Changer un «mauvais œil» en bénédiction

Dr. Michael LaitmanLa différence entre un «bon œil» et un «mauvais», entre une bénédiction et une malédiction, c’est que dans ce dernier cas, la révélation se fait toute seule, sans mes efforts préliminaires, et je manque de récipient approprié. Alternativement, d’abord, je prépare le récipient, le désir, et ensuite, quoi qu’il arrive c’est la révélation pour moi. Dans les deux cas, cependant, c’est la même chose qui est révélée.

Si elle devient révélée sans que mon désir soit préparé, sans mon récipient, je ressens l’obscurité, la dissimulation. Et si mon désir se révèle d’abord, je perçois le contraire: la Lumière, la révélation. Il n’y a aucune autre différence entre une malédiction et une bénédiction.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale  du 03/08/2011, Shamati # 110

Vous ne croirez jamais de quel genre de groupe il s’agit

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que faire si vous sentez que vous ne donnez pas assez au groupe, comme si vous aviez épuisé vos forces?

Réponse: En effet, la force s’épuise en s’exerçant, diminue à chaque instant. Et il est bon de ressentir que votre force vous est comptée. Typiquement, nous ne réalisons même pas ce qui se passe, mais tout simplement nous nous détendons et tombons de sommeil, en perdant notre désir. Et c’est seulement parce que nous ne nous soucions pas de notre éveil. Nous devons nous aider les uns les autres puisque c’est la seule façon de nous réveiller!

Si vous ne vous investissez pas dans les autres afin qu’ils se soucient de vous, vous ne recevrez pas de force. Et le niveau de l’environnement n’est pas grave, ni ce qu’ils font. La clé est pour vous de commencer à agir et à investir en eux, et vous verrez le résultat. Vous ne croirez même pas combien ce groupe et les amis peuvent vous donner. Tout dépend de l’investissement de l’individu et de sa sensibilité.

Et si vous vous investissez dans le groupe, vous découvrirez soudain qu’ils se sont également réveillés et sont en train d’agir sur vous. Même si vous ne l’aviez pas remarqué avant, vous serez reconnaissant de votre investissement. Et c’est ce qu’on appelle la  garantie mutuelle. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 04/09/2011, Shamati # 17

Entre le cœur et l’esprit

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi l’égoïsme est-il rattaché aux « dents » dans le travail spirituel, comme il est écrit que nous devons « briser l’égoïsme des dents » ?

Réponse: Nous avons 32 « dents » (Lamed – Bet), ce sont les qualités fondamentales qui « mâchent», ce qui signifie étudier la nourriture ou la satisfaction. Ceci se passe après que  nous apprenons au sujet du genre de satisfaction que nous pouvons et que nous ne pouvons pas accepter, le montant que nous pouvons accepter pour l’amour du don sans réserve  et de sa forme. Ceci se passe après l’évaluation finale effectuée par les  «lèvres» (une  supérieure, l’autre inférieure) et la langue au milieu (appelé la «langue sainte») qui est dans la ligne médiane.

Notre structure entière reflète la répartition des forces qui examinent nos désirs et nos pensées. Cela détermine la forme humaine dans ce monde,  la forme imaginaire.

L’examen de la satisfaction que nous pouvons accepter pour l’amour du don sans réserve  est le travail spécial des «dents », qui séparent et mastiquent le désir de recevoir du plaisir  en se heurtant.  La bouche est située au milieu entre le cœur et l’esprit, elle étudie et travaille avec des pensées qui viennent du cerveau et des désirs qui viennent du coeur.Et nous apprenons par la relation appropriée entre eux ce que nous pouvons accepter sous la forme de la Lumière intérieure en tant que  «saveurs» (Taamin).

Le cœur contient des désirs qui n’ont pas encore été évalués au final pour la correction. L’endroit où la correction se passe est la bouche. Mais sa zone la plus spéciale est la gorge située au-dessus du corps, mais en dessous de la tête, à la place de la transition de l’un à l’autre. C’est pourquoi la gorge (Garon) sonne comme le mot « Guer» (celui qui traverse et rejoint Isra-El).

