et politique global.
 

«Il y eut depuis 1980 une révolution de l’information, et maintenant aucun domaine de l’activité sociale ne peut être considéré séparément. A partir de ce moment, le monde représente un système complet, dont le secteur financier fait aussi partie.

«Les crises économiques, y compris la Grande Dépression de 1929-1933, étaient de type régional, alors que maintenant la crise est une crise mondiale. … Mais étant devenu un système complet, le monde moderne n’a pas encore reçu un gouvernement adéquat, et c’est la principale contradiction du monde global. Nous ne pouvons espérer une solution rapide à ce problème, parce que les valeurs universelles sont manquantes, et que le droit international est trop loin d’arriver à une loi universelle, qui est essentielle pour l’existence d’un gouvernement mondial. Le G8, ou même le G20 ne sont pas suffisants pour résoudre le problème donné.

«C’est de là que la crise financière vient : Elle n’est que le début, une crise systémique du monde peut parfois se calmer ou s’intensifier, mais elle ne peut pas se terminer sans que soit résolue la contradiction principale de l’époque moderne. »

« Professeur V. Kuvaldin:« La crise que nous traversons n’est ni une crise financière ni une crise économique. Il s’agit de la première crise systémique. Les difficultés financières et économiques ne sont que les formes de ses manifestations. La crise économique moderne prend ses racines dans le XIXe siècle … Mais une version stable de la mondialisation fut formée entre 1960 à 1990. Ce fut un projet américain. La crise a montré que le monde ne peut pas continuer à se développer de cette façon. Cela va changer.  »

Professeur K. Barlybayev : « Du point de vue de la théorie gouvernementale, la nécessité d’un gouvernement mondial est une question d’opinion subjective. Objectivement, … les gens sont obligés de gouverner le monde, en dépit de leurs désirs. Un gouvernement mondial sera créé lorsqu’il sera nécessaire, même si les chefs de gouvernement ne souhaitent pas avoir des agences gouvernementales au-dessus d’eux. Mais il n’y aura pas d’humanité, sans un gouvernement mondial. « 

Noam Chomsky: « 10 stratégies de manipulation» par les médias

Opinion : (Noam Chomsky, un linguiste américain, philosophe, Professeur (émérite) au Département de linguistique & Philosophie au MIT) : «le critique renommé et linguiste au MIT, Noam Chomsky, l’une des voix classique de la dissidence intellectuelle au cours de la dernière décennie, a compilé une liste de dix stratégies les plus courantes et efficaces en recourant à des agendas «cachés» servant à manipuler la population à travers les médias.
 

1. La stratégie de distraction

Le principal élément de contrôle social est la stratégie de distraction qui consiste à détourner l’attention du public des questions importantes et des changements déterminés par les élites politiques et économiques, par la technique d’inondations ou en déversant de façon continue des distractions et des informations insignifiantes. La stratégie de distraction est également essentielle pour empêcher l’intérêt public dans les connaissances essentielles dans le domaine de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie et de la cybernétique. «Maintenir l’attention du public, captivée par des sujets sans réelle importance, détourne des vrais problèmes sociaux. Gardez le public occupé, occupé, occupé, sans lui donner le temps de réfléchir, qu’il rentre à la ferme et vers d’autres animaux (citation du texte « Armes silencieuses pour une guerre tranquille ») !

2. Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution». Elle consiste à créer un problème, une «situation» visant à provoquer une certaine réaction dans le public, de sorte que ce soit la principale mesure que vous voulez accepter. Par exemple : il faut révéler et intensifier la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, pour que le public demande lui-même « des lois et des moyens politiques sur la sécurité au détriment de la liberté ». Ou encore : créer une crise économique pour accepter le retrait de droits sociaux et le démantèlement des services publics, comme des maux nécessaires.

3. L’acceptation d’une stratégie graduelle à un degré inacceptable, simplement en l’appliquant progressivement, au compte-gouttes, pendant des années consécutives.

Voilà comment de nouvelles conditions socio-économiques (néolibéralisme) ont été radicalement imposées durant les années 1980 et 1990 : le statut minimal, la privatisation, la précarité, la flexibilité, le chômage massif, les salaires, sans garantir un revenu décent, autant de changements qui auraient entraîné une révolution, s’ils avaient été appliqués en une fois.

