Un cadeau pour un coeur brisé

Dr. Michael LaitmanNous sommes incapables de comprendre ce qu’est l’intention « dans le but de donner sans réserve» (Lishma) car nous sommes toujours dans le désir de recevoir du plaisir, en opposition au don sans réserve. Et ce qui nous semble être le don sans réserve dans ce monde n’est qu’une autre forme d’égoïsme semblant s’accorder au fait que lorsque nous donnons à quelqu’un, nous recevons indirectement encore plus d’eux.

Et c’est pourquoi nous ne comprenons pas le sens de «Lishma », le don sans réserve complet sans aucun intérêt pour soi-même. Le Baal HaSoulam dit dans Shamati n° 5 (« Lishma est un éveil d’en haut, et pourquoi avons-nous besoin d’un réveil d’en bas») l’esprit humain ne peit saisir comment une telle chose peut arriver dans le monde.

Lorsqu’ une personne travaille vraiment pour atteindre le don sans réserve, elle commence à comprendre comment cet objectif est irréaliste. Comment est-il possible d’arrêter de penser à soi-même, de recevoir une pensée, une action, ou un désir dirigé vers « l’extérieur », sans se soucier de son propre intérêt? C’est parce qu’on est seulement capable de comprendre qu’on va atteindre quelque chose en s’engageant dans la Torah et les Mitsvot. Il doit y avoir une autosatisfaction dans ce cas, sinon on est incapable de faire quoique se soit.

Au lieu de cela, c’est une illumination qui vient d’en haut, et la seule qui a le goût (reçoit d’en haut) et qui peut connaître et comprendre ce qu’il a reçu. Et donc il ne se passe rien avant cela, même pas une compréhension simple, voire une perception légère de ce qu’est le don sans réserve, «Lishma ».

Il est écrit à ce sujet, «Goûtez et voyez que le Seigneur est bon. » Cela signifie qu’en premier lieu on a besoin de «goûter» pour recevoir une sensation, et ensuite on peut comprendre.

Pourquoi alors devrions-nous investir nos efforts et notre travail pour appliquer les recommandations des kabbalistes si rien ne nous aidera jusqu’à ce que le Créateur nous donne l’autre nature? N’est-il pas plus facile d’attendre jusqu’à ce qu’on reçoive?

La réponse est, comme nos sages ont dit, «Ce n’est pas à vous de terminer le travail, et vous n’êtes pas libre de vous en exempter. » Cela signifie que l’on doit donner l’éveil d’en bas puisque c’est identifié comme une prière. Une prière est considérée comme un manque, et sans carence il n’y a pas de satisfaction. Nous avons besoin d’obtenir un désir qui puisse être rempli avec la qualité du don sans réserve.

Mais comment puis-je demander quelque chose que je n’ai jamais essayé ou dont je n’ai jamais eu besoin, quelque chose que je n’ai pas, et je ne connais absolument pas? Il s’avère que ce travail est nécessaire pour recevoir Lishma du Créateur uniquement sous la forme d’un manque et un Kli (récipient). Pourtant, on ne peut jamais atteindre la satisfaction seul, mais c’est un don de Dieu.

Cependant, la prière doit être une prière entière, qui vient du fond du cœur. Cela signifie qu’une personne sait à cent pour cent qu’il n’y a personne dans le monde qui puisse l’aider, sauf le Créateur Lui-même. Ce qui signifie qu’une personne a besoin d’investir tous ses efforts pour ne rien recevoir, pour arriver à un cœur brisé. Alors seulement, elle a finalement entendu le désespoir de l’intérieur de tous les efforts qu’elle a investi et réalise que seul le Créateur peut l’aider. Et puis le Créateur entend sa prière.

Voir combien d’effort et de la frustration est nécessaire afin de passer d’un état à l’autre pour atteindre une compréhension plus profonde que je ne peux pas, que je ne suis pas capable, que je ne veux pas! Et donc, je descends, étape par étape, pénétrant toujours plus profondément dans le cœur, jusqu’à ce que j’atteigne la vraie prière.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 05/07/2011, Shamati N°5

Donner ne signifie pas imposer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je dois renforcer mon désir de diffuser la sagesse de la Kabbale. Plus mon désir est grand, plus je serai en mesure de donner au monde. Comment pouvons-nous développer un désir assez important pour qu’il puisse juste se déverser  à l’extérieur?