C’est comme si toute la différence entre l’animal et l’homme était contenue dans la gorge, le degré « parlant » qui suit les niveaux inanimé, végétal, et animal. C’est comme si cette partie que j’utilise pour parler, la gorge, me sépare d’un animal et me rendait humain. L’esprit tout entier, les clarifications, les pensées qui découlent de la raison, ainsi que les désirs qui viennent du cœur atterrissent dans la gorge, où l’essence humaine toute entière est concentrée.

La gorge contient un mécanisme spécial contrôlé par le cerveau en vertu duquel e nous effectuons des clarifications, parlons et chantons –essentiellement nous exprimons ainsi  notre niveau humain. Tout ce qui existe dans notre cœur et l’esprit est exprimé par la parole, ce qui signifie la gorge. On pourrait penser: qu’y a-t-il de si spécial à ce sujet, considérant qu’il consiste simplement en un tuyau, plusieurs cordes et des muscles …

Mais ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Ce mécanisme de la parole a besoin de comprendre tout ce qui existe dans notre esprit et dans notre cœur, et l’exécuter en l’exprimant. Elle est activée par les « cinq zones pulmonaires cinq » de bas en haut, puis atteint les « cinq sources dans la bouche» (la langue, le palais, la gorge, les dents et les lèvres). C’est un mécanisme  spirituel très compliqué.  

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale  du 01/06/2011, Shamati # 101

Une prière est un désir de connexion

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si le Créateur est ma propriété intérieure, alors à qui dois-je faire ma prière ?

Réponse : Vous êtes en train de l’élever vers cette propriété parfaite que vous avez besoin d’atteindre. Prier, c’est le désir d’obtenir un certain lien avec quelque chose dont vous voulez devenir plus proche. Une prière est un désir, un besoin de connexion, comme il est dit : « Je désire ! »

La connexion peut être externe, ce qui signifie à distance, ou bien elle peut être étroite et plus interne dans la mesure où il n’y a pas de différence entre nous. Dans les deux cas il s’agit de connexion. Il n’y a rien d’autre dans notre réalité sauf d’être plus ou moins proche de quelque chose. Je veux m’éloigner de quelque chose de mauvais et me rapprocher de quelque chose de bon dans la mesure où je deviens inclus dans lui-même ou qu’il devient inclus dans moi.

La façon dont nous sentons notre connexion dépend du degré spirituel où nous existons. Si nous sentons le degré supérieur, alors c’est un lien plus intérieur, où l’AHP de la partie supérieure existe dans le GE de l’inférieur. Si nous sentons le degré le plus bas, nous entrons dans sa partie intérieure et agissons là.

Cependant, il n’y a rien d’autre que de tirer plus loin ou plus près. Toute ma prière  et tous les désirs sont à ce sujet: soit se rapprocher de quelque chose soit l’éloigner de moi.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/09/2011, Le Zohar

La lecture est la révélation

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre  » VaYakhel (Et Moïse  assembla), «Item 226:  Il est interdit de lire dans le livre de la Torah, mais uniquement seul, et tout le monde écoute et se tait pour qu’ils entendent ses mots comme s’ils venaient juste de la recevoir au Mont Sinaï. Et quelqu’un doit se tenir au-dessus de celui qui lit dans la Torah, montant à la Torah, et se tait, pour entendre que celui qui parle et non deux. La langue sainte doit avoir un lecteur, et c’est une et non deux paroles.

Il ne faut pas oublier que nous parlons d’une personne. Celui qui lit la Torah et celui qui l’écoute, la nation, le  Créateur et la créature, la montagne et le pilier par lequel les gens prient, toutes ces propriétés existent dans une seule personne. Ils sont tous ses états intérieurs. Nous avons à les reconnaître en nous-mêmes et à trouver comment chaque mot et chaque propriété se rapportent à eux.

Nous sommes face à la révélation de la nature supérieure à la créature en fonction de la similitude des propriétés dans le degré de la correction qu’il subit. Lire  signifie révéler.

