Notre négligence

Dr. Michael LaitmanEn me limitant dans le but de me soucier de mon prochain, je ne vais pas du tout secrètement me soucier de mon propre bien-être. J’ai tout simplement à ne pas penser à moi. C’est la correction que la Lumière effectue en moi. C’est le sens de l’élévation au-dessus du désir, effectuant la première restriction, et l’acquisition de la qualité du don sans réserve. Tout cela est le résultat de l’influence de la Lumière.

Mon attention pour autrui n’est en aucune façon reliée à tous les détails matériels. Je continue de manger, boire, et d’alimenter toutes mes besoins. C’est une question de mon désir, mon attitude intérieure à l’action.

Par exemple, disons que je veuille vraiment aider une personne malade, je tiens à la nourrir et lui donner à boire, mais les médecins ne lui permettent pas autre chose qu’un petit morceau de pain et une tasse de thé. Ainsi, même si je voulais lui donner un plat riche et exquis et que j’ai l’occasion de le faire, je suis limité.

Il s’avère que tout est une question d’intention. Nous ne construisons pas des relations de garantie mutuelle entre nous sur une base artificielle. Et c’est pourquoi il nous semble impossible d’atteindre le don sans réserve et l’unité, qu’il est impossible d’abandonner le souci de soi, de ne pas se soucier même de ses nécessités vitales, et ne penser qu’au prochain. Elles me sont fournies par les autres comme je me les serai procuré. Par leur garantie, ils prennent soin de mes besoins matériels, ainsi que la prise totale, l’attention à 100% de ma réussite spirituelle.

Tout cela doit être construit correctement. Qui sont les amis? Ils reçoivent des désirs qui sont corrigés par la Lumière qui ramène vers le bien. Rien ici ne se fait par nos propres efforts. Des efforts doivent être faits afin d’attirer la Lumière, qui viendra nous corriger. C’est drôle de penser que nous agirions pour l’amour du don sans réserve de notre propre gré. Une personne peut-elle vraiment sauter au-dessus de sa tête?

Notre problème est que nous ne cherchons pas la Lumière dans toutes nos actions. Nous pensons que l’action elle-même apportera le résultat: que nous nous réjouirons et nous commencerons à aimer le prochain. Mais cela n’arrivera pas. Nous devons nous réjouir avec l’intention et grâce à elle, la Lumière viendra et nous fusionnerons dans l’étreinte intérieure. Tout est réalisé au moyen de la Lumière que ramène vers le bien. On oublie la composante la plus importante, au sujet de la seule force qui opère dans la réalité.

Il nous semble qu’il est très difficile et irréaliste de se connecter dans la garantie mutuelle, l’unité, l’adhésion, autrui, le don sans réserve, et la nécessité vitale de façon à ce que nous devenions un seul récipient pour révéler le don sans réserve absolue, ce qui signifie la révélation du Créateur à la création . Et la seule raison pour cela est que nous n’avons pas évoqué la Force qui va construire cet état pour nous. Nous attendons à tort de le créer nous-mêmes.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/07/11, Matan Torah

Ce n’est pas un jeu, mais des signes en chemin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dois-je voir le Créateur comme divisé en tant de forces différentes? Est-il possible que je puisse Le lier à mes différents désirs et qualités et le percevoir?

Réponse: C’est correct. Lorsque mon ego, le désir de recevoir du plaisir, s’imagine être au-dessus du Créateur, il commence à imaginer des idoles au lieu de Lui. Fondamentalement, il imagine d’autres forces, non pas le Créateur exactement.

Je vois l’empreinte de mon désir égoïste non corrigé comme «d’autres dieux. » Quand je ne suis pas dans l’état du don sans réserve par rapport à un certain désir, quand je n’arrive pas à agir dans une forme corrigée, alors la forme dans laquelle mon désir décrit le Créateur pour moi est appelé «idoles».

C’est la différence entre les dix Sefirot impures (Klipa) et les dix Sefirot de la sainteté (don sans réserve). Quand en regardant à travers elles à partir de ma Malkhout corrompue, j’imagine Keter  corrompue, c’est ce qu’on appelle «d’autres dieux », d’autres idoles. Et la façon dont je vois Keter quand je la regarde c’est à partir de Malkhout corrigée, cela s’appelle le Créateur.

