« Plus » et « moins » unis par le travail mutuel

Dr. Michael LaitmanDans notre monde l’amour et la haine sont deux différents sentiments contradictoires. Nous ne pouvons pas réunir ces deux opposés et nous ne comprenons pas que nous nous aimons parce que nous haïssons l’autre.

Mais dans le monde spirituel, ils sont un. Deux opposés s’unissent et il s’avère que j’aime et je déteste dans le même lieu, ce qui signifie la réception et le don sans réserve, ma séparation avec autrui et mon aspiration à lui, se produisent dans un seul endroit. Tout cela vient d’un état, d’un degré, mon état, dans lequel je ressens de la haine et de l’amour dans le même lieu. Je perçois ces deux opposés comme un tout.

C’est comme l’électricité, qui est impossible sans plus et ni moins. Dans le monde spirituel, un plus et un moins travaillent ensemble au-dessus d’une autre question, au-dessus de la conscience. D’un côté, il y a un moins, et d’autre part, un plus, et je suis au le milieu. Le monde spirituel est spécial car en lui, les opposés s’unissent!

Par conséquent, unissons-nous dans la garantie mutuelle, au-dessus de toutes les différences et les désaccords. Ce n’est pas grave avec quelle qualité chaque personne est née et de quelle façon elle pense. La chose la plus importante est de s’unir au-dessus de tout cela. C’est comme le travail est effectué par la foi au-dessus de la raison dans le monde spirituel,.

Avec cette approche, nous allons atteindre la spiritualité. Et puis, nous ne serons plus gênés par nos différences, mais nous les utiliserons pour révéler un plus grand degré d’unité.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 10/08/11, Shamati

Ne vous donnez pas un sentiment de culpabilité comme un voleur pris au piège

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous apprendre à haïr notre mal encore plus que nous le faisons maintenant?

Réponse: Nous ne serons jamais capables de nous résoudre à détester notre propre mal ou d’aimer la bonté. Cette attitude ne peut être créée en nous que par la lumière que ramène vers le bien. C’est exactement l’action qu’Elle effectue.

Nous n’avons besoin de rien en dehors de la haine du mal. Nous allons construire tout le reste au-dessus. Et si nous arrivons à sentir une véritable haine pour le mal, que nous acquérons de la Lumière, alors nous faisons en sorte que cette haine soit correctement et immédiatement utiliser pour construire notre attitude face à la Lumière, à la bonté.

Je ne vais pas rester là ayant un sentiment de culpabilité, en se demandant pourquoi je suis si mal. Ce n’est pas nécessaire du tout, car dans ce cas, je suis tout simplement à l’intérieur de mon ego. C’est une mauvaise approche de l’aide de la révélation du mal-comme un voleur qui se donne un sentiment de culpabilité pour avoir volé une fois qu’il a été pris parce que maintenant il va souffrir de cela.

Une indication de la bonne évolution (avec l’aide de l’étude, le groupe, et la diffusion), c’est quand j’accepte la révélation du mal avec joie parce que c’est ce qui me permet d’avancer. Il y a une histoire à propos de Rabbi Akiva qui rit quand il a vu comment le Temple avait été détruit parce qu’il percevait cela comme un signe que la correction finale se rapprochait.

Après tout, rien n’est nécessaire en dehors de la révélation du mal. Si le mal devient révélé avec l’aide de la bonne préparation, et si elle est utilisée correctement, alors nous atteindrons immédiatement le bien.

Tout bien est construit sur la révélation du mal. Par conséquent, si une personne ne révèle pas le mal comme un voleur piégé qui n’a pas réussi à voler à cause de son égoïsme, mais révèle plutôt le mal dans son attitude envers les amis et le Créateur, puis dans cette révélation du mal, il se sent immédiatement en opposition, celui qui a révélé le mal, la Lumière qui ramène vers le bien. Il adhère immédiatement à la Lumière et, basé sur la révélation de ce mal, construit le commandement, ce qui signifie va de la conséquence à la cause.

 De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 10/08/11, Shamati

Le Créateur me Pousse, alors que l’environnement me rattrape

Dr. Michael LaitmanNous sommes toujours à la merci du Créateur, et Il nous comble, nous faisant sentir son Lui, soit son contraire. Ce sentiment peut revêtir une variété d’images différentes, mais en fait, il n’y a que deux états.