Si une personne est incapable d’imaginer le véritable état, il vaut mieux ne pas imaginer quelque chose. Sinon, on va commencer à imaginer une image corporelle: comment ils prennent le livre de la Torah à partir d’un placard, l’amènent à la plate-forme surélevée d’où la Torah est lue, et commencent à le lire. C’est tout. Cependant, ce n’est pas ce dont parle le Zohar.

Certes, ce sont tous des symboles reflétés dans la matérialité. Toutefois, de là une personne doit s’élever à la forme originale. Au lieu de l’imaginaire qui est révélé à nous maintenant, on a besoin de révéler le véritable monde: le désir de recevoir du plaisir corrigé dans toutes ses parties qui se manifestent dans une certaine forme, ainsi que le livre de la Torah, la révélation de la Lumière dans le désir.

Notre désir est en constante évolution. Il est semblable aux lettres qui voltigent en permanence  et se révèlent, tandis que les voyelles (TaaminNekoudot et Taguin) remplissent  les lettres. De cette façon, une personne dévoile la Lumière dans le récipient ou le désir. C’est ce qu’on appelle la lecture du livre de la Torah, au sujet de laquelle il est dit qu’une personne doit écrire le livre de la Torah sur son cœur. Le cœur est tous ses désirs.

Alors, tous mes désirs, toutes mes propriétés, et de tout ce qui existe en moi va se transformer en lettres de la Torah. Quand je veux les organiser correctement, je remplis ces lettres avec « les goûts » (Taamin), « les  points » (Nekoudot), et les « couronnes » (Taguin). Puis j’ai le texte du livre de la Torah, que j’habite et  ressens sur moi-même. C’est ma vie spirituelle. La personne devient elle-même le flux du texte de la Torah. Nul n’est séparé de la Torah ou séparé à partir des lettres de la Torah. Tout cela est la personne elle-même.

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 31/08/2011, Le Zohar

 

Une bonne habitude: désirer donner sans réserve

Dr. Michael LaitmanTout le monde sait que l’habitude devient une seconde nature. Disons que je veux apprendre une certaine technique et que je me propose comme apprenti chez un tourneur ou un charpentier. Je ne suis encore pas familier avec la matière, et on m’apprend progressivement à travailler avec elle. Ainsi, j’acquière des compétences (habitudes) dans le travail et commence à sentir cette matière: comment elle se comporte sous mes actions et comment travailler au mieux avec celle-ci.

 

Grâce à l’expérience, je reçois un sentiment supplémentaire de la matière que je touche. C’est quand nous disons que l’habitude devient notre seconde nature. Et je commence à sentir et à reconnaître mieux les choses, qui étaient auparavant pour moi inconnues, incompréhensible, insaisissables, et indiscernables, je discerne même des détails que je ne n’avais pas du tout remarqués et qui m’avaient échappés.

De toute évidence, rien n’arrive sans cause, alors pourquoi soudainement l’habitude devient ma nature ? La lumière agit toujours sur notre matière, notre désir de recevoir. Selon l’aspiration de l’homme, selon son désir d’atteindre un certain état, la Lumière agit sur lui et le rapproche de cet état, lui permettant de comprendre et de sentir.

C’est ainsi que nous nous sommes développés tout au long de notre évolution depuis des milliers d’années : Grâce à des habitudes faisant partie de notre nature. La lumière se tenait derrière chacun de nos désirs et nous aidaient à les réaliser. Le désir attire la lumière, ainsi l’homme évolue, et de cette manière nous nous développons.

Nous voyons combien de fois un jeune enfant répète la même action, jusqu’à ce que finalement il s’habitue (apprend) et arrête. Les jeunes enfants semblent faire des choses stupides, mais pour eux, c’est absolument nécessaire, et c’est la nature qui les pousse à cela, parce que c’est la façon dont ils sont censés grandir.

Nous aussi, nous grandissons constamment par le contraste d’états opposés, par des hauts et des bas, par un sentiment de manque et de satisfaction. Tel est le chemin.

Nous avons du mal à croire que même maintenant, nous sommes dans le monde de l’Infini! Mais avec l’aide des hauts et des bas que nous subissons, nous commençons à nous habituer progressivement à cette idée. Après tout, nous voyons que le monde apparaît ainsi en fonction de notre perception.