Le Créateur correspond au degré spirituel auquel je suis en mesure de me connecter avec Lui et de Le révéler. Mais c’est cette même force supérieure, quoique relative à mon degré. C’est pourquoi «idoles» sont des formes corrompues dans lesquelles j’imagine la seule force supérieure, selon la manière dont mon ego la décrit à l’intérieur de mes fautes.

Pour cette raison, si une personne se rapporte aux formes de ces «idoles» correctement, elles se transforment en indications pour elle. Elle va comprendre que rien n’est créé en vain, et elle sera capable d’avancer spécifiquement à cause de ces formes. Comme il est écrit, Pharaon nous rapproche du Créateur.

Je me rapproche de la vérité spécifiquement en passant d’une fausse idole à une autre! Indépendamment de au combien c’est désagréable et contraire à l’état vrai, nous pouvons travailler spécifiquement avec ces oppositions. C’est parce que nous n’avons pas encore de connexion avec le don sans réserve, «sainteté».
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 07/07/2011, Shamati n°15

Le monde dans lequel «Il n’y a rien hormis Lui»

Dr. Michael LaitmanUn être humain est créé dans un état tel qu’il lui semble que d’autres personnes existent et qu’un monde immense l’entoure. Mais tout cela est ses désirs intérieurs dont il n’a pas encore été en mesure de rassembler pour voir qu’il n’y a seulement que lui, debout devant le Créateur.

On doit attribuer toutes les distorsions, les troubles, les pensées étrangères, les désirs superflus, et des incidents apparemment «aléatoires» qui nous arrivent non pas par leur nombreuses sources imaginaires et leurs raisons qui nous apparaissent encore à cause de l’imperfection de notre travail, mais seulement à cause du Créateur.

C’est ce en quoi consiste le travail intérieur. Après tout, tout ce qu’une personne n’attribue pas au Créateur, mais plutôt l’attribue à d’autres forces, comme d’autres personnes, toutes sortes de raisons, le destin, et même à lui-même, tout cela est appelé «idoles» (dieux étrangers) . Ainsi, il s’avère qu’il se considère comme dépendant de quelque chose d’autre que le Créateur, comme s’il y avait une autre force qui peut être une source d’influence sur lui, que cela soit bon ou mauvais.

Nous devons réaliser le principe qu’«il n’y a rien hormis Lui» au-dessus de tous les obstacles nous arrivant intentionnellement, nous égarent, afin que nous apprenions à nous ajuster à la force unique, une seule source. Ce travail se compose en apparence de plusieurs types et étapes différents:

    Clarifier l’unicité de la source, si d’autres sources existent ou c’est la seule;
    Clarifier la nature de la source, si c’est bien ou mal;
    Clarifier notre relation avec la Source: Est-ce que c’est  «pour soi» ou «pour l’amour du don sans réserve».

Une personne effectue les travaux liés à la Source avec son propre récipient spirituel, désir, en s’unissant à tous les autres, puis elle se sent comme la seule créature. Elle réunit également toutes les forces agissant sur elle, toutes les différentes sources en une seule source. En d’autres termes, il existe plusieurs types de travaux, selon la façon dont les deux, un être humain et le Créateur, se connecte.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 07/07/2011, Shamati N°15

La nouvelle génération « d’épuisés» au travail

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles: (Pourquoi vous épuisez vous au travail  et comment vous reprendre, par J. Borysenko, « The Daily Mail »): «Cette semaine, une étude a montré que ceux qui font plus d’une journée de huit heures, cinq jours par semaine, sont six fois plus susceptibles de souffrir du syndrome d’épuisement ….

«En fait, c’est une question qui devient de plus en plus problématique maintenant que les licenciements ont laissé le reste du personnel faire face à des charges de travail impossibles, ayant trop peur de protester et d’être le prochain dans la ligne de tir.

Dr Borysenko, scientifique formé à Harvard et psychologue, croit que les femmes souffrent aussi sévèrement parce qu’elles sont plus susceptibles que les hommes d’être des personnes complaisantes qui ignorent  leurs propres besoins … ». « L’épuisement» est un trouble de l’espoir. Il suce la vie des gens compétents, qui travaillent dur. Vous perdez la motivation et le dynamisme », explique le Dr Borysenko ….