Si une personne tente de rester sans cesse dans cette évaluation du Créateur, tout en étant consciente qu’elle fonctionne seulement contre Lui, elle gagne du temps. Durant les montées et les descentes, pendant les périodes où elle fait l’éloge ou la critique du Créateur, L’aime ou L’accuse, la personne comprend alors, que tout ce temps elle était entre les mains de la force supérieure, qui soit la chasse hors du sentier, soit l’aide sur ce même chemin.

Ceci est considéré soit comme un succès, soit comme une transgression seulement du point de vue d’une personne. Pour le Créateur, tout est saint parce que tout est nécessaire pour la clarification des attributs du don, et qu’il n’y a rien de mal dans le processus qu’une personne vit.

Pourtant, vous devriez encore essayer de clarifier les choses rapidement et profondément. Vous devez jouer contre le Créateur de la même façon qu’Il joue avec vous afin d’égaliser ce match. Le Créateur vous élève ou vous abaisse, mais vous devez alors utiliser l’environnement de manière à adoucir les montées et les chutes, en lui (l’environnement) donnant et en recevant de lui.

Parmi ces montées et chutes, vous devriez utiliser l’environnement pour vous trouver une sorte d’état intermédiaire et ​​stable, qui ne changerait pas. C’est-à-dire, utiliser l’environnement comme un régulateur, un ressort, un générateur de puissance, qui vous aide à maintenir l’équilibre lors d’une ascension ou d’une descente. Vous utilisez l’environnement pour transférer, d’un état à l’autre, la force, les intentions et les désirs, quand vous êtes au plus bas ou au plus haut.

Ainsi, l’environnement fonctionne comme un redresseur de courant alternatif, et tous vos montées et vos descentes aboutiront à un seul état: la révélation du Créateur comme une force unique.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 22/08/2011, art. n°62 Shamati

Se familiariser avec le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si le Créateur n’existe pas en dehors, mais se révèle en nous, alors quelle est la lumière environnante ? Ne vient-elle pas de l’extérieur ?

Réponse : Il y a Malkhout du monde de l’Infini. En dehors de cela, il n’y a rien d’autre.

Une fois elle fut pleine de Lumière de l’Infini. Puis une restriction fut placée sur elle, et elle prit une forme différente une fois que la lumière de l’infini sortit. Puis la même Malkhout s’est manifestée sous la forme de mondes et d’âmes, c’est-à-dire de ses parties. Certaines d’entre elles se rapportent à des cercles externes, et d’autres à des cercles internes.

De même, dans notre monde les niveaux minéral, végétal, et d’animal de la nature représentent la partie externe, et le niveau humain ou parlant représente sa partie interne. Cela détermine également  le développement spirituel : l’homme est doté d’intention tandis que les autres parties de la nature ne font que mener des actions. Finalement, Malkhout de l’Infini arrive à son état final : la fin de la correction.

Ainsi, il existe de nombreux états, mais peu importe ce qu’ils peuvent être, ils sont tous imprégnés d’un seul désir et d’une seule lumière. Qu’est ce qui change, alors ? La prise de conscience, l’intention sur le désir. En d’autres termes, les changements se produisent seulement respectivement à l’attitude de la créature envers le Créateur ou le désir de la Lumière. Rien ne change sauf pour mon attitude, ma compréhension, ma perception ; ma connaissance du monde dans lequel je vis.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/08/2011, «un commandement»

Révéler la Shekhina entre nous

Dr. Michael LaitmanLe Zohar nous révèle la Shekhina (le lien entre nous) en décrivant les différentes situations tout en utilisant toutes les formes possibles, des images et des languages différents.

 

Si nous souhaitons nous connecter à ce que nous lisons, même sans comprendre ce que nous lisons, cela signifie que nous voulons arriver à connaître la matière apprise. Nous voulons être dans ce réseau qui relie toutes les âmes, qui révèle le Zohar. Nous voulons être parmi les âmes qui aspirent vers le Créateur dans la sainte Shekhina. «Saint» signifie que cette connexion agit  dans un désir de donner réciproque, une garantie mutuelle.

En lisant le Zohar et en souhaitant révéler la Shekhina entre nous, nous attirons la Lumière des états, qui nous sont cachés derrière les mots du Zohar, qui nous renvoie à notre source ; le Créateur.

De la 2ème partie du cours quotidien de la Kabbale 30/08/11, Le Zohar

HaVaYaH: Les phases de croissance de l’esprit et du cœur

Dr. Michael LaitmanToutes les différences et toutes les parties de la création en général sont contenues dans la division en quatre niveaux: minéral, végétal, animal et humain Une telle division est déduite des quatre phases de l’expansion de la Lumière Directe HaVaYaH, de la pointe de la lettre « Youd » et de « Yod-Hey-Vav-Hey», les phases de développement du désir, appelées Kéter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, et Malkhout.