Quand je me réveille le matin, de bonne humeur, il me semble que tout va bien et que le monde entier est bon. Et si quelque chose gâte mon humeur, le monde devient alors immédiatement mauvais.

Et pourtant en même temps, nos propriétés ne changent pas, c’est seulement leur équilibre qui se décale légèrement. Si nous commencions à changer nos propriétés, alors, comme disent les kabbalistes, nous verrions des mondes très différents, une réalité différente.

Tout dépend de la personne qui l’atteint. Mais la réalité elle-même est la même Lumière de l’Infini, et vous voyez ce que vous pouvez actuellement en tirer pour vous-même sur son fond. Ceci définit votre monde: un degré de dissimulation de la lumière de l’infini, dans lequel vous êtes actuellement présents en fonction de vos propriétés. Donc, si nous voulons être semblable à cette lumière et donner sans réserve comme elle le fait, nous pourrions attirer la Lumière qui ramène vers le bien, qui nous corrigera et qui transformera notre désir de recevoir. Et il voudra exister dans la forme du don.

Ces actions deviendront nos habitudes. Mais cette habitude s’oppose toujours à notre désir et exige un effort jusqu’à ce que nous révélions en nous les mêmes propriétés, dans lesquelles nous vivrons la forme du don, la forme du Créateur. C’est ce qu’on appelle la révélation du Créateur aux créatures.
Tout se passe en vertu de l’habitude, qui devient une seconde nature. Nous nous entraînons à susciter en nous le désir, avec l’aide de l’environnement et des études, afin de se rapprocher de l’attribut du don, en partant d’un état très éloigné de lui.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 19/08/2011, n°7 Shamati

 

Le chef de la BCE voit les marchés comme étant dans la pire des crises depuis la Seconde Guerre mondiale

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Europe 1) « Le chef de la Banque centrale européenne a défendu mardi la décision de son institution pour aider à stabiliser les liens de l’Espagne et de l’Italie, mais a indiqué que la BCE ne se considérait pas comme le chef des pompiers de la zone euro pour longtemps .

« C’est la pire crise depuis la Seconde Guerre mondiale, et aurait pu être la pire depuis la Première Guerre mondiale, si les dirigeants n’avaient pas pris les décisions importantes, «[a déclaré] le Président de la BCE Jean-Claude Trichet.

« M. Trichet n’a pas directement confirmer que la BCE a été jusqu’à acheter des obligations de l’Italie et l’Espagne, disant seulement que ses banques» sont sur ​​le marché secondaire pour les obligations de la zone euro …

« Le chef de la BCE a également indiqué que sa banque tenait toujours pour principale responsable de la lutte contre la crise de l’endettement, les gouvernements de la zone euro et non la banque

«Je ne dirai pas« combien de temps la BCE va acheter des obligations sur le marché secondaire, Trichet a déclaré. «Ce que nous attendons est que les gouvernements fassent ce que nous considérons être leur travail. »

« Il dit que les pays de la zone Euro doivent appliquer les décisions prises récemment pour permettre à leurs fonds de sauvetage d’acheter des obligations du gouvernement sur ​​le marché libre » aussi rapidement que possible.  »

Mon commentaire: Bien sûr, tout le monde comprend que cela se fait en désespoir de cause. Personne n’a de plan de sauvetage. Les gens ne ressentent toujours pas, même au nom de sauver la nation, qu’il est vital d’entendre que la solution est dans la dimension sociale, en amenant la société toute entière à  une garantie mutuelle. 

Mais le programme de la nature a beaucoup de moyens de pression en réserve, pour contraindre l’humanité à rechercher unité et similitude avec la nature globale.

Que faire si vous êtes tombés

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je suis tombé, que dois-je faire pour avancer?

Réponse: Lorsque vous êtes tombés, vous en êtes tout d’abord désolés, et vous voulez sortir de cet état de chute, vous élever au-dessus de votre nature, que vous ne pouvez plus supporter. Vous justifiez même cette chute et vous comprenez qu’ «il n’y a rien hormis le Créateur. »

Et puis, progressivement, vous oubliez et vous revenez à votre état habituel, en pensant qu’il n’y a rien d’effrayant à ce sujet et que toutes sortes de choses arrivent. Et ainsi de suite jusqu’au prochain coup.