«Il y a plusieurs changements dans le cerveau lorsque nous sommes débordés. Le centre de la peur dans le cerveau est activé, notre lobe frontal fonctionne différemment et on perd le contrôle émotionnel. »… « Vous ne pouvez pas agir comme ça au travail, de sorte que vous vous retenez. Mais quand vous rentrez chez vous, il est facile de s’en prendre à la personne qui vous aime  ou à vos enfants. Le danger est qu’il empoisonne les relations et la vie familiale. »

Mon commentaire: les parents, s’ils le souhaitent, doivent rester à la maison avec leurs enfants. Les enfants (et parents) devraient étudier de chez eux  grâce à la télévision et à Internet, obtenir une éducation générale pour tous, et être tenus d’assister à des discussions ainsi qu’à de l’entraînement physique, choisi par eux. Nous devons travailler moins et ne produire que des nécessités, sinon, nous allons nous épuiser ou nous arrêter seulement quand, après avoir anéanti la Terre, nous découvrirons qu’il y n’a rien d’autre à traiter.

La sagesse vient avec l’expérience

Dr. Michael LaitmanIl n’existe seulement qu’un désir ; lui seul a été créé et ensuite il a commencé à se développer. Il n’est pas divisé en niveaux ou en parties: il est divisé par les états de conscience de soi.  Je révèle constamment de plus en plus le premier état.

L’étincelle de Lumière a créé le point de ténèbres, et la création était terminée. Maintenant, ce point d’obscurité, le point de désir, commence à découvrir: Qui suis-je, qui m’a créé et dans quel but, que dois-je faire, et qu’est-ce que je veux de la Lumière et de moi-même? Il continue de creuser en lui-même et se clarifie, apprend plus sur soi et à travers la réalisation de soi, découvre la Lumière qui l’a créé.

Il n’y a rien d’autre dans l’univers tout entier, sauf la créature qui en apprend plus sur le Créateur. Mais la réalité ne change pas. La Lumière remplit le désir, et maintenant le désir perçoit ce seul état plus profondément.

Tous les changements se produisent seulement dans la conscience, la sensation, la réaction, mais à l’intérieur de la même substance. C’est pourquoi je me sens un peu dans mon tout premier état ; je commence seulement à me sentir exister  en lui, comme si je me réveillais. C’est ce qu’on appelle la Lumière de Nefesh dans mon désir, existant au niveau zéro (Shoresh ou racine).

Maintenant, je commence à me réveiller davantage et à regarder autour de moi. Ce que je vois à ce degré, à côté de moi, ne m’est pas encore familier ; donc, je vois cela dans la Lumière de Nefesh. Mais j’ai déjà réalisé mon état précédent à partir duquel je me suis réveillé, je comprends que je dormais, et maintenant je me suis réveillé.

Comment puis-je savoir que je dormais? J’ai appris cela, parce que je me suis réveillé, que j’ai découvert l’état suivant, et que je comprends maintenant mieux l’état précédent. Par conséquent, la Lumière de Rouakh se revêt dans l’état précédent, même si je n’ai que la Lumière de Nefesh dans l’état actuel.

Je n’aurai jamais rien de plus que la Lumière de Nefesh à l’état le plus avancé. Seuls tous les états antérieurs deviennent de plus en plus précis. C’est pourquoi une personne qui avance correctement se sentira toujours comme dans un brouillard, elle fera face à des forces et des calculs incompréhensibles et aura toujours des doutes.

Toutefois, elle comprend déjà plus sur le chemin qu’elle a parcouru, toute son histoire, et en regardant en arrière, elle a aussi la perspective de l’avenir. C’est-à-dire, d’une part elle est accompagnée par la confusion, le brouillard, et l’impuissance, mais en même temps, elle devient plus intelligente pour ce qui est du passé, en voyant tout le parcours, ses causes et ses conséquences, et révélant ainsi le Créateur.

C’est ce qu’on appelle «l’ordre inverse» de la Lumière et du  désir. Notre désir se développe de plus en plus et devient plus «intelligent», éduqué, spécifique, élevé, et plus proche du Créateur, mais c’est seulement la Lumière de Nefesh qui est ressentie en lui. Toutefois, dans les désirs antérieurs, que nous percevons plus profondément à mesure que nous avançons, nous sentons la lumière de NaRaNHaY (Nefesh-Rouakh-Neshama-Haya-Yekhida). Comme il est dit: « La sagesse ne vient qu’avec l’expérience. »

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 13/07/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Les kabbalistes au sujet du libre choix, partie 5

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des  grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi 

 