Lorsque le développement atteint la dernière étape, Malkhout, elle commence à réagir à toutes les étapes situées avant elle, elle accomplit diverses actions, elle les accepte ou elle ne les accepte pas, elle est d’accord ou pas. Tout ce qui arrive encore s’est étendu à l’intérieur de Malkhout; elle ne peut pas changer ce qui s’est passé avant elle, les premières étapes, appelées les premières neuf Sefirot.

La totalité de la  science de la Kabbale est consacrée à la réaction de Malkhout (la création), à ce qui lui arrive. Si Malkhout ne sent rien et ne réalise rien, alors ce qui se passe est appelé le stade zéro. Quand elle reçoit seulement et commence à percevoir qu’elle comprend parfaitement le désir de recevoir, c’est la première étape, le niveau minéral.

Si elle sent qu’elle est dans le désir de recevoir, mais qu’elle n’est pas d’accord avec cela, alors c’est déjà le niveau végétal. Une plante a déjà sa propre opinion,  elle surmonte quelque chose, elle veut vivre sa vie. Mais elle ne peut pas encore effectuer ses propres mouvements, et elle ne comprend pas ses envies  internes.

Quand cela  commence à faire des mouvements par rapport à l’environnement, en essayant de ne pas en dépendre, et à se développer dans une direction en fonction de son caractère individuel, c’est déjà appelé le niveau animal. Et une telle personne diffère beaucoup de son environnement.

Le niveau suivant est quand quelqu’un commence à utiliser activement son désir de plaisir. Et puis il veut être individualiste, comme si le niveau végétal n’était pas d’accord pour obéir simplement aux ordres de sa nature, il cherche quelque chose de plus dans la vie. Il veut sortir des règles de l’environnement et se libérer de lui, comme le niveau animal. Et s’il veut aussi sortir d’être sous le contrôle du Créateur et devenir semblable à Lui, alors cela signifie qu’il a atteint le niveau humain.

Cependant, il est également possible de regarder le développement de ces phases de HaVaYaH d’un autre point de vue, de la façon dont la providence supérieure est révélée à la personne au dessus d’elle. Par ailleurs …

Si quelqu’un  est sous le plein contrôle du Créateur, cela signifie qu’il est complètement dans le don sans réserve, juste en ne s’en rendant pas compte. Toute personne dans le monde travaille à 100% pour le don sans réserve et travaille pour le Créateur.  Elle n’est opposée à rien et elle ne sait même pas qu’elle puisse résister. Elle agit en fonction de la façon dont le Créateur la contrôle, ce qui signifie qu’elle  est complètement dans le don sans réserve.

Puis, son égoïsme se développe et la personne commence à s’en rendre compte. Et puis elle comprend qu’elle est opposée à son Créateur. Et plus une personne se développe, plus son égoïsme se développe, c’est comme si  elle sortait du contrôle du Créateur et commençait à être en désaccord avec Lui. Bien sûr,  elle réalise tous les ordres d’en haut, mais la question est de savoir combien de ceci elle comprend, réalise et accepte.

Il s’avère que l’ensemble de notre jeu n’est pas dans les actions elles-mêmes, et non pas dans la façon dont nous disposons de nos vies, mais de voir si nous sommes d’accord ou pas avec les actions de l’Hôte au-dessus de nous.

Plus le désaccord est éveillé en une personne, plus elle a de revendications  envers le Créateur à propos de Ses règles, la plus grande étant la croissance de l’égoïsme. Et simultanément, avec cette opposition qui lui est révélée, elle a besoin de vouloir se corriger afin d’être à nouveau en accord avec Lui.

C’est pourquoi, «plus la personne est haute, plus grand est son égoïsme. » D’autre part, elle est déjà en train de réaliser des actions d’une personne mature et en vient à être semblable au Créateur et vers un accord avec Lui, s’abandonnant totalement au contrôle du Créateur, indépendamment de l’ensemble de la résistance de son égoïsme.