Le nombre de coups nécessaires dépend de la mesure dans laquelle vous connectez votre esprit à cette chute et travaillez sur elle avec l’aide du groupe. Le groupe doit devenir votre cellier, accumulant l’ensemble de votre esprit au moment où vous êtes complètement sous le contrôle de vos sentiments, afin de l’équilibrer.

Et au contraire, quand vous tombez sous le contrôle de la froide et aride raison, et quand vous ne savez même pas comment éveiller des sentiments en vous, afin d’être inspiré par la spiritualité, alors vous recevez du groupe une impression sous formes de sentiments.

Mais vous ne serez jamais en mesure de posséder à la fois, le sentiment et l’esprit. C’est pourquoi la connexion au groupe nous est si nécessaire, elle peut compenser l’opposé manquant et d’une certaine manière réunir deux opposés ensemble. A condition que vous vous abaissiez devant le groupe et que vous soyez prêts à accepter sa douleur. Ensuite, vous pouvez en quelque sorte connecter le cœur et l’esprit à l’intérieur de vous-mêmes.

Bien qu’en réalité, ils ne soient pas vraiment connectés, car vous n’êtes pas encore vraiment connecté au groupe, ce dernier vous influencera pourtant à distance. Et cette influence indirecte et enveloppante vous permettra de réunir en quelque sorte les deux opposés à l’intérieur de vous-mêmes. Et cela vous aidera déjà à comprendre un peu ce qu’est le spirituel et ce que signifie le l’union de ces deux pôles, quand vous ressentirez et comprendrez le spirituel simultanément au même endroit.

C’est un sentiment tout à fait spécial, dans lequel il y a la compréhension De telles choses sont presque inexistantes dans notre monde.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 08/08/11, Shamati

La solution est dans le changement de société

Dr. Michael LaitmanAvis (Robert Zoellick , président de la Banque mondiale): « Le chef de la Banque mondiale a averti dimanche que de nombreux acteurs clés du marché ont perdu confiance ces dernières semaines, poussant la fragile économie mondiale dans une« zone nouvelle de danger ».

«Robert Zoellick a déclaré que les événements des dernières semaines en Europe et aux Etats-Unis ont déjà eu un impact négatif, et pourrait signaler des problèmes encore plus grands à venir.

« Il y a eu une convergence de certains événements en Europe et aux Etats-Unis qui a conduit de nombreux participants du marché à perdre confiance dans le leadership économique de certains pays clés », a déclaré Zoellick.

« Je pense que ces événements combinés avec certaines autres fragilités dans la nature de la reprise nous a poussé dans une zone nouvelle de danger » a déclaré Zoellick. «Et je ne dis pas ces mots à la légère. »

Mon commentaire: Ce problème ne peut être résolu ni par les financiers, ni par les politiciens, mais seulement par une transition progressive vers une société intégrale. Dans une telle société, tout changement ne fonctionnera que si tous les problèmes sociaux sont résolus ensemble, comme dans une famille.

Le manque de confiance

Dr. Michael LaitmanLe système économique doit correspondre à l’état de la société. Jusqu’à présent, nous avons développé et modernisé le système égoïste, dans lequel chacun a gagné en fonction de ses forces et de ses capacités. Les matières premières, l’armée, la politique, la fraude, et ainsi de suite, tout a été connecté au réseau de liens égoïstes entre nous, et la formule de tout le monde était de maximiser les profits.

Toutefois, le bénéfice peut être différent. Par exemple, certains paient d’énormes sommes d’argent pour être respectés et craints. D’autres optent pour autre chose, et tout dépend du type de société. Mais finalement, tous les moyens deviennent une partie du réseau qui nous relie et qui détermine essentiellement tout.