L’influence de l’environnement sur une personne

Chacun a sa propre racine spirituelle, mais ses forces ne sont révélées que par l’environnement où l’on se trouve. C’est comme du blé semé dans la terre, dont les forces ne se manifestent que par son environnement. Ainsi, seulement dans la question du choix de l’environnement  se trouve mesuré le règne de l’homme sur lui-même, et pour cela, il devrait recevoir soit une récompense soit une punition.
– Baal HaSoulam, « La Liberté »

La mesure de la grandeur du Créateur et l’objectif ne dépendent pas de l’individu, mais de l’environnement. Et même si l’on est rempli de vertus, mais si l’environnement n’est pas favorable à leur développement, on sera incapable de les développer.
– Baal HaSoulam, « discours de conclusion du Zohar »

L’univers entier est sur un seul axe

Dr. Michael LaitmanQuestion: La spiritualité est basée sur le don sans réserve. Sur quelle base pouvons-nous construire notre travail alors que nous sommes dans « la période de préparation » pour l’entrée dans le monde spirituel?

Réponse: Il s’agit d’une instruction: «Écoute, Israël» Autrement dit, une personne doit se diriger vers «Le Créateur est la seule force au dessus de nous, le Créateur est Un» («le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est Un. »- les mots de la prière).

Supposons, que je me dise: «Écoutez, le Créateur est la force supérieure au dessus de vous, Il est un. » Ce qui détermine mon orientation qui me mènera à la Source, à la révélation, à l’adhésion, et l’unité. C’est le fondement sur lequel notre travail est construit, l’axe autour duquel je dois me mouvoir. Maintenant, j’ai besoin d’attacher à cet axe tous les moyens disponibles car je dois réaliser ce principe.

Le Créateur et moi sommes aux extrémités opposées d’une ligne. Et je me rapproche de Lui par les moyens à ma disposition: connectant « Israël, la Torah, et le Créateur» en un tout.

La Torah est tout ce que vous pouvez imaginer, tout ce qui existe, sauf le désir initial de la créature, comme il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant, et j’ai créé la Torah comme une épice. » Et je dois connecter tout cela dans cette seule direction.

Je manque de proximité avec le Créateur, mon objectif est l’adhésion avec Lui. Je ne sais pas exactement ce que cela signifie en termes de désirs, pensées, décisions, et l’enseignement de ce chemin ensemble. Mais moi, le but et les moyens pour cette réalisation existent, et je dois organiser et utiliser tout ceci correctement. Quant à la destination, le résultat, il est là! Tout est inclus dans ce concept de l’Un unique.

Le long du chemin, on obtient des formes différentes de l’esprit, des pensées, des prises de décision, et d’action absolument tout est changé dans une personne. La Lumière fait une révolution en elle et crée un nouvel être humain.

Maintenant nous ne pouvons pas imaginer ce que c’est. Mais dans chaque état, à chaque étape, vous devriez vous efforcer de faire ce que vous êtes capable de faire maintenant et ce que vous devez faire, à ce niveau. Et puis il se révélera tout ce qui agit dans une seule direction. Cela comprend la recherche et surtout votre lutte avec les obstacles, lorsque vous essayez difficilement de les discerner et voir que votre égoïsme travaille ici, vous faisant tomber sur votre chemin, à partir de l’idée qu’ «Il n’y a rien hormis Lui. »

Vous devez vérifier tout le temps avec une attention particulière: si je suis en paix et justifie la seule force supérieure pour tout ce je fais? Est-ce que l’univers entier est divisé désormais dans mes pensées et sentiments en deux ou même trois parties, comme s’il n’y avait le Créateur, le reste de la création ainsi que des raisons diverses, et moi?

Quelqu’un qui me gêne, me met toutes sortes d’obstacles, et me cause des problèmes, cela signifie que je n’ai pas connecté ce monde entier avec le Créateur et je reconnais les idoles, «d’autres dieux. » En effet, comment pourrait-il y avoir d’autres raisons de mes états s’il n’y a qu’une force qui agit dans l’univers?

Je dois vérifier comment je réagis à toutes ces raisons, à chaque personne, ennemi ou ami, et à chaque problème: Dois-je les percevoir comme existant séparément ou dois-je les combiner et voir derrière eux le Créateur créant toute cette farce, de sorte qu’en connectant tout cela ensemble et en attribuant tout à Lui, j’atteinds le principe de «il n’y a rien hormis Lui»?