Réponse: Pour ce faire, vous avez besoin de développer une capacité d’empathie avec les gens et de ressentir leur douleur. Disons que vous êtes «tombés»  pour une certaine idée du Baal HaSoulam, avez décidé de découvrir le Créateur, et de vous unir à Lui. Maintenant, vous voulez l’imposer à tout le monde. Cela serait-il le don sans réserve vers le monde?

Donner sans réserve à d’autres personnes les moyens de satisfaire leurs désirs au lieu des vôtres. Vous n’avez pas à les forcer à accepter tout ce qui est important pour vous. Au contraire, leurs désirs deviennent plus importants pour vous. Ceci est le don sans réserve. Sinon, vous voulez leur imposer quelque chose par la force.

Par exemple, ils veulent regarder du football, mais vous fermez tous les stades. «Je vais leur montrer le football. Je vais goudronner tous les terrains. Je vais faire passer une loi interdisant le football comme jeu ». Vous pensez que de cette façon, leur temps se libérera pour la correction intérieure. Vous le souhaitez. Ils ne veulent pas de la correction;  ils veulent du foot.

Pensez-vous que ceci est de l’amour? Pensez-vous vraiment que quelque chose peut être donnée aux gens par la force? Vous brisez simplement  leur vie. Est-ce vraiment correct ?

Aimer quelqu’un signifie prendre son désir et l’accomplir. C’est pourquoi nous avons besoin d’un système éducatif, afin que nous puissions agir progressivement, en douceur, et sans pression.

Nous devons expliquer aux gens que tous leurs malheurs sont causés par un manque d’équilibre avec la nature et la haine des autres. C’est exactement ce qui nous oppose à la nature, et c’est pourquoi nous souffrons à différents niveaux.

Expliquez les choses à chaque fois qu’une occasion se présente et graduellement établir la communication avec ceux qui  interceptent votre message à un degré ou à un autre. Nous devons aller vers les gens avec des choses qui promettent le bien-être.

Par exemple, c’est  la saison des vacances maintenant. Distribuez des brochures à l’aéroport pour les gens qui partent en vacances avec des illustrations colorées et de l’humour qui, en même temps, expriment l’idée que vous souhaitez véhiculer. Faire de cette brochure quelque chose d’agréable à ouvrir pour quelqu’un pendant le vol ou lorsqu’il  se prélasse. Sa forme correspond à son humeur, tandis que son contenu est attrayant, promettant un bon moment après son retour à domicile.
Pouvons-nous émettre ce genre de brochure? Jusqu’ici, nous ne l’avons pas fait.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/07/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Parlez quand vous avez quelque chose à dire

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous aborder le monde avec le message de la garantie mutuelle? Que pouvons-nous utiliser pour intéresser et tenter une personne?

Réponse: Nous ne pouvons pas appeler une personne à la garantie mutuelle, car nous devons lui montrer des récompenses, lui  démontrer ce qu’elle peut en tirer. Les publicitaires promettent beaucoup de plaisir. « Achetez! Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur que vous en tirerez. » Peut-on utiliser le même style de publicité pour la garantie mutuelle?Si nous ne pouvons pas, il vaut mieux se taire à ce sujet.

C’est pourquoi, nous devons préparer l’explication correcte après laquelle une personne ne serait pas en mesure de rester à la maison, mais se précipiterait à l’adresse indiquée. Si nous avons quelque chose à dire, il est utile de commencer une conversation, mais nous ne sommes pas capables de le faire. C’est pourquoi nous étudions.

Aujourd’hui, nous n’avons rien pour attirer le monde vers la  garantie mutuelle. Au début le monde ne ressent pas la nécessité de cela. La garantie mutuelle ce n’est pas la nourriture, le sexe, la famille, l’argent, le pouvoir, ou la connaissance. Comment pouvons-nous la vêtir de vêtements reconnaissables et promettre quelque chose de familier, compréhensible? Nous devons nous adresser aux gens conformément à leurs désirs. Nous devons nous préparer sérieusement, mais attendre leur initiative.

Un peu plus de crises, un peu plus de problèmes, et en conséquence, dans ce contexte de nouveaux besoins, nous serons en mesure de parler aux gens. Inversement, il est impossible d’arriver à une personne avant que notre proposition réponde à ses désirs.