Ces phases de développement peuvent être vues dans notre désir de plaisir et le désir de donner sans réserve : HaVaYaH direct et opposé, ce qui signifie dans le désir et l’intention, l’esprit et le cœur. C’est ainsi que les niveaux de développement sont développés dans une personne. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/08/2011, Shamati

Les devoirs qui se font ensemble

Dr. Michael LaitmanBaal Ha Soulam: La Nation: …En observant la vie, nous voyons que le processus d’une nation ressemble vraiment à celui d’un particulier et le rôle de chacun dans la nation équivaut aux rôles des organes d’un corps. Ainsi dans le corps humain, les organes sont tenus de vivre en complète harmonie les uns avec les autres : les yeux voient, le cerveau avec leur aide pense et conseille alors que les mains travaillent ou luttent et les jambes marchent etc.… chacun se tient prêt et attend son rôle. Il en est de même pour les organes qui sont le corps de la nation : les conseillers, les employeurs, les travailleurs, les dirigeants etc.…doivent eux aussi agir entre eux en complète harmonie, pour que la nation ait une vie normale et une existence assurée.

 Comme la mort naturelle d’un individu est le résultat d’absence d’harmonie entre les organes, idem pour la nation, son déclin naturel résulte d’un obstacle précis dans ses membres, comme les sages en témoignent (Tossafot, Baba Metsia, chapitre 2) « Jérusalem fut détruite à cause de la haine gratuite existant à cette génération »

Il est évident que notre corps est capable d’une existence saine que si tous ses organes sont  reliés entre eux avec dévotion, où chaque organe connaît son rôle par rapport à l’ensemble du corps. Ensuite, l’organe fournit tout le corps avec ses travaux et toutes les substances, il donne et reçoit en pleine harmonie, selon des lois correctes et la correspondance entre eux.

C’est clair pour tout le monde. Cependant, nous ne réalisons  toujours pas que cette loi fonctionne  à  l’échelle de toute la création, de  l’univers entier. Même si des explosions ou des émissions ne se produisent que dans certaines parties du corps, en définitive, tout  forme ensemble un grand système vivant. Ainsi, il est fort possible que l’univers entier vive  en harmonie, tout comme un organisme, et c’est seulement nous qui ne le comprenons pas !

Une société humaine doit vivre de la même manière. Petit à petit, nous nous rapprochons du fait de réaliser qu’un certain processus nous conduit à une forte connexion et  à une  dépendance les uns envers les autres. Nous avons juste besoin de clarifier ce qu’il y a dans cette interdépendance, croissante et de plus en plus évidente,  que la connexion dépend de nous et de  ce qui est mis sur la nature.

La nature est constamment en train de nous révéler  notre interdépendance, et notre tâche est de  lui répondre : en se connectant  correctement. C’est comme la façon dont une vie régulière nous joue des tours en nous donnant des problèmes et des exercices, en nous poussant, en  exigeant le changement, pendant qu’en réponse nous devons changer, faire tous les exercices, et nous adapter à ce monde.

C’est ce qui se passe de nos jours. Nous n’avons pas d’autre choix que de comprendre que la nature nous offre une nouvelle forme de relations, que nous ne pouvons discerner encore. C’est pourquoi il est important de décider comment l’accepter et faire correctement l’exercice que nous avons reçus aujourd’hui. 

De la 4e partie du  cours quotidien de Kabbale du 17/08/2011, « La Nation »

La solution pour l’économie n’est pas un conte de fées

Dr. Michael LaitmanAvis: (Professeur d’économie comportementale Ariely Dan ,de l’université  de Duke): « les sentiments des boyaux sont souvent mauvais …. Parce que si vous y pensez, les conditions dans lesquelles vous pourriez développer de bonnes intuitions par le ventre sont les conditions dans lesquelles vous faites les mêmes choses encore et encore avec de très petits changements, et où vous voyez un effet immédiat. … Beaucoup de ce qui se passe dans le marché n’a aucun lien avec ce que vous avez fait, et on fait tellement  de bruit en cela  que c’est vraiment difficile pour l’être humain d’ observer le marché et de comprendre la relation entre ce que vous avez fait, ce que font les entreprises, et ce qui  se passe .

«Vous savez c’est comme  tous ces programmes quand les gens viennent le jour après que quelque chose se soit passé et … disent : «. Oh, je le  savais ;  voici l’histoire, et voici pourquoi » Vous avez tous ces experts qui vous donnent une explication de ce qui s’est passé hier. Bien sûr, la question est de savoir s’ils peuvent prédire ce qui arrivera demain, et ils ne s’aventurent  pas parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas.