C’est un travail sérieux, et si une personne est sensible et analyse ses états attentivement, elle avance correctement et rapidement.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 07/07/2011, Shamati N°15

Il y a du travail pour tout le monde!

Aux infos: L’Organisation Internationale du Travail (OIT), une agence spécialisée des Nations Unies qui traite des questions liées au travail): L’Organisation internationale duTravail est préoccupée car malgré la reprise de la crise économique et l’amélioration de la situation des marchés financiers mondiaux, le chômage continue d’augmenter.

«Les statistiques de l’OIT brossent un tableau sombre de la situation de l’emploi global actuel de 210 millions de personnes au chômage – le plus grand nombre dans l’histoire, et plus de la moitié des effectifs mondiaux de l’emploi vulnérable. Selon l’OIT, dans les 10 prochaines années, plus de 440 millions de nouveaux emplois seront nécessaires pour absorber les nouveaux arrivants dans la population active, et encore plus pour inverser le chômage causé par la crise récente. Alors que le monde voit des niveaux importants de croissance économique dans certains pays, le chômage, en particulier pour les jeunes, reste à des niveaux record dans de nombreux pays, ce qui pose d’énormes défis sociaux et économique à long terme, y compris des menaces pour la cohésion sociale. »

«Le manque de travail décent expose les jeunes à des niveaux élevés d’incertitude économique. … Une génération sans espoir pour un travail décent peut être un problème pour les familles, l’économie et la société au sens large. L’incapacité de trouver un emploi stable crée un sentiment de frustration et d’oisiveté chez les jeunes.  »

Mon commentaire: Il n’existe aucun moyen d’employer tout le monde dans le monde. Les nouvelles technologies changent la nature du travail: Beaucoup de métiers disparaissent, et il n’y a plus besoin d’ouvriers et d’apprentis à l’âge de l’information. Il est plus facile et moins coûteux de garder une personne au chômage que d’inventer un métier pour lui. Cependant, le problème d’occuper les gens émerge; le temps d’inactivité conduit à la dégradation, le vide, et les tensions dans la société.

La Kabbale explique que notre développement se passe selon le plan interne général de la nature: Nous avons atteint un nouveau seuil dans notre développement technologique et social. Par conséquent, la Kabbale suggère que nous devrions apprendre à vivre dans le nouveau monde intégral collectif qui doit découvrir une nouvelle étape dans son existence: L’étape spirituelle.

Cet état ne peut être atteint que par l’éducation de masse, la formation et l’enseignement des nouvelles lois de la nature environnante et le comportement social et personnel. C’est seulement de cette façon que nous pourrons atteindre le niveau où nous commençons à maîtriser la nature, et une sensation de confort va remplacer une sensation de crise.

Le plein emploi à notre époque n’est possible que dans le travail spirituel, c’est l’apprentissage et le réaliser en soi-même et avec les autres. Ainsi, nous construisons une nouvelle société où chacun a un travail!

Comment mesurer l’accélération spirituelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le monde matériel, nous savons comment mesurer une accélération. Mais comment pouvons-nous le faire concernant notre progrès spirituel, avec l’aide de quoi?

Réponse: Vous mesurez l’accélération en évaluant votre connexion au groupe. Vous n’avez rien d’autre. C’est pourquoi l’âme commune fut divisée en de nombreuses âmes – ainsi vous avez le moyen de changer, un endroit pour travailler et faire des efforts, vous pouvez donc évaluer dans quelle mesure vous êtes proches ou loin d’ eux – et pas simplement proches des gens, mais de leurs désirs de révéler la spiritualité, le Créateur. Vous vérifiez si vous êtes parmi ces désirs, de concert avec eux, de sorte que dans une connexion correcte, dans la garantie mutuelle entre vous, vous révéler le Créateur.

Par conséquent, vous ne pouvez évaluer votre état ​​spirituel que par rapport aux désirs de vos amis – A quelle distance êtes-vous tous ensembles du monde supérieur ?

Question: Mais où est l’accélération ici? Comment peut-elle être mesurée?

Réponse: D’un jour à l’autre, d’une minute à l’autre, vous évaluez cette connexion. Il y a une distance entre vous et les autres, et vous évaluer si elle est plus réduite ou non, comment, avec une vitesse constante ou en accélération. L’accélération est la vitesse qui augmente à chaque instant.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de la Kabbale 22/07/11, Le Zohar

La Kabbale pour le monde

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, un tout nouveau paradigme, une nouvelle vision du monde, et une nouvelle approche, qui n’a jamais existé auparavant, s’élève devant nous. Dans le passé, nous avons changé le monde, mais maintenant, le monde est invariable et nous devons nous-mêmes changer.