La publicité appelle ces désirs qui nous sont inhérents à l’origine. Elle les arrange avec habileté, prend la forme correspondant à ce plaisir. En quoi puis-je habiller le plaisir de la garantie mutuelle et de l’unité?

La «robe» doit être telle que les gens puissent en voir les avantages. « Je vais avoir plus de nourriture, plus de sexe, plus de bonheur  familial, plus de soutien et d’honneur. Je vais obtenir de la force, de l’éducation, de l’argent, et ainsi de suite. »S’il n’y a pas de telles choses, cela reste seulement une idée abstraite, comme « Les gars, soyons amis ». Nous devons rechercher les moyens d’aborder les gens, pour communiquer avec eux afin de leur montrer que  cela en vaut la peine.
Quel est le bénéfice de la garantie mutuelle et de l’unité ? Aujourd’hui, nous pouvons dire que cela leur permettra d’établir l’équilibre avec la nature, face aux problèmes écologiques tels que l’invasion des méduses, l’activité solaire, ou le chômage.

Cependant, notre message doit être présenté sous une forme claire, concise et simple, sans parallèles philosophique entre la garantie mutuelle et le prix du fromage blanc. Aux yeux des gens, ils doivent être clairement liés les uns aux autres: «Si vous vous joignez à la garantie mutuelle, vous aurez dix paquets de fromage blanc par jour. Si vous ne le faites pas, vous ne serez  en mesure d’en acheter aucun ». Nos explications doivent être claires et évidentes à ce niveau.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/07/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Vivons!

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Trouma (Don) »point 432: … toutes les personnes dans le monde entier savent qu’elles vont mourir et retourner à la poussière, et donc de nombreuses personnes se repentent et reviennent à leur Maître à cause de cette peur. Ils ont peur de pécher devant Lui.

Question: Quelle est la signification de «mourir»?

Réponse: «Mourir» ou «Vivre» parle du désir. Selon le Zohar, «vivre» signifie donner sans réserve et « mort » signifie recevoir.

Dans la spiritualité il n’y a pas de vie ou de mort. Nous parlons de la vie et de la mort dans notre monde parce que nous ne percevons qu’une seule forme d’existence et nous ne voyons que cette forme semble disparaître de nous. Nous pensons que la vie est le corps quand il respire, et la mort, c’est quand il cesse de respirer.

Mais pour une personne qui commence   ressentir la spiritualité, cette distinction devient très étrange: Comment est-il possible que ce soit l’indication, selon laquelle nous parlons de la différence entre ce qui existe et ce qui n’existe pas, ce qui est vivant et ce qui est mort? C’est parce que cette personne change la perception en une forme différente de l’existence, et les notions terrestres de la vie et de la mort disparaissent pour elle.

Si une personne change pour une perception plus importante lorsque le don sans réserve est considéré comme la vie et la mort, alors elle monte au-dessus du niveau animal vers le niveau d’un être humain, et puis la vie pour elle signifie l’existence sur le plan humain et la mort sur plan animal. Elle ne se connecte pas à la vie et à la mort de l’existence du corps animal.

Alors ce corps animal disparaît de sa sensation, perd de son importance pour définir son état, la vie et la mort. Même si le corps meurt, une personne est déjà sur un degré différent du désir de la sensation de la vie et de la mort en relation avec la spiritualité, et elle est unie avec eux.

Par conséquent, ce monde ne lui fait plus expérimenter des ruptures dans le processus de développement de l’âme.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 08/07/11, Le Zohar

Le long chemin jusqu’à la crainte

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle phase précède la crainte du Créateur?

Réponse: Dès le début on travaille seulement pour atteindre  la crainte. La crainte est appelée le premier commandement. A partir de quel moment doit-on commencer à travailler dans la crainte? C’est un long chemin jusqu’à ce que nous atteignions la crainte, jusqu’à ce que nous commencions à sentir que la crainte est tout ce dont nous manquons.

En d’autres termes, la crainte est la sensation d’être dépendant du Créateur pour tout. Mais cette dépendance est acquise non en étant bouleversé simplement par la crainte ou de croire aveuglément ce que dit quelqu’un. On la sent plutôt après avoir vérifié par soi-même dans tout ce que l’on fait sur son chemin et en voyant qu’on est incapable d’atteindre l’objectif, dont l’importance de ce sur quoi on travaille depuis si longtemps et que maintenant on ne peut y échapper ou le faire sortir de son esprit. Et puis on voit que tout ne dépend que de l’acquisition de la bonne attitude envers le Créateur.