«Nous avons fait une expérience dans laquelle nous avons pris quelques événements dans un marché boursier: les actions d’IBM ont augmenté,  les actions d’IBM sont descendues, etc., et nous avons créé des experts informatiques … qui [parfois] ont donné l’explication standard, mais parfois ont donné l’explication contraire. Ensuite, nous avons demandé aux gens combien ils faisaient confiance à ces pontes … et seraient-ils prêts à investir dans la prochaine période en fonction de leurs conseils.

« Il s’avère que peu importe la nature des explications, tant qu’ils ont donné une explication, les gens les ont suivis. Je pense que cela vient de notre grand désir  en tant qu’individus à nous raconter une histoire qui explique ce qui se passe. »

Mon commentaire: En d’autres termes, peu importe ce que sont les causes des événements ; nous avons juste besoin d’une histoire, qu’elle soit valide ou non. Cela nous réconforte, comme à un enfant dans les bras de sa mère qui veut un conte de fée juste parce qu’il l’entend de la mère. Nous sommes à la recherche d’un réconfort, pas d’une explication! Mais cela ne résout pas l’économie !

L’importance de nos réunions

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au début de Septembre, nous aurons une convention dans le nord d’Israël. Aujourd’hui, avec tous nos efforts dirigés vers la diffusion externe, quelle est l’importance de tels rassemblements «internes» ?

Réponse : L’un n’exclut pas l’autre. En tant que groupe, nous étudions la science de la Kabbale : les racines de la création, la correction de cette dernière et les actions spirituelles d’une personne qui se cachent derrière ses actes corporels. Dans son interaction avec les autres, volontairement ou involontairement, une personne active un mécanisme gigantesque, qui ne lui est pas familier. Nous étudions ce mécanisme et apprenons à comprendre et à utiliser nos actions internes au moyen d’actes extérieurs. C’est essentiellement le but de notre étude.

Nous étudions le système et trouvons les points où nous sommes connectés avec lui, où le système spirituel se termine, laissant la place au système corporel : les corps et les forces de notre monde. La connexion de ces deux systèmes réside dans mon désire : si j’annule mon désir devant le désir d’un autre, je le verrais dans la spiritualité. Si je baisse la tête devant l’autre, celui-ci devient alors mon Kli spirituel (récipient). Voilà comment je m’élève à la spiritualité.

Un être humain est au dessus de mon «moi» actuel, au-delà du Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité). Si je le traiter comme je me traite, je m’élève alors à son niveau et nous devenons un tout. C’est ainsi que je traverse la Makhsom.

Je transfère les nouvelles parties de mon mauvais penchant, que j’ai ici-bas dans ce monde, à l’autre. Tout d’abord, je sature mon attitude envers l’autre avec le don pour l’amour du don, en corrigeant les soi-disantes «erreurs». Puis, je passe à la correction des «transgressions». De cette façon, je déplace mon point dans le cœur vers le haut, révélant le mauvais penchant en moi. En conséquence, grâce à une bonne connexion avec l’autre, je m’élève à un degré supérieur.

L’ «autre» est l’humanité. La règle d’aimer votre prochain comme vous-mêmes s’applique à la population normale. C’est comme si on m’avait donné un exercice : changer mon attitude envers les autres. Sans leur connaissance, je transfère mon « moi » dans le monde spirituel, en réalisant l’étape de transition. La science de la Kabbale explique cela en termes spéciaux, mais pour faire simple: De cette façon, nous acquérons une bonne vie et sans danger pour nous et nos enfants.

Pour en revenir à la question, le bénéfice de nos conventions se trouve dans l’étude et, surtout, dans la connexion interne et dans l’union. Ce n’est que lorsque nous nous connectons, que nous devenons de plus en plus proche, et que nous nous annulons l’un devant l’autre, que nous aurons quelque chose pour nous adresser au monde.

Tout d’abord, nous apportons l’esprit d’unité. C’est pourquoi nous avons besoin d’événements d’union, quand les amis se rassemblent pour quelques jours. Nous prévoyons d’organiser un tel grand rassemblement international en Décembre. Sans cela, nous ne pourrons pas transmettre le pouvoir de l’union.

J’espère que notre convention de Décembre aura lieu à un nouveau degré. Alors, tous les amis, y venant du monde entier, auront tant de force qu’ils seront capables de mener la diffusion de la Kabbale dans le monde entier, vu que tous les événements se déroulant en Israël aujourd’hui finiront par arriver aussi dans leur pays aussi. Il y aura un besoin de la méthode : Même si inconsciemment, le désespoir qui va submerger les gens va ouvrir leurs cœurs vers l’union.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de la Kabbale du 18.08.2011, « La Nation »

De quoi ne parle pas le ministère de l’Éducation ?