Ces changements intérieurs au sein d’une personne ne peuvent venir que par son choix, par son désir, par une décision consciente qu’elle fait à chaque étape. Et la Kabbale est essentiellement la méthode, le plan d’action sur cette voie.

Par définition, la science de la Kabbale est la révélation du Créateur à la création. En changeant, une personne atteint une similitude avec la nature. Et être similaire à la nature, c’est être semblable au Créateur. Une personne (Adam) est un être similaire (Domé) au Supérieur. C’est ce que nous devons constamment découvrir dans le processus qui pousse le monde vers l’avant.

En ayant une méthode kabbalistique et en étant ses représentants dans notre monde, nous devons aider l’ensemble de l’humanité par la diffusion de cette méthode de toutes sortes de façons. Évidemment, cela doit se faire en comprenant que les gens résistent aux changements, n’en veulent pas, et les méprisent. C’est vrai, mais néanmoins, c’est ainsi que tout devrait être. De notre part, nous devons améliorer la présentation de cette méthode, afin de la transmettre aux gens sous une forme facile et agréable.

Sinon, le monde souffrira, bien sûr, toujours plus d’un jour à l’autre, plongeant dans la confusion, l’impuissance, et la perplexité. Les gens peuvent devenir tellement confus que les problèmes dégénéreront en une guerre. Après tout, quand vous êtes confus et désorientés sous une grêle d’archets, vos nerfs peuvent céder.

Et alors vous serez prêts à faire n’importe quoi juste pour arrêter le chaos. Même la guerre semblera être un salut, car elle semble tout mettre à sa place. Tout comme une personne peut entrer dans une rage, l’humanité peut en faire de même, et de nos jours, nous comprenons que cela signifie une guerre mondiale.

Cela ne dépend que de nous: En combien de temps allons-nous assimiler la science de la Kabbale et la placer sur le podium de manère claire et correcte pour le monde entier? Tous ensemble, nous devons devenir une organisation pédagogique d’éclaireurs, qui aide et explique aux personnes comment changer afin d’établir une interconnexion correcte et afin d’atteindre ainsi une équivalence avec la nature ou avec le Créateur, ce qui est pareil.

Si nous n’atteignons pas l’équilibre et l’harmonie avec la nature, alors mis à part les échecs sociaux, nous en ressentirons les coups dévastateurs, ce qui va nous achever. Après tout, même dans la société humaine d’aujourd’hui, nous ne sommes plus capables de rien, tant que nous ne changerons pas. L’égoïsme fait surgir une énorme quantité de problèmes sociaux, mais nous ne pouvons pas arrêter.

La société de consommation a appauvri la terre, 200 ans d’ère industrielle ont épuisé toutes ses ressources, qui vont bientôt complètement se tarir. L’eau potable, le pétrole et d’autres ressources arrivent tous à leur fin. Finalement, nous ne serons même pas capables de mener une vie normale, sans parler des excès. Et encore, nous sommes incapables de nous retenir, pour limiter la production et la pollution.

Et nous ne serons pas en mesure de faire cela, tant que nous ne changeons pas la nature de l’homme. Aucune solution artificielle ne pourra nous aider. Nous mettons encore tous nos espoirs sur d’anciennes méthodes, mais la nature n’accepte plus «nos paiements par carte de crédit ». Elle n’accepte qu’une seule chose de nous: une harmonie avec elle, une homéostasie de ce système globale.

La nécessité de changer l’homme nous oblige, nous les kabbalistes, de sortir des limites précédentes et de commencer à faire des actions à l’échelle du monde entier. Et nous n’avons pas d’autre choix. Comme Baal HaSoulam l’écrit dans l’article, «De l’essence de la sagesse de la Kabbale« : Dans l’ensemble, la Kabbale est la révélation du Créateur. Où? A l’intérieur même d’une personne. Selon quoi? Son équivalence de forme. Une personne devient similaire au Créateur, au Tout-enveloppant, à la nature globale, en devenant un seul tout avec Lui.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de la Kabbale du 22.07.11, «De l’enseignement de la Kabbale et son Essence »