On doit recevoir cette attitude d’en haut, sous une forme préparée, la crainte doit naitre de l’intérieur. Et on ne sait pas à quoi ressemble ce Kli (récipient). Nous ne savons pas ce qu’est la crainte. Nous pouvons la prendre pour de la crainte qui se rapporte à ce monde. Mais en réalité, la crainte est si oui ou non je vais être capable de ressentir Son amour?

Cette sensation ne peut pas se ressentir dans notre monde. Nous ne pouvons même pas imaginer comment cela serait possible, combien cela est très éloigné de nous.

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 06/07/2011, Le Zohar

Je veux me voir dans le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati (J’ai entendu) N°5, « Lishma est un réveil d’en haut, et pourquoi avons-nous besoin d’un réveil d’en bas»: Quand on a déjà l’habitude de travailler soi-même afin de donner sans réserve, et non s’examiner – si l’on ressent un bon goût dans le travail, mais on croit que l’on travaille pour contenter son Créateur à travers son travail, il faut croire que le Créateur accepte le travail des inférieurs indépendamment de combien et comment est la forme de leur travail ….

Question: Comment peut-on contenter le Créateur? Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Notre réalité n’a pas changé, elle ne change pas, et ne changera pas, elle reste la même. En ce moment cela nous semble obscure et dissimulé, mais nous avons néanmoins besoin de nous imaginer dans l’adhésion avec le Créateur.

La seule chose qui m’en empêche est que je n’établis pas un rapport avec Lui dela même faàon dont lui se comporte avec moi. C’est l’écart qui me plonge dans l’obscurité et me ne fait pas sentir que je suis avec le Créateur et rempli de la Lumière. Au lieu de cela, je vois ma réalité sous la forme de notre monde.

C’est pourquoi j’ai constamment besoin, comme un bébé, de m’imaginer que je veux être à ce niveau, ce qui signifie dans le don sans réserve du Créateur. Est-ce que je pense vraiment penser à cela? Si je prends mes pensées vers Lui à travers le groupe, à travers les amis, de sorte que tous les 613 désirs de mon cœur soient corrigés en direction du don sans réserve, si je suis prêt à mettre en œuvre l’ensemble de ces 613 commandements, alors je prépare le récipient pour atteindre le Créateur.

C’est ce qu’est l’ensemble de la méthode kabbalistique. Nous devons faire des efforts, nous n’avons besoin de ne rien faire d’autre.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 05/07/2011, Shamati n°5

Deux champs de diffusion kabbalistique

Dr. Michael LaitmanLe monde est progressivement immergé dans la crise mondiale, mais une simple personne, le soi-disant citoyen respectueux des lois, ne le ressent pas. Il ne voit pas plus que ce qu’il lui est exposé à l’heure actuelle. Alors, comment pouvons-nous les atteindre?

La sagesse de la Kabbale donne des résultats à deux niveaux:

Tout d’abord, le premier est l’atteinte du Créateur, dans le processus d’où l’on découvre la force éternelle et parfaite. Nous fusionnons avec elle lorsque nous la révélons, et, ce faisant, nous nous sauvons de l’ange de la mort, nous devenons comme le Créateur.

Quand j’acquiers cette similitude, je ne me sens plus comme appartenant à quelque chose de fini et d’imparfait. Maintenant, je fais partie de Lui, même si c’est seulement dans la façon dont le sperme se fixe sur la paroi de l’utérus. Maintenant, je suis en Lui. Maintenant, je suis sur un degré plus élevé que ce monde. J’ai atteint l’éternité, la perfection, l’harmonie et la liberté.

Le second, dans cette vie corporelle, est le fait que je reçoive une méthode qui me permette d’échapper aux malheurs qui se rapprochent progressivement et se manifestent dans le monde. En réalité, je dépends considérablement des autres au niveau de ce monde. Pour cette raison, je ne peux pas garantir que l’étude de la Kabbale fera que je me sente mieux. C’est parce qu’ici j’existe dans un réseau commun qui relie tout le monde.

Cependant, je profite énormément au niveau corporel dans des choses comme l’éducation des enfants et de mon attitude personnelle envers la vie. La  Kabbale m’aide vraiment dans les domaines où je peux influencer personnellement ma vie, presque indépendamment des autres.