4. La stratégie du report

Une autre façon d’accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse et nécessaire », en gagnant immédiatement l’adhésion du public pour une application future. Il est plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un coupe gorges immédiat. D’abord, parce que l’effort n’est pas demandé immédiatement. Ensuite, parce que le public, a toujours tendance à attendre naïvement que «tout ira mieux demain » et que le sacrifice exigé puisse être évité. Cela donne au public plus de temps pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5. Aller vers le public comme un petit enfant

La plupart des publicité, faite pour le grand public, utilise la parole, l’argumentation, les gens et en particulier des intonations infantiles, souvent proche de la faiblesse, comme si le spectateur était un petit enfant ou un attardé mental. Plus on essaie de tromper la vision/perception du spectateur, plus on a tendance à adopter un ton infantilisant. Pourquoi? «Si on s’adresse à une personne comme si elle avait 12 ans ou moins, alors, à cause de la suggestion, elle aura aussi une tendance certaine à répondre ou réagir, sans aucun sens critique, comme une personne de 12 ans ou moins (voir « Des armes silencieuses pour une guerre tranquille »).

6. Utilisez le côté émotionnel plus que la réflexion

Utiliser l’aspect émotionnel est une technique classique pour provoquer un court-circuit sur une analyse rationnelle, et finalement sur l’esprit critique de l’individu. Par ailleurs, l’utilisation de l’émotion vous permet d’ouvrir la porte à l’inconscient pour implémenter ou greffer des idées, des désirs, des peurs, des angoisses, des compulsions, ou d’influencer des comportements …

7. Maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité

Rendre le public incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour contrôler et asservir. «La qualité de l’éducation donnée aux classes sociales inférieures doit être aussi pauvres et médiocres que possibles, pour que le fossé de l’ignorance, planifié parmi les classes inférieures et supérieures, soit et demeure impossible à atteindre pour les classes inférieures (voir Armes silencieuses pour une guerre tranquille).

8. Pour encourager le public à se satisfaire de la médiocrité

Pousser le public à croire que le fait d’être stupide, vulgaire et inculte est à la mode …

9. Renforcer l’auto-culpabilité

Laissez l’individu se plaindre de son malheur, à cause de son manque d’intelligence, de son manque de capacité ou d’effort. Ainsi, au lieu de se rebeller contre le système économique, l’autodépréciation et la culpabilité de l’individu créent une dépression, dont l’un des effets est d’inhiber son action. Et, sans action, il n’y a pas de révolution!

10. Parvenir à mieux connaître les individus qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès de la science accélérée a généré un écart croissant entre les connaissances du public et celles détenues et exploitées par les élites dominantes. Grâce à la biologie, à la neurobiologie et à la psychologie appliquée, le «système» a bénéficié d’une compréhension sophistiquée des êtres humains, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système est parvenu à mieux connaître l’homme commun, qu’il ne se connaît lui-même. Cela signifie que, dans la plupart des cas, le système exerce un meilleur contrôle et un grand pouvoir sur les individus, plus grands que ceux exercés par les individus sur eux-mêmes. « 

L’économie de l’équilibre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quels changements doit-on mettre en œuvre  arrivé à ce point?

Réponse: La tâche la plus importante est de changer les perspectives de l’homme sur le monde, son approche. En vérité, nous n’avons pas besoin de faire autre chose. Il est impossible de prendre des mesures concrètes sans cela.

En effet, les gens n’ont pas encore compris ce qui se passe. Ils doivent d’abord être d’accord avec l’idée que nous devons changer intérieurement en direction de l’unité. Il suffit de simplement en  convenir, hors du désespoir causé par la disparition totale des sources d’épanouissement. Les gens vont arriver à une compréhension nouvelle, seront imprégnés d’un sentiment nouveau, et commenceront à mettre en œuvre d’excellentes idées avant même que vous y pensiez.  En raison de la connexion mondiale forte, les gens vont acquérir la sagesse.

Question: Que signifie « se mettre d’accord pour s’unir » ?

Réponse: Les gens seront d’accord  intérieurement  que le nouvel et meilleur avenir du monde réside dans le lien entre tous. C’est déjà un autre regard sur le monde. Je ne m’oppose plus, je m’engage à apprendre à ce sujet, je deviens une partie de ce plan, et j’accepte ce message. J’ai déjà compris que la crise est causée par le grand égoïsme qui  nous a totalement séparés et nous a  tirés à part, tandis qu’’un seul système entier nous est  révélé.

C’est ce qui constitue l’accord: au lieu de suivre le prix du dollar américain et des taux d’intérêt, les gens vont commencer à changer leur façon de penser. «Nous serons mieux si nous nous unissons plus, parce que c’est la condition pour le succès d’aujourd’hui, que  la nature a posé pour nous ». Un propriétaire d’usine ou un médecin à la clinique, peu importe où se trouve quelqu’un  et ce qu’il ou elle fait – saura qu’il ne peut réussir que par la voie de l’unité, de la connexion. Une personne comprendra  que ce  ne sera pas utile si elle vole quelqu’un, profite  au détriment de quelqu’un, trompe quelqu’un, et ainsi de suite. Son attitude entière envers la vie va changer.