En le rejoignant, nous le gâchons par notre égoïsme, la jalousie, la luxure, et la vanité en tant qu’individus ainsi que nations parce que le général et le particulier sont égaux. En conséquence, ce réseau, qui s’étend sur l’ensemble du monde, est imprégné par toutes sortes de désirs, trempé par la sueur de l’histoire des pays et des nations, et imprégnés de leurs religions et de leurs rêves d’avenir. …

Tout est tissé dans ce réseau, et par conséquent nous ne pouvons pas le comprendre. La réalité entière est empêtrée dans le réseau de nos relations corrompues égoïstes. Il y a trop de variables et de facteurs d’influence, et nous ne savons pas comment les décrire avec une seule formule: des centaines de pays, des présidents et premiers ministres, des armées, de l’argent, les ressources naturelles, les préférences religieuses et la mentalité, les réalisations passées, et les espoirs d’avenir …

Il est impossible de comprendre cet ensemble immense de données, et c’est pourquoi notre système économique est défini par cette mauvaise image que nous sommes capables de discerner à partir du réseau commun. Respectivement, celui qui est capable de le comprendre est capable de mieux prévoir et de gagner plus.

C’est ce qui s’est passé jusqu’ici. Conformément à la loi sur l’égalité du général et du  particulier, j’ai pu extrapoler mes qualités sur le pays et le monde entier car nous avons tous existé dans une nature égoïste. Dans une certaine mesure, je pourrais comprendre les principes de fonctionnement du pays et du monde, et en conséquence construire et coordonner les institutions gouvernementales du pouvoir et du contrôle.

Cependant, aujourd’hui, notre connexion est remplacée par un autre. Un nouveau programme a été installé et est constamment mis à jour pour sa dernière version. Il nous oblige à rechercher l’unité et plus de garantie mutuelle, et bien que cela ne se conforme pas à nos désirs, c’est l’état des choses aujourd’hui.

Nous, d’autre part, ne savons pas comment aborder ce réseau et nous perdons la capacité de communiquer avec les autres correctement. Le monde expérimente le manque de confiance: les banques ne font pas confiance aux fabricants, les gouvernements ne se font pas confiance mutuellement. Et cela est naturel. Avant, la connexion a été claire: «vous me donnez, je vous donne. » Nous nous comprenions les uns les autres dans notre égoïsme.

Cependant, la situation a changé. Nous ne nous sommes pas changés nous-mêmes, nous sommes toujours dans notre vieille nature, et en même temps, nous découvrons une nouvelle relation qui est totalement incompréhensible pour nous à partir de nos positions antérieures. Nous ne remarquons même pas sa nature altruiste.

C’est là que réside le problème, ce que les méthodes habituelles ne peuvent pas résoudre. La question est maintenant de savoir comment la société va progresser vers l’unité. Les raisons sont sans importance: soit l’économie, une menace pour la sécurité ou la nécessité d’apaisement social peut nous pousser vers elle. En tout cas,  c’est seulement dans le mouvement vers l’unité que la société va soudainement commencer à comprendre le monde: «Ah, c’est comme ça! Que peut-on faire maintenant? Que devrions-nous faire? »

Nous devons introduire l’éducation intégrale. Il n’y a pas d’autres solutions. Nous devons apprendre  à devenir clairs sur la façon de construire une nouvelle unité qui ne se fonde pas sur nos connexions précédentes et notre nature; comment changer notre nature un peu. Et même si je ne souhaite pas cela du tout, c’est la seule possibilité de s’adapter à la nature qui s’est révélée à nous, vers le réseau de relations altruistes. Seulement alors nous serons en mesure de mettre notre vie en ordre, sinon, nous perdrons complètement le chemin et irons à la faillite de toutes les manières possibles.

L’économie moderne est construite sur le principe du «donner et prendre», comme il est dit: «Allez gagner  des autres. » Que se passerait-il si les gens, les secteurs industriels, les pays et le monde entier n’étaient pas en mesure de distribuer les uns aux autres? Le monde va revenir à une agriculture de subsistance: je consomme ce que je produis. C’est une catastrophe, mais le monde pourrait en arriver là.

Et c’est pourquoi une éducation intégrale et la compréhension des relations mondiales sont si importantes aujourd’hui. Nous avons certainement besoin de trouver les bonnes formes de présentation pour expliquer cela au monde. 

De la cinquième partie du cours quotidien de Kabbale du 01/09/2011, « La Nation »