De cette façon, je suis pourvu d’avantages que je peux sentir encore pendant les premières années d’études. Je peux mieux éduquer mes enfants, et je comprends mieux la vie que les autres. Pourtant, l’élément clé est ma réalisation du Créateur. C’est la «liberté de l’ange de la mort».

Naturellement, il est plus facile de rester « Shimon du marché», pour vendre des pastèques, regarder le football le soir en buvant de la bière, et d’être absolument aveugle à toute autre chose. Quels sont les plans, les demandes, et les rêves d’une telle personne? Ciel ! Pour lui c’est un nombre infini de hamburgers sur le grill devant un grand écran plasma où son équipe gagne toujours: ses yeux sur l’écran, la main allume automatiquement la flamme. Nous ne pouvons rien expliquer à une personne comme ça. Elle est réglée sur une longueur d’onde différente.

La Kabbale « diffuse » dans deux champs: une pour ceux qui aspirent au sens de la vie et sont capables d’adopter une nouvelle compréhension de la vie à partir d’elle. La seconde est aussi un trésor, car une personne commence à voir le monde plus profondément et  découvre les mécanismes qui l’animent, les connexions de prolongation à travers elle. Elle voit les coutumes des gens et leurs mœurs, la nature de l’univers, le flux de l’évolution, et l’échelle des priorités. Vous lui révélez notre monde, le système mondial, et elle commence à comprendre les principes selon lesquels elle opère.

C’est un cadeau très précieux. Une personne dans la rue est incapable de comprendre ce qui se passe, mais ici, elle se met soudain à connecter une chose avec une autre, et des pièces séparées se réunissent dans une belle image devant elle. Elle révèle le monde où elle vit et le voyage qui a amené l’humanité à l’état actuel.

Elle ne comprenait pas ces choses jusqu’à maintenant. Elle vivait derrière un rideau: «. C’est ma maison, c’est mon travail, ma nourriture, et ma chambre » Maintenant, la personne ouvre les yeux avant même qu’elle commence vraiment à penser à l’objectif et au Créateur. C’est ainsi qu’elle devient un être humain au niveau de ce monde.

De la leçon quotidienne Kabbale 13/05/2011, Ram’hal « L’article de sagesse »

L’avantage de la honte spirituelle

Dr. Michael LaitmanDans «Préface à la sagesse de la Kabbale » le Baal HaSoulam présente sa célèbre parabole sur l’invité et l’Hôte, l’exemple qui reflète la relation d’une personne avec le Créateur. L’Hôte accueille Son invité en tant que Son plus proche ami et, poussé par la seule puissance de Son amour, veut lui donner tout sans aucune intention de recevoir en retour.

Il obtient du plaisir en servant l’invité, Il en est heureux, et ne s’attend à aucune compensation parce que la loi de l’amour L’oblige à agir de cette façon. Au contraire, si l’invité refuse de recevoir, l’Hôte sera beaucoup bouleversé parce qu’Il a un grand désir de remplir complètement l’invité, son ami, avec toute l’abondance.

Si l’invité ressent un certain malaise, ce sentiment ne vient pas directement de l’Hôte, mais fait surface involontairement, de l’habitude d’être vide et alors que maintenant quelqu’un lui donne satisfaction. Et dans cette satisfaction, il y a quelque chose de honteux, immérité, il y a le manque de sa propre participation et l’effort, ce qui soulève un sentiment de honte chez l’invité.

Dans ce sentiment de honte, l’invité découvre ce qui lui manque. Il pense: «L’Hôte donne et je reçois. En tant que récepteur, j’ai honte, mais il n’y a pas de honte de la part de celui qui donne. C’est la différence entre le donneur et le receveur ! Il n’a pas de honte parce qu’il donne, mais je ne suis pas capable de cette action de don. Si je pouvais donner comme il le fait, je n’aurais pas honte, d’ailleurs, je serais honoré!

L’Hôte ne ressent aucun honneur dans Son don sans réserve pour moi parce le don sans réserve est naturel pour lui, Il aime car c’est Sa nature. Et ainsi, Il n’est pas fier de donner, au contraire, Il accomplit son désir.

Si je donne, cela m’apportera de l’honneur au lieu de la honte. C’est pourquoi la honte que je ressens maintenant est utile, elle va m’aider à me sentir dans l’état opposé: l’honneur et le respect de soi, en plus de la position haute du donneur « .