Le système financier actuel est basé sur le principe de la réussite au détriment des autres. Au début, tout allait bien: les gens économisaient de l’argent et ils investissaient dans l’industrie. Mais alors les jeux spéculatifs et les prix ont commencé à grimper  en flèche. Un combat commence autour d’un verre qui coûte cinq dollars: on est prêt à payer 20 dollars, et 30 autres, et nous construisons une industrie tout entière sur ces prix, comme si elle était basée sur l’argent réel. En conséquence, le dollar qui a été initialement fait d’or est maintenant fait de papier. Nous avons perdu le contrôle de l’économie. Ce n’est plus l’économie, mais un gros mensonge, et c’est pourquoi il est détruit aujourd’hui.

Nous devons passer à un système totalement différent et, surtout, déterminer pourquoi nous faisons cela. Le système financier mondial  doit  nous aider à équilibrer le système général. Nous opérerons non pas avec  des ressources gonflées mais avec de réelles ressources financières, qui correspondront à une capacité réelle de l’économie mondiale. Grâce à cela, nous allons amener le monde à l’équilibre. Nous allons tous discuter de la façon de mieux investir les moyens disponibles afin d’atteindre un maximum d’équilibre.

C’est la nouvelle approche économique: non pas de profiter de l’argent sur un compte bancaire, mais plutôt de renforcer le lien et l’équilibre entre tous les systèmes

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11.10.2011 : « La paix dans le monde »

Les kabbalistes au sujet de l’âme et des commandements, partie 3

Chaque commandement entraîne un autre commandement. Un commandement (Mitsva)  signifie fusion et union, et est dérivé des mots  « se rejoindre,  être ensemble» (Tzavta Hada) . Et c’est l’essence même du commandement, qui est, l’adhésion au Créateur à une occasion qui apporte un commandement, ce qui signifie une adhésion encore plus grande. [Toute la correction atteint  le montant d’une unité plus grande, qui est toute l’humanité.]
– Moshé Chaim Ephraïm, Déguel Machaneh Ephraïm , chapitre « Coré»

Les 613 commandements et les sept commandements des sages constituent les 620 étincelles de la Lumière. Le Baal Shem Tov a dit que le commandement (Mitsvadérive du mot «union» (Tzavta. Cela signifie que lorsque nous nous acquittons d’un commandement (union), nous adhérons à la Lumière du Créateur.
– Tzror HaChaim , 38

Les kabbalistes au sujet de l’âme et des commandements, partie 2

J’ai demandé au Messie: «Quand mon Seigneur  va-t-il venir? » Et il répondit: «Sachez que lorsque votre enseignement deviendra connu et se révèlera au monde et quand vos sources  se propageront à l’extérieur dans la mesure où elles  aussi, seront capables de s’unir et de s’élever, alors toutes les forces du mal disparaîtront, et il y aura un temps de désir et de rédemption.
– Lettre du  Baal Shem Tov, Mekor Maim  Chaim, chapitre « Noé »

L’âme de l’homme est la bougie du Créateur. En d’autres termes, les commandements (corrections) attirent la Lumière dans l’âme. Ainsi, le mot «commandements» (Mitsvot) dérive du mot «unité» (Tzavta). [Cela signifie que toutes nos corrections descendent vers l’unité]. 
– Zfat EmetDvarim (Deutéronome), chapitre  « Titzeh »

Une solution qui est difficile à discerner

Dr. Michael LaitmanQuestion : Au cours des manifestations de protestations sociales en Israël, les gens ont eu une sensation d’unité pour la première fois. Ils ont compris ce que cela signifie d’être uni. Maintenant, ils n’ont plus cette sensation. Ils ne savent plus quoi faire. Certains disent qu’ils veulent devenir des activistes sociaux et faire du travail bénévole.

Réponse : Nous avons besoin de les débarrasser de toutes leurs illusions. Éventuellement, ils iront distribuer des cadeaux dans les hôpitaux ou distribuer des dons pour les nécessiteux. Nous ne pouvons pas les empêcher de faire cela, mais la chose la plus importante est qu’ils comprennent que la correction vient de l’intérieur. Ce n’est pas leurs actions extérieures qui doivent changer, mais leur état intérieur qui doit être modifié. Nous découvrons le mal dans le monde non pas pour le corriger, mais afin de nous transformer. Puis, le mal disparaîtra. Le mal est un indicateur de notre changement intérieur.

C’est une approche très différente, comme passer votre perception à un nouveau niveau. S’inverser d’avant en arrière.  J’ai toujours cherché des moyens pour changer le monde : comment construire des systèmes de soutien et d’élargir davantage la charité, quelle est la meilleure façon de créer des systèmes d’aides, et comment améliorer notre société. Je voulais que mes enfants soient en mesure de se promener le soir sans être attaqués et soucieux de vouloir aider les personnes âgées, car je vais être dans cet état un jour. Cependant, toutes ces choses ne sont pas destinées à corriger notre nature, mais elles servent à améliorer l’image du monde extérieur, ce que je voulais pour me sucrer le bec.