Dr. Michael LaitmanQuestion :  Les enseignants et les élèves sont en difficulté aujourd’hui. Les enseignants sont impuissants : Ils n’ont pas les outils pour répondre aux défis du monde moderne. Pendant ce temps, les étudiants sentent un nouveau niveau d’hostilité, qualitativement supérieur, envers le processus d’éducation. Ils n’ont absolument aucune envie d’aller à l’école ….

Réponse : Je pense que les deux parties sont proches pour discuter de ces questions ensemble. Après tout, l’impasse, que chacun voit clairement, n’est bénéfique ni pour les étudiants, ni pour les enseignants, ni pour le système d’éducation.

Je pense que dans ces circonstances nous devons devenir une voie de jonction : Nous devrions présenter notre point de vue sur le problème à la société et suggérer des changements massifs dans le système éducatif. Il devrait y avoir un livre décrivant notre méthode en détail, pour qu’il puisse être appliqué dans la pratique.

En effet, dans ces nouvelles conditions, le ministère de l’Éducation perd le contrôle sur les écoles. Le ressentiment et l’inefficacité va atteindre un tel niveau, que les élèves ne viendront plus aux classes. Les enseignants, d’autre part, ne seront pas disposés à suivre les ordres irréalistes et irréalisables venant d’en haut.

C’est pourquoi nous devons offrir un livre qui présenterait nos recommandations sur la façon de changer cette situation, dans les conditions actuelles et futures. Il ne doit pas être uniquement une liste de mesures, mais un manuel d’éducation. Les enseignants doivent apprendre à élever des enfants, la façon de construire la réciprocité dans une salle de classe, etc. Cela doit être une méthode à part entière, pas seulement des éléments d’informations isolés.

Par ailleurs, ce livre sera destiné à la fois à l’enseignant et à l’étudiant. Il n’est pas nécessaire de cacher quelque chose. Nous parlons d’un manuel qui les prépare à l’interaction et la compréhension mutuelle.

Nous devons réaliser qu’auparavant, les connexions furent construites, dans notre monde égoïste, de haut en bas. Les dirigeants du monde ont imposé leur pouvoir au peuple, et il en fut ainsi pour tous les autres systèmes, y compris le système d’éducation. Toutefois, la situation évolue : Les lois et les parlements ne peuvent plus gouverner le pays, les gens ne peuvent plus recevoir de soutien de leur part, et une connexion est en train de disparaître.

C’est aussi ce qui se passe dans les salles de classe. Avant, tout le monde s’asseyait en face d’un enseignant et recevait une portion hebdomadaire de connaissance et des instructions. Chacun devait étudier pour passer les examens. La situation est en train de changer : Les deux côtés ne sont plus capables de soutenir une telle relation, car une connexion intégrale s’est révélée, selon laquelle chacun doit être égal, tout comme Bina et Malkhout deviennent égaux l’un de l’autre. Seul de cette manière, un nouveau système sera révélé : La méthodologie sera transmise de génération en génération à travers des relations égalitaires.

Avec le temps, en développant des technologies plus raffinées, le monde se rendra compte que ces nouvelles réalisations nous relient, et que, grâce à cela, nous recevons une nouvelle «énergie»: la Lumière qui Réformes. En vertu de cette lumière, nous serons soudainement capables d’agir véritablement dans la société humaine, parmi nous, dans notre interconnexion à un point tel, que cela deviendra une nouvelle étape dans le processus.

Au prochain niveau de développement dans le monde, nous devrons utiliser la force de notre connexion pour créer littéralement de nouvelles choses. Je ne veux pas ressembler à un rêveur, mais je vais néanmoins donner un exemple : Disons que nous allons créer une imprimante utilisant l’énergie positive, qui coule parmi nous, pour produire des impressions. Ce sont les hauteurs que l’industrie high-tech peut atteindre : En nourrissant ses créations avec la force de l’unité entre nous, nous donnerons à la matière des formes nouvelles et différentes. Peu importe ce qu’elle deviendra : maisons, voitures, etc …. Nous ne comprenons toujours pas à quel point notre monde est en train de changer.

Pour en revenir au système d’éducation, il doit se joindre au processus de changements avant tous les autres. C’est, en effet, un problème mondial aujourd’hui.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 18.08.2011, « La Nation »