Le réceveur obtient toute cette compréhension en raison de la honte: pourquoi et comment il doit effectuer les démarches nécessaires afin de non seulement supprimer la honte, mais aussi pour atteindre le niveau du donneur. Ici, il ne s’agit pas simplement d’atteindre le don sans réserve, on doit venir à l’amour! Que cette honte augmente en moi, et je la transformerai en amour, et puis j’atteindrai réellement l’état du Créateur.

Tout l’amour qu’Il a naturellement va devenir un important acquis pour moi que j’ai atteint et gagné par moi même. Et c’est pourquoi aujourd’hui je commence à aimer et à apprécier cette honte! C’est grâce à elle, à travers la profondeur de cette honte que je commence à ressentir de la haine, et de cette haine, je vais à l’amour.

La créature arrive à cette conclusion à la suite d’une série de clarifications internes.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 27/06/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Rayonner l’amour sur le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous continuons à travailler sur notre unité intérieure et sur l’interconnexion, allons-nous aussi  nous aimer plus dans le monde extérieur?

Réponse: Oui, mais cela ne s’applique pas seulement à nous, mais au monde entier. Après tout, tout est un seul système. Si à notre niveau (qui est plus élevé que celui du reste du monde), nous essayons de tirer nos parties spirituelle plus près de l’unité, ce faisant, nous allons également amener les parties matérielles, c’est-à-dire les gens, à s’unir entre eux.

En effet, il n’y a pas de gens, et il n’y a pas d’unité ou de rupture entre eux. Ce sont les mêmes âmes, seulement elles se dépeignent elles-mêmes, ainsi que  la connexion entre elles, du point de vue appelé «ce monde». Tout ce que vous voyez ce sont vraiment les mêmes âmes dans le même réseau, seulement elles se perçoivent elles-mêmes et la toile de la connexion entre elles comme notre monde illusoire.

Par conséquent, si nous aspirons à construire cette connexion, étant avec eux dans ce système commun, seulement à un niveau supérieur de conscience et  de compréhension, naturellement cela aura un impact sur tous les autres.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 14/07/2011, Le Zohar

Le point entre l’accélération et un saut

Dr. Michael LaitmanUne personne qui commence à étudier la Kabbale et utilise tous ses outils atteint finalement un point critique où il faut arrêter de se développer par la force, inconsciemment. La première étape est destinée à lui procurer une familiarisation  avec son état, et cette étape est nécessaire.

Cependant, ensuite elle atteint un point de bifurcation, un changement soudain d’un état précédemment stable, un point de rupture quand elle doit évaluer et revoir toute son attitude envers le développement, la vie, son désir, la Lumière, et tous les outils à sa disposition. Elle change complètement tout son paradigme précédent, sa philosophie de vie, et sa perception du système où elle existe.

Auparavant, ce système la contrôlait parce qu’elle fonctionnait parfaitement au sein de la nature, et elle s’imagine être au-dessus de son manque de compréhension. Maintenant, elle comprend sa dépendance complète envers la nature, ses forces et ses lois, et elle doit prendre sa gouvernance dans ses propres mains, comme il est écrit: «Mes fils M’ont vaincu ». Ensuite, la personne comprend le point de rupture spécial où elle se trouve.
Avant, nous pensions seulement que nous avons changé quelque chose dans notre vie, mais en réalité, nous suivions docilement les ordres de la nature sans aucune liberté de choix. Maintenant, la liberté nous est donnée. La personne commence à voir le monde comme quelque chose de chaotique, sans aucun ordre. Cette sensation lui est donnée sur le but de sorte qu’elle, d’elle-même, voudrait tout mettre en ordre, tout connecter, et contrôler le monde.

Ici, elle reçoit une occasion pour demander au Créateur de la force, de la compréhension et de  l’avancement par la foi au-dessus de la raison, parce qu’elle désire être lié à des états plus élevés. Il souhaite en recevoir un esprit nouveau et de nouvelles qualités, et apporter ainsi son monde en équilibre. C’est parce que le monde est le reflet de l’ordre intérieur dans l’homme, selon sa perception intérieure de la réalité, et non pas selon la perception extérieure.

De la 1ère partie du cours quotidien de  Kabbale du 13/07/2011, Shamati n°21