Maintenant, nous voyons une situation inverse. Toutes ces manifestations dans de nombreux pays sont totalement inutiles, bien que nous ne comprenions pas pourquoi elles se produisent. La vraie raison des protestations n’est pas ce que les oligarques ont fait, mais ce que les conditions externes du monde ont changé. Le monde est devenu global, et c’est l’essence même de la crise. Les bulles financières ont toujours été créées.  Rien de nouveau sous le soleil.  La preuve : les gouvernements aujourd’hui ne réussissent pas à présenter des solutions viables. Que peuvent-ils faire ? Ils sont dans un piège.

La vraie solution qu’ils ne voient pas encore est le changement intérieur d’une personne. Il est très difficile de discerner cette solution, et c’est encore plus difficile de croire que c’est réaliste. Il est vrai que si nous étions mieux, si nous étions plus connectés et pensions conjointement, alors, bien sûr, nous n’aurions pas pollué la terre et l’air, et nous aurions tout faire correctement. Tout cela est vrai, mais nous sommes incapables de le faire. La nature ne nous pousse pas encore assez fort, bien que selon les données récentes, nous sommes en train d’en finir avec la Terre. Pourtant, cela ne semble pas faire impression sur nous. Nous savons seulement que ce n’est pas encore le cas aujourd’hui.

Nous utilisons uniquement des organisations internationales à des fins égoïstes. En général, si les Nations-Unies prennent une décision concernant un pays, il est assez facile d’exiger de ce pays à se conformer. Dans ce monde global, si vous fermez le “robinet” de leurs importations, leurs exportations et arrêtez les flux financiers, eh bien vous y êtes : le « patient » suffoque.

Alors, pourquoi sommes-nous incapables d’organiser le monde correctement ? Nous avons la capacité, et nous possédons de grandes forces. Cependant, nous n’avons pas encore assez souffert, et après chaque affliction, nous retournerons à notre modèle de comportements ancien.

De la 5e partie du cours quotidien de Kabbale 12/10/2011 , « La paix dans le monde »

Errez dans le brouillard ou suivre le courant ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi la loi de la garantie mutuelle nous est-elle cachée ? Pourquoi les scientifiques ne peuvent-ils pas la découvrir ?

Réponse : Vous souhaitez placer une personne devant des faits irréfutables : pensez du mal de votre voisin et un rocher vous tombe dessus; causez du tort à quelqu’un et vous recevrez un avis de menace de la banque. Vous voulez avoir une réponse immédiate à chacune de vos actions : récompense ou punition. C’est une indubitable loi de la nature pour vous.

Toutefois, une personne doit avoir la liberté de choix. Si nous agissions par instinct, il n’y aurait aucun problème. La Nature nous presserait à devenir un tout, simplement : si vous me montrez que je perds en me déconnectant avec les autres, je vais vous sourire et être gentil avec tout le monde ; je vais bâtir des relations amicales, me soucier des autres, et m’assurer que personne ne soit traité de façon injuste. Si nous étions programmés du ciel avec la responsabilité mutuelle, nous serions heureux de mettre en œuvre ce programme.

Mais la vérité de l’affaire, c’est que nous devons arriver à garantie mutuelle par notre libre choix, nous avons à construire par et dans notre degré humain, nous-mêmes. C’est pourquoi le message d’unité est caché dans le brouillard et nous sommes perdus en lui, privé du sens de l’orientation. Le moment où nous commençons à le réaliser et à le sentir, il disparaît. Sinon nous ne sommes pas en mesure de développer nos ressources humaines au sein de nous-mêmes.

Le brouillard n’est pas important. Ce n’est pas grave si nous sommes lents ou intelligents, maladroits ou habiles. Nous devons faire une seule chose : construire un environnement. Comme un enfant qui construit une maison avec de légos, nous devons construire un environnement artificiel comme un exemple de ce que nous voudrions être si nous le désirions.

Si une personne reste inactive, la nature l’oblige indirectement par des coups et des souffrances. Mais les coups, aussi, n’ont jamais forcés la nature de l’homme à se rendre, au contraire, une personne descend au niveau  « animal » et construit instinctivement un environnement afin de survivre. Ce serait un modèle soviétique du socialisme avec le Créateur, au lieu du KGB derrière votre dos. Et vous deviendriez un animal vivant dans l’unité avec les autres animaux du troupeau. Quel genre de créature est-ce ? Peut-on vraiment atteindre le niveau du Créateur comme ça ?

De la 5e partie du cours quotidien de Kabbale 12/10/2011 , « Paix dans